a head from the comics. — ugo

Voilà quelques jours que tu es sorti et cela n'est pas pour te déplaire. L'odeur antiseptique du complexe hospitalier et les souvenirs sont loin d'être une onde joviale. A ta sortie, Nico et Ryogan avaient tous les deux insisté pour que tu ne restes pas en solitaire mais tu leur avais assuré que tout irait bien. Après tout, tu vivais en colocation et même si cela à apporte des moments collectifs, tu détiens aussi tes instants personnels. Installé sur l'un des fauteuils du salon, l'ordinateur sur les genoux, tu lis l'un des derniers envois concernant un cours de musique. Tu n'as pas trop le choix, même si tu es boursier dans une faculté publique, tu te dois d'être assidu en toute circonstance. Allongé sur le sol, Yue (ta compagne canine) redresse de suite la tête avant de se lever en direction de la porte de l'entrée. « Quoi ? Il y a quelqu'un ? ». La chienne de Samoyède aboie une première avant que l'on toque à la porte.  Elle te regarde, d'un air de dire « je le savais bien » et tu te lèves pour aller ouvrir la porte. « Salut mec ! ». Tu es un peu étonné de voir Ugo surtout parce qu'il a un emploi du temps chargé en général. Néanmoins, cela te fait plaisir de voir ton meilleur ami. Tu te déplaces pour le laisser entrer …
@Ugo Boehringer

@Kobe Rockefeller T’as un moment de creux entre deux patient. Deux heures pour toi et tu te décides d’aller rendre visite à ton meilleur ami. Il s’agit d’une visite surprise puisque tu ne pensais pas avoir autant de temps. Enfin qu’importe, tu files chez lui sans un mot et sonnes à sa porte après avoir finalement appris que tu avais fini ta journée. Aujourd’hui tu ne vas pas râler, ça t’arrange qu’ils annulent tous leurs rendez-vous. La prochaine fois, ça risque d’être totalement différent. Qu’importe, sourire qui s’affiche sur ton visage, tu vois le brun t’ouvrir et être assez surpris. Il peut l’être, même si ce n’est pas vraiment ton genre de trop prévoir les choses. Trop spontané, à agir sous l’impulsivité et les envies. ❝ Comment tu vas ? Lui dis-tu avec un high five avant d’entrer et de caresser furtivement son animal de compagnie. ❝ J’ai du temps à tuer, mes patients m’ont tous posé un lapin. Je me suis dit que c’était l’occas de te voir.

Votre échange de salutation entre vous n'étonne guère plus personne depuis le temps, c'est habituel. Tu refermes la porte d'entrée derrière Ugo tandis qu'il t'interroge sur ton état en général après tout c'est facile décrypter le langage de ton meilleur – et inversement de son côté. Yue ne perd pas une minute pour accueillir ton ami qui le lui rend bien. « Mise a part que j'ai l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur que je suis crevé, pas trop mal ? ». Lui dis-tu d'une tonalité moqueuse car tu préfères dédramatiser ce qui t'es arrivé ainsi que les douleurs actuelles. « Ils se sont donnés le mot ou quoi ? En tout cas, ça me fait plaisir de te voir ! Tu veux boire un truc ? ». lui demandes-tu tout en dirigeant vers la grande cuisine ouverte sur le salon. L'avantage d'être en colocation – le grand espace tout en ayant son propre environnement personnel.
@Ugo Boehringer

@Kobe Rockefeller Lèvres que tu viens pincer, tu comprends parfaitement ce qu’il veut dire. Et même s’il semble en plaisanter, tu n’es pas certain que les choses étaient aussi légères, vu ce qu’il a pu te raconter par messages. ❝ T’es sûr ? C’est pas rien ce qui t’es arrive. Non, être plongé dans le coma ce n’est pas ce qu’il y a de plus normal. ❝ C’est souvent que ça arrive. Je vais devoir prendre un autre job à côté je pense et garder uniquement ceux qui sont vraiment motivés. Ouais, je veux bien t’as quoi ? C’est vrai que tu cumules les patients qui annulent à répétition leurs séances, et ça te fait perdre ton temps et ton argent. Pourtant t’aime bien travailler dans un cabinet. Tu choisis plus ou moins ce que tu souhaites travailler. Tu viens à le suivre dans la cuisine et t’installes sur une chaise.

