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Eugénie Holland fiche; en cours - terminée C'est le Sept Mars à Cambridge, que la famille Holland m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Eugénie. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en journalisme, je suis maintenant en quatrième année. OU Depuis maintenant 4 ans je travail comme rien du tout. Et pour terminer, je fais partie des Dunster House. |
Études Ce fut une évidence depuis le jour ou j'ai commencé à lire et à écrire. J'ai toujours voulu devenir journaliste. J'ai obtenue mon diplôme de fin d'année au lycée avec un an d'avance puis me voilà à Harvard parmi les meilleures élèves, réalisons nous rêve. | Caractère Eugénie est une fille brillante et pleine d'énergie. Généreuse et fidèle, elle ferait n'importe quoi pour sa famille et les gens qui l'entoure. Boule d'énergie, elle passe son temps à courir à droite à gauche pour découvrir le monde, ambitieuse, courage et forte, c'est aussi une jeune femme optimiste qui ne se laissera jamais abattre. |
Everyone Has Their Own Story
La nuit tombée dans son écrin de d'hiver, fraiche et sombre, c'est une nuit de plus dirais vous. Ordinaire et banal mais c'est ma nuit, nous sommes en septembre, cette nuit-là semble plus froide que les autres, malgré le soleil, elle est glaciale et les rues vides sans personnes. Trois heures sonne à l'église c'est à ce moment que dans un vide absolu une voiture passe à tout allure, défiant les lois et codes routiers, 100 à l'heure sur une route à 50 une vitesse bien trop rapide et dangereuse pour une nuit aussi froide et sur une route aussi lisse. Sans même avoir besoin d'en savoir plus, les gens pourraient dire qu'il s'agissait de Thomas Holland grand amateur de course automobile et de vitesse mais ce soir-là ce n'est pas de l'amusement, c'est essentiel cette vitesse. A l'arrière, sa femme qui est assez mal en point, elle est sur le point d'accoucher, son souffle se ressent, sa peur aussi et son impatience. Elle est magnifique ce soir-là malgré la fatigue, elle reste sublime. Ce soir-là le monde accueillera une nouvelle petite fille. Et dans ce flot d’amour, dans ces sentiments mélangés, dans ce bonheur flambant, un soir de mars dans l’une des chambre de l’hôpital « C’est une fille monsieur Holland » leur première fille ouvrait les yeux, bercés par les cris de douleur de l’accouchement de la maman, des larmes de joie de Thomas « Bonjour mon enfant, ma douce Eugénie. » murmura Diana prenant son enfant dans ces bras. Un petit garçon au regard bleu et timide passa la porte, ces cheveux bruns coiffé et son petit sourire en coin illuminèrent la pièce. Thomas approcha en prenant le petit garçon par la main avec le sourire « Carter viens voir, ta petite sœur, c’est Eugénie. » le petit garçon s’approcha en grimpant sur le lit, il déposa son regard sur le petit bébé qui se trouvé endormi devant lui ne comprenant pas vraiment ce qui se passait autour de lui « C’est celle qui était dans ton ventre Maman ? » il avait les yeux brillant quand il déposa sa main sur celle de sa petite sœur. Elle ouvrit doucement les yeux en regardant autour d’elle ce qui se passait « Oui elle est jolie n’est-ce pas ? » il inspecta le bébé du regard quand son père la prit doucement pour la déposer dans les bras de Carter « Elle est toute petite … Elle va grandir ? » il en bougea pas d’un cil pendant une longue minute ayant peur de casser cette petite puce. C’était désormais leur famille à tous les quatre et tout semblait parfait.
« Maman, elle pleure encore » c’était la voix de Carter qui tentait de couvrir la mienne. J’avais deux ans à cette époque. Papa, maman, Carter et moi vivions à Cambridge depuis toujours mais j’étais malade aujourd’hui et trop petite pour l’exprimer autrement que par des larmes et des petits mots que je comprenais tout juste. J’étais allongé dans le berceau rose que mon père m’avait construit attendant que quelqu’un m’aide « Ta petite sœur est malade chérie, il faut être patient » il soupira « Bah elle est tout le temps malade alors » il alla dans la chambre et regarda la petite chose dans son berceau, il posa sa main sur le visage de la demoiselle et sourit à sa sœur « Tu sais si tu veux qu’on reste copain, va falloir te taire » il l’aimait déjà bien au fond mais il avait un peu de mal a accepté de ne plus être le seule enfant et pourtant elle avait déjà sa place dans la famille. En réalité les parents Holland passaient énormément de temps avec moi à faire comme si j’étais une sorte de joyaux tout juste sorti d’un cœur de diamant et Carter devait juste se sentir un peu exclu et triste dans son monde.
