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zombieland (carlos)

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zombieland
#rplibre

Les paupières se ferment. Le somnifère devrait anéantir ton insomnie. Le noir est parsemé de points lumineux. Les pensées continuent de s’entrechoquer. La respiration se calme. Le babyphone tourne toujours, mais toi, tu pars enfin dans le monde des songes.


C’est la fin. L’apocalypse. Le ciel est rouge. Le feu brûle. Les voitures sont quasiment toutes à l’arrêt. Le silence est parfois coupé d’un long cri d’effroi au loin. Tu n’es pas en France, mais au coeur d’une ville américaine. Dans une maison au sein d’un quartier de banlieue chic, tu ne retrouves pas ton fils qui n’existe pas dans cette dimension. La télévision ne renvoie que l’image d’un écran strié de multiples couleurs. Toutes les chaînes ont cessé d’émettre depuis plusieurs semaines. Dehors, c’est le chaos, mais tu dois sortir, comme si tu avais pour mission de sauver l’humanité. Sac à dos enfilé sur les épaules, tu sors de ta planque avec une batte de baseball et le plus grand couteau d’cuisine que tu aies pu trouver dans la baraque. La peur au ventre, tu mets les pieds dehors, regardant à droite et à gauche pour vérifier qu’aucun mort-vivant ne traîne dans les parages. Sans un bruit, tu sors de ton terrain et pars à l’aventure afin de trouver un potentiel être vivant ne se nourrissant pas de chair. Les clés de ta voiture serrées dans ta main, tu fais une marche-arrière et zigzagues entre les bagnoles abandonnées. Au bout de dix minutes à ne pas faire gronder le moteur, un homme se jette sur ton capot. Le coup d’frein est sec. Il roule sur la carrosserie et tombe de l’autre côté de la caisse. Choquée, tu attrapes ton couteau et t’extirpes de l’habitacle pour constater les dégâts. « Hey, ça va ? » Le corps qui git sur le bitume, tu t’approches de lui et enfonces le bout de ta chaussure dans ses côtes. Il gémit et se retourne sur le dos. « Vous n'avez rien de cassé ? » Le face décomposée, tu fais retomber la lame le long de ton corps « Vous êtes au courant qu’il n’y a plus d’hôpital qui tourne, j’aurais pu vous tuer et après j’aurais eu votre mort sur ma conscience, pfff » Merde, ce type ne t'es pas inconnu. Peut-être que tu l'as croisé à la fac ou en faisant tes courses, c'est marrant ce que votre cerveau est capable de faire lorsqu'il se fout en veille.


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@Margault Archambault

Les images de la télé défilent sans réellement que je n'y fasse attention. La fatigue était présente, mais depuis quelques jours je n'arrivais plus à dormir. Trop de pensées allaient vers mon ex, et cette relation qu'on avait pu avoir. Mais ce soir, la fatigue l'avait remporté sur le subconscient et je m'étais endormi devant la télé, et les anciens épisodes de the walking dead.


C’est sombre, noire. Tout est glauque où je me retrouve. Je pensais alors être dans ce qui était mes pensées actuelles. L'obscurité, les idées sombres. Les pensées noires. Le malheur, la tristesse. Le soleil était présent, mais était caché par de sombres nuages. Non, l'endroit ne donnait pas envie d'y rester, et pourtant, je n'avais pas l'impression de pouvoir partir quelque part. Je me sentais bloqué ici. Alors que je regardais autour de moi, je vis quelque chose arriver sur moi. Un bruit étrange. Ce n'était pas n'importe qui, qui arrivait en ma direction. Mais je voulais en être sûr, alors je le laissais arriver le plus proche, pour en être certain. Un zombie. Sérieusement ? Avant même de pouvoir me demander où j'étais, je me mis à courire, mon regard vers ce zombie, je ne regardais pas où j'allais. Jusqu'au moment où je me sentis percuter par une voiture. Je sentis mon corps voler, et atterir à quelques mètres. Je fermais les yeux, sans totalement m'endormir. Il ne fallait pas oublier ce zombie, pas très loin. Je... Je tentais de soulever mon bras, afin de désigner le mort-vivant, mais je ne savais pas vers où pointer. Totalement désorienté, je tentais de réfléchir, mais surtout de la prévenir. Un zombie... Quelque part. Moi je ne suis pas important. De toute façon, Jared n'est plus là pour rendre ma vie un peu plus joyeuse. Tout semblait si réel.


