Magdalena&Yuri ✧ Yellow light

Yellow light ★ ─

Et je m'étais retrouvé dans cette ville, sans vraiment la connaitre. Seulement quelques passages assez furtif il y a de ça un an, un séjour d'une semaine ou je n'avais pas vraiment eu beaucoup de temps pour moi. Des allées retours à l'hôpital, puis à voir Marnie. Ouais, c'était à ce moment là que je l'avais rencontré, cette année là. J'pouvais pas vraiment dire que je connaissais le coin, que je savais ou aller pour pouvoir faire plaisir à la jeune femme, le fait que ça soit elle qui dirige, pour une fois, ça me plaisait. En soit, on aurait pu faire quoi ? Ou est-ce que j'allais l'emmener ? Dans un bar ? Non. Bien trop basique. Faire une balade et juste discuter ? On a pas encore soixante ans. Regarder un film ? On aurait pas pu discuter sans déranger les gens dans la salle. Alors cette ballade en voiture, rouler sans savoir ou nous allions, prendre la route, prendre le large, comme pour fuir notre réalité, c'était surement la meilleure option possible. A la fois intime, enfermé dans cette voiture, mais à explorer le monde qui nous entourait. "Je te dirais à la fin de la soirée si t'as été un bon guide." Comme si j'allais la noter. En réalité, cet exercice de rouler sans réellement savoir ou j'allais était plutôt bon pour moi. Moi qui ne faisait confiance à personne, qui préférait me fermer plutôt que de m'ouvrir aux autres. Moi qui cherchait à faire grossir encore plus cette putain de carapace que je m'étais crée. Cette fois ci, c'était l'inverse. Je roulais, suivant ces ordres, suivant cette destination sans réellement savoir ou est-ce qu'on allait terminé. "Hey j'ai juste relever ta phrase et interprété moi !" Fausse mine offusqué, comme si j'en avais quelque chose à faire. "Le dit pas ouais, ça risquerait de me plaire et ça nous foutrait dans la merde nous deux." Haussant les épaules, comme pour tenter de la dissuadé. On continue de rouler, en suivant ces gauches droites tout droit, puis, on finit par arriver dans un coin ou la route n'est plus vraiment éclairé. Une montée. Ah. C'est quoi cette histoire ? Ou est-ce que je vais atterrir. Je tourne rapidement mon visage en sa direction, pour tenter de desseller un signe sur son visage qui pourrait me signaler qu'on était perdu, mais non, rien de tout ça, comme si elle savait exactement ou on allait.

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(Invité)

07/01/2018

D'ordinaire, tu es une nana plutôt sociable, il faut le reconnaître. Mais à côté de ça, t'as du mal à faire confiance aux gens et plus particulièrement aux hommes. Déçue dans le passé, tu n'aurais jamais monté en voiture avec un inconnu. Mais il faut croire que tu en as marre de réfléchir. Pour une fois, tu as envie de vivre dangereusement, de n'en faire qu'à ta tête. Ça faut beaucoup trop longtemps que tu n'as pas dérapé. Le fait de te tenir à carreaux continuellement te fatigue lourdement. Tu as besoin de changement et Yuri tombe à pic. Tu lui indiques un chemin, approximatif. Tu veux grimper un peu plus haut pour avoir une vue sur Boston. De là-bas, vous pourrez décider que faire. Tu me mets la pression là ! Pourtant, tu ne flanches pas et continues à le guider telle une putain de monitrice d'auto-école. Ton regard se tourne vers le paysage qui défile jusqu'à ce qu'il interprète ta phrase. Forcément, tu joues la meuf offusquée par ses propos. Ton interprétation n'est pas tout à fait exacte ! Ta tête vrille de gauche à droite. Tu ne te serais pas permise de dire une telle chose aujourd'hui du moins, pas aussi tôt dans le rendez-vous. Pourtant, la suite de sa phrase te fait sourire et si tu tournes la tête dans sa direction pour le dévisager, c'est qu'une fois les yeux rivés sur la route que tu réponds d'un air détaché : Et ça serait vraiment dommage de se retrouver dans la merde lors d'une première rencontre... Après, tu ne peux pas nier le fait que ce soit ton type de mec et que tu ne seras pas celle qui le repoussera. Là, c'est toi qui commence à flipper... tu te demandes si je vais t'emmener dans un endroit sombre et super glauque puis te séquestre pendant des semaines...? Méfies-toi, c'est bientôt Halloween. Tu hausses les sourcils avant de lui faire signe de continuer. @Yuri Azarov

(Magdalena Heimann)

I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time, when you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame ? 'Cuz I know I don't understand, just how your love your doing no one else can.

