Maximilian Jules Woodworth/ I'm a sex bomb. Are you a police-woman..?

Parce que un nouveau Woodworth est né..
Monsieur Woodworth, nerveux, les traits tirés, attendait devant la porte de la chambre de la maternité de luxe dans laquelle sa femme était en train de mettre au monde son enfant. Il ignorait son sexe, sa femme voulait garder le secret jusqu'au bout. Le téléphone dans une main, il parlait à voix basse à son agent, pour ne pas déranger le calme de ce dédale de mur blancs. Soudain, une petite infirmière rondouillarde ouvrit la porte, et lui annonça qu'il pouvait entrer pour voir l'enfant. Tremblant, il raccrocha au nez de l'homme au téléphone, et pénétra dans la salle d'accouchement. Sa femme, allongée sur le lit blanc, était pleine de sueur et tenait contre elle un tout petit être, une chose un peu ridicule pour les neuf mois d'attente interminable. Ému, il prit doucement le bébé dans ses bras, et sa femme lu souffla : c'est un garçon. Il leva les yeux vers elle, et se pencha pour embrasser son front. Papa pour la première fois, avec la femme que l'on aime, et avoir un fils si beau, si parfait, c'était merveilleux. Il posa une main sur le front rouge et fragile de son fils, et murmura : Tu seras comme Papa, hein.. Maximilian? Et ce prénom, que la famille entière avait choisit pour le nouveau arrivé résonna pour la première dans les oreilles du jeune Woodworth. Et déjà, on put voir un sourire se dessiner sur ses lèvres roses.

Les copains, c'est trop biiien.
EDWARD ! je peux aller jouer dehors s'il-te-plait? Un jeune garçon, déjà grand pour son âge courrait dans les escaliers de la demeure au coeur de Washington. Un ballon sous le bras, il se rua vers le majordome, et leva vers lui ses grands yeux bleus. Le vieil homme secoua la tête, et regarda autour de lui. Enfin Monsieur Maximilian, où est votre nourrice? Elle devait vous faire faire vos devoirs, il faut travailler vous savez.. Le jeune Woodworth se redressa, d'un air sérieux, les sourcils froncés. Déjà décidant de ses actes à son âges, il ne voulait aucune contrainte, et voulait tout le monde à ses pieds. Edward, fait attention à ce que tu dis, je fais ce que je veux. Il le défia du regard, et poussa la porte d'un air vainqueur. Jamais il ne baissait les yeux, il voulait se faire respecter, car après tout, comme lui disait son père, il n'était pas n'importe qui, c'était son fils, c'était un Woodworth. Et il était brillant, il était beau, il était intelligent, malgré son jeune âge il avait bien compris tout ça. Ravi d'avoir encore gagné, il couru dans l'immense parc, pour s'approcher du portail qu'il ne devait pas franchir, et il fit signe au gardien d'ouvrir. Le pauvre ne savait pas dire non, et lui ouvrait régulièrement malgré l'interdiction formelle de Monsieur Et Madame Woodworth. Et le petit Maximilian sortait dans la rue, pour aller au parc voisin, et jouer avec tout les autres enfants du quartier. Tous fils de ministres, d'avocat huppés, de famille noble, ou de médecin célèbres.

Une meilleure amie, c'est pour la vie.. non?
Le petit Maximilian a bien grandi, et il étudie maintenant dans un lycée très huppé, spécialement réservé aux garçons, à New York. En effet, il avait exprimé le désir de partir de chez lui rapidement, pour s'affirmer, et se faire sa vie. Ses parents avaient dit oui, à une condition : ils choisissaient la meilleure école, et il devrait réussir. Maximilian accepta, et il put découvrir Big Apple avec une certaine excitation. C'est là qu'il fit la rencontre d'une jeune femme, qu'il évitait au début. Mylena. Cette fille allait rapidement devenir le centre de son existence, après un travail commun : ils ne se voyaient pas au lycée, car ils étudiaient dans des établissements non mixte, mais tout le reste du temps, ils étaient collés à deux. Malgré des disputes, ils étaient soudés, et ils avaient besoin l'un de l'autre sans cesse. Jusqu'au moment où Mylena lui avoua qu'elle était fiancé. Maximilian n'avait pas voulu en savoir plus, mais leur relation en avait pâtit. Et elle était morte, sous ses yeux, en sautant du toit, malgré tout ses efforts pour la sauver. Il avait échoué, elle était morte. Le vide laissé fut immense, terriblement difficile à supporter, et il perdit gout aux bonnes choses de la vie. Il ne sortait plus, renfermé sur lui-même. Puis petit à petit il reprit vie, mais en plus dur, plus froid, plus distant. Et il se consacra entièrement à sa carrière politique, s’imposant comme un des élèves les plus brillant de Colombia. C'est lors d'un meeting qu'il rencontra un élève de Harvard, Humberto, et ils devinrent rapidement amis, même si ils ne partageaient pas les mêmes idées politiques. Et puis, Maximilian restait un petit fils de bourge gâté, malgré son âge. Seulement, un jour ..

Survivre, c'était déjà assez dur, mais pourtant..
Le Woodworth allait voir son ami dans son université, Harvard, pour boire un verre et parler un petit peu politique, quand tout ses douleurs passées ressurgirent encore plus violentes qu'avant. Dans ce campus, il avait croisé le portrait craché de Mylena, son ancienne meilleure amie. Son ancien rayon de soleil. C'était sa soeur jumelle, à qui il ne parlait jamais avant, et qui aujourd'hui l'intriguait, le terrifiait, et l'obsédait. Il apprit que la jeune Elysia était chez les mathers, cette bande de lurons en foire qui passent leur temps à boire, fumer, se droguer, et faire tout ce genre de choses inutiles et totalement immoral. Comment la jeune fille timide et gentille d'autant pouvait autant avoir changé?