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@Carlos Carvalho Castro

L’équilibre de la planète est bouleversé. Un mystérieux virus a attaqué la population. Les êtres humains se sont transformés en pauvres créatures guidées par l’envie de chair fraîche. Le danger est à chaque coin de rue. Ton instinct de survie te guide. T’appuies sur la pédale du véhicule encore fonctionnel et bim, tu renverses un mec qui semble sorti de nulle part. L’impact t’arrache un cri de stupeur. Le type a roulé sur la carrosserie, c’était impossible que tu l’évites. C’est comme si ce malade avait volontairement sauté sur ton capot. Terrorisée de l’avoir tué, tu sors de l’habitacle avec ton arme, prête à te battre s’il s’était soudainement transformé en mort-vivant. Ouf, il est encore vivant et ce, avec toute sa cervelle. Il n’a pas embrassé les ténèbres, pas encore. Le couteau à la main, tu fronces les sourcils en essayant de saisir ce que prononce l’inconnu à terre. Un zombie ? La face qui pivote de droite à gauche, tu aperçois à quelques mètres un type au teint verdâtre. Il traîne la patte et se dirige droit vers vous. « Tu peux te relever ? » Le souffle qui s’accélère, tu lui tends ta main pour qu’il se relève, mais la menace approche de plus en plus. Il va falloir que tu fasses le sale boulot. Que tu extermines ce monstre qui voudrait bien vous bouffer. « Essaie de rentrer dans la bagnole, je m’en occupe » Ce ne serait pas la première fois que tu découpes un zombie, mais tu n’es pas expérimentée pour autant. Ça peut toujours mal se passer et il y a toujours cette chance que tout bascule. Le coeur qui palpite, tu contournes les véhicules à l’arrêt et tu fonces. Tu brandis ton arme et alors que tu es morte de peur, tu enfonces la lame dans l’orbite de ce pauvre inconnu qui t’aurait bien dévoré si tu t’étais foiré. Le corps qui s’étale sur le sol, tu fais marche arrière et retournes dans la bagnole où s’est abrité le brun. « Comment je peux t’appeler ? » La pédale de l’accélérateur enfoncée, tu essaies de faire avancer ton char entre les voitures stationnées sur la route. « Moi c’est Margault, la reine de la France » Qu’est-ce que tu viens de dire ? Bordel, c’est vraiment un rêve. « J'ai dû tuer mon mari au début de l’épidémie, je l’ai enterré dans le jardin, il doit être en train de pourrir » N’importe quoi, mais alors, n’importe quoi.