Yellow light ★ ─

w/ @Magdalena Heimann

Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours été comme ça, à me fermer aux autres, à ne pas trop en dire sur moi et à jouer la carte du mec mystérieux. Souvent je passais pour ce genre de mec hautain et froid, ce mec qui n'en avait rien à foutre de ta vie, qui passait son temps à s'occuper de lui, à se prioriser, mais au final, ce n'était pas tout à fait ça. Ouais, mon seul but était de réussir, d'aller de l'avant et de protéger ma famille. C'était l'image que je dégageais, mais au fond, je n'étais pas vraiment comme ça. La vie m'avait poussé à me comporter de cette façon, les épreuves, tous les chemins différents que j'avais tenté de prendre et qui toujours, m'avait ramené à la réalité. J'étais pas fait pour rêver, pas fait pour m'ouvrir. A chaque fois ça me retombait dessus, à chaque fois je finissais par être déçu. La peur de l'inconnu, la peur des sentiments, peur de m'attacher, la peur d'être déçu et abandonné, tout simplement. Un cercle vicieux qui se répétait à chaque fois, peu importe la façon de faire, peu importe ma façon de me comporter, j'étais toujours déçu. Abandonné, laissé sur le côté, à toujours être la cinquième roues du carrosse. Triste réalité. "Si elle est pas tout à fait exact, ça veut quand même dire qu'il y a du vrai dedans, non ?" Un sourire sur les lèvres, j'étais plutôt dans un bon état d'esprit ce soir. Madgalena, elle m'avait tout l'air d'être la personne qu'il me fallait pour cette soirée. Malgré cette image qu'elle se donnait surement elle aussi, il y avait des blessures qu'elle n'arrivait surement pas à refermer. Quand deux brisés et blessés de la vie se rencontre, ça ne peu que fonctionner au final, non ? "J'ai pourtant une facilité à faire de la merde en ce moment, on va devoir faire attention du coup ?" Ouais, je sais pas si c'était l'air de Boston mais chaque occasion de merder qui se présentait, je sautais à pieds joins dedans. Bravo Yuri. Enfin, est-ce qu'on faisait vraiment de la merde en soit ? Nous étions seulement deux jeunes adultes qui passaient un moment ensemble, qui se rencontrait pour la première fois et qui partaient à moitié à l'inconnu pour changer des rendez vous banales et basiques que tout le monde pouvait faire. C'était une aventure, une autre méthode, un autre fonctionnement. Comme se laisser guider les yeux bandés. "Tout dépend la situation mais l'idée peu être pas trop mal en fait." Je continue de me concentré sur la route, lâchant cette phrase comme un appel de phare. Mais on avance, encore, je roule, tout droit comme elle me l'indique. Plus d'éclairage pour le moment, seulement une longue route qui pourrait paraitre interminable. J'attendais de voir, jusqu'au moment ou on finit par arriver sur un espèce de point de vue. Et là, la lumière se montre. Boston, une vue panoramique de la ville, comme si nous étions dans les airs. "Ah ouais." J'éteins le moteur, j'me retrouve à ne plus savoir quoi dire parce qu'elle m'a pris à mon propre jeu. Je pensais qu'on allait rouler, qu'elle allait me lâcher des directions aléatoirement. Mais non, elle a fait bien plus que ça.

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(Invité)