« A toi Eugénie » prononça Ashlee la professeur de danse de Eugénie. La petite fille avait désormais grandit, elle était une jeune femme explorant le monde et vivant de son âme. Canberra ne changeait pas au fils des années, cette ville était plus belle de jour en jour et Eugénie ne s’en laçait pas. Elle plongea son regard dans les yeux bleu de son professeur. Elle était épuisée, son corps sentait la douleur et c’était une merveilleuse douleur, ses membres lui tirée mais jamais ô grand jamais elle n’aurait voulu ressentir autre chose. Elle était animée par la beauté de la danse, chaque grand écart qu’elle faisait l’envoyé dans un autre monde semblable au paradis. Cela faisait des années qu’elle venait quasiment chaque soir ici, que ce soit du moderne, au classique, c’était sa raison de vivre. Elle hocha la tête, se lançant dans la chorégraphie qu’elle avait appris pour le gala en fin de semaine. Elle n’abandonnait jamais, elle voulait être la meilleure, pouvoir un jour ouvrir une école, ou être une grande danseuse reconnue. Sa fine silhouette, ses longues jambes et sa détermination l’avait menée ici. Dans son corset rose pale, elle se sentait chez elle, comme ci elle avait vécu chaque jour de sa vie pour être ici. Le gala approcha, et ce soir la arriva plus vite que prévu. Son corps tremblait, il frémissait d’impatience, c’était sa destinée. « Tu es prête ma belle ? » – « Toujours Ash. » elle sourit et se lança sur scène avec les autres. Tout ce passa dans une grande perfection jusqu’au moment ou une seconde changea sa vie. Les cris de la salle, les effusions et les larmes étaient autour d’elle, elle sentait les regards des autres se posait sur son corps frêle allongé sur la scène, puis la douleur commença, si forte qu’elle lui arracha plusieurs larmes. Elle regarda fixement sa jambe et descendit sur sa cheville. Une seule seconde suffit à briser son rêve et casser sa vie. Jamais elle ne pourrait oublier les mots du médecin « Je suis désolée mademoiselle Holland mais votre cheville est cassé » – « Mais la danse, je pourrais encore danser n’est ce pas ? » elle le suppliait du regard « Je suis désolé …. » c’était fini.
« Tu pars ou toi ? » dit-je en m’installant comme si de rien n’était sur son lit ayant l’habitude de faire ce que je voulais avec lui. Je restais là à fixer le bagage de mon frère posait sur son lit sans que je puisse comprendre ce qu’il se passait autour de moi « Je pars loin de toi la chieuse » il afficha son petit sourire de vainqueur de rangeant rapidement ces affaires dans la valise comme ci il était pressait. J’avais onze ans à l’époque, plus vieux que moi notre entente n’était pas des plus parfaite bien au contraire. Je ne savais jamais comment prendre les choses avec lui, nous étions le jour et la lune, éternellement insatisfait de l’autre et passant notre temps à nous prendre la tête et à se disputer ou un oui ou un non au grand désespoir de nos parents. Je n’avais pas réellement de souvenir d’un quelconque geste de tendresse entre lui et moi, toutes ces choses de famille normale comme l’affection entre frère et sœur je l’ignorais et ce n’était pas plus mal, je ne voyais pas le prendre dans mes bras et lui dire des choses comme des je t’aime. Nous vivions notre monde à tenter de pourrir la vie de l’autre de la meilleure façon possible et avec une éternelle solidarité « Sérieusement ? Tu vas ou ? » j’étais très curieuse et je savais qu’un jour ou l’autre cela me perdrait et pourtant je n’arrivais pas à m’arrêter « J’vais chez ma « copine » dit-il en mimant des guillemets aux mots copines ce qui eut le don de me faire rire. Mon frère ce don juan pensais-je et c’était la vérité, pour une raison qui m’étonnait encore il plaisait énormément aux filles les enchainés comme des jouets mais au fond tout ceci était sa vie et j’étais bien trop jeune pour m’occuper de ce genre de chose « Oh la blondasse que j’ai croisé, elle est moche, elle a un cul énorme et elle se cure le nez, j’te jure je l’ai vu faire … amuse toi bien » j’en ri avant de sortir de la pièce et de tomber sur mon père qui avait sans aucun doute écouter notre conversation « Tu ennuies ton frère princesse ? » faire ce que je voulais de lui était simple, j’étais sa princesse et j’adorais ce titre. Ce que je voyais en mon père était en réalité le bonheur, l’héroïsme et la tendresse d’une promesse future. Je lui souris « Tu sais que ce n’est pas mon genre, on s’adore » il soupira en me laissant rejoindre ma chambre.