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@Margault Archambault

L’équilibre entre la réalité et l’imagination m’était maintenant difficile à comprendre. Je ne savais pas ce que je préférais comme réalité. Les zombies, un monde où la survie est maitresse, ou la vie où j’ai dû larguer mon mec parce qu’il s’est remis dans la drogue. Inconsciemment, mon cerveau avait fait son choix. Je me rappelais maintenant : un virus, des zombies et survivre pour rester vivant. C’était donc ça ma vie, maintenant. Lutter pour survivre et ne pas terminer comme ces monstres. J’ai juste divagué quelques secondes, m’imaginer comment serait ma vie si ce virus n’était pas apparu. Et voilà que j’avais rêvé de l’homme parfait, d’un amour inconditionnel, juste le temps de fuir un peu de cette vie sombre. Mais même dans cette réalité, je ne pouvais pas être heureux. Obligé de perdre toutes personnes à qui je tiens un temps soit peu. « Euh.. ouais. » Dis-je, tout en me relevant, un peu avec difficulté, encore sous le choc. J’écoutais et j’exécutais sans réellement réfléchir. Je me retrouvais dans sa voiture et la regardais s’occuper de ce zombie. Elle semblait bien s’en sortir. Je souris, je n’étais pas tombée sur une naze. Alors qu’elle revenait, je du me présenter. « Carlos » Je lui aurais bien tendu une main, mais elles étaient sur mon torse, là où je sentais que j’avais particulièrement mal. J’espérais ne pas m’être trop fait mal. « Enchanté Margault. » Puis je la regardais, avant de demander. « Je dois faire une révérence ou quelque chose dans le genre ? » C’était bien la première fois que je rencontrais une reine, d’un quelconque pays. « Du coup si le Roi est mort … ça se passe comment ? » Non parce qu’on est d’accord, si c’était la reine, son mari devait bien être le roi. « On peut se marier, je deviens Roi, mais j’te laisse tout gérer. » Ca serait juste pour avoir le titre de Roi quoi. « On va où ? » Dis-moi que tu as quelque part où aller, et surtout que ce n’est pas très loin, j’ai besoin de me poser et pas rester dans ce fichu siège. Pas confortable. Ou alors c’est la douleur qui parle.


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@Carlos Carvalho Castro

C’est l’apocalypse. Le monde est sans pitié. Les gens se sont transformés en putain d’monstres bouffeur de chair. Tu ne peux plus baisser ta garde au risque de crever et d’te réveiller sous un autre aspect. Tu veux pas de ça, surtout pas. Tu ne veux pas errer sur cette planète jusqu’à ce qu’un être encore conscient te plante comme tu viens d’le faire. Ce pauvre homme dégoûtant avait sûrement une vie avant que le virus ne s’installe dans ses cellules. C’est triste, sacrément triste. Fort heureusement, tu as découvert la présence d’un autre humain. Certes, tu as failli le réduire en bouillie, mais tes réflexes t’ont permis de l’épargner. Prénom intégré, tu te présentes à ton tour et enfonces la pédale de l’accélérateur pour te barrer d’ici. Ce coin est infesté de créatures, faut vite se tirer avant que vous ne soyez poursuivi par toute une horde de zombies. « C’est moi qui avais le sang bleu, lui n’était qu’une pièce rapportée » Tu renifles, essuyant ton pif plein de morve d’un revers de manche. C’est pas gracieux, mais il n’y a plus les paparazzis pour te prendre en flag’. T’es libre. Ton titre ne sert plus à rien. La France semble bien loin. La Tour Eiffel et ses macarons, c’est plus qu’un lointain souvenir. « Je n’épouserais un autre homme que si j’ai des sentiments pour lui. Du coup, tu dois me conquérir si t’es intéressé. Et si je sens que tu te fous d’ma gueule, j’hésiterai pas à te réduire en miettes » Les cheveux en pétard, tu zigzagues entre les bagnoles, cherchant à te frayer un chemin entre tous les carcasses de tôle. « Je n’avais plus de quoi me nourrir, ni aucun ibuprofène pour mes règles douloureuses, les magasins ont tous été pillé, j’sais pas comment on va s’en sortir. » Le volant qui tourne à droite, puis à gauche, la route s’avère subitement barré par un autocar. Le frein enclenché, tu jettes un coup d’oeil inquiet au brun. « Je pourrais rouler sur le trottoir, mais je crois qu’on devrait poursuivre à pieds, t’es prêt pour l’aventure ? D’ailleurs, t’as déjà flingué un de ces trucs ? »