07/01/2018

Tu ne regrettes pas le fait d'avoir proposé ce rendez-vous. Il est atypique comme tu aimes. Yuri est ton type de mec, physiquement parlant. Grand, brun, mystérieux. Tu ne peux pas en dire plus parce que tu ne le connais pas encore et si tu imaginais devoir lui tirer les vers du nez, petit à petit, il semble s'ouvrir à toi. C'est une façon assez surprenante de faire connaissance c'est vrai. Tu ne peux pas lui en vouloir de ne pas te faire confiance. Toi aussi t'es du genre méfiante, surtout avec les hommes. Je ne parlerai qu'en présence de mon avocat ! Tu hausses les épaules d'un air innocent. Mieux vaut garder ses distances pour le moment. Tu ne voudrais pas qu'il te prenne pour une folle furieuse ou une obsédée. Quoiqu'il en soit, tu comprends rapidement que vous êtes sur la même longueur d'ondes. Tu te détends donc un peu et tu sais exactement où tu vas l'emmener. Ouais... Parce que... Moi aussi... Je fais souvent de la merde en ce moment. En ce moment seulement Magda ? Non, tout le temps. Ça fait des années que tu fais de la merde pour être honnête. A ton tour, tu le pièges en interprétant ses paroles de la façon dont tu le souhaites : Parce que tu aimerais être coincé avec moi ! Tu hoches la tête positivement en rigolant, lui indiquant de continuer dans cette rue sombre qui semble mener nulle part. Au final, vous vous retrouvez face à un point de vue magnifique. Il coupe le moteur, conscient que vous êtes arrivés. Face à sa réflexion, tu plisses le nez en tournant la tête dans sa direction, essayant de capter une expression, un sentiment ou quelque chose de positif quoi ! Ça te plait pas ? C'est too much ? C'est vrai que ça peut faire beaucoup. C'est pour ça que tu te penches pour attraper ton sac et fouiller à l'intérieur de celui-ci pour en sortir deux bières : J'ai ramené de la bière ?! Tu lui en tends une. Tu te dis que c'est maladroit de ta part. Peut-être qu'il ne boit pas et peut-être que tu devrais en faire autant d'ailleurs ! @Yuri Azarov

(Magdalena Heimann)

I look and stare so deep in your eyes. I touch on you more and more every time, when you leave I'm begging you not to go. Call your name two or three times in a row. Such a funny thing for me to try to explain. How I'm feeling and my pride is the one to blame ? 'Cuz I know I don't understand, just how your love your doing no one else can.

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w/ @Magdalena Heimann

Je ne sais pas trop dans quoi je m'embarque, si c'est bien ou non. Je n'ai pas réfléchis, parce que j'avais seulement besoin de me changer les idées, de penser à autre chose et aller enfin de l'avant. C'est pas simple, en réalité, je ne pensais pas me retrouver dans cette situation aussi merdique. Moi qui avait toujours tout fait pour ne pas me laisser contrôler ou envahir par des sentiments, je m'étais retrouvé piégé, pris à mon propre jeu, à découvrir qu'un cœur pouvait battre pour une autre personne que ma famille ou moi-même. J'étais pas ce gars, j'étais pas ce genre de mec, j'avais toujours fuis ça pour ne pas en arriver là, pour ne pas me prendre un mur en pleine gueule. Pourtant, j'en étais conscient, j'étais prévenu des risques, j'ai juste pas pris la fuite. Pour une fois dans ma putain de vie je m'étais dit que le risque en valait surement la chandelle. Mon cul ouais. Alors Magdalena, elle était surement la personne qui allait m'aider à penser à autre chose ce soir, celle qui peut-être m'aiderait à sortir de ce cercle vicieux. J'en ai aucune putain d'idée, je me contente de vivre le moment présent, comme pour éviter de penser à ce tournant que ma vie avait pris, comme pour trouver un peu d'air frais loin de tout ce bordel. "Fait attention, j'ai un don pour la négociation." Je ne suis peut-être pas avocat, mais implanté des idées dans la tête des gens et faire en sorte de les manipuler pour arriver à mes fins, j'étais plutôt doué là dedans. Enfin, c'est comme ça que je voyais l'immobilier, que je m'en sortais et que j'arrivais à vendre encore et encore. J'me contente de sourire quand elle me dit qu'elle aussi, elle fait de la merde. On est pas là pour parler de nos épreuves et de nos difficultés. "Un jour ça s'arrangera." C'était ma seule réponse à ça, parce que ouais, un jour, que ça soit elle ou moi, on finira surement par avoir ce qu'on mérite. Peut-être qu'il suffit de provoquer le destin, j'en sais rien, j'ai jamais été doué avec tout ça. Je ne sais même pas si je crois à ça, si je crois à toutes ces conneries inventés par je ne sais qui pour te faire miroiter une vie plus belle que la tienne. "Comme je viens de dire, l'idée est loin d'être déplaisante." Ouais, qu'est-ce qui pourrait m'arriver si je me retrouvais coincé avec elle ? Rien de bien grave je pense. Alors j'ai roulé pendant de longues minutes pour qu'on finisse par arriver ici. Un point de vue, le genre d'endroit ou un mec va amener une fille en espérant lui en foutre plein les yeux pour finir par l'avoir. Est-ce que c'est ce qu'elle cherchait ? Peut-être que oui, peut-être que non. En soit, je m'en moque, je me contente de vivre le moment, d'apprécier sa présence. Un hochement de tête pour lui faire comprendre que oui, ça me plaît, que l'endroit est beau, que ça a son charme, mais quand elle commence à paniquer, je ne peux pas m'empêcher de rigoler en attrapant cette bière qu'elle me tend. "T'as pas de raison d'être tendu ou stressé tu sais ? Pour l'instant c'est un sans faute je t'assure." Comme pour la rassurer, lui faire comprendre que ce qu'elle faisait me plaisait. En réalité, cette bière, je m'en fou. J'avais pas besoin d'alcool pour me sentir à l'aise. Alors je finis par ouvrir la portière, sans rien dire, et faire le tour jusqu'à la sienne que j'ouvre. "Tu viens profiter de la vue avec moi ou tu restes assise ?" Ma main que je tend en sa direction, attendant qu'elle l'attrape et qu'elle me rejoigne. Ouais, ça sera encore plus agréable si on voit ça de nos propres yeux et pas derrière un pare brise.