Dédramatiser une situation dans l'ironie est loin de te ressembler. Non, toi t'es plutôt du genre à avoir de la hauteur dans la vision d'une situation. Tu es celui qui prends du recul et où la réflexion sonne avec une maturité et un raisonnement parfois déconcertant. Tu n'es donc guère étonné par l'interrogation de ton meilleur ami. « Rassure toi, j'en ai conscience … je ne minise pas ce qu'il met arriver si c'est que tu veux dire. C'est juste que je préfère ne pas trop m'y attarder car j'y ai justement beaucoup réfléchie ». une culpabilité te taraude toujours face au choix que tu as pris et même si tu en discuté avec Nico – pas du tout avec Ryogan – il n'empêche que c'est une réalité avec laquelle tu te dois d'avancer et composer. « Cela serait une idée bien que cela ne soit pas très déontologique dans ton métier, mh ? ». Tu imagines et penses bien que dans la branche médicale ce n'est pas simple, c'est même compliqué à souhait et éreintant. Pour fréquenter les cliniques depuis l’adolescence à cause de ta maladie, tu le vois bien. Une fois à la cuisine, tu proposes à boire à Ugo. « Tu as le choix : jus de fruits, eau plate à gazeuse et fruités, bières, café, thé … enfin toute la panoplie des choix de la colocation ... ». Lui dis-tu tout en riant amusé.
@Ugo Boehringer

@Kobe Rockefeller ❝ Je comprends t’inquiète pas. Tu sais de quoi il parle. Mais il fuit le problème, comme toi tu le fais avec ce test que tu devrais passer. Mais ignorer le problème c’est ta manière de l’affronter. D’éviter de te poser tout un tas de questions. De toute façon, si tu dois l’avoir tu l’auras. Voilà ce que tu penses. ❝ Non, enfin t’es pas dans le mal ou malade si tu annules constamment. Malgré ce que l’on peut penser tu ne croules pas sous l’or. Tu t’es éloigné de ce monde, préférant voler de tes ailes. T’aimes ta liberté. Agir comme bon te semble et ne pas avoir une vie dictée par ton père. ❝ Je vais te prendre un café. Vos placards sont bien plus remplis que les nôtres. dis-tu en rigolant alors que tu ne te fais pas prier pour te servir ta boisson chaude.

Tu comprends rapidement à sa première réplique qu'il a cerné une vérité : celle que tu pourrais fuir la situation. Il n'a pas tout à fait tord mais de toute manière, le résultat actuel demeure le même : tu te dois de reprendre ton traitement. « Ouais je vois mais ça reste pas simple pour toi dans le fond. ». Après tout tu sais que ton meilleur ami ne dépend pas de la fortune familiale et qu'il est assez accroché à sa liberté. Un peu comme toi d'ailleurs même la tienne se dessine et s'exprime d'une toute autre façon. Tu esquisses un rictus moqueur car en effet, votre colocation à la chance d'avoir des têtes qui songent à remplir les placards. D'ailleurs, là dessus vous arrivez à bien vous entendre ce qui est plutôt rare. « Je te fais ça ! ». Lui dis-tu en lançant la machine expresso tout en insérant une dosette. « Pourquoi, c'est pas le cas du coté de tes colocs ? ». Beaucoup de tes camarades étudiants vivent en colocation, la vie à boston est chère et encore plus pour les petits revenus.
@Ugo Boehringer

@Kobe Rockefeller Tu lèves les épaules vers le ciel, tu fais avec. Tant que tu restes libre de pouvoir agir à ta guise, ça te va parfaitement. Tu quelqu’un d’assez simple dans le fond. Simple, mais complètement chiant, on ne va pas se mentir, t’es un mec bien relou qui parfois se prend bien la tête. T’as un caractère qui est difficile à dompter, trop imprévisible sur les bords. ❝ Merci. Tu le regardes faire ton café, comme si tu n’étais pas capable de le faire toi-même. ❝ Oh c’est un peu freestyle chez nous. On vit au jour le jour, ça fait peur des fois.

Tout en posant l'interrogation à ton meilleur ami, tu regardes la caféine s'écouler dans la tasse. Une fois terminé tu la poses sur le comptoir, tout en souriant à sa réponse. « Ce n'est pas très différent par ici aussi, rien n'est jamais pareil. ». C'est vrai, vous n'êtes peut être que quatre mais parfois ce qui est prévu peur très vite interrompu ou modifier et cela te rappelle ton enfance à New York. À l'époque Ryogan cumulé des boulots pour assurer de quoi mettre sur la table et toi et Nico faisiez de votre mieux pour lui rendre les choses plus facile. « Tu connais mon état de santé, mais toi ça va ? ». Après tout, on peut pas dire qu'en ce moment tu ais été super disponible pour Ugo.
@Ugo Boehringer