(libre) lost in the city

SO I HIT MY HEAD UP AGAINST THE WALL

La lune brille dans le ciel, un soupir caresse ses lèvres. L'écran de son téléphone portable reste délibérément éteint, le bourgeois est dans un état de lassitude intense. C'est pour ça que sa france natale lui manque, il connaît les quartiers de sa ville sur le bout des ongles. L'utilisation de son nom fait frémir, le sang qui coule dans ses veines inspire le respect ; dans boston il n'est plus rien, rien d'autre qu'un étranger à l'accent français prononcé.
(il n'est plus le roi)
Et quand la panique le gagne c'est la colère qui se lit sur les traits de son visage, c'est la peur qui s'entend dans la sonorité de son accent. Il s'est éloigné de son lieu d'habitation pour un rendez-vous d'affaire, a décidé de ne pas prendre son bolide en espérant pouvoir profiter de la fraîcheur de la nuit pour rentrer tranquillement chez lui. mais il doit se rendre à l'évidence.
il s'est complètement paumé dans les rues de la ville, il croise quelques étudiants trop alcoolisées, après avoir fêté la validation de leur diplôme, pour lui indiquer le bon chemin. — Et merde, j'en ai marre. T'es vraiment con Emile, comment t'as réussis à te perdre dans la ville. T'es pas arrivé hier pourtant. ce sont des mots français qui sortent de sa bouche, la vilaine habitude de reprendre sa langue maternelle quand il n'arrive pas à se dépêtrer d'une situation pénible. Alors le voilà le nez sur un plan de la ville, tentant de le déchiffrer au clair de lune et à la lumière des lampadaires.

(Invité)

Pourquoi tu te retrouves à errer dans les rues de Boston les mains dans les poches de ton gilet-sweat? La raison et qu'un cauchemar t'a réveillé de ton sommeil. Tu as choisi comme solution pour calmer ton agitation une promenade sous la lueur de la lune. Il faut dire que maintenant tu connais Boston et ses environs comme si tu étais né!

Avant de quitté la maison tu as croisé ton plus jeune petit frère, tu lui as demandé de gardé le secret puis tu as enfilé tes chaussures, celles offertes à ton dernier anniversaire par ta mère. Bien qu'elle ne soit adoptive sur papier et au nom de la loi, pour toi elle est ta mère ta véritable comme son mari qui est ton père. Car tu as tout ce que tu as une vie!

La musique qui raisonne doucement dans tes oreilles, tu marches tranquillement en essayant d'oublier ton cauchemars. Tu fais un arrêt devant un coin d'eau en regardant la lune se refléter. Tu viens à reprendre ton chemins et tu croises des camarades universitaires assez remplis, tu ris sous le coup et tu leurs fais un check puis tu inventes une histoire comme quoi tu es attendus ailleurs.

Marchands toujours, tu t'arrêtes entendant une voix, tu tournes un peu puis tu te diriges vers cette voix. Arrivé à la hauteur de l'individu qui te semble perdu tu coupes ta musique, qui n'étais pas forte, de manière à entendre les sons de Boston.
Puis tu ranges tes écouteurs pour venir passé une main dans tes cheveux une manie que tu as depuis tes quinze ans.

Je peux vous aidez?

Peut-être cela peu faire rire que je propose mon aide, vu mon faciès comme d'autres dirais. Souvent les gens préfères les gens de Boston les vrais américains. Mais il faut de tout dans le monde. Et je suis parmi ses gens à pouvoir indiqué le chemin sans problème. A force de me promené la nuit.
D'ailleurs je ne sais pas si j'ai un accent quand je parles, personne ne m'as rien dit sur ma façon de parlé!

@Emile de Navarre

(Invité)

SO I HIT MY HEAD UP AGAINST THE WALL

@Thanom Wu

Il essaie vainement de rallumer son téléphone portable ; ce dernier est complètement à plat et l'écran reste résolument noir. Sur le territoire américain il n'a pas encore un très bon sens de l'orientation même s'il est là depuis quelques mois déjà. Il faut dire qu'il ne sort pas souvent, qu'il n'a pas encore beaucoup d'amis dans la ville. Sa vie en France lui manque et il n'a pas envie de faire des efforts particuliers pour faire de nouvelles connaissances - et dans ce moment précis cela ne lui servirait de toute façon à rien, puisqu'il n'a plus de batterie pour appeler quelqu'un. Il s'apprête à se diriger vers un plan de métro quand une voix résonne à ses oreilles. Il se retourne, se méfie dans un premier temps : un inconnu se dresse devant lui, lui propose son aide et il n'a pas franchement l'air dangereux. De part son statut, Emile se méfie toujours un peu quand une personne vient l'aborder dans la rue, surtout en pleine nuit. — Si ça ne vous dérange pas, oui. il s'approche du jeune homme pour mettre son visage dans le rayon lumineux d'un lampadaire, question de politesse et de ne pas rester dans l'ombre. — Je ne retrouve pas mon quartier. Je vis à Along Charles River. Mais je ne veux surtout pas vous déranger, vous avez sûrement autre chose de mieux à faire que d'aider un inconnu qui s'est paumé.

(Invité)

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