night of terror (carolina)

Night of terror.

@Ruby Vanderbilt

TW : peur !!
Halloween. Personne ne peut y couper, ici, aux États-Unis. Seulement, Carolina est née en Espagne et elle y a grandi. Alors, ce besoin de se déguiser afin de faire peur, de boire ou de demander des bonbons, ce n’est pas son truc. Elle a même totalement occulté la fête, cette année. La raison ? Son nouveau statu de cheffe de l’unité psychiatrique à l’hôpital de Boston. Alors, lorsqu’elle le quitte pour trouver un endroit dans le but de s’acheter de quoi manger - n’ayant pas envie de préparer quoi que ce soit - elle se rend compte de l’événement en notant toutes les personnes déguisées dans les rues.
— « Pardon. » Elle marmonne tandis qu’elle essaye de se frayer un chemin parmi la foule quand elle aperçoit une buvette et qu’elle s’y arrête afin de boire un verre. « Donnez-moi ce que vous voulez : bière, verre de vin, tant que je bois de l’alcool. » Elle prononce à l’intention du serveur pour pousser un soupir, puis regarder tout autour d’elle, quand elle perçoit un cri strident, ainsi qu’une Marilyn qui se couvre les yeux. Fronçant les sourcils, ne comprend pas ce qui lui arrive, ce qui l’effraye, elle se saisit de son verre pour la rejoindre. « Est-ce que tout va bien ? » Inquiète, elle se positionne devant la jeune femme, tandis qu’elle se dit qu’elle ne sied pas au décor, puisqu’elle n’est pas costumée, bien qu’elle arbore toujours sa blouse blanche de l’hôpital.

Night of terror.

@Ruby Vanderbilt

TW : peur !!
Aucun moyen de faire un semblant de courses. Ni même de s’offrir quoi que ce soit de saint à se mettre sous la dent. Non, ce soir, c’est la nuit de l’horreur et la cheffe en psychiatrie s’en rend compte après avoir quitté l’hôpital, sa blouse toujours enfilée, puisqu’elle n’a pas pris le temps de l’ôter. Bien trop épuisée par sa pénible garde, Carlina s’était imaginée s’acheter un sandwich à base de légumes ou de crudités pour le déguster chez elle en buvant un verre de vin, au chaud. Seulement, trouvant une sorte de buvette, elle se décide à commander une bière, afin de faire passer ses heures difficiles qu’elle doit encore digérer, et cela, avec mal. Entre deux nouvelles admissions et un patient qui a tenté de l’agresser lors d’une séance, elle se sent totalement vanner. *N’y pense pas, tu ne travailles plus.* Elle se dit dans son esprit, se résonne, avant d’entendre le cri d’une jeune femme déguisée en Marylin pour la rejoindre avec sa bière.
— « Ne dîtes pas cela. Nous avons tous des peurs. C’est légitime. » Son sourire retranscrit sa compréhension ainsi que sa douceur. « Je n’aime pas non plus certains clowns. Ceux des films d’horreur par exemple. » Elle continue, pour se retourner et constater qu’il n’y en a pas parmi la foule, ou du moins, elle ne le débusque pas. « En tout cas, il semble avoir pris la poudre d’escampette. Vous n’avez plus à vous en faire. » Elle surenchérit, avant de se pincer les lèvres. « Êtes-vous certaine que ça va ? » Penchant légèrement son visage de côté, la brune la scrute et l’observe boire une grosse gorgée de son verre. « Qu’avez-vous commandé ? » La doctoresse l’interroge, attendant une réponse de sa part tout en continuant à la fixer. *Quelque chose cloche.* C’est ce qu’elle se dit, la sensation qu’elle ressent en la percevant ainsi, face à elle. *Je ne vais pas la laisser de sitôt, sans être certaine qu’elle va bien.*

Night of terror.

@Ruby Vanderbilt

TW : peur !!
Si Carolina ne connait pas cette inconnue et n’a aperçu aucun clown, elle ne compte pas la laisser pour autant. Certains penseront que c’est à cause de son travail - déformation professionnelle - tandis que d’autres sauront que c’est parce qu’elle est pourvue de plus d’empathie que n’importe qui. Alors, tandis qu’elle scrute encore la foule pour n’apercevoir aucun homme au nez rouge, la brune fronce les sourcils avant de s’adresser à cette Marilyn d’un soir.
— « Nous nous comprenons. » Un sourire étire ses lèvres puisque toutes deux craignent ceux que l’on voit dans les films d’horreurs, ses fameux hommes maquillés de toutes les couleurs, arborant une perruque et qui tuent de pauvres innocents. « Ne vous excusez pas, je vous assure. » La psychiatre se saisit de l’une des mains libres de la jeune femme afin de la rassurer. « C’est merveilleux de garder une part de l’enfant que nous étions, en nous, lorsque nous devenons adultes. De plus, s’il y avait une personne qui avait eu l’ingénieuse idée de se déguiser en araignée, croyez-moi, je hurlais si fort que tout le monde se retournerait sur moi. » Il n’y a pas plus grande peur pour l’espagnole qui en vient même à pleurer, lorsqu’elles sont plus corpulentes. Elle les exècre, les craint, les a en horreur ! « Tout ce qui compte est que vous alliez mieux et qu’il ait disparu. » Lina ajoute, scrutant une nouvelle fois la foule avant de s’inquiéter pour celle dont elle ne connait pas le prénom. « Je me nomme Carolina, au passage. » Celle qui n’est pas déguisée ajoute pour la questionner sur sa boisson et laisser apparaître une légère grimace sur son visage. « Souhaitez-vous que je reste à vos côtés encore un moment ? Je n’ai pas l’habitude de fêter Halloween alors. » Elle hausse des épaules et se dit qu’ainsi, si elles restent ensemble, elle pourra veiller sur cette jeune femme qui ne cesse de se confondre en excuses.