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@Margault Archambault

C’est la merde, concrètement. Fichu virus qui a foutu toutes nos vies en l’air. A devoir survivre face à ces suceurs de sang, ces mordeurs. Ces zombies. On pourrait leur donner tellement de surnoms. Jusqu’ici j’étais seul, ayant perdu mon groupe, mon meilleur ami et ma colocataire alors qu’on cherchait de la bouffe. Et cela faisait déjà plus de quatre jours. Mais je n’en étais plus réellement sûr. Les jours se ressemblaient et étaient tellement différents. L’impression de dormir des jours et des jours quand j’arrive à me poser. De quoi reprendre des forces face aux nuits blanches que l’on peut aussi connaitre. « Ah. » Je ne savais pas quoi lui dire de plus, n’étant pas familier avec tous ces trucs de rois et de reines. Complètement à la plaque, je ne savais même pas si cela voulait encore signifier quelque chose dans notre situation. « Et elle arrive encore à faire sa difficile, malgré la situation dans laquelle on se trouve. » Je la regarde et arrive à lui émettre un sourire. Elle n’était pas moche du tout, mais je ne saurais pas dire si elle me plaisait réellement. Mais s’il fallait coucher avec, je le ferais. Pour le bien de l’humanité. « Et merde… j’ai oublié mon sac… là-bas. » Là où elle m’a percuté. J’avais de quoi manger dedans, et une petite trousse de secours. Et un walkman que j’avais trouvé quelque part. Pour écouter de la musique c’était pas mal. « Tant qu’on a la voiture, ça devrait aller. » Mais il faut croire que j’ai parlé trop vite, car un autocar nous barrait la route. « Et merde… » Pas du tout l’envie de marcher, à l’heure actuelle. « Ouais si n’a pas le choix, ouais. » Ça me faisait clairement chier d’abandonner sa voiture ici. Ou voiture volée, je ne savais pas trop. « Si j’ai un flingue, je sais m’y prendre. » Malheureusement, je n’en avais pas avec moi. C’était aussi dans mon sac. « Mais je me débrouille un peu avec tout. » D’ailleurs, je comptais bien me retrouver une arme pour me défendre. Sinon j’utilisais Margault pour me défendre. Après tout : chacun sa peau.


