don't want to be on my bad side (( peyton ))

don't want to be on my bad side

Les talons qui claquent contre le béton. Les jambes de gazelle à découvert, le tissu de sa robe qui s'échoua sous le bas de ses fesses. Provocatrice, ses courbes en évidence par le vêtement qui épouse sa silhouette. Sa chevelure ondulé jusqu'au milieu de son dos, rebondissant à chacun de ses pas. Ce charmant petit minois maquillés pour rehausser sa beauté naturelle, une apparence soignée, mais aguichante pour mieux satisfaire son client du soir. Tout avait bien commencé, quelques coupes de champagne, une conversation fluide et lorsqu'il était temps pour elle de se départir, que la situation prend un tout autre virement. Alors qu’ils avaient convenu, depuis le début de cette soirée, que l’homme n’avait besoin que de sa compagnie et rien de plus, Ramona ne comprend pas quand ce dernier tente de la retenir de partir. Elle se retire de sa prise d’un coup d’épaule et le met en garde par la suite, le doigt en l’air d’une mine menaçante. Pensant qu’elle n’est pas en mesure de se défendre contre lui, ses énormes pattes reprennent emprise sur son bras pour l'emmener de force dans une ruelle non loin du restaurant dans lequel ils étaient. Le peu de clarté qu’offrait le lampadaire à proximité d’eux, les arbitres des regards des passants qui se faisaient rare à cette heure tardive. Alors qu’il tente de poser ses mains vers le bas de sa robe, elle finit par craquer. D’un élan, Ramona lui prend le bras et le tort tandis que d’un coup de pied sur le genou, elle le fait tomber sur le sol. L’épinglant contre l'asphalte avec une main qui maintient son bras sous torsion et un pied au visage, de sa main libre, elle attrape le pistolet, qu'elle garde toujours sur elle, dans son sac à main et le pointe sur lui. Le cran de sûreté retiré, elle s’apprêtait à tirer quand elle remarque une ombre dans son champ de vision. Les prunelles noisette qui se détachent du corps au sol pour tomber sur la silhouette d'une personne au bout de la ruelle. Les dents serrées, le regard noir, elle le dévisage, son arme toujours pointée sur la pourriture au sol. ─ Je peux vous aider ? Demande-t-elle sarcastiquement tandis que l’homme ,à ses pieds, gémît de douleur. Elle le fait taire en appuyant son poids sur son visage, le talon de son soulier s’enfonçant dans la joue de son agresseur, ses yeux qui ne quittent pas une seconde cette nouvelle présence.

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@Ramona Alvarez
Depuis que je suis enceinte, de trois mois, je manquais d'adrénaline. Pourtant, je n'avais pas fait de pause à mon activité illégale, mais disons que c'est plutôt calme pour l'instant. Sûrement que le patron était absent ou avait été mis au courant de ma grossesse, j'étais assez déçue je dois l'admettre. Ce n'est pas parce que je suis enceinte que ça m'empêchera de tuer ceux qui le méritent et d'ailleurs, une femme enceinte ne serait jamais soupçonnée au contraire. Pour l'instant, je me contentais de poursuivre ma vie. Commençant à préparer la chambre de ma future fille à venir et Phoebe, ma fille de six ans prends plaisir à m'aider, elle a hâte de devenir grande soeur. Nous n'avons pas encore parlé prénoms ou alors vaguement avec Demyan, on finira par bien savoir au moment venu. Parlant de Demyan, il m'a confectionné une jolie surprise pour mon anniversaire, je comprends bien pour quelle raison il voulait mon téléphone portable, afin de contacter mes amis pour l'organiser. On peut dire que ça s'est arrangé entre nous et j'en suis soulagée. Plus de prise de tête et c'est le calme plat. Ce soir, Phoebe restait à la villa avec mon petit ami et j'avais envie d'aller m'entraîner à la boxe. Je ne suis pas faite en sucre, je peux très bien cogner dans un sac ce que je fais bien déterminée et motivée. Après quoi, une bonne douche s'impose et je peux rentrer chez moi. En marchant dans une ruelle, j'entends du vacarme et fronce les sourcils, ça ne présage rien de bon. Comme si mon instinct de tueuses à gages manquait d'adrénaline, je m'avançais doucement et entends cette voix féminine s'élever. J'allais répondre alors que je m'approche et voit une scène ahurissante qui se déroule sous mes yeux. Scène qui me fait froncer les sourcils, la peur de cet homme que je lis dans ses yeux me fait doucement sourire, sourire machiavélique. Et quand je vois une femme tenir en joue cet homme, je me revoyais moi. J'allais vous poser la même question, mais j'vois que vous vous en sortez bien. Rire qui s'échappe de mes lippes. Non, tu ne rêves pas, je rigole bien de la situation, limite à m'en faire frissonner de plaisir. Flippant, me diriez-vous. Allez-y, faites comme si je n'étais pas là. J'ajoute à ses mots, un signe de la main en guise de "faites vous donc plaisir". Je repensais à mon arme à feu qui dormait dans mon sac à main. J'sais pas ce qu'il avait fait pour mériter ça, mais tu dois bien avoir une bonne raison.

