A. DENYS ZACHARIAS ► colton haynes.

Abel Denys Zacharias

C'est le 25 Août 1993 à Athènes en Grèce, que les membres de la famille Zacharias m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé Abel Denys. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuel et j'en suis fier. Je viens d'une classe sociale assez pauvre et j'ai eu droit à la bourse. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de psychologie depuis presque deux années ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Winthrop ou les Dunster.

# Responsable

# Charismatique

# Avenant

# Franc

# Bosseur

APRÈS LA BOMBE
J'étais en Grèce, à des milliers de miles, quand la bombe a explosé. Y'a des jours comme ça, on se sent chanceux, ou effrayé par la fragilité de la vie humaine. Il y a eu des morts et des blessés. Et tout ça s'est passé dans un lieu que l'on côtoie quotidiennement. Et puis, le pire, je pense, c'est que mon frère y était, le plus âgé, Emrys. Je sais pas ce que ça fait d'avoir perdu un membre de la famille sous les décombres, mais je me suis mordu les phalanges à espérer que mon grand frère ne soit pas une des victimes. Je me souviens encore des images que vomissaient l'écran et du présentateur des news que j'entendais en sourdine. Le choc. Je pense qu'on l'a tous vécu au moins une fois dans notre vie. Ce choc qui nous embrume l'esprit. On n'entend plus rien, on ne fais que fixer un point, les images qui défilaient en saccade dans mon cas. On ne bouge pas, on ne peut pas. On reste obnubiler par l'horreur qui nous fait face. Et puis, on se réveille et des pleurs nous abîment les oreilles. Moi, j'ai pas immédiatement pleuré, j'ai eu peur. peur de faire à nouveau le deuil. Peur de perdre Emrys. Peur de me retrouver tout seul de la famille Zacharias. C'est égoïste, mais c'est ainsi qu'est fait l'être humain. On pense à notre peau et à celle de nos proches. Les autres on s'en fout. C'est l'instinct de survie. Quoique chez certain, la famille ne passe même pas avant leur propre vie. Ça, je comprends pas comment on peut le concevoir. La famille c'est tout pour moi. Genre je pourrais faire n'importe quoi pour mes frères et mes parents. C'est un des seuls liens forts dans ce bas monde auquel je crois. Alors, quand j'ai passé le cap du choc, je me suis tourné vers mes deux grands frères, ma mère et mon père. Leur visage trahissait la même incrédulité, la même peur, le même espoir. On étais tous dans un même état d'esprit, nos pensées tournées vers la même chose. on est lié et ça m'a tiraillé le coeur -comme quand notre petite soeur est morte. Je suis allé me réfugier dans les bras de maman qui versait ses larmes. Ça me faisait de la peine de les voir dans cette état et tout ce que je voulais à ce moment c'était se retrouver en famille, soudés les un aux autres. On vivait cet événement ensemble parce que c'était la seule façon de continuer à avancer. J'aimerai bien croire que ce soit encore le cas de nos jours...

WINTHROP.
Ce que je veux, c'est juste vivre à ma manière, faire ce qui me plait, aimer qui je veux et surtout ne pas se faire des idées sur les gens. J'ai longtemps cru que l'amour entre deux personnes avait un sens, mais je suis tombé douloureusement sur le cul. L'amour, le vrai, ça n'existe pas, c'est une petite flamme qui nait pour nous faire souffrir et dès qu'elle disparait, Elle le fait à jamais. Vous allez me demander : mais comment tu peux croire une chose pareille, t'as déjà aimé vraiment quelqu'un, du plus profond de ton cœur ? Et je vous répondrai que oui, avec mon ex, la seule et unique. Mais tout ça était révolu quand j'ai appris par un de mes potes qu'elle sortait en parallèle avec un autre gars. Je l'aimais beaucoup, je croyais l'aimer à jamais et j'ai souffert à m'en crever les yeux. Le truc, c'est que je l'ai oublié, comme quoi de tels amours n'existent pas. J'ai tout simplement relevé la tête, le sourire aux lèvres, j'ai tourné la page et j'ai enfin compris. Tout ça, c'est qu'une blague. Le romantisme, la saint-valentin, etc... les seuls sentiments vrais, c'est le désir et l'amour familial. Les seuls qui me tiendront compagnie un centenaire plus tard. Mais j'en reviens aux moutons. Pourquoi est-ce que j'intégrerai les Winthrop ? Mais parce que cela fait des années que j'ai abandonné mon minois de beau gentleman écervelé et j'ai endossé celui du dragueur invétéré. Je ne vois pas pourquoi je ne me priverais pas de toutes les créatures qui rampent sur terre si ce n'est pas pour sortir avec une. Il faut s'amuser et profiter du temps qu'il nous reste, vivre jour le jour ces petits plaisirs. Mais c'est pour autant que je suis un gros salopard de première avec mes conquêtes. Attention, je suis pas un dur de la poigne, ni un amoureux des insultes. Je drague, je consomme et je sympathise si possible. De toute façon, toutes les meuf -ou les gars, ça arrive- que je rencontre sont dans le même cas que moi, enfin la plupart part... donc ils ne s'attendent pas à grand chose en retour au réveil.

