Éviter les conneries • Aaron

28 septembre 12h • @Aaron D. Kaine • Soirée arroser, bien trop dillicite dans le sang, réveil difficile la tête embrumé et le cœur toujours en miette. Sous-merde raisonnais dans ma tête et pourtant cetais la pensée la plus joyeuse que j'avais à ce moment la. Fuir, c'est l'idée et pourtant le cerveau s'accroche, m'arrêter pour récupérer des Makis, mes jambes me conduise vers le tabs, lucidité ou insouciance je ne sais pas encore. Pousser la porte du Shop, la capuche sur la tête toujours, ne pas vouloir effrayer les derniers clients qui sont encore là, cache le cocarde, les yeux brillant le plus possible au grand frère. Lui montrer le paquet tel un drapeau blanc de je viens en paix et aller m'installer dans son bureau, fuir les éventuels employés. Je m'installe sagement, dos à sa porte, la capuche retire et quand je l'entends sans me retourner, mais d'une voix cassé par la fatigue et la tristesse "Je me suis dis que t'avais faim, j'ai entendu ton ventre grogner jusqu'à chez moi" l'humour comme protection.

Depuis le depart de Lenny, je fume intérieurement. Personne savait a quel point il etait dangereux de faire un contrat a Papa K. Il etait fourbe. Et trouve toujours des failles pour te la faire a l’envers. Mais bon, j’avais d’autres batailles a gerer comme ces puzzles de merde. Elle apprendra bien vite. Tant bien que mal je me concentre sur la paperasse a faire. Sortir prendre l’air et remonter. Moment de flottement quand je decouvrir le ouistiti. Je ris doucement. - Ca me touche. Je peux même partager avec toi. Prends place. Je me pose sur mon bureau laissant le siege. - Que puis je pour toi ? Toi aussi tu veux aller te mettre dans les problèmes ?

Je ne sais pas comment il va réagir, peut être qu'il va me dire de dégager, que je lui tape sur le système avec tous mes problèmes. Je ne fais pas le fier, j'ai pas la force à vrai dire. Je m'installe sur son fauteuil, retirant ma capuche pour lui dévoiler mon visage et l'œil au beurre noir qui trône sur mon visage. Je secoue la tête, baissant le regard "Non, c'est bon j'ai déjà donné pour les problèmes. J'ai ma dose" je prend l'une des canettes de soda pour m'occuper les mains. J'ose relever le regard vers le géant "C'est partit en vrille au mariage ce weekend, j'ai merdé et Anders m'a frappé"

Je reste tres con quand je vois l’etat de son visage. Et me redresse aussitot, pret a charger quiconque lui aurait fait du mal. Je l’ecoute me raconter sa mésaventure. Et le prenom me fait tiquer. - En plus de vouloir baiser mon mec, il frappe mon petit frappe. Je vais lui mettre une seconde correction. Ca va le detendre a ce .. type Lui donner rendez-vous dans la cage et pas me retenir et bien prevenir Eros cette fois. Qu’as tu fais pour te faire frapper ?

Ma curiosité se demande ce qui as bien pu se passer entre les deux là, mais je le questionnerais un autre jour surtout que là je n'ai pas envie d'envenimer la situation s'il à déjà la rage contre lui "Ca vaut pas le coup" je l'ai mérité après tout "J'ai couché avec le marié, après la cérémonie et hmm...." je rajoute plus doucement "je lui es aussi filé de la drogue alors qu'il était clean. Anders nous as surpris"

Les yeux rivent sur le petit. Le sourire s’affiche, pret a rire. Je detourne le visage. Je sens bien que c’est grave et qu’il est abattu. Mals se faire defoncer pour .. ça, je m’attendais a pire. Bon l’infidélité c’est pas folichon. - C’est pas votre pere. Il avait pas a le faire. Ca vaut toujours le coup, t’en fais pas. En faire une affaire personnelle, usant du frere comme pretexte. - Comment tu te sens vraiment ? Pas une fois il a parlé de sa mere.

Je hausse les épaules, comme si mon état n'étais pas important alors que j'étais au bord du gouffre prêt à sauter. "Mal" le mot était sortit tout seul et je savais au fond de moi que j'étais venus pour éviter de flancher "Mon meilleur ami me déteste... j'ai rencontré quelqu'un qui voulait enfin de moi et j'ai tout foutus en l'air avec lui, Lenny part en vrille et je sais plus quoi faire pour qu'elle aille bien, je culpabilise de rien ressentir, de pas prendre sa peine, je comprend pas pourquoi ça me fais rien... j'ai plus de peine pour un de mes amants qui est dans le coma que pour ma propre mère..." les larmes coulent sans que je ne puisse les retenir "La seule chose que j'ai envie de faire c'est de me mettre le nez dans la poudre, mais je peux pas, parce que tout le monde me déteste à cause de ça" la jambe qui remue frénétiquement, je triture mes doigts "Aaron... tu te dis pas que ta vie était mieux avant... que des personnes qui tienne à toi ? que c'étais pas plus facile quand t'avais personne à décevoir ?"

Voila un poussin dans le mal et j’arrete ce que je fais pour lui tendre un mouchoir. Et lancer la machine pour lui faire un chocolat chaud. Je cherche meme le paquet de chamallow. Oui personne le sait que j’ai tout le matos dans mon bureau mais ca semble etre un cas d’urgence. - Tu penses rien ressentir Jared mais tu es entrain de faire ton deuil. Tu es entrain de le digerer. Ton cerveau fait le taff sans que tu en aies conscience. Tu vas juste exploser a un moment donné parce que ca sera le moment pour. Alors ne lutte pas. Tu penses rien ressentir mais n’as-tu pas de la haine, rage, rancoeur contre ta mere ? Si oui, ca veut dire que tu ressens. Concernant ton meilleur ami et ton mec, je pense qu’ils sont inquiets pour toi et que c’est leur moyen de le montrer. N’oublie pas tout est temporaire. Le temps est toujours en notre faveur meme dans les moments compliqués. Lenny gere son deuil comme elle peut. A mon sens pas de la bonne facon mais ni toi ni moi pouvons y faire quoi que ce soit. Elle doit aussi y faire face. Je lui apporte la boisson avec les friandises. Et poser ma main sur sa jambe avant de la retirer. M’accroupir pour le regarder dans les yeux. - Ma vie d’avant n’est pas comparable. Je me levais, je baisais, je tuais. J’etais vide Jared. Oui parfois j’aimerais revenir en arrière mais je sais que je serais malheureux. J’ai vous, j’ai Eros, j’ai Lukas. Revenir en arrière serait perdre tout ce monde. Décevoir c’est une étape terrifiante mais on doit aussi subir des epreuves. Tu ne nous déçois pas, tu grandis petit ouistiti. Et c’est en faisant des erreurs qu’on apprend. Prends le temps de demander pardon. Aussi bien envers ton entourage que envers toi meme. T’es encore un petit en soit, tu as la vie devant toi. Aies confiance en toi. Tu trebuches, tu te releves, on t’aide. Mais avance. Et oui je veux plus que tu mettes ton nez dans la farine. Ca va te détruire et te faire crever. On veut pas te perdre. Bordel, je viens vraiment de dire ca ? Les degoulinants deteignent trop sur moi.

Aaron avais été la pour moi depuis qu'on c'étais rencontré officiellement, bien des fois il m'avais surpris, mais je crois que je ne l'avais jamais vu comme ça, je m'attendais plus à une blague, une parole qui lui ressemble et à un gros burger, mais il trouve les mots. Les larmes ne s'arrêtent pas, elles ont du mal depuis lundi, le frere touche là où ca fais mal et sans doute qu'il as raison. Je prend la tasse avec un demi sourire "Merci" bredouillais je et je regarde le paquet de chamallow, me demandant si la vie me faisais un douloureux rappel ou m'envoyais un signe de ne pas lâcher. "Je suis un monstre tu crois ? je veux dire... par rapport à ma mère...".
J'ai cette envie de faire machine arrière, retourner dans la rue ou rien ne m'atteignais, mais je suis là et je me dis qu'une grosse partie de moi sait que ce serais une erreur. Je hoche la tête à ses mots, buvant une gorgée de ma tasse, cherchant mon courage dans le liquide avant de relever mes yeux plein de larme vers lui "Aaron je..." tentative d'essuyer les larmes "Sans Lenny dans les parages... rester seul... dans mon état... j'ai peur... j'ai peur de faire une connerie... sans la... farine j'ai des pensées négative beaucoup trop grave et je sais pas gérer... est ce que je peux squatter ton canapé ce soir après mon service... stp?" sans doute que j'en demandais trop, mais je ne savais plus où j'en était j'avais peur de me faire submerger par l'émotion et de passer à un acte définitif

- T’es pas un monstre Jared. Quand ma mere est morte, j’ai refusé d’aller a son enterrement. C’est mon geniteur qui m’a trainé de force. Je hurlais quand on osait prononcer son nom. Puis un soir, les vannes se sont ouvertes. Et j’ai que chialer pendant des jours. Et c’est ainsi. Tu fais ton deuil a ton rytme car tu n’as pas réalisé encore. Mais quand ca deviendra concret, tu vas chouiner fort. Seul ou accompagné. Mais ne t’en veux pas. Ca viendra en temps et en heure. Shadow est un monstre. Toi t’es juste noyé dans diverses émotions. Parler de cette période n’est jamais aisé mais face au deuil, quand il s’impose a nous, on devient tous egaux. Je retourne a ma place pour lui laisser de l’espace. Puis mon prenom est dit alors je le fixe, jouant avec mon crayon a papier entre mes doigts. Je ris doucement a sa demande. - Tu peux squatter le lit. C’est un grand kingsize. Tu risques pas de me baver dessus. Et puis tu pourras cuisiner comme ca. N’abandonne pas tes etudes s’il te plait. Tout semble sombre mais ca va s’éclaircir. Vraiment. Je regarde dans un tiroir et trouve un carnet de dessinz vierge. Puis je lui tends. - Tes pensées négatives ecris les ici. C’est ce qu’on a conseillé durant mon année d’étude a un cours de socio. Ecrire vide l’esprit. Tu peux faire du collage, de la peinture déchirer, raturer. Il est pour toi. J’evite de mentionner les miens dormant dans un coffre. Ils sont pas jolis a lire. - T’es pas seul, je t’assure