Soirée du samedi 3 décembre.
Une semaine s’était écoulée depuis mon retour à Boston avec mon mari. Une semaine s’était écoulée depuis la fin de ce magnifique voyage de noce. Ça avait été une parenthèse dans la vie effrénée que nous menions à Boston. Ça avait été une bulle en dehors de la réalité et du quotidien. Ça avait été un paradis incessant qui avait dû prendre fin. Cela faisait une semaine que la routine avait repris place. Nous avions retrouvé nos proches et nos boulots. Nous avions retrouvé notre réalité et notre quotidien. En ce samedi soir, je n’étais pourtant pas en train de travailler comme j’aurai dû le faire. J’avais posé ma soirée parce qu’un autre programme m’attendait. Ce soir, je retrouvais mon meilleur ami Aiden. Nous allions rattraper ces semaines de voyage sans nous voir. Il avait beaucoup à me raconter tout comme j’avais tant de choses à lui conter. Accoudé au bar, j’attendais l’arrivée du jeune homme pour débuter cette soirée. Mon mari était au courant de ces retrouvailles tout comme il savait qu’il était inutile de m’attendre avant le lendemain midi. La soirée risquait de se finir chez Aiden à regarder des films devant lesquels nous finirions par nous endormir après avoir trop parlé. Mio Amore devait passer sa nuit avec ses cousins ou Aurore ce soir ou peut-être même les deux. Attrapant mon téléphone, je composais un message à son attention sursautant soudainement lorsque Aiden arrivait à mes côtés. La soirée pouvait commencer.
Les aiguilles de l’horloge tournaient. Et, bordel, je vivais un agréable moment avec mon meilleur ami. Nous avions tant de choses à nous dire. Les paroles ne cessaient jamais autour de ces verres qui s’accumulaient. L’alcool coulait à flot. Il était interdit normalement. Il était à éviter. Néanmoins, ce soir, je me laissais entraîner dans la spirale et je continuais à parler. Je continuais à rire. Je ne tardais pas à mourir de chaud et je retirais le sweat que j’avais enfilé en début de soirée. Sitôt que ma peau fut découverte, j’eus l’impression – peut-être fausse puisque l’alcool semblait embrumer mon esprit – que mon meilleur ami s’approchait de moi comme pour me garder pour lui. C’était bien trop fou. J’avalais un énième verre avant d’entraîner Aiden sur la piste de danse. J’avais envie de danser. Je ne voulais plus rester posé les fesses sur le tabouret à papoter. La musique tambourinait à mes oreilles. Mes hanches suivaient le rythme des basses. La sueur glissait le long de ma peau. C’était délicieux. Je me sentais bien. C’était le pied. C’était comme si je retrouvais une vie un peu trop oublié. L’inquiétude de la Mafia s’était fait la malle. Je profitais simplement. Et, si au départ les danses se faisaient à proximité sans pour autant être collés, Aiden avait fini par se rapprocher de moi. Nos corps étaient bien trop proches. Je sentais ses doigts sur ma peau. Je sentais son souffle trop proche. Et le manège continuait. Encore et encore. La danse se poursuivait jusqu’au bout de la nuit.
Matinée du dimanche 4 décembre.
« Putain… » Le grognement quittait mes lèvres tandis que je portais une main à ma tête douloureuse sans pour autant me redresser du lit dans lequel j’étais allongé. Je rêvais de pouvoir m’endormir de nouveau. Je voulais plonger dans le sommeil et oublier cette douleur qui cognait dans mon crâne. Malheureusement pour moi, le sommeil semblait s’être fait la malle et je finissais par ouvrir les yeux. La lumière m’agressait vivement me poussant à gémir et à bouger comme pour me cacher de cette agression. En bougeant, mon corps rencontrait soudainement un autre corps. Tout mon être se tendait. Je retenais ma respiration. Je n’osais plus bouger. Mon corps était empli de tension. J’attendais quelques secondes. Personne ne parlait alors j’osais me redresser le plus doucement possible. Mes iris sombres balayaient l’endroit poussant mes sourcils à se froncer. Une chambre d’hôtel ? Qu’est-ce que je foutais dans une chambre d’hôtel ? La peur au ventre, mes prunelles finissaient par se poser sur le lit où un autre corps que le mien semblait se trouvait. Je déglutissais difficilement en découvrant des jambes masculines nues. Mon regard remontait lentement jusqu’à finir par se poser sur le visage de mon meilleur ami. Le soupir de soulagement passait entre mes lèvres. Ce n’était pas un inconnu à mes côtés. Néanmoins, ce soulagement ne durait pas. Soulevant lentement les couvertures, je constatais que j’étais nu et que Aiden l’était aussi. Le « Oh bordel de merde… » passait entre mes lèvres tandis que je me précipitais en dehors du lit. Je me précipitais si vite que je chutais cognant mon pied contre la table de nuit. Le juron m’échappait. Je me retrouvais assis au sol en un rien de temps. Lorsque j’entendais du bruit dans le lit, je m’empressais de tirer sur un morceau de couverture pour cacher mon corps dénudé. Ma respiration s’emballait. Mon cœur cognait trop fort. Et, putain, pourquoi est-ce que je ne parvenais pas à me souvenir de ce qu’il s’était passé ?