DUNSTER.
Le travail, le sérieux, la soif de connaissance... tout ça me noie depuis que j'ai été scolarisé. Je viens d'un milieu pauvre et j'ai compris que le seul moyen pour se dépatouiller de cette étiquette qui me colle à la peau c'est d'étudier, de décrocher un super bon diplôme et d'avoir un job qui en fait rêver plus d'un. Mais un métier qui reste quand même dans mes cordes, qui me plait. Alors, j'ai bossé comme un dingue. J'allais à la bibliothèque à la fin de la journée de cours, je demandais des exercices supplémentaires à mes professeurs, je les leur rendais le lendemain, etc... c'est comme ça que j'ai obtenu ma dernière année de sénior avec une moyenne haut la main. Et grâce à ça, j'ai pu intégrer Harvard, la prestigieuse école dont j'avais tant entendu dans ma famille. Mon grand frère s'y était rendu en premier, puis Priape et enfin en dernier moi. J'étais super excité de fouler la terre de cette école. J'avais l'impression de faire parti de l'élite du pays, d'avoir devant moi un grand avenir et ça m'a motivé encore plus. Et de voir des camarades de classe et des potes aussi travailleurs que moi, ça m'a aussi mis la pression, mais j'aime la compétition, donc ça ne m'a pas tellement posé de problèmes.

Colton Haynes

# Infidèle

# Sarcastique

# Grande gueule

# Culotté

# Cynique

lou

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle laughinearlydied, mais lou c'est mieux et j'ai 19 ans et demi. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à solène alias mon frérot trop badant emrys je me suis déjà inscrite mais j'ai du partir à cause de problème d'inspi. Autant le dernier design était magnifique mais celui-ci... C'EST DE LA BOMBE et puis vous êtes tous des nounours à la crème et je vous aime alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien. J'utilise colton haynes comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par tumblr & angel dust. Je fais environ 600-1500 mots (ou moins) par RP et mon personnage est un personnage qu'emrys aurait du faire en scénario, elle me l'a proposé irl so here i am mes ouistiti :love2: .

Mot de la fin ? ▲ :hum:

:sex1:

A. DENYS ZACHARIAS ► colton haynes. 2931463659

:4:

.

(Invité)

This is my story

CHAP. 1

Aujourd'hui, t'as perdu Thalya. la famille entière l'a perdu. Tu n'as que douze ans, mais tu commence à comprendre ce qu'est la vie. On nait, on meurt un jour ou l'autre, quelque soit notre âge. Tu sais que tes proches mourront, seulement t'avais pas prévu que ça se passe si tôt. Douze ans, tu croyais vivre encore longtemps avant de contempler le bois ciré d'un cercueil et des joues creusés par les larmes. Rictus désespéré, mâchoire serrées, pleurs incontrôlés. La dureté de la vie vient tout juste de te gifler la face. Tu t'étais interrogé sur pleins de trucs, de sentiments, mais tu n'avais pas vu arriver la mort et sa faux. Certes ta sœur n'allait pas bien depuis des mois, la leucémie qu'on t'avais dit, un mot compliqué parmi tant d'autre. Maintenant, tu comprenais. La leucémie, c'était mal, c'était dangereux, on en mourait. Des personnes crèvent tous les jours et ta petite sœur était une des victimes. C'était dégueulasse, elle n'avait rien fait de mal, à quiconque. Si, elle avait peut-être menti, mais si elle devait en payer le prix, alors tu serais déjà six pieds sous terre. Finalement, ce n'était pas si compréhensible que ça en avait l'air.
________