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Le truc le plus drôle, c’est que t’as conscience d’être dans un rêve. Comment c’est possible ? T’as pas noyé ton cerveau dans l’alcool, pas suffisamment. Les dialogues de ce songe sont totalement cons. T’en reviens pas de prononcer ce que tu prononces. Ça sort tout seul, c’est incontrôlable, comme chaque zombie qui entre dans ton champ de vision. La route léchée par les pneus, tu fonces à vive allure entre les obstacles sur ton chemin et c’est là que le brun t’signale qu’il a oublié son sac. « Tu transportais un truc important ? Genre, le remède pour sauver l’humanité ? » Tu souris, accélères, rabats une mèche de cheveux derrière ton oreille. Sérieux, tu te la pètes plus que lorsque tu dois prendre la bagnole pour aller faire une course dans Boston. Ici, t’as une de ces sensations de liberté. Ce monde n’est pas si foireux, surtout avec le bg que t’as ramassé après l’avoir fait voltigé dans les airs. Et merde, un large bus vous barre la route. On dirait bien que c’est le terminus. Le visage qui se penche vers lui, tu inspires un bon coup et tu ouvres la portière qui cogne contre le trottoir. « Heureusement que j’ai pas bouffé macdo depuis des semaines, je dois pouvoir passer » La porte entrouverte, tu te glisses à l’extérieur alors qu’il fait une chaleur monstre. « Avec tout ? Il faut impérativement te trouver une arme, prend mon couteau, je garde la batte » Contournant la caisse, tu lui tends la longue lame qui coupait autrefois ta viande. C’est pas un petit poignard, c’est vraiment le gros couteau de cuisine qui peut trancher la gorge d’un poulet. C’est parti, la ville est à coeur ouvert. Les magasins sont dévalisés, mais il doit bien rester un truc avarié là-dedans, tu crèves de faim. « Carlos, faut que tu remplisses mon ventre et comme je me vois pas encore te griller à la braise, ouvre l’oeil. » L’arme sur l’épaule, tu emboites le pas et pars à la recherche de quelconques denrées ou médicaments qui pourraient vous être utile. « En attendant qu’on se fasse bouffer, je devrais savoir quoi de toi ? Tu étais aussi marié avant que tout ne se casse la gueule ? »
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La situation était complexe. Il semblerait que nous soyons nus de provisions, d’armes et de médicaments. Nous n’avions plus rien que cette voiture. Mais bien vite, on allait devoir s’en séparer aussi. Mais la survie est ainsi, non ? Sinon ça ne s’appellerait pas de la survie. « Exactement. Je devais le ramener à des personnes très importantes à Washington. » Ils comptaient sur moi, tentais-je de lui faire comprendre. Evidemment, je disais n’importe quoi. Je n’avais rien de si « important » dans mon sac. Seulement, ça fait chier de perdre des choses qu’on arrive à cumuler après des jours et nuits. L’impression de jouer à un fichu jeux vidéo où on reset tout après un game over. « Y a encore des macdo d’ouverts ? Je tuerais pour en avoir un ! » Et à la pensée de ce fast food, mon ventre se mit à gargouiller. J’arrivais même à sentir l’odeur des frites. Un calvaire. On tenta alors de passer ce bus qui nous stoppait dans notre progression. Je pris son couteau dans une main et la suivais. « Tu fais pas flipper comme meuf toi. » Heureusement que c’était moi qui étais derrière elle et pas le contraire. Je pourrais avoir peur qu’elle m’assomme à l’aide de sa batte et qu’elle me dévore. A l’heure d’aujourd’hui, tout est possible. « Moi marié ? Non du tout ! J’étais en couple ouais, mais rien de sérieux. Il a du se transformer en monstre depuis. » Tout en continuant notre chemin, nous cherchions au sol ce qui pouvait nous être utiles : bouffe, armes, médicaments. « Mais vraiment y a rien à savoir sur moi. Je suis un peu mec brouillon. » Elle pouvait m’inventer n’importe quelle vie. « Je peux devenir le bouffon de la reine si tu veux. » Si elle a besoin de rire par exemple.
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T’sais pas quoi faire de l’inconnu. Quelque part, tu te dis qu’il ferait bien d’la chair à canon. Si jamais une horde vous poursuit, tu feras en sorte que ce soit lui que les zombies dévorent et pas toi. Est-ce cruelle ou plutôt égoïste ? De toute façon, cela semble bien silencieux dans le coin. Il n’y a pas encore de menace, rien de visible, mais cela doit bien rôder. La voiture est finalement abandonnée. « Ne me parle pas de Macdo ! » Bordel, qu’il te fasse encore envie d’un truc du passé et tu l’assommes. L’arme distribuée au brun, vous avancez dans le couloir de la mort tout en bavardant. La voix ne vole pas haut dans les décibels, ça pourrait attirer les morts-vivants et franchement, pas envie de crever un crâne de gélatine visqueuse. Le récit du jeune homme t’fait sourire. « Un brouillon » que tu répètes en ricanant. « Je n’ai encore jamais entendu quelqu’un se qualifier ainsi » Un corbeau croasse au dessus d’vous. Il se pose sur un lampadaire et vous guette, comme si lui aussi crevait d’faim. « Je veux pas t’humilier, surtout pas dans ces circonstances » Une boutique alimentaire se dessine sur votre gauche. Tu rentres à l’intérieur, marchant sur des débris de verre et puis un rat passe soudainement entre tes jambes. Le cri est incontrôlé et strident. De quoi rameuter tout les zombies du quartier. « Enculé d’ratasse ! Putain, j’ai failli faire une attaque » Vous êtes désormais en danger, mais vu la rapidité des monstres, vous avez tout le temps de vous mettre en lieu sûr si jamais ils rappliquent. « T’as trouvé un truc de comestible ? » Il n’reste pratiquement rien. Tout a été saccagé. Un sac de chips est éventré sur le sol. « Tiens, il y a encore deux ou trois conserves, ça ne se refuse pas » Les boites foutues dans le sac, tu te diriges vers la sortie où un homme assez corpulent avec la cervelle déconnectée essaie de t’attraper et de te bouffer le cou « Dégage ! Lâche moi ! Tu pues le cul ! »
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