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@Peyton Halliwell

Ramona ne tue pas pour le plaisir pour tuer. C'était toujours son dernier recours. Elle ne ressent aucune satisfaction d'ôter la vie de quiconque à moins d'une pourriture qui méritait de connaître une fin des plus torturante qu'il soit. Bien qu'elle tenait sous son pied un être tout aussi exécrables, son arme à pointe fixer sur lui, cette image donne une toute impression de ses intentions. Pourtant, la femme qui s'était rapprochée d'eux, ne semble pour le moins peu choquée par ce qui se dessine devant elle. Le rire cynique qui lui traverse les lèvres ne cache pas un certain amusement de sa part. La Mexicaine sourcille en l'entendant rire et se méfie encore plus en voyant le sourire qui orne les lippes de l'inconnue. Son intuition lui dit que le vrai danger n'est pas sous son pied, mais matérialiser devant elle. Et rare sont les occasions où son intuition lui donne tort. ─ Je ne m'attendais pas vraiment à avoir un public voyez-vous ? Cela ne lui porte aucun mérite d'être l'appuyer dans son acte, surtout quand sa méfiance s'est éveiller en cette nouvelle présence. Sans connaître les intentions réelles de cette personne, sachant qu'un témoin dans une telle scène pourra compliquer les choses si elle se retrouve une suspecte, elle décide de ranger son arme. Devant ce geste, l'homme à terre pousse un soupir de soulagement, mais avant qu'il ne puisse dire un mot, Ramona l'assomme d'un coup de pied. Maintenant inconscient, elle retourne son attention sur la jeune femme. ─ Je vais le laisser vivre pour aujourd'hui, je suis tout d'un coup peu d'humeur d'être actrice de votre divertissement. Encore sur ces gardes, Ramona maintien sa position de défense, son arme à la portée de sa main au cas qu'elle en ait besoin.

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@Ramona Alvarez
Chacun a son côté sombre, personne n'est parfait et tout ne peut pas être tout beau tout rose. Non, chacun a une part bien noire qu'il cache et qui se révèle au grand jour le moment venu. J'ai eu cette part révélé le jour où mon mari était décédé et que j'ai pu avoir la vérité de part mes nombreuses recherches. J'ai changé ou plutôt mon masque s'est dévoilé à ce moment précis... J'comptais faire rentrer personne dans ma vie à cause de ça, mais le coeur a ses raisons dont la raison ignore. Il me connait, il connait ce côté en moi depuis qu'on se connait et m'avait même demandé ou plutôt payé pour tuer son père, longue histoire qui est forte intéressante. Ceci dit, je manquais de ce pouvoir en ce moment, personne n'appelle pour faire tuer qui que ce soit. Attention, jamais des innocents, sinon c'est pas drôle. Et maintenant me voilà, face à une inconnue qui tenait en joue un mec qui a l'air terrorisé. Mon rire te fait perdre pieds, dévier du chemin que tu comptais emprunter. J'hausse les épaules à tes paroles. Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un tuer un homme après la boxe et pourtant, me voici. L'homme pense s'en sortir à bon compte, qu'il ressortira vivant d'ici, pourra parler de sa mésaventure à ses proches ou à la police. En faites, c'est ça dont j'ai peur, il ne peut pas parler, je ne peux pas me permettre ça. Sauf que tu sembles te rétracter et c'est vraiment pas bon signe pour moi comme pour toi. Tu nous mets dans la merde parce que je préfère être complice plutôt que les flics se mettent à enquêter sur moi. Danger ! Alors là ma belle, tu fais une grave erreur... J'en ai rien à foutre d'être diverti, mais maintenant qu'il a vu nos gueules, il peut nous balancer aux flics et j'ai pas besoin de ça... J'peux pas me permettre qu'on fouille dans ma vie privée, qu'on me cherche la merde, tu vois? Au fur et à mesure que je parle, je m'avance doucement de l'homme, mon coeur se mets à battre encore plus rapidement qu'à l'accoutume, ma main glisse dans mon sac à main pour attraper mon arme à feu, mais je fais attention à tes gestes surtout. Tu pourrais me tuer, qui sait? Je te rappelle que tu l'as menacé, il peut te balancer et moi avec. J'prendrais aucun risque. Alors si tu te dégonfles, j'peux le faire pour toi. C'est vraiment pas une question au contraire, tu l'entends dans le ton de ma voix. Dégainant mon arme à feu, le pointant sur l'homme, j'retire le cran de sureté, le charge, vise sa tête et tire une fois, un coup de feu qui raisonne dans la ruelle sombre. Aucun risque, on l'a dit.

