C'est le dix septembre mille neuf cent quatre-vingt-dix à Los Angeles, CA, que les membres de la famille Black-Hoover m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Dylan Reese. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis pas très hétérosexuelle, pardon messieurs et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée depuis peu. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de Musique & Histoire de l'Art depuis quatre ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Lowell ou les Mather.
# Honnête
# Perfectionniste
# Farouche
# Butée
# Débrouillarde
APRÈS LA BOMBE Cette sensation étrange. Un picotement au fond des tripes, un goût amer dans la bouche et la tête qui tourne. Mais ce n'est ni le bruit sourd qui résonnait entre les quatre murs trois secondes plus tôt, ni les élèves qui grouillent dans tous les sens ahuris par la fumée de l'explosion qui m'inquiètent le plus. Non, ce que je redoute, c'est ce pincement au cœur, comme si à l’intérieur de moi je pouvais ressentir une douleur qui n'est pas la mienne. Une intuition, un pressentiment, quelque chose qui me crie qu'il lui ait arrivé quelque chose. A elle. Je me jette sur mon téléphone, comme si ma vie en dépend. Ma vie ou la sienne, peu importe, tout est étroitement lié. Sans hésitation, je compose son numéro à toute vitesse, les mains tremblantes parce que pour la première fois, j'ai vraiment peur. Gwen, s'il te plait, répond. J'pourrais pas m'en sortir sans toi, pas s'il t'arrive quelque chose.
Mather. Parce que le vert c'est ma couleur préférée. Confiez-moi une bouteille d’alcool et vous ne la retrouverez jamais. Les Mather, j’ai bien compris le principe : fumer, boire, sex drug & vomir sur le premier Eliot qui passe. Avec toutes les diverses substances qui coulent dans mes veines, je pense que leur crédo est encré dans mon sang. En plus, j’suis pas trop pote avec Modération.
Lowell. Du vinyle de Leonard Cohen que j’écoutais entre deux familles d’accueil aux années passées à gratter ma guitare caressant l’espoir d’un jour atteindre mes idoles, rien n’a changé. La musique a été mon compagnon de route, la seule a toujours rester à mes côtés. J’y consacre mon temps, ma vie, mes tripes, et mérite une place chez les Lowell autant qu’une autre.
Sara Quin
# Tatouée
# Asthmatique
# A vécu dans plusieurs familles d'accueil
# Attire les ennuis
# Fume & boit
Pseudo
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle pas et j'ai vintan. Je suis française du sud, sisi et j'ai connu le forum grâce à la lumière divine, ou peut-être un top-site, j'sais plus ça fait longtemps. Il est tellement pas beau que ça m'faisait mal aux yeux, au point que j'suis devenue aveugle. Du coup, j'vois plus sa laideur alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, j'suis un troglodyte qui sort à peine d'hibernation alors j'aurais besoin d'aide pour me réhabiliter à tout contact social. J'utilise Sara ASDFGHJKBAVE Quin comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par mon pote Tumblr et moi. Je fais environ cinq mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Gwen Black-Hoover.
Mot de la fin ? ▲ holy poop, j'suis de retour et vous allez encore ruiner ma vie sociale inexistante.
