Valentine's day. Où :: Cambridgeside Warning :: désir sexuel - nudité et lingeries fines Qui :: @Timerra Weasley & @Matthieu d'Harcourt Le mensonge est pour les lâches. La vérité sied aux courageux. Il faut savoir que jamais, ô grand jamais, on a pu me considérer comme l’un de ceux qui préfèrent se dérober à la véracité. Alors, lorsque Timerra me demande de répondre avec sincérité, je le fais. Effectivement, j’ai déjà offert de la lingerie fine ainsi que coûteuse à l’une de mes amantes. Le fait est qu’aucune d’entre elles n’est parvenue à me mettre en émoi comme elle : Timerra. “Je ne dirais guère cela.” J’en esquisse un mince sourire, empreint d’un sentiment d’excuses ainsi que de gêne. En rien, je ne souhaitais la blesser et je crains de l’avoir fait. “Disons que j’ai connu quelques personnes du sexe opposé à Oxford, mais cette époque appartient à une autre vie.” J’étais plus vaillant et je ne connaissais ma pathologie. Certes, je souffrais, mais je ne montrais rien. Par ailleurs, je songeais souvent ainsi : les douleurs que je ressentais étaient également présentes chez autrui. “Hâte de voir votre sélection.” Je prononce à son intention avant qu’elle ne se place derrière un mannequin, qui ne me laisse qu’entrevoir ce qu’elle désire. Son regard reste toutefois planté dans le mien et je suis comme happé pour ne point penser hypnotiser. Lorsque sa robe tombe avec élégance sur le sol, je desserre machinalement le nœud de ma cravate. Le lieu semble soudainement se réchauffer et l’atmosphère se modifier. Mais après tout, n’était-ce le but de l’exercice ? “Joli choix de lingerie.” Je souffle, lorsque son dessous transparent rejoint sa robe. Que fais-je encore debout plutôt que de la rejoindre ? Je me le demande ! Quel sot je fais en restant ainsi, à distance, sans avancer d’un moindre pas. La laissant passer ce qu’elle a choisi, je commence à me mettre en marche, à la quête d’un choix de string. M’avançant jusqu’à elle, je la scrute de mes prunelles claires et la dévore ainsi du regard. Quel superbe vision ! Timerra est une déesse, à ne point en douter. Jamais. Un “hmm” appréciateur passe la barrière de mes lèvres lorsque je décide de retourner dans les rayonnages, afin de débusquer la pièce allant avec son ensemble. “Celui-ci me semble idéal.” Le lui apportant, je termine par lui demander, mon regard de nouveau présent dans le sien : “puis-je avoir l’honneur de vous le passer, Timerra ?” Le désir est à son paroxysme, seulement, joueur, je désire que la tension monte encore d’un cran, avant que l’un ou l’autre, ne fasse le premier pas.