« Maman je peux te parler ? » je m’installais alors dans le canapé. Cela faisait quelques semaines que Carter était parti de la maison et nous le voyions que rarement mais il faisait doucement sa vie même si je savais qu’il manquait à maman et secrètement à moi. Je tournais la tête vers la baie vitrée. Je souris en voyant mon père dans le jardin en train de jouer avec notre chien, poppy. Ma mère passa sa main dans mes cheveux et je rapportais mon attention vers elle. Nous étions très proche, sans doute plus que n’importe qui d’autre. Je rêvais de pouvoir être aussi fabuleuse qu’elle un jour et de marcher sur ces pas. Notre relation était fusionnelle, elle était la personne que j’aimais le plus au monde. J’étais assez mal à l’aise et je ne savais pas du tout comment prendre les choses pour commencer cette discussion « Chérie ? » elle me sorti de mes pensées alors que je lui offris un sourire. Je tentais de réunir le courage que j’avais en moi pour lui parler. Je pensais à Carter qui avait quitté la maison et savoir que ma mère avait été attristé par son départ, en réalité je ne voulais pas la décevoir ou la laisser seule avec mon père « Je … J’ai fini le lycée avec un an d’avance, je vais à la fac dans quelques mois et j’ai envie de prendre mon indépendance … Faut pas que tu le prenne mal ou contre toi mais j’ai envie de ça vraiment » à cet instant je me détestais de lui faire subir une telle chose. A ma surprise je ne vis aucune larme mais un sourire se dessinait sur mon visage. Elle s’approcha et dépose ses lèvres sur mon front « Je suis fière de toi Eugénie, tellement fière » j’en fus émue. Je fus rassurée et heureuse de tout ça.
« C’est Eugénie il y a quelqu’un » la maison me semblait vide, je n’entendais pas un mot. J’avais quitté la maison depuis à peine quelques jours et j’avais besoin de plus d’affaire. Le vide m’inquiéta et le silence aussi. Je déposais mon sac sur le plan de travail de la cuisine quand le bruit de la porte de derrière attira mon attention. Quelqu’un entré et je fus rassurée en voyant mon père passait la porte. Cependant ceci s’estompa quand je croisai le visage de mon père. Je le connaissais par cœur et je ne mis pas longtemps à comprendre ce qui se passait « C’est ta maman chaton » elle avait découvert un cancer du sein il y a quelques mois mais en réalité je n’avais jamais pensée que cela pouvait être si grave. J’avais fait des recherches sur internet pendant des nuits, j’avais essayé de comprendre le corps humain et ce qui pouvait lui arriver mais à mes yeux j’aurais encore ma mère pendant de longues années. Je fus perdu complétement perdue et je ne savais pas du tout quoi lui dire. Je pris mon sac et le suivit sans un mot. La vitesse à laquelle il roula me fit comprendre que c’était peut être encore plus grave « Ou est Carter ? » je réalisais à quel point j’avais besoin qu’il soit là pour me tenir la main à cet instant. Il avait du travail mais il sera là au plus vite avait dit mon père. Je ne doutais pas de sa parole une seule fois à ce sujet, je savais qu’il serait bientôt là. Je pris peur en entrant dans l’hôpital, j’étais accroché à la main de mon père complétement effrayé comme une petite fille « Papa attends … Ca va aller n’est-ce pas ? Tu me le promets » ma voix trembla, j’avais peur et je ne le cachais pas. Je refuser de devoir dire au revoir à la seule personne qui avait autant d’importance à mes yeux. Je vis dans ces yeux que malheureusement il ne pouvait pas me promettre une telle chose « Tu dois être forte mon cœur d’accord ? » je restais de longues minutes assise dans le couloir alors que mon père parlait avec ma mère. Je n’ajoutais rien, je restais à attendre les mains tremblantes et la peur au ventre. Il sorti de la chambre et je me levais doucement pour entrer. J’approchais doucement du lit alors que les larmes montèrent à mes yeux à la seconde même ou je la vis si faible dans son lit d’hôpital. J’avais le cœur serrer et je n’arrivais pas à être forte « Ne pleure pas mon cœur, viens là » j’approchais doucement en me glissant contre elle. Son corps était blanc, et froid, et pourtant je n’avais aucune envie de me trouver ailleurs. Je fixais