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(Invité)

07/01/2018

C'est un rendez-vous non prévu mais, qui tombe à pic. C'est tout ce dont tu avais besoin. Un date sans prise de tête si on peut appeler ça ainsi. Un mec qui tu ne te poses pas x questions à la minute, qui se contente de ta présence. T'as pas trop envie de parler de toi du moins, pas en détails alors, c'est parfait. Ça doit être ton côté agent immobilier ça ! Tu esquives un sourire mais toi aussi tu peux être bornée. T'as un sale caractère quand tu t'y mets. Tu ne te laisses jamais marché sur les pieds. Sauf quand tu tombes amoureuse et alors, c'est pas beau à voir. Comme il dit, la roue tourne et un jour peut-être, vous serez heureux. Un jour peut-être, le monde ira bien. Pour le moment, tu préfères ne pas te faire d'idées. Tu as décidé de vivre au jour le jour, sans réfléchir à ce qui se passera demain. On peut toujours loué un chalet au milieu de nulle part et ce foutre de tout ! Conclusion dictée tout en regardant le paysage défilé. Tu aimerais être partout et nulle part à la fois. C'est d'ailleurs pour cette raison que tu le continues tout en haut. Là où vous pouvez voir tout Boston sans pour autant être remarqués. Sauf qu'arrivés sur les lieux, il balance un ah ouais. qui te laisse assez perplexe. Tu te demandes donc si t'en as trop fait. T'avais pas pour but de venir ici en montant dans sa voiture. Tu sors des bières pour détendre l'atmosphère. Il assure que ce n'est rien, que tu n'as pas à stresser alors, tu esquives un petit sourire en reposant la tête contre le siège. Tu inspires profondément, essayant de te ressourcer. Yuri sort de la voiture pour te rejoindre et te proposer de sortir à ton tour. Tu acceptes volontiers en prenant sa main pour quitter l'habitacle et pourtant admirer le paysage à la belle étoile. J'aime bien venir ici. J'ai l'impression d'avoir la ville à mes pieds sans avoir... la pression pour autant. Tu esquives un sourire avant de t'appuyer sur la voiture. Et puis, ça me rappelle que Boston n'est pas aussi dégueulasse que ça ! Tu lèves ta bière dans sa direction avant de l'ouvrir. @Yuri Azarov

(Magdalena Heimann)