« Tu as été adoptée. » Ca a claqué dans l’air sans prévenir. Il était dix heures du matin, moi devant mon bol de céréales et eux face à moi, appuyés contre l’évier. Dimanche s’annonçait comme une longue journée. Ils auraient pu être des immigrés mexicains d’origine cap-verdienne, je ne m’en serai jamais doutée, tiens. Je les ai fixés, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte, à la limite abasourdie et mal-réveillée. « Pour de vrai ? » La nouvelle m’avait à peine effleurée alors qu’ils avaient un sourire inquiet sur le visage. L’homme s’est concerté vers sa compagne désolée, avant de lui chuchoter quelques mots. « Je crois qu’on aurait dû attendre plus longtemps. » Et puis j’ai repris le rythme tranquille de mon réveil en me replongeant dans le bol. Encore dubitative, j’ai tentée de les rassurer sur un ton calme. « Vous êtes au courant que vous n’êtes ma première famille d’accueil, hein ? »
J’ai passé ma vie entière ballotée entre les diverses familles d’accueil. Enfant, j’avais secrètement rêvé que mes parents biologiques étaient de grands criminels recherchés. C’aurait été une raison valable d’abandonner son gosse à une meilleure vie que la cavale sur les chemins malfamés. Dans la cour de récréation, je n’aurais eu qu’à prononcer leurs noms pour être respectée et semer la terreur. Bonnie & Clyde. Des super héros incompris de la justice, des Robins des Bois des temps modernes, avec des AK-45 en guise d’arc. Mes parents à moi, ce sont des grands fugitifs, des soldats de la liberté. Et un jour, moi aussi je parcourrais les routes à la recherche de l’adrénaline, mon cœur qui bat et le vent contre mes joues. Et puis j’ai refusé d’en apprendre plus sur leur existence, de peur d’être déçue. Dans mon imagination, ils étaient chimériques, dans la réalité, ils m’avaient laissée, point-barre.
D’eux, je n’avais conservé qu’un patrimoine génétique. Un nom, un visage, une naissance, et des souvenirs inexistants. Parfois, j’essayais d’imaginer à quoi ils pouvaient bien ressembler. Si j’avais hérité des yeux de mon géniteur ou bien du sourire de celle qui m’avait portée neuf mois. Parfois encore, je croisais ces hommes et ces femmes dans la rue, main dans la main, en me posant perpétuellement la même question. Et si c’étaient eux ? J’aurais été incapable de les reconnaitre. Frustrée, et rassurée. Parce que je n’avais aucune idée de nos réactions si ça avait été le cas. S’ils auraient fui en courant de peur d’être rattrapé par les responsabilités de leurs actes. Ce que j’aurais pu leur dire. Si j’aurais eu le courage de prononcer les mots, ou si la gorge serrée je me serais effondrée. S’ils pensaient à moi, ou si je n’étais qu’une erreur de parcours dans leur destin tout tracé. Non, bien sûr que non, je ne les aurais pas reconnu, et c’était mieux ainsi.
JIM & KAREN
« Tu as une sœur. » J’ai relevé ma tête brusquement. Parce que ça, je n’étais pas du tout au courant. J’ai dégluti bruyamment, au bord de l’étouffement. Une sœur. Bien sûr. Ca ne suffisait pas à mes géniteurs d’avoir un enfant gâché. Autant renouveler leur connerie. A croire qu’il y a des personnes qui n’apprennent pas de leurs erreurs. En plus, j’ai déjà eu un demi-frère un jour et c’était pas la joie. Un vrai con envers la race humaine. Je devais avoir 7 ans, c’était dans la première famille d’accueil dont je me souviens réellement. Jim & Karen. Un chouette couple qui a toujours voulu aider les autres avant de s’aider eux-mêmes. Ils avaient un fils biologique de dix ans mon ainé. Leur portrait craché. Un sourire à faire craquer toutes les filles, les cheveux blonds comme sa mère. Une gueule d’ange, mais ce gamin-là a mal tourné. Un jour, sans prévenir, il a pété un câble. Quelque chose ne tournait plus rond dans sa tête, un déclic, et il a tabassé un gosse qui trainait tard dans la rue. Je n’ai jamais eu la réelle explication, parce que j’étais sans doute trop jeune pour comprendre ce qu’il se passait. Mais je me souviens qu’il est passé au tribunal pour enfants et qu’on a alors retiré ma garde à ce couple.
