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Taïsiya Ostrovsky
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WRECKED SOULS › waiting for a moment
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Depuis son arrivée à Boston, la jeune asiatique avait beaucoup de mal à s’intégrer dans la société. Non pas qu’elle avait du mal avec la langue puisqu’elle était bilingue -Malgré un petit accent mignon bien distinctif- mais plutôt parce que la vie ici était loin du rêve américain qui était encore vendu à tout va dans les pays orientaux. Elle se souvient quand ses parents n’arrêtaient pas de parler des États-Unis et de la vie merveilleuse qu’ils pourraient avoir là. La réalité était qu’ils vivaient dans un petit appartement dans le quartier de Chinatown, que ce dernier était dans un immeuble plutôt mal entretenu et que l’argent avait du mal à entrer dans les caisses du restaurant parce que la mafia avait attrapé la veste de ses parents et qu’ils étaient coincés. Les seules activités que la jeune femme pouvait avoir n’étaient pas très amusantes, en fait, elle ne faisait que tourner en rond quand elle n’était pas au boulot. Aujourd’hui, elle avait décidé de descendre au 7-Eleven le plus proche pour prendre quelques trucs à grignoter et se balader un peu en ville.Un grand pumpkin spice latte dans les mains et des petits apple pies dans les poches de sa veste, Zelda finit par reprendre son chemin pour se rendre au parc du Boston Common, mais avant même d’avoir mis les pieds dedans, elle finit par entrer en collision avec quelqu’un, renversant son café chaud, mais pas brûlant sur visiblement son costume. Elle marronne en chinois, se trouvant affreusement stupide avant de sortir rapidement quelques serviettes en papier de ses poches et commencer à essuyer sa bêtise.
(c) MORNING RAIN
do not used without permission !
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(Taïsiya Ostrovsky)
elayne
La situation actuelle lui échappe, il a juste envie de tourner le dos au reste de l'équipe - parce qu'après tout il ne partage ni leur point de vue ni leurs convictions et ils seront rivaux aux prochaines élections municipales. Lorsqu'il s'échappe de la salle de réunion, après plus de trois heures de longues - trop longues - discussions houleuses, il a la mine renfrognée, les mains enfoncées dans les poches de son manteau et une horrible migraine qui commence à taper contre son crâne. Parfois il se demande si sa place est vraiment en politique, peut-être qu'il aurait mieux fait de persévérer dans l'art et devenir tatoueur. Après tout il était particulièrement doué pour cela aussi. Et il finit par se rappeler pourquoi il a finalement choisit la politique et qu'il s'est payé autant d'années à Harvard : il compte bien changer le monde. Il en a marre des mensonges, de l'argent détourné, des animaux qui payent la bêtise humaine, de la pauvreté, des personnes sans abris. Et tout à sa réflexion il rentre en collision avec une personne - ça aurait pu être un arbre aussi, tant il est perdu dans ses réflexions. 
Il baisse le visage vers la jeune femme qui s'évertue à tamponner sa veste, maintenant imbibée de la boisson chaude. Un sourire amusé étire ses lèvres, délicatement il attrape le poignet de la jeune femme pour l'empêcher de continuer. ❝ Je vous assure que ce n'est rien. ❞ il se veut rassurant pour qu'elle arrête de s'en vouloir, ça ne sera pas la dernière fois que quelqu'un lui renversera sa boisson dessus. Tant qu'elle ne lui lance pas au visage, tout va bien. Il enfonce ses mains dans les poches de son manteau, commence à se sentir idiot face à la jeune femme. Il secoue négativement la tête à sa proposition. ❝ Ne vous inquiétez pas, vraiment. Ça ira. Ça peut attendre que je rentre chez moi me changer, je ne vais pas emprunter des vêtements au fils de votre voisine. Sans compter qu'il est sans doute beaucoup moins musclé que moi. ❞ clin d'oeil pour appuyer sur sa blague. ❝ Mais va pour le café ou le thé. Comme ça vous me parlerez de vous, que j'en apprenne plus sur la maladroite qui a renversé sa boisson sur moi. C'était une technique de drague, c'est ça ? ❞