L'amore non è bello se non è litigarello • Flora

Belle maison juste à côté de Rome. L'architecture est typiquement italienne. Nous avons été invité là par un italien que j'ai rencontré en soirée au début de mon séjour et qui parlait parfaitement anglais. Par contre, pour les autres personnes présentes à la soirée, ça semble un peu plus compliqué. Heureusement que Flora est là et que je peux passer mon temps à lui parler et à l'embrasser dans le cou. On se retrouve sur le canapé du salon, la pièce principale ou la plupart des gens sont présents. Je vois quelques gorgées de mon verre de whisky puis le repose sur la table. Ma main vient alors se poser sur celle de Flora. Je caresse ses doigts tant dis que mon autre main avance le joint que j'ai roulé quelques minutes plus tôt près de mes lèvres pour que je puisse en tirer une longue latte. Je regarde la jeune femme et lui sourit. "On se fait chier un peu, non ? Je comprends rien ce qu'il disent" lançais-je avec un petit sourire en coin. Heureusement qu'elle était là, sinon les vacances n'auraient vraiment pas eu la même saveur. Rien que de poser mon regard dans le sien, j'ai envie de la dévorer.

Depuis que nos regards se sont croisés, que nous avons échangés nos premiers mots et surtout notre premier baiser, c'est impossible de me passer d'elle. Je n'avais pas eu une telle envie d'être H24 avec une fille depuis un moment. Je ne savais pas si c'était les vacances et l'Italie qui me faisaient cet effet, toujours est-il que c'était très agréable. Même au milieu de ce monde, j'avais du mal à garder mes doigts loin de sa peau et mes lèvres loin des siennes. Je fronce légèrement les sourcils suite à sa réponse puis me met à rire légèrement. "Ça m'étonnerait qu'il n'y ait qu'un mec qui veuille te pécho.." Elle me donne ensuite un baiser que je prolonge. Je viens même chercher sa langue pour la titiller un moment avant de finalement rendre ce baiser un peu trop fougueux pour le lieu où nous nous trouvons. J'ai réveillé l'excitation en moi, et apparemment en elle aussi. Je souris à ses propos, me mordillant la lèvre alors que je vois le joint s'envoler des mes doigts pour se retrouver entre les siens. "Si je m'écoutais, je te prendrais devant tout ce beau petit monde, leur offrant le spectacle de leur vie." Parce que quand on y allait, tous les deux, c'était quelque chose. Je sens sa main contre ma cuisse, remontant doucement. Je souris en la regardant, mon regard se baladant un peu autour de nous. "Mais on aime le danger.." Soufflais-je, venant l'embrasser de nouveau tandis que mes doigts se glissait sur sa jambe nue, remontant à l'extrémité de sa belle petite robe.

Difficile de passer de meilleures vacances qu'en la compagnie de Flora. On s'était bien trouvé tous les deux. Je crois qu'à ce moment de nos vies, on avait tous les deux besoin de la même chose. Une relation pas trop sérieuse mais quand même fidèle le temps de quelques semaines. De toute façon, en sa compagnie, je n'avais aucune envie d'aller voir ailleurs. Elle m'apportait absolument tout ce dont j'avais envie à cet instant. Et le plus beau, dans tout ça, c'est que ça semblait réciproque. On passait absolument tout notre temps ensemble et il est sûr que le retour à la réalité allait avoir l'effet d'une énorme claque dans la gueule. Mais c'est le risque qu'on avait décidé de prendre tous les deux. Et hors de question de continuer cette relation aux Etats-Unis, ça enlèverait toute la magie qui l'entoure. "Encore heureux." Lançais-je à sa réflexion. Elle était évidemment libre de faire ce qu'elle voulait, et je ne la retenais pas, mais elle savait qu'elle me perdrait au moindre écart. Je me mord la lèvre tout en la regardant. Je la dévore complètement des yeux. La belle brune a également cette flamme dans les yeux. "T'exciter ? Mince, c'est vraiment pas mon objectif.." Je viens lui mordiller doucement la lippe inférieure avant de lui faire un clin d’œil. Nous commençons un peu trop à nous chauffer et Flora décide d'être la voix de la raison, nous entraînant loin des regards, dans ce qui semble être la salle de bain apparemment. Très vite, elle se retrouve contre moi à m'embrasser et me dire qu'elle me désire. Je prolonge, jouant avec sa langue. Je la soulève par la suite, la portant jusqu'au plan de travail, la reposant dessus, baissant les bretelles de sa robe sans jamais quitter sa bouche.