On ne voit presque plus Emrys à la maison, du moins c'est le sentiment que tu ressens lorsque tu le vois. Tu as l'impression que ça fait des jours que tu ne l'as pas croisé. T'en as parlé à Priape et il pense pareil. ton grand frère voit bien que ça te chagrine de le voir s'en aller peu à peu. Déjà Thalya, maintenant Emrys. On ne dirait pas comme ça, mais ça te ronge le coeur. Tu vois ta famille se décomposer et ce n'est pas ce que tu veux. Tu es encore jeune, tu as besoin d'eux pour mûrir correctement, tu as besoin de piliers et de ciment. C'est pour cette raison que tu aime désespérément ta famille, que tu veux la voir réunie comme au bon vieux temps. Ton papa tenant Emrys par l'épaule, ta maman avec Thalya dans ses bras et Priape et toi devant eux. Cela aurait fait une photographie de famille parfaite, tu l'aurais gardé sous ton oreiller en cachette. Mais Thalya n'était plus là et Emrys manquait souvent à l'appel. La possibilité d'acquérir une telle photo se réduisait à peau de chagrin. Pourtant, tu ne désespérais pas. Emrys allait s'en remettre un jour ou l'autre. Tu croyais que la mort de ta petite sœur l'avait brisé et que c'est la cause de ses absences. Aussi, une fois ses blessures refermer, il reviendra et vous jouerez tous les trois sous le soleil ardent d'Athènes. Pour l'instant, il fallait le laisser à lui-même et attendre son retour à la maison.
________

Emrys part. Tu as frémis en entendant la nouvelle ce midi. La journée s'était pourtant bien passée. Ton plus grand frère était à la maison depuis plusieurs heures et ça te faisait plaisir de le voir assis à la même table que tout le reste de la famille. Tu n'avais pas arrêté de parler et de débiter des blagues débiles pour détendre Emrys. Ce dernier n'était pas très loquace. Tu avais vu son regard s'assombrir plus d'une fois et tu te demandais d'où venait ses soucis. Depuis le temps, il avait du accepter la mort de ta soeur. Quelque chose d'autre lui posait-il problème ? Mais quoi ? Qu'est-ce qui pourrait bien ternir son humeur ? Nous étions tous réunis, un moment heureux que tu n'oublieras pas, un dernier repas avec Emrys à Athènes. Plein d'enthousiasme, tu cache ta tristesse de le quitter. Tu veux juste qu'il garde un bon souvenir d'Athènes. Harvard c'est loin et le billet d'avion coûte une fortune, il ne reviendra pas de sitôt. « J'ai une nouvelle les enfants. » Ton père a prit la parole, ce qui accentue ta curiosité. que va-t-il encore dire ? Que Priape part aussi en fin de compte ? « Nous allons vivre à Atlanta, aux Etats-Unis. » Tu pose tes couverts. Les Etats-Unis ?! Whaaaa ! L'Amérique, le rêve américain, les Riders, ça te saute aux yeux. Atlanta... tu te demande déjà comment c'est là-bas. Tu as toujours rêvé de voyager au fin fond du monde, maintenant tes songes deviennent réalité. Et puis, on seras prêt d'Emrys. tu vois Priape froncer les sourcils, ça n'a pas l'air de le botter. C'est sûr que la Grèce te manquera, mais tu pourras y revenir un jour. Pour l'instant, tu essaye de profiter de l'instant présent, de l'excitation d'emménager dans cet immense pays.

CHAP. 2

Atlanta c'est super, comme tu l'avais espéré. Au bout d'une semaine, la mer d'un bleu azure et les cases à la chaux blanche t'ont manqué, mais ici tu ne t'ennuies jamais! C'est comme si les attractions n'en finissaient pas. Il y a toujours un truc à faire, à visiter, à expérimenter. Maintenant, avec l'école, tu n'as plus de temps à t'accorder. Combien de jours n'as-tu pas ouvert de livres pour ton propre plaisir, combien de minutes es-tu resté sur ton matelas, à méditer ? Le temps passe et tu es entrainé par le dynamisme de la ville et celui de tes amis. Au début, t'as eu peur de ta nouvelle classe. Comme partout, on se fait rapidement des potes, mais toi t'avais cet accent grec si particulier et tu craignais les moqueries et le rejet total à ce sujet. Pourtant, on est venu vers toi, on t'a tendu nombres de mains. Les rires et les moqueries ont fusé, mais tes nouvelles rencontres les a soufflé du plat de la main. « By the way denys, faut que j'te présente ma soeur jumelle, Giulia. » Tu regardas ton pote, le sourire au coin des lèvres. A peine tu arrivais qu'on te présentait à la gente féminine, c'était excitant tout ça. Une brune aux yeux noisettes se retourna en entendant son prénom. Elle était belle. Elle avait du sang italien dans les veine, pour sûr, et elle ressemblait à son frère comme un pois chiche avec son voisin. T'étais sous le charme, directement. « Salut. denys c'est ça ? Antonio m'a beaucoup parlé de toi.. » Elle n'avait pas la langue dans sa poche, un truc qui l'embellissait encore plus. De jour en jour, tu lui trouvais des qualités. De jour en jour, tu tombais amoureux de la belle aux yeux noisettes.
________

Tu sentais que quelque chose n'allait pas. Depuis Athènes, tu avais soupçonné qu'Emrys n'était pas celui qu'il prétendait être. Il cachait un truc, c'était certain maintenant. Au début, tu te disais que ce n'était que la phase post-mortem de ta petite soeur, Thalya. Mais à mesure que les années passaient, tu voyais son humeur se détériorer, son sourire partir dans une brise. Ça ne pouvait plus être une question de deuil. Chaque fois que ton frère ainé revenait à la maison, sa joie paraissait disparaitre. Qu'est-ce qui pouvait bien l'influencer ? Un mauvaise souvenirs ? Des secrets que lui seul avait à faire face ? Tout le monde a des secrets de famille. Et s'il en avait un avec papa ou maman, ou les deux ? Tu voulais savoir, parce que tu ne supportais pas de le voir aussi distant et froid à la maison. Tu étais déterminé. Finalement, tu as découvert quelque chose. Le regard d'Emrys sur papa. Un regard noir, aussi vif que celui d'un aigle en quête d'une proie. Ce regard était-il la réponse à ta question ? Que c'était-il passé entre eux ? Un truc grave en tout cas parce que tu avais la mauvaise impression que cela ne datait pas d'il y a seulement quatre ans. Ça t'énervais de ne pas avoir la réponse, alors tu es allé demandé à Emrys, face à face. « Emrys, je peux te parler ?. » Il avait hoché la tête, surpris par la gravité de ta voix. « Emrys... qu'est-ce qu'il se passe entre toi et papa ?. » La question à ne pas poser. T'as eu ta réponse, mais dans un tremblement de colère. Il t'a chassé de sa chambre. Tu savais tout et tu te demandas si tu n'avais pas mieux fait de rester ignorant. Savoir que ton père avait une quelconque emprise sur Emrys te mettait mal à l'aise. Ton désir d'une famille unie tombait à l'eau.
________

« T'es pas sérieuse là ? J'espère que t'es pas sérieuse.... » Tu bouillonnais de rage. Elle et... un autre mec. Sérieux, elle s'était complètement foutu de ta gueule. Tu n'avais été qu'un petit couillon pour elle, une petite excuse pour qu'elle aille de planter un mec plus vieux en cachette. D'habitude, tu ne jurais pas, mais là... putain la salope. Tu lui avais tout offert, tu avais été super attentionné envers elle, t'avais fais l'amour avec elle pour la première fois, tu l'avais aimé merde et voilà ce qu'elle te rendait. « Denys, j'suis désolée, j'suis super désolée. Je sais... que tu pourras jamais me pardonner, mais m'envoie pas balader. On peut rester pote ?. » Ça c'était la cerise sur le gâteau. « Non, on peut pas Giulia. On peut pas parce que je t'aimais toi, seulement toi, mais maintenant tu me dégoûte. » C'est assez directe, mais c'est ce que tu ressens et comme tu fais pas l'hypocrite comme tout le monde, tu le lui dis. Tu l'aimais, c'est fini à présent, à cause d'elle. Toi, tu l'aime toujours. En plus de te trahir, elle t'oblige à nier ton affection pour elle. Jamais t'aurais pensé que casser pourrait faire si mal, jamais t'aurais penser casser tout cours d'ailleurs. « J'veux plus te voir Giulia, sinon tu vas encore me briser et j'pense que j'ai assez souffert. »

CHAP. 3

Harvard. Tu suis les traces de tes grands frères. Emrys, Priape. Ils sont dans la même école que toi maintenant. Tu doute si c'est une bonne ou mauvaise situation. Priape ne sait toujours pas qu'il se trame quelque chose entre Emrys et ton père. Tu aimerai tant le lui révéler, lui dire qu'Em a toujours été là pour la famille, mais tu dois rester silencieux, car c'est ce que l'ainé t'a ordonné de faire. Rester silencieux, jusqu'à ce qu'il règle ou pas ses affaires avec Priape. Oh tu vas obéir, sinon tu sais qu'Em ne te pardonnera jamais et puis tu ne sais pas tout de l'histoire. Autant se taire et laisser les grands se réconcilier à leur manière. Pour l'instant, tu planifies quelque chose d'autre, comme par exemple finir ton devoir sur la psycholinguistique ou bien aller t'assoir à la table de la cafétéria, celle occupée par une belle jeune fille que tu ne connais pas encore. « Salut, ça te dérange si je m'assied là ? il n'y a pas d'autre place. » Un sourire, un regard circulaire autour des tables vides, un autre sourire malicieux. « J'en vois plein des tables vides moi. » Te dit-elle sur un ton taquin. « Oui, mais je ne pourrais pas contempler tes beaux yeux de si loin. »

(Invité)