tw ; mention drogue.     Lynch Family Skatepark

@Haze Faulkner ; @Erika Cesarini

Réviser les cours seule, c’est vraiment une plaie. Tu n’aurais jamais cru penser ça un jour mais vivement la reprise. Du moins pour toi. Après ton opération à l’estomac, le médecin t’a donné un mois d’arrêt. Cela dit, il t'est recommandé de faire une activité physique régulière mais pas intense. Tu ne peux de toute façon pas rester en place et puis, tout se passe plutôt bien pour le moment et tu n’as aucune douleur. Tu as décidé de prendre ton skate et d’aller prendre l’air. Tu as fait un arrêt au starbuck du coin pour te prendre un Mango Dragonfruit Refresher et tu as continué ta virée en direction du Skate Park.  Tu n’es pas si loin de ta destination lorsque ton regard croise une silhouette que tu pourras reconnaître entre mille.  Tes dents se resserrent autour de ta paille  ; cet enfoiré… Que tu penses en fronçant les sourcils. Ni une, ni deux, tu accélères sur ta planche, « Attention ! » Tu prétends perdre le contrôle, tu lui fonces dessus et ta boisson fraîche éclabousse de plein fouet. Tu sautes de ta planche, cette dernière continue sa route alors tu t’empresses d’aller la ramasser avant de souffler. Tu te retournes, sourire malsain sur le coin des lèvres et tu t’avances vers ton interlocuteur : « Oh mince, désolée … Pas évident de contrôler le karma d’une balance, hein.  » Remarques t-tu sèchement en le dévisageant. : « Au fait, comment se porte ton business ? J'ai entendu que ça stagnait un peu ? Tu veux peut-être des conseils ?  » Tu pouffes. Réel plaisir pour toi que d'avoir lancé une rumeur à son sujet pour niquer ses affaires. Il n'avait qu'à bien se tenir.

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tw ; mention drogue.     Lynch Family Skatepark

@Haze Faulkner ; @Erika Cesarini

Journée qui s’annonce sous un nuage noir, d’ores et déjà plombée dès l’instant où t’avais achevé ta courte nuit, loin d’être fructueuse. Frustration, et pouls fulminant, ça n’a jamais été le bon combo pour être emporté paisiblement dans les bras de Morphée. Mais réussir à calmer tes excès de tourbillon n’avait jamais été ton fort dans le passé, le présent et sûrement dans le futur. Tourbillon causé par un client. Le troisième de la semaine. Refus d’achat, d’un produit garanti de bonne qualité pourtant murmuré comme tromperie dans les ruelles. La première fois, tu t’étais contenté de sourciller, la deuxième, un semblant d’indignation avait pointé le bout de son nez puis la troisième, le coup d’poing avait fini par voler. Dans le pif du client. L’accident qui te revaudra une remontée dans les jours à venir et rien que l’idée te mettait déjà hors de toi-même, nourrissait le tourbillon incontrôlable. D’où la journée noire. La semaine noire même, en prenant compte la nouvelle du week-end dernier, difficilement encore avalée. T’avais besoin de souffler. Longuement, abondamment. Et machinalement, tu t’étais retrouvé dans Kendall Square, les pieds portés par un esprit aveuglé par la brume de colère. A l’image de tes rétines que tu cloisonnes dans un angle de vue restreint. Si restreint que le skate qui te fonce dedans sortait de ton champ de vision, la fille avec. Ni une ni deux, l’incident s’accompagne d’un flot de boisson qui te saute au torse et ton haut s’imbibe du liquide en moins de temps qu’il le faut. Zen, reste zen. Puis la voix retentit, sa voix et malgré ce qu’on te reprochait sur ta mémoire photographique, ta mémoire auditive, elle, ne te décevait jamais. Confirmation quand tes billes se lèvent sur elle, qui s’avance vers toi, fierté apparente sur ses traits. Adieu la sérénité. - Pathétique. Unique commentaire que tu laisses glisser entre tes dents serrés avant qu’elle n’enchaîne, remue le couteau dans la plaie, dévoile sa revanche. - Si ça va de paire avec des conseils sur ‘comment échapper à une descente de police surprise sans se rétamer minablement au sol ?’, j’pense que je peux m’en passer. Toi aussi tu sais plaquer ces sourires mauvais sur tes lippes. - Comment va ton nez ? Il m’a l’air aussi éclaté que ta dignité. Discrètement tu tentes d’éventer ton haut à l’odeur nauséabonde sucrée, l’occupation qui te permet de focaliser tes pensées, ta furie qui s’accroissait en sa présence. Elle qui était à l’origine de tes problèmes récents, elle qui n’allait sûrement pas tarder à revoir la monnaie de sa pièce rendue.