Une semaine s’était écoulée depuis mon retour à Boston avec mon mari. Une semaine s’était écoulée depuis la fin de ce magnifique voyage de noce. Ça avait été une parenthèse dans la vie effrénée que nous menions à Boston. Ça avait été une bulle en dehors de la réalité et du quotidien. Ça avait été un paradis incessant qui avait dû prendre fin. Cela faisait une semaine que la routine avait repris place. Nous avions retrouvé nos proches et nos boulots. Nous avions retrouvé notre réalité et notre quotidien. En ce samedi soir, je n’étais pourtant pas en train de travailler comme j’aurai dû le faire. J’avais posé ma soirée parce qu’un autre programme m’attendait. Ce soir, je retrouvais mon meilleur ami Aiden. Nous allions rattraper ces semaines de voyage sans nous voir. Il avait beaucoup à me raconter tout comme j’avais tant de choses à lui conter. Accoudé au bar, j’attendais l’arrivée du jeune homme pour débuter cette soirée. Mon mari était au courant de ces retrouvailles tout comme il savait qu’il était inutile de m’attendre avant le lendemain midi. La soirée risquait de se finir chez Aiden à regarder des films devant lesquels nous finirions par nous endormir après avoir trop parlé. Mio Amore devait passer sa nuit avec ses cousins ou Aurore ce soir ou peut-être même les deux. Attrapant mon téléphone, je composais un message à son attention sursautant soudainement lorsque Aiden arrivait à mes côtés. La soirée pouvait commencer.
Les aiguilles de l’horloge tournaient. Et, bordel, je vivais un agréable moment avec mon meilleur ami. Nous avions tant de choses à nous dire. Les paroles ne cessaient jamais autour de ces verres qui s’accumulaient. L’alcool coulait à flot. Il était interdit normalement. Il était à éviter. Néanmoins, ce soir, je me laissais entraîner dans la spirale et je continuais à parler. Je continuais à rire. Je ne tardais pas à mourir de chaud et je retirais le sweat que j’avais enfilé en début de soirée. Sitôt que ma peau fut découverte, j’eus l’impression – peut-être fausse puisque l’alcool semblait embrumer mon esprit – que mon meilleur ami s’approchait de moi comme pour me garder pour lui. C’était bien trop fou. J’avalais un énième verre avant d’entraîner Aiden sur la piste de danse. J’avais envie de danser. Je ne voulais plus rester posé les fesses sur le tabouret à papoter. La musique tambourinait à mes oreilles. Mes hanches suivaient le rythme des basses. La sueur glissait le long de ma peau. C’était délicieux. Je me sentais bien. C’était le pied. C’était comme si je retrouvais une vie un peu trop oublié. L’inquiétude de la Mafia s’était fait la malle. Je profitais simplement. Et, si au départ les danses se faisaient à proximité sans pour autant être collés, Aiden avait fini par se rapprocher de moi. Nos corps étaient bien trop proches. Je sentais ses doigts sur ma peau. Je sentais son souffle trop proche. Et le manège continuait. Encore et encore. La danse se poursuivait jusqu’au bout de la nuit.
Matinée du dimanche 4 décembre.
« Putain… » Le grognement quittait mes lèvres tandis que je portais une main à ma tête douloureuse sans pour autant me redresser du lit dans lequel j’étais allongé. Je rêvais de pouvoir m’endormir de nouveau. Je voulais plonger dans le sommeil et oublier cette douleur qui cognait dans mon crâne. Malheureusement pour moi, le sommeil semblait s’être fait la malle et je finissais par ouvrir les yeux. La lumière m’agressait vivement me poussant à gémir et à bouger comme pour me cacher de cette agression. En bougeant, mon corps rencontrait soudainement un autre corps. Tout mon être se tendait. Je retenais ma respiration. Je n’osais plus bouger. Mon corps était empli de tension. J’attendais quelques secondes. Personne ne parlait alors j’osais me redresser le plus doucement possible. Mes iris sombres balayaient l’endroit poussant mes sourcils à se froncer. Une chambre d’hôtel ? Qu’est-ce que je foutais dans une chambre d’hôtel ? La peur au ventre, mes prunelles finissaient par se poser sur le lit où un autre corps que le mien semblait se trouvait. Je déglutissais difficilement en découvrant des jambes masculines nues. Mon regard remontait lentement jusqu’à finir par se poser sur le visage de mon meilleur ami. Le soupir de soulagement passait entre mes lèvres. Ce n’était pas un inconnu à mes côtés. Néanmoins, ce soulagement ne durait pas. Soulevant lentement les couvertures, je constatais que j’étais nu et que Aiden l’était aussi. Le « Oh bordel de merde… » passait entre mes lèvres tandis que je me précipitais en dehors du lit. Je me précipitais si vite que je chutais cognant mon pied contre la table de nuit. Le juron m’échappait. Je me retrouvais assis au sol en un rien de temps. Lorsque j’entendais du bruit dans le lit, je m’empressais de tirer sur un morceau de couverture pour cacher mon corps dénudé. Ma respiration s’emballait. Mon cœur cognait trop fort. Et, putain, pourquoi est-ce que je ne parvenais pas à me souvenir de ce qu’il s’était passé ?
@Aiden Warner
(Neal T. Hood-Spritz)