journée de merde. (libre)

☽ wenzel, il a eu une journée de merde, le genre qui arrive en retard en cours, qui se fait réprimander par son père parce qu’il fait la une. il a cassé l’écran de son téléphone et en plus il est en manque. une belle journée de merde qui l’a rendu sur les nerfs, presque insociable avec les autres. il a qu’une envie rentrer, prendre une douche et se foutre sous la couette. ouais si il dort maintenant, il pourra mettre fin à cette spirale infernale. il prends la direction du parking pour aller rejoindre sa voiture, tête baissée pour parler à personne. quand il arrive, une voiture recule au même moment et le percute, doucement par chance, mais ça fait mal quand même. il grogne et tape sur le coffre de la voiture en gueulant. « oh ça vous ferait mal de regarder où vous allez ?. » .

deb, elle est vraiment pas fan du parking d'harvard. il est trop plein, constamment, et si elle peut éviter d'y mettre ses roues, elle le fait. une chance qu'elle soit pas étudiante. malheureusement aujourd'hui, elle a pas trop le choix. elle a dut s'y garer à l'heure du pointe (une heure de pointe parmi des centaines, à son avis) pour déposer quelque chose à l'un de ses amis et voilà qu'elle extraie sa voiture d'une place serrée entre deux autres voitures, ses ongles vernis de pèche tapotant le volant de sa vieille caisse, trahissant sa nervosité. elle réussi à sortir sans taper aucune des deux caisses et s'apprête presque à se donner une petite tape sur le bras pour s'auto-congratuler quand elle percute non pas une voiture mais une personne. oups. bon, elle était à deux à l'heure, mais quand même. elle se fige, le coeur battant et est en train de couper le contact pour sortir de la voiture quand la personne qu'elle a percuté apparaît, donne un coup sur le coffre. ok.  oh ça vous ferait mal de regarder où vous allez ? elle s'empresse de couper le contact et de s'extraire de la voiture, un sourire gêné et désolé placardé sur son visage. je suis vraiment désolée, vous allez bien ? qu'elle lance d'une voix douce en rejoignant le grand brun qui, à vue de nez, doit avoir son âge ou pas beaucoup plus.

@wenzel ferrero
(hrp: je me permets  )