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tw ; mention drogue - menaces.     Lynch Family Skatepark

@Haze Faulkner ; @Erika Cesarini

Entre cette blondinette qui débarque de nul part en te demandant d’arrêter de vendre ta came aux basketteuses et les flics qui se mettent à tes trousses. Tu aurais très bien pu croire qu’on essaie de t’envoyer des signaux d’alertes  sur le fait que tu devrais peut-être te trouver un boulot un peu moins illégal avant de terminer entre les barreaux. Tu n’as jamais eu de problème auparavant, parce que tu fais bien les choses, tu es discrète lorsqu’il s’agit d'effectuer les transactions et tu as toujours gardé les yeux derrière la tête.  Le pire dans cette histoire, c’est que t’as embarqué ton pote avec toi, t’as même failli le perdre. Ton secret a été dévoilé et tu as fini par comprendre que quelqu’un cherche à te nuire. Étrangement, tu n’as pas mis beaucoup de temps à comprendre de qui il s’agissait, il y’ en a qu’un sur le campus qui cherche à te faire de l’ombre. Son visage de démon est ancré dans ta mémoire mais tu ne connais pas son prénom. Nul besoin d’le connaître, sait-on jamais si tu as besoin de le faire disparaître ? Tu as envoyé ton bubble tea sur ses fringues mais tu aurais très bien pu lui envoyer ton poing dans la figure, alors tu estimes que tu as été plutôt sympathique avec lui. Pathétique. Tu pouffes sèchement,  le mépris animant ton regard.  Ses paroles suivantes te réconfortent dans l’idée que tu as raison depuis le début. « Surprise ? Ah ouais ? En quelle honneur ? C’est ma fête et je ne suis pas au courant ?  »  Sourire amer sur le coin des lèvres, il disparaît rapidement tandis que les traits de ton visage se resserrent en ignorant complètement son commentaire sur ton nez :  « J’ai failli me faire coffrer par ta faute. T’aurais plutôt intérêt à ce que ça ne se reproduise plus … Parce que si je tombe, tu tombes. Et ne t'inquiète pas, j’ai eu le temps de penser à pas mal de scénarios, histoire que tu prennes aussi cher que moi. » Tu glousses presque diaboliquement en haussant les épaules. « Je suis vraiment déçue que tu le prennes comme ça. J’ai pourtant été super sympa avec toi en te laissant vendre ta merde bas de gamme sur MON territoire. J’ai perdu pas mal de fric ce jour - là alors… Je crois bien que tu vas devoir me rembourser.  » Ta main droite se pose sur son épaule « Au risque que ce soit autre chose que du bubble tea qui salope tes fringues, tu comprends ?  » Tu tires sur son col, ton regard noir planté dans le sien. Tu ne plaisantes jamais lorsqu'il s'agit de ton business.

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tw ; mention drogue, langage familier.     Lynch Family Skatepark

@Haze Faulkner ; @Erika Siegel

Tel un condamné qui s'livre à son bourreau, elle fit son entrée de son plein gré auprès du lunaire que t'étais. Entrée ceci dit fracassante - comme l'atteste ton foutu haut virant dorénavant au rose pâle et le skate qui a continué sa route. Si les soupçons quant à sa culpabilité dans tes affaires t'avaient vaguement traversé l'esprit, aucune preuve tangible ne t'avait mené à la blonde. Jusqu'à maintenant. Preuve incontestable; ses aveux à peine voilés dès les premières secondes. Bien évidemment, elle ne pouvait s'empêcher de fanfaronner sur son plan minable, à l'image du premier d'la classe dans ses premières minutes de délinquance qui voulait démontrer qu'il était 'cool'. Pathétique était bien l'mot. - Ca se saurait si c'était la Sainte des Connes. Et pour sa vraie fête, une simple descente de police n'était pas assez glorieux comme cadeau, n'est-ce pas ? Ce n'était qu'un petit présent innocent teintée d'une menace assez explicite, certes, mais toujours innocent. Est-ce que c'était ta faute si elle était incapable de tenir trois mètres de course ? Non, qu'elle blâme ses propres pieds et son équilibre douteux qui lui a valu le ramassage au sol et son 'presque coffrage'. Ses menaces se profilent dans les airs, tu les reçois d'un rire vaniteux, sans l'once d'un sérieux dans ces opales assombries par la colère, et l'ennui dorénavant. - Ca y est ? T'as fini ton monologue inintéressant ? 'Parce que si je tombe, tu tombes'. T'aurais pu lever les yeux au ciel d'exaspération si ce n'était pas un tantinet risible. Elle tente les intimidations, le rire mauvais et tout ce qui s'ensuit mais c'est finalement la main sur ton épaule qui te fit réagir adéquatement. Réflexe instantané, tu suis du regard sa main qui bouge, descend, se saisit de ton col, et comme si c'était possible, tes pupilles s'assombrissent, le courroux s'éveille doucement mais sûrement. - Je ne suis pas de ces gentlemen qui refusent de lever la main sur une femme. Donc, je le répéterai pas une seconde fois : enlève tes sales pattes de mon col. Le ton est implacable lorsque tu fais tomber ton regard dans le sien. Le second combat silencieux qui se déroule en fond en plus des mains menaçantes de part et d'autre. Parce que ouais, tu finis par te saisir de son poignet, que t'empoignes fortement, juste pour l'aider à comprendre que tu ne rigolais pas. - Tes menaces tu peux te les foutre là où je pense. Cette descente, ce n'était que le début de tes soucis si tu continues ta vente sur mon territoire. Tu penses sincèrement que toi, tes dix kilos à tout casser et ton petit business allaient.. quoi ? m'effrayer ? me faire fuir ? Que tu lui craches presque à la figure, les prunelles qui transpercent les siennes, à essayer de saisir la folie qui avait gagné cette gamine et son trop plein de confiance.

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