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lost and forsaken
#rplibre
Conclure la journée d'une sortie tardive, promenade désirée solitaire sur la berge du fleuve, clapotis pour fond sonore, coucher de soleil pour accompagnant coloré de cette fin d'été. Septembre pointe déjà le bout de son nez, saison estivale dévorée en un éclair, nœud temporel rapporté à un simple battement de cils; l'histoire s'écrit en vitesse, dans ce monde où temps se veut denrée précieuse. Clary ne le voit pas filer. Les jours, semaines et mois semblent glisser entre ses doigts, sable insaisissable du sablier éternellement renversé. Elle en soupire, parfois, repense aux instants forgés à même la simplicité; avec son père, Tanzanie d'origine, là où chaque seconde consumée était synonyme de trèfle chanceux, bénédiction conférée à chaque être vivant foulant la Terre. Contraste des mondes opposés. Les plus modestes sont probablement les plus heureux.
C'est au bord du canal qu'elle la découvre; d'abord, sans y prêter plus d'attention que d'ordinaire, obsidiennes tournées vers les remparts de cité où agonisent réminiscences du spectacle solaire ; ensuite, curiosité impose à silhouette l'approche prudente, boîte au simple cartonnage renferme précieuse et inhabituelle cargaison, quatre petites tortues présumées gamines, visiblement abandonnées à leur sort, comme si la proximité du fleuve pouvait décharger l'auteur d'une quelconque culpabilité. - Mais qu'est-ce que vous faites ici..? souffle attendri d'une rose révoltée, l'humain imbécile capable du meilleur autant que du pire. Les billes se relèvent, balayent les alentours en quête d'un.e éventuel.le propriétaire, mais personne ne semble porter pareille responsabilité. Une galère de plus, pour maman improvisée.
Conclure la journée d'une sortie tardive, promenade désirée solitaire sur la berge du fleuve, clapotis pour fond sonore, coucher de soleil pour accompagnant coloré de cette fin d'été. Septembre pointe déjà le bout de son nez, saison estivale dévorée en un éclair, nœud temporel rapporté à un simple battement de cils; l'histoire s'écrit en vitesse, dans ce monde où temps se veut denrée précieuse. Clary ne le voit pas filer. Les jours, semaines et mois semblent glisser entre ses doigts, sable insaisissable du sablier éternellement renversé. Elle en soupire, parfois, repense aux instants forgés à même la simplicité; avec son père, Tanzanie d'origine, là où chaque seconde consumée était synonyme de trèfle chanceux, bénédiction conférée à chaque être vivant foulant la Terre. Contraste des mondes opposés. Les plus modestes sont probablement les plus heureux.
C'est au bord du canal qu'elle la découvre; d'abord, sans y prêter plus d'attention que d'ordinaire, obsidiennes tournées vers les remparts de cité où agonisent réminiscences du spectacle solaire ; ensuite, curiosité impose à silhouette l'approche prudente, boîte au simple cartonnage renferme précieuse et inhabituelle cargaison, quatre petites tortues présumées gamines, visiblement abandonnées à leur sort, comme si la proximité du fleuve pouvait décharger l'auteur d'une quelconque culpabilité. - Mais qu'est-ce que vous faites ici..? souffle attendri d'une rose révoltée, l'humain imbécile capable du meilleur autant que du pire. Les billes se relèvent, balayent les alentours en quête d'un.e éventuel.le propriétaire, mais personne ne semble porter pareille responsabilité. Une galère de plus, pour maman improvisée.
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