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@Peyton Halliwell

Non, elle ne se dégonfle pas à la dernière minute de le tuer. Ce n'était pas son but initial. Au contraire, elle voulait simplement lui faire comprendre qu'elle n'est pas la personne à défier ou même poser un doigt sur elle sans son consentement. Mais les choses ont pris un revirement au moment que cette femme a décidé de s'impliquer par la simple satisfaction de la regarder faire, croyant que Ramona allait tirer pour en finir avec lui. Le problème, c'est Ramona ne savait pas les intentions réelles de cette personne. Qui elle était en réalité. Voyant qu'elle ne s'est pas enfuie devant cette scène, mais plutôt là pour assister avec un plaisir non contenu, quelque chose lui dit qu'elle fait partie d'un milieu entrecroisé avec le sien. ─ Et moi je ne m'attendais pas à quiconque se contente de rester là et m'observer faire. La voilà qui lui tape une discussion comme si elles étaient de connaissance, parlant ouvertement de tuer comme si rien ne sortait de l'ordinaire. ─ Eh bien vas-y, comme tu sembles sur cet élan. La mexicaine lui fait un geste des mains qu'elle lui laisse sa place avant de s'éloigner du corps de l'homme, tout en maintenant un œil sur l’inconnue. ─ Qu’il allait me balancer ou non, je m'en fiche royalement, je sais protéger mes arrières. Tandis que toi, tu t'es volontairement impliqué sans qu'on t'ait demandé alors, j'imagine que tu as tes propres raisons de ne pas le vouloir vivant. Dit-elle en haussant des épaules. Elle n'avait qu'à continuer sa route si elle ne voulait pas se retrouver mêler à ses affaires. Mais bon, il était trop tard d'en décider autrement. Aussitôt dit, aussitôt fait, la jeune femme sort son arme, la pointe sur le corps de l'agresseur et tire sur sa tête sans hésiter. Le bruit se percute dans la ruelle avec un certain écho. Le sang gicle sur les parois adjacentes et au sol, à quelques centimètres des escarpins de Ramona. ─ J'imagine que tu veux te débarrasser du corps maintenant ? Dit-elle d'une voix monotone, pas le moindrement affecté par l'exécution passée sous ses yeux.

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@Ramona Alvarez
Il ne sait pas à qui il s'en est pris cet homme. En effet, non seulement tu comptais en finir avec lui, mais aussi il pensait être sauvé par ma présence. T'avoir interrompu ne signifiait pas non plus te dissuader de le tuer bien au contraire. Je te l'incitais parce que maintenant c'est trop tard. Il a vu ton visage, le menaçant d'une arme et il a vu le mien, me réjouissant du spectacle qui s'offrait à moi. Alors non, t'as pas le droit de te rétracter ainsi parce qu'il pourrait bien nous balancer et j'ai aucunement besoin qu'on vienne enquêter sur moi. J'ai trop de choses à cacher, je ne suis pas toute blanche comme tu peux le voir. Les apparences sont très trompeuses. J'ai beau être une femme enceinte, je ne compte pas me démonter. Tu semble surprise par mon comportement alors je me contente d'hausser les épaules et tu m'encourages donc à finir son job. Mon job. Dégainant mon arme à feu, je tire aussitôt sur sa tête, visant avec une précision et un froid déconcertant. Ouais, j'ai mes propres raisons comme tu dis. J'ai pas envie qu'on me fasse chier surtout. Tu vois bien, je suis pas parfaite et toi non plus à priori... Rangeant mon arme à feu, il fallait penser à nous débarrasser du corps, je laisse échapper un soupir, sortant mon téléphone portable de mon sac, appuyant sur le tactile. J'sais comment m'en débarrasser. J'ai l'habitude de me salir les mains en tuant quelqu'un, pour ce qui est du reste, c'est d'autres personnes qui s'en chargent. Ceux qui travaillent avec moi. Je compose le numéro et un homme décroche, seulement en quelques mots il comprends, lui indiquant l'adresse subtilement, sait-on jamais si on est sur écoute. Je raccroche une fois la communication terminée et me tourne vers toi. T'as pas à t'inquiéter de quoique ce soit, ça sera réglé. Ils vont pas tarder. Alors si t'as envie de continuer ta petite vie tranquille, je t'en prie. En tout cas, ça a été un plaisir de t'aider et je vois bien qu'au fond, une part de toi est aussi cruelle que moi quand il s'agit de ce genre d'individus.

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