you don’t know me (libre)

Ces vacances étaient dû depuis longtemps. Elle ne savait pas à quel point elle en avait besoin jusqu’à ce que les premières semaines du summer camp s’écoulent et qu’elle s’habitue à ne rien faire de ces journées que penser à profiter des lieux et de la variance de luxure qu’offrait ces terres. La solitude qui lui colle à la peau, ne se plaignant aucunement de prendre ce temps uniquement pour elle et de se prélasser dans ces hôtels opulents. Elle n’avait pas besoin de se préoccuper de quoi ce soit, car la relève ,qu'elle avait formé pour combler son absence , continuait à fructifier les affaires sans son aide. De ce fait, elle continue à se délecter de ce jour libre, débutant cette journée au restaurant de l’hôtel auquel elle restait, voulant profiter de la vue de leur terrasse. Le regard perdu au loin, ses yeux vont et viennent sur chaque bouchée sur son assiette et le paysage, mémorisant de son mieux la beauté du lieu. Toujours sur ses gardes, peu importe où elle se trouve, elle finit par sentir la pression d’un regard sur elle. Ces prunelles onyx, et la froideur dont ces derniers expriment son mécontentement de se faire observer, croisent ceux de l’inconnu qui la fixait. Le visage sans une trace d’amabilité, elle tient son regard jusqu’à celui de l’inconnu se porte ailleurs que sur elle, le message finalement saisie qu’elle n'apprécie guère d’être regardée de la sorte. Mais l’inconnu semble loin de vouloir de baisser des yeux et continue de la dévisager. N’aimant pas ce petit affront, elle croise des bras, l’air beaucoup plus froid qu’il y a quelques moments. Si ce n’étaient pas des autres clients de l’hôtel qui profitent , tout comme elle, leur matinée, elle ne se serait pas gêné d’envoyer paître cet inconnu d’où elle se tenait. Elle tenait à faire profil bas , donc elle se retient les mots qui lui brûlent la langue sans toutefois effacer sa mine renfrognée.

Baptiste est parti depuis quelques jours rejoindre sa famille en France pour soutenir sa mère dans cette dure épreuve. A sa place, t'aurais agi de la même façon. Depuis son départ, tu ne peux t'empêcher de remettre en doute ta décision. Peut-être que tu aurais du le suivre et le soutenir à ton tour. Après tout, tu sais à quel point c'est difficile de perdre quelqu'un. Non en réalité, tu n'en as aucune idée parce que toi, t'as tes deux parents, tes grands-parents bref, t'as toujours eu une vie parfaite. Egoistement, t'es juste triste qu'il ne soit pas à tes côtés et tu ne sais pas comment agir pour être utile. Ton regard perdu dans le vide, tu ne remarques pas que la fil d'attente à avancer et c'est ton voisin de derrière qui te le fait comprendre en se raclant la gorge de façon disgracieuse. En réalité, t'as pas non plus remarquer que tu fixes cette jeune femme depuis toute à l'heure et le pire, c'est que tu recommences quand tu te rends compte qu'il n'y a plus de place dans le restaurant si ce n'est aux côtés de cette inconnue qui te dévisage méchamment. Tu baisses les yeux, cherches une autre table du regard mais non, rien. Alors, tu croises à nouveau ses yeux perçants et finalement, malgré le fait qu'elle ne semble pas si sympathique que ça, tu te diriges dans sa direction et arrivée à sa hauteur, tu te risques à lui demander timidement : Mh... je... je suis désolée... y a vraiment plus de place... est-ce que tu crois que je peux m'installer avec toi...? Et puis tu secoues la tête et reprends rapidement : Je veux pas te déranger surtout. J'irais grignoter un bout ailleurs si ça t'embête. Tu hausses légèrement les épaules et essaies de lui offrir un sourire sympathique en espérant qu'elle accepte ta requête.

hj : je me suis permise, si ça te va pas, n'hésites pas à me le dire

Malgré le regard peu accueillant, l'expression froide et fermée de Ramona, la jeune femme s'approche tout de même de sa table. L'Alvarez continue de la dévisager bien que l'inconnue s'avance vers elle. Rendue à sa hauteur, elle finit par lui demander la permission de s'asseoir à sa table, car absorbé par ses propres pensées, Ramona n'avait pas remarqué que le restaurant était bondé et qu'il n'y avait plus de chaise de libre à part celle devant elle. Les prunelles onyx de la Mexicaine se posent sur le siège vacant avant de retourner sur le visage de la femme. Un non catégorique lui brulait les lèvres, car Ramona n'aimait pas qu'on envahisse son espace personnel. L'Alvarez observe encore les environs pour lui trouver une autre place de libre, mais elle en trouve aucune. Poussant un soupir de résignation, elle hoche de la tête et lui fait signe de s'asseoir. Ramona ne pipe pas un mot de plus afin de lui faire comprendre qu'elle ne cherche aucune conversation avec elle, ne souhaitant aucun dérangement de plus dans sa matinée paisible. Sirotant son café, Ramona continue à l'épier la jeune inconnue, dont l'humeur semblait légèrement morose que même la Mexicaine le remarque. Ne pouvant s'empêcher de faire un commentaire, elle lui adresse de nouveau la parole. " Ton chien est mort pour que tu tires une tête pareille ?" Dit-elle comme remarque en croisant son regard. Elle hausse des épaules, pas le moindrement gênée de ses paroles , car elle ne fait que dire ce qu'elle pense vraiment.
@Léonie Burgess

D'abord, tu n'oses pas trop t'approcher de cette femme que tu vois comme un dragon. Sérieusement, si du feu était capable de sortir de ses narines, t'es persuadée que tu serais chauve à l'heure actuelle. Ok, tu la dévisages un peu mais, c'est ta façon de regarder les gens. Généralement, ton petit sourire anodin les attendrit mais là, ton côté angélique n'a aucun effet sur le démon. Tu te risques malgré tout à gambader dans sa direction après avoir guetté quelques minutes le menu du jour, parce qu'il n'y a plus de place nulle part. Tu lui demandes si tu peux t'installer et tu vois bien que tu l'ennuies. Sa langue n'est pas fourchue, elle risque pas de t'empoisonner même si elle semble à avoir très envie. Elle te fait signe de prendre place. Timidement, c'est ce que tu fais en regardant tout autour de toi, les mains croisées sur la table. Tu joues nerveusement avec tes doigts et guettes parfois si une place se libère ailleurs. Tu n'oses pas lui parler, toi qui es pourtant si bavarde. Elle te demande si ton chien est mort et cette pensée te fend le coeur. Tu déglutis en secouant la tête rapidement de gauche à droite. Mon... Mon petit-ami a quitté précipitamment le summer camp et je suis pas sûre qu'il revienne sur Boston à la rentrée... Tu ne sais pas pourquoi tu lui bafouilles ces informations. Elle en a surement bien à faire. Tes yeux se baissent, un peu honteuse. Elle va vraiment te prendre pour une faible maintenant. Une emmerdeuse et une faible ! @Ramona Alvarez