Dommage. J’aimais bien cette famille. Ils avaient cet appartement dans le sud de Los Angeles, à deux pas du parc. Il y avait une balançoire, un toboggan et ça me suffisait à occuper mes samedis après-midi. On avait même prévu d’aller à Disneyland pour Noël, mais finalement, cette journée n’a jamais eu lieu. Je crois qu’ils ont divorcé trois ans plus tard, et qu’ils n’ont jamais compris ce qu’il se passait. Moi, je suis restée plusieurs mois comme un fichier perdu, naviguant dans le néant de l’administration. Bousillée par le système, comme ils disent. Et puis j’ai intégré de nouvelles familles. Plus ou moins longtemps. Plus ou moins heureuses. Sans jamais savoir si j’y resterais assez longtemps pour m’attacher à eux. Une nouvelle expérience à chaque fois, de nouveaux souvenirs, mais jamais ceux de ma famille. Et je n’imaginais pas une seule seconde qu’un jour j’aurais cette volonté de les connaitre, cette jalousie envers cette sœur d’en avoir eu l’occasion.
« Ta mère t’a laissé une lettre. » Bon sang. Il fallait que ce jour arrive. Un pincement au cœur. J’avais toujours imaginé qu’avoir de ses nouvelles me passerait au-dessus. C’était comme recevoir le courrier d’un inconnu, d’une mauvaise adresse, et découvrir la vie d’une autre. J’ai attrapé le bout de papier pour le lire. Une fois, et puis une seconde fois pour en être sûre.
ELLE & MOI
Tout. Tout ce vide que j’avais ressenti pendant des années était expliqué noir sur blanc. Cette impression d’être passée à côté d’un évènement majeur de ma vie. Des réponses et encore plus de questions. J’aurais préféré ne pas la lire. Oublier. Revenir en arrière, attraper cette foutue lettre pour la brûler et vivre dans l’ignorance jusqu’à la fin. Les piliers que j’avais construit sur mon passé s’écroulaient peu à peu pour me laisser seule au milieu de Ground Zero. Cette femme, celle qui m’avait laissé tomber à peine j’ouvrais les yeux, se découvrait dans une incertitude totale. Une fortune, à moi qui avait passé mon temps à dépendre du salaire des autres. Une demande, une mission, comme si elle attendait quelque chose de moi alors que nous ne nous étions jamais connues. Et puis, j’ai repensé à toutes ces années. A ces soirées nostalgiques au bord d’une fenêtre, ces sensations de déjà-vu, ces on s’est pas déjà croisé ?, et ce sentiment de n’être qu’à moitié. Et à cet instant, j’ai compris son existence. A elle. Elle & moi, comme un tout uni. Cette personne dont je partageais le même visage, la même entité, comme cet individu dans le miroir. J’ai lâché le papier qui a lentement voltigé avant de s’écraser au sol. « Merde, j’ai une sœur jumelle ?! »
Études / Métier : étudiant en technologie et innovation (6ème année)
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If everything was perfect
you would never learn and you would never grow
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Ottis , il a le syndrome de peter pan. il veut pas grandir, il est bien dans son confort enfantin, gamin dans l'âme, tête à claques à l'humour de con. c'est simple, soit on le supporte, soit on le supporte pas. et même si t'arrives à le supporter, y'a forcément des moments ou tu veux l'étrangler. mais c'est un bon vivant, l'italien, une pile électrique, électron libre que tu peux pas attraper à mains nues. ambitieux, il a confiance en lui et s'il pense aller loin dans la vie, il va tout donner pour y arriver. n'a jamais connu l'amour, s'est toujours contenté de lui-même et c'est peut-être mieux comme ça. fêtard, un peu trop accro à la coco, mais c'est qu'un détail. sociable, toujours opé pour faire de nouvelles rencontres et il a tendance à mettre les gens à l'aise dès les premiers instants... ou pas.
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta présentation
(Invité)
Âge : 23
Lieu de naissance : brighton, uk
Quartier d'habitation / Colocation : matthew hall, sur le campus d'harvard
Situation sentimentale : célibataire
Études / Métier : étudiant en quatrième année d'undergraduate, prépare ses LSATs pour entrer à la Harvard Law School l'année prochaine + bosse à l'administration d'Harvard et revend les réponses des exams
Date d'inscription : 15/03/2013
Pseudo & Pronom(s) IRL : dark dreams. (she/her)
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Description (1) : rhys ackerman ————
single · bisexual · brighton, uk · future law school student · basketball player · rich guy · korean