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w/ @Magdalena Heimann

Le temps passe, la route défile sous nos yeux, sans réellement que je sache ou j'allais terminer. Je lui fais confiance, chose que je fais très rarement lorsque je ne connais pas la personne, mais après tout, qu'est-ce que je risque ? En soit, je ne me livre pas vraiment, je ne parle pas trop de moi, de mon passé, de mes problèmes. Je reste vague, comme si parler de nous n'allais pas forcement nous faire avancer. Comme si parler du passé serait un frein. Nous n'avions pas besoin de nous remémorer tous ces points qui auraient pu nous blesser, un jour peut-être nous rentrerons dans les détails, mais pas maintenant, pas ce soir. J'avais besoin de ça, et je pense qu'elle aussi. "On aura un chien avec nous ?" Histoire de rentrer vraiment dans le cliché parfait des deux citadins qui ont décidé de fuir la ville pour s'installer à la campagne, loin de toute civilisation, à planter des légumes et couper du bois. A se réchauffer autour d'un feu et à passer ces soirées sur des chaises à regarder le ciel, à se raconter des histoires, comme pour fuir la réalité. C'était un peu ce qu'on faisait ce soir, fuir la réalité, fuir tout ce qui pouvait nous empêcher d'avancer. Et c'était plaisant, comme si maintenant, il n'y avait plus grand chose qui comptait, seulement profiter de l'instant, du moment. L'endroit était parfait, elle n'en avait pas trop fait, je n'avais rien à redire là dessus. C'était beau, à la fois grand et minuscule. Car nous n'étions rien, seulement deux êtres qui contemplait l'immensité qui s'étendait devant nos yeux. Des lumières, des bâtiments qui ne faisaient même pas la taille d'un ongle à cette distance. De la beauté, tout simplement. En dehors de la voiture, elle se livre, ou plutôt, elle me fait part de son ressenti, de ce que l'endroit lui procure. "Tu sais quoi ? C'est décidé c'est bon. Si un jour t'as besoin de prendre l'air et de quitter tout le bordel de la ville, tu m'appelles, et on se rejoins ici, ça te va ?" Comme un repère, un endroit saint et loin de toute pression. Le grand air. Bière que je porte à mon tour en direction de mes lèvres, une gorgée avant de la poser sur le toit de la voiture, je m'assoie sur le capot, comme pour admirer la vue. "Tu viens ?" Une fois de plus, je tend ma main vers elle, j'avais envie d'un contact, parce que le moment et le paysage était bien trop beau pour se le refuser.

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(Invité)

07/01/2018

Vous vous mettez à faire des plans sur la comète. Un chalet au fin fond de la campagne voire dans la forêt au milieu de nulle part, loin de la civilisation. Juste vous deux et le bruit des oiseaux, le vent dans les cheveux et le crépitements du feu. Et forcément un chien ! Oui oui, tu ne peux faire autrement que de secoue la tête de haut en bas avec beaucoup d'entrain. Evidemment qu'il y a un chien dans le tableau ! Toi, t'en as déjà un. Un petit. Il est ridicule. Mais tu l'aimes quand même. Il vient d'arriver à la maison, il te tient compagnie pour ne pas que tu te sentes seule. Et puis, tu l'as sauvé de la SPA en plus de ça. Tu te demandes donc si Yuri a un chien également. Tu ne lui demandes pas tout de suite. T'as pas envie de le harceler de questions. Il te le dira s'il en a envie. Comme toi quand tu finit par parler de ce que l'endroit te procure. Cette sensation de plénitude, de réussite, de liberté. T'es qu'une petite chose perdue dans l'univers. Yuri en conclue qu'il aime l'endroit et t'es prête à le partager avec lui. C'est pourquoi qui accepte volontiers sa proposition de le rejoindre ici en temps voulu. Ok. Je compte sur toi pour garder le secret ! T'as pas envie que ce point de vue finisse par être trop fréquenté. Tu ne l'as montré à personne si ce n'est à Aden mais, il n'est plus là aujourd'hui alors tu risques pas de le croiser. Vous trinquez et tu apportes la bouteille à tes lèvres, les yeux rivés sur le paysage. Il va s'installer sur le capot de la voiture et tu le regardes faire en rigolant avant d'accepter son invitation. T'attrapes à nouveau sa main pour monter. Par chance, t'arrives à t'y glisser facilement. Tu viens t'asseoir devant lui sans lui demander la permission, juste parce que t'as besoin d'être deux ce soir. Marre de te sentir seule tout le temps, tu respires un peu plus fort quand tu te trouves contre lui. Tu relèves la tête dans sa direction pour lui glisser dans un murmure : Au fait, j'ai déjà un chien. Une information à la fois. Faudrait pas en dire trop. @Yuri Azarov

(Magdalena Heimann)