ces prunelles et les machines qui indiquaient son rythme respiratoire et toutes ces choses dont je ne connaissais absolument rien. Je compris cependant sa ligne de vie au bip-bip que je fixais avec intensité « Ne me laisse pas toute seule maman, s’il te plait » en réalité je la supplié du regard, j’étais bien trop dépendante d’elle, je l’aimais et sans elle tout me sembler vide « Tu seras pas toute seule mon ange, ton frère et ton père ne t’abandonnerons jamais » – « Tu sais que Eugénie me déteste maman » – « Oh non mon cœur, oh non. Tu verras un jour, quand tu seras un peu plus grande qu’il ferait tout pour toi. Il ne te le dira peut-être jamais Eugénie mais tu es ce qui compte le plus pour lui. Il te laissera jamais, crois moi je connais bien mon petit garçon » – « Mais je ne veux pas, je t’en supplie .. .J’y arriverais pas » je pleurais à chaude larme alors que mon cœur se serrait dans ma poitrine au fil des paroles. Elle avait l’air faible et sa voix était aussi triste que la mienne. Je pris sa main la serrant de toutes mes forces dans la mienne, comme pour la seller pour l’éternité. Je la fixais tentant d’être forte sans succès « Mon trésor, je te promets que tout ira bien pour toi, je suis tellement fière de toi si tu savais, tu es brillante, pleine de courage et de bonté. Tu as tant à offrir au monde ma chérie, tu vas être heureuse, tu seras une actrice formidable … je crois tellement en toi, tu changeras le monde mon cœur mais tu dois me promettre de prendre soin de ton père et de ton frère, ils vont avoir besoin de toi aussi » j’étais désormais enfouie dans ces bras, ma tête contre son cœur, respirant son odeur comme par peur de l’oubliais « Je t’aime maman, je t’aimerais toujours … j’ai peur » elle souffla un moi aussi et je restais là sans bouger comme le temps c’était arrêté. Nous parlions de tout et de rien pendant de longues minutes, de l’amour, de nos souvenirs et de notre famille. Puis le temps sembler ce couper quand le bip se fit long, je relevais le visage la sentant partir « Maman je t’en supplie, je veux pas, je t’en prie, me laisse pas … MAMAN » hurlais-je de toutes mes forces trop tard.
« J’essaye de comprendre, de chercher des réponses, de me dire que tout ça à une suite logique, que c’est une chose normale mais ça n’a rien de normale. Ça fait un mois et rien ne change, je suis toujours à attendre son coup de fil quand je fais exprès de retard, je cherche son odeur dans le lit de mon père, je cherche son sourire, sa façon de me dire que je suis jolie ou que tout ira bien. Je ne peux pas vivre sans elle, Personne ne devrait devoir vivre sans sa mère. Je me sens seule comme si le monde autour de moi avait disparu, j’ai l’impression d’avoir épuisée toutes les larmes de mon corps » je n’arrivais pas à croire que j’étais là assise chez une femme que je ne connaissais pas du tout à chercher des réponses pour des questions sur la mort de ma mère. Elle m’avait quitté il y a un mois, en un mois je n’avais jamais passé autant de temps auprès de mon frère, le simple fait de m’allonger contre lui ou même de croiser son regard me rassurait un peu mais j’étais une petite fille qui avait perdu sa mère trop tôt et j’avais l’affreuse sensation de ne jamais pouvoir aller bien sans elle. Elle me fixait comme une créature et je détestais ça « Vous ne dites rien ? Si je vous emmerde dites le » j’étais devenu un peu plus agressive avec les autres, j’avais besoin de rejeter la faute sur tout ce qui se trouvait autour de moi cette psy, mon père, mes amis et les gens qui se trouvait autour de moi, un simple regard pouvait me rendre parfois triste, seule, malheureuse et méchante. Je savais pourtant ce qu’il y avait à faire comme si c’était une évidence mais en réalité je ne savais pas quand je toucherais un jour au bonheur.
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↬ PSEUDO/PRÉNOM - MANON/NEWYORKAISE ↬ ÂGE - 20 ANS ↬ PAYS/RÉGIONS - LILLE/FRANCE ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - PUB RPG DESIGN ↬ TES IMPRESSIONS - GOSH :cute: ↬ CRÉDIT(S) - BAZZART ↬ AVATAR - EMMA STONE ↬ LE MOT DE LA FIN - Owee. :cute: |
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