Night of terror.

@Ruby Vanderbilt

TW : drogue
Si Carolina devait se montrer parfaitement honnête, elle assurerait qu’elle est épuisée. Seulement, elle ne le fait pas, car elle s’enquit de l’état de la Marylin d’un soir qui a vu un horrible clown qui l’a mise dans tous ses états. Le problème pour la doctoresse en psychiatrie est qu’elle n’en aperçoit aucun, malgré le fait qu’elle scrute les environs tout en restant aux côtés de cette parfaite inconnue. Soucieuse de ce qui a pu lui arriver et lui arrive encore, elle ne compte pas la laisser à son sort pour rentrer tranquillement chez elle. Non. Cela ne lui ressemblerait pas de toute façon.
— « Dans votre verre ? » Elle en fronce davantage encore les sourcils. Si elle s’inquiétait pour la jeune blonde, à présent, elle l’est plus encore puisqu’il se pourrait qu’une tierce personne ait mis quelque chose dans sa boisson sans même qu’elle n’y prête attention. « Cela pourrait expliquer les hallucinations. » Elle prononce tout bas, pour elle-même et non pour cette jeune femme avec laquelle elle continue de discuter, afin de voir si son état se détériore. « AH ! Vous êtes dans le même cas que moi. Rien que d’y penser… » Carolina en frissonne de dégoûts, à proprement parler. S’entendant au sujet de garder une part de son âme d’enfant, la professeure termine de se présenter, afin qu’elle sache à qui elle a à faire et lorsqu’elle prononce ses quelques mots concernant son prénom, elle sourit. « Merci, c’est gentil. Ruby, c’est magnifique. Vos parents doivent vous traiter comme une princesse. » Car on ne nomme pas sa fille ainsi pour la négliger, étant donné qu’un Ruby est une pierre précieuse, ce qui signifie que c’est ce qu’elle est à leurs yeux. Proposant à la jolie Ruby qu’elles restent ensemble, elle décline finalement l’invitation et délaissant sa prise sur ses mains, Carolina souhaite ajouter quelque chose qui la ferait changer d’avis, quand, elle l’aperçoit une nouvelle fois. Faisant immédiatement volte-face, la brune a l’air fatigué, n’aperçoit une nouvelle fois aucun clown, ce qui confirmerait qu’elle est sujette aux hallucinations. « Venez, Ruby. Nous allons nous asseoir. » Jetant sa propre boisson dans une poubelle, elle en fait de même avec celle de la jeune femme pour se saisir de sa main et demander : « Deux bouteilles d’eau. » Payant à l’aide de sa carte bleue, elle l’entraine jusqu’à un banc sur lequel elle lui en tend une. « Elles ne sont pas ouvertes, donc aucun risque. Buvez, cela vous fera du bien. »

Night of terror.

@Ruby Vanderbilt

TW : drogue - hallucinations
Se soucier des autres, Carolina y est habituée. C’est sans doute pour cela qu’elle reste alors que son corps lui fait comprendre qu’elle est épuisée. Seulement, malgré les quelques petites douleurs dû à sa fatigue, la psychiatre ne cille pas. Elle reste aux côtés de Ruby et lui parle en attendant des réponses, afin de savoir si elle se sent mieux où alors, si ses hallucinations prennent de plus en plus le pas sur le réel. Du coup, elle continue, lui assurant qu’elle trouve son prénom très beau - si qui est évidemment le cas - pour lui proposer qu’elles aillent s’asseoir avant de leur prendre deux bouteilles d’eau au passage. Une fois toutes deux assises, la brune s’inquiète davantage à son sujet puisqu’elle ne prononce plus mot. N’arrive-t-elle plus à parler ? A-t-elle vu autre chose qui l’a choqué ? Que lui arrive-t-il ? Avant même qu’elle n’ait pu lui poser la question, la belle Marilyn du soir semble s’extraire de sa torpeur avant de l’interroger. Apparemment, elle n’a rien suivi, ne semble pas savoir comment elle a atterri ici, alors, à ses mots, la doctoresse acquiesce dans un hochement de tête.
— « Je pense qu’il vaudrait effectivement mieux que vous rentriez chez vous. » Elle débute, tandis qu’elle boit une gorgée d’eau. Faisant de même, la brune reprend : « Je vais, bien sûr, vous raccompagner. Il est hors de question que je vous laisse retrouver votre domicile seule. » Carolina est résolue et même si elle venait à la supplier, elle ne la laissera pas s’aventurer dans les rues de Boston, au vu de son état. « Prête à vous remettre debout ? » Posant son regard dans le sien, la brune ajoute, piqué par de l’intérêt, mais également par sa curiosité : « Où étiez-vous dans votre tête lorsque je vous parlais pour, vous amenez sur ce banc ? » Déformation professionnelle, à nouveau, sans le moindre doute.