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w/ @Magdalena Heimann

On imagine une histoire, une vie loin de tout ça, quelque chose de pas réel, un rêve peut-être, j'en sais trop rien. En réalité, je suis bien, à Boston. J'ai enfin retrouvé les trois personnes les plus importante à mes yeux. J'ai réussi à savoir le pourquoi du comment une partie de ma vie a basculer, j'ai réussis à comprendre ce que je devais faire pour avancer, pour réparer tous ces pots cassés. Les portes se sont ouverte, et pour rien au monde j'accepterais de les regarder ce fermer devant mes yeux sans tenter quoi que ça soit. Sauf que pour ce soir, je m'autorisais à rêver d'une vie loin de tout ça, comme pour voir si ça pourrait me plaire. Une maison en bois, dans un style assez ancien, seulement une cheminée pour chauffer l'espace. De grand arbres, des oiseaux, de la paix, du calme. Et un chien, ouais, un chien pour que ça puisse faire une belle photo, un beau tableau, comme elle le précise. "Marché conclu alors, on aura un chien !" J'ai pas encore réfléchis au nom pour le moment, mon côté nonchalant m'aurait poussé à vouloir l'appeler "le chien", mais j'pense pas qu'il méritait ça, même si il est imaginaire. D'ailleurs, est-ce que cette soirée est réel ? Est-ce que je ne me suis pas assoupi sur mon canapé, que je me suis laissé tombé dans un rêve, à espérer pouvoir trouver un peu de calme dans cette vie ? "J'vais pas partager ça, imagine un jour on vient et on retrouve dix abrutis en train de faire une soirée ici ? Je serais dégouté." Dégouté de voir des peignes cul à notre place, comme si désormais, cet endroit nous appartenait. Revient à la réalité Yuri, réveil toi avant qu'il ne soit trop tard, c'est pas chez toi, c'est pas ton endroit, ça ne t'appartient pas, et malheureusement, elle ne doit pas être la seule à connaitre ce con. Mais bon, si l'espace d'un instant, on s'autorise à le croire, il n'y a rien de mal à ça, non ? Je ne savais pas vraiment si elle allait accepté ma proposition, mais le moment était propice au rapprochement. Comme si nous retrouvez ici nous avait fait nous pousser des ailes, comme si nous étions coupé de la réalité et qu'on se moquait bien de la suite. Peu importe, je tends une main vers elle qu'elle saisit. Sans trop de mal, elle vient se placer dos à moi, laissant son corps s'appuyer contre le mien. Elle est parfaite, cette place. Sans vraiment réfléchir, je laisse mes bras venir l'entourer, comme pour finaliser ce contact, léger sourire qui se dessine quand elle m'avoue avoir déjà un chien. "Mais c'est parfait il s'appelle comment ? Comme ça pas besoin d'en acheter un. Et j'pense que la maison je peux la trouver facilement vu que c'est mon travail." Rêve encore Yuri, encore un peu. Ne te réveil pas tout de suite. Léger rapprochement, ma tête qui vient se poser contre son épaule, le regard dans le vide, profitant de l'instant, profitant de la vue, profitant de tout ce qui s'offrait à nous.

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(Invité)

07/01/2018

Tu te sens bien avec Yuri, à faire des plans sur la comète. C'est beaucoup plus facile de s'imaginer un avenir fictif que de parler du passé ou d'avouer que le présent est compliqué. T'es heureuse de voir que vous êtes tous les deux sur la même longueur d'ondes. Dans vos rêves, votre vie est semblable. Une grande cheminée dans le salon. Que tu rajoutes comme pour bien insister et être sûre qu'il ait la même vision que toi. Tu l'emmènes sur une petite route étroite, sombre mais, qui vaut le coup et il s'en rend vite compte. Il accepte de garder le secret et tu es on ne peut plus ravie de savoir que vous alliez pouvoir garder ça pour vous. Tu détestes quand on trahit ta confiance. Ce soir, t'as décidé de t'ouvrir à lui et tu espères qu'il ne te le fera pas regretter. Tu m'étonnes, je serais dégoûtée aussi. Je préfère ne pas y penser ! Tu grimace en secouant la tête. Bière que tu colles à tes lèvres avant de le rejoindre sur le capot de la voiture. Tu viens te poser entre ses jambes, compte lui, comme un petit couple parfait ou du moins, comme deux personnes qui se connaissent alors que vous n'êtes que deux inconnus. Pourtant, t'as besoin d'une étreinte, d'un brin de chaleur. Il entoure ta taille et tu te sens à la fois bien, apaisée et en confiance. Tu lui parles alors de ton chien, sourire aux lèvres. T'as l'impression de discuter avec une personne que tu connais depuis toujours. C'est simple. Loki. Mais c'est ni un chien de chasse, ni un chien de garde. J'espère que ça colle quand même ? Tu souris avant de t'enfoncer un peu plus dans ses bras. Tu peux sentir son coeur battre dans ton dos et son souffle contre ta nuque. C'est agréable. Regard posé sur l'horizon tu demandes curieusement : Tu crois qu'on peut rester ici jusqu'à ce que le soleil se lève ? T'as pas envie que ce moment se termine. Tu veux suspendre le temps. @Yuri Azarov

(Magdalena Heimann)

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