MAELIAS ¥ le pouvoir des mots.

Si Elias a eu un impact dans ta rupture avec Braden, tu n’es pas idiote au point de croire que tu n’as pas été un des éléments dans sa propre rupture. Tu le sais, tu es incapable de le laisser s’en aller. Tu finis par revenir, mademoiselle capricieuse qui veut son homme. Tu reviens quand tu sens qu’il t’échappe. Tu le veux heureux pourtant, mais entre ce que tu voudrais et ce dont tu es capable... Tu écoutes ses mots et ça sonne pourtant si faux. Il essaie de te rassurer, c’est ce qu’il fait constamment avec toi. Tu préfères lui laisser croire que c’est le cas. Il a déjà tellement à faire. — D’accord. C’est une autre discussion qui prend le dessus. Des choses que tu ne tiens pas à dire pourtant, mais visiblement il y a trop de choses qui restent en suspens. Toi t’as besoin d’évacuer parce que tu as la sensation que tu vas exploser. Tu joues la carte de l’honnêteté pour Braden en lui disant ce que tu ressens. Et puis quand tu entends ces mots, tu te sens à nouveau très en colère. Frustré même de devoir constamment tout garder en toi. Alors tu te redresses et tu finis par révéler ce qu’il a tant de mal à comprendre. — Ecoute bien ce que je vais te dire, parce que je ne le redirais pas. J’ai compris après ce qui s’est passé avec nos exs que j’étais tombée amoureuse de toi bien avant tout ce qui s’est passé. Seulement tout ça tu es obligée de le garder enfouis en toi. Faire comme si ça n’existait pas pour que tout soit plus simple. Tu quittes la voiture. Tu dois faire face à ce que tu détestes, te montrer fragile. Tu l’écoutes te dire qu’il devrait partir et cette pensée te serre le ventre. Tu combles le vide qui vous sépares et tu viens l’embrasser. Tu ne seras jamais capable de le laisser partir.

Tu peux être une bonne personne parfois. C’est vrai que tu te préoccupes du bien de tes proches mais, hormis la famille, tu ne sers que tes propres intérêts. Il y a toujours une part qui profite à ta personne. Il n’y a qu’à voir la façon dont tu t’es comporté avec Maeve jusqu’à maintenant. Tu dis que tu veux son bonheur mais, tu te permets de détruire toute relation pouvant avoir du potentiel parce qu’une partie de toi la veut et refuse de la perdre. Tu sais que tu ne peux pas lui offrir ce qu’elle souhaite parce que contrairement à ce qu’elle t’a déjà dit dans le passé, vous n’êtes pas vraiment fait pour être ensemble. Non, il faut constamment que vous vous détruisiez. Tu aimes la voir sourire autant que tu apprécies quand elle s’énerve, qu’elle te crie dessus et balance des choses à travers la pièce. Tu imagines que ton discours ne va pas lui plaire, qu’elle va partir telle une furie mais non, elle tourne les talons pour revenir te voir et t’avouer ce qu’elle a sur le cœur. C’est sûrement trop pour toi. Tu ne prends que ce qui t’intéresse. Tu ne la laisses pas indifférente. T’es amoureuse de l’image que tu te renvoies. Et ça t’amuse. Parce que parfois, tu aimerais être cette personne, vraiment. Elle se trouve la, en face de toi, dans l’encadrement de la fenêtre. Tu lui dis que tu ferais mieux de partir mais, elle ne t’en donne par l’occasion, préférant se pencher un peu plus par la fenêtre pour venir agripper tes lèvres. Et toi, comme un con, tu passes ta main derrière sa nuque pour t’attirer un peu plus, prolongeant l’échange. Ça veut dire qu’il faut que je te raccompagne jusqu’à ta chambre ça ?! Tu la questionnes du regard, sourire malicieux collé sur le visage. @Maeve Lazzarini

Pour une fois tu t’accordes un break, finis de tricher et de prétendre que rien ne te touche. Tu lui ouvres ton cœur en lui avouant la chose la plus difficile qui soit. Tu lui avoues que tu es amoureuse de lui depuis trop longtemps. Tu veux juste qu’il comprenne que si t’as fini par tomber amoureuse de Braden c’est parce que lui était toujours le cœur prit pas une autre femme. Tu lui en veux de te répondre à nouveau de cette manière. T’aurais au moins espérer savoir si il tenait à toi. Non tu n’en sauras rien. Et tu en doutes même puisqu’il passe son temps à te rejeter. Tu lui avais dit. Tu n’en reparlerais plus et au vue de sa réponse tu te contenteras d’être son amie à l’avenir. Finalement tu préfères soupirer à ces mots et lever les yeux au ciel. — Ouais, t’as raison ! Tu viens de prendre une énorme gifle là alors va falloir que tu prennes sur toi pour accepter ça. Tu le vois prêt à s’en aller et tu ne sais pas ce qui te prend, tu te jettes à ses lèvres. T’as pas envie qu’il te laisse parce que ce qu’il vient de te dire va te torturer toute la nuit. Tu souris contre ses lèvres et hoche la tête. — Si tu en as envie bien entendue. Je te force à rien !

Tu ne veux pas voir la vérité en fait. Tu ne veux pas avouer que Maeve t'attire parce que tu sais qu'elle en jouerait par la suite et ça ne tournerait plus à ton avantage. Tu ne veux pas finir en couple à la fin de la soirée comme tu as pu le faire avec Poppy parce que, voilà ce que ça a donné ! Elle s'est tirée, enceinte de toi et ne te donne désormais plus de nouvelles. Tu tiens à Maeve et tu n'as pas envie de la perdre pour des broutilles. De plus, elle a du picoler ce soir et tu te dis que ses paroles ont été lâchées sous le coup de la nostalgie, du désespoir. Bref, tu hausses légèrement les épaules, conscient que ce n'est pas vraiment la réponse qu'elle espérait. Mais contre toute attente, elle revient vers toi. Elle se penche pas dessus de la portière pour t'embrasser et si tu prolonges ce moment, tu finis par soupirer en avouant que maintenant, tu dois certainement la raccompagner jusqu'à sa chambre. Je ne vais quand même pas te laisser traverser l'immeuble dans cette tenue... On ne sait jamais ce qu'il peut arriver en chemin. Tu hausses les épaules d'un air innocent avant de détacher ta ceinture, couper le contact et ouvrir la portière pour la rejoindre. Oups, tant pis ! @Maeve Lazzarini

Ce soir, tu lâches prise et tu décides de t’ouvrir à lui et à la seconde où les mots quittent tes lèvres tu le regrettes. Bien sûr à quoi tu attendais.. C’est Elias qui te fait face ce soir. Tu te sens stupide c’est vrai. Tu es accroché à lui et incapable de le laisser t’échapper et pourtant.. Pourtant tu es consciente que ça ne va pas avancer. Depuis combien d’année déjà vous jouez à ce jeu ? Tu sais que tu seras incapable de lâcher prise et pourtant ça te fait mal de savoir qu’il te laisserait volontiers aller avec Braden. Tu devrais partir. Le remercier de t’avoir raccompagner et t’en aller. Seulement ce n’est pas ce que tu fais. Tu l’embrasses à travers la vitre. Il prolonge ce baiser et tu ne sais plus penser. Non tout est bien trop compliqué. Tu ne sais pas où tu mets les pieds, seulement t’as pas envie de le laisser t’échapper ce soir. Il te proposes de te raccompagner jusqu’à chez toi et tu le laisses faire reculant pour qu’il quitte la voiture. Tu marches jusqu’à ton immeuble, vois entrez et tu rentres dans l’ascenseur. Ton regard qui trouve celui d’Elias. — Embrasse moi !

Quelques minutes auparavant, tu informais Maeve de tes intentions de ne ramener personne chez toi ce soir. Alors certes, tu as tenu ta promesse parce que ce n'est pas chez toi mais, tu la raccompagnes quand même et vous savez tous les deux ce que cela va entrainer. Tu l'as pourtant poussé dans les bras de son ex petit-ami quelques minutes auparavant. Elle t'a ouvert son coeur et tu n'as rien su répondre en retour. Tu es incapable de te projeter depuis ta rupture avec Poppy. Tu avais fait énormément d'effort pour cette femme, surtout quand elle t'a annoncé qu'elle était enceinte. Tu n'as pas bien réagi mais, t'as fini par prendre tes responsabilités en mains pour ne pas faire les mêmes erreurs qu'avec Siloé ou Edie. Tu lui as dit être présente pour elle mais, le coma d'Edie a tout remis en question. Tu t'es rapproché de Maeve, aussi hystérique soit-elle par moments parce qu'elle, elle te comprenait. Et aujourd'hui, voilà que tu te retrouves dans cet ascenseur en sa compagnie au lieu de raccompagner Capucine ou de te trouver dans ton lit en train de méditer sur ton avenir. T'es vraiment un gamin. Tu ne peux pas te contrôler. Elle se tourne vers toi, te demandes de l'embrasser et si tu hésites un instant, tes yeux azurs qui détaillent son visage, tu finis par t'exécuter. Ta main glisse derrière sa nuque et tu te penches pour l'embrasser, parce que c'est ce qu'elle demande et parce que tu en as envie aussi. @Maeve Lazzarini

Qu’est ce qui ne tourne pas rond chez toi Maeve. Tu viens de te prendre un énorme vent, c’est même une tornade à ce niveau là, mais t’arrive pas a d’accrocher. Tu es même pas capable de le laisser rentrer chez lui, comme tu devrais le faire. Après tout tu as bien compris que tu vivais un truc à sens unique. Et c’est pourtant toi qui l’embrasse et que essaie encore de voir si il y a quelque chose entre vous. Si il va te repousser. Non. C’est plutôt l’inverse. Il décide de te raccompagner. Tu ne dis rien silencieuse. Tu te torture l’esprit en essayant de te convaincre que tu n’es pas raisonnable. Que tu dois le laisser s’en aller. Seulement la simple idée qu’il t’échappe te rend nauséeuse. Dans l’ascenseur, tu le regarde et tu prononces ces deux mots. Tu aimes avoir mal, Maeve. Elias ne parle pas et ne dit rien. Il t’observe et toi aussi. Tu sais que si il connaît un moyen d’expression c’est pas le corps. Alors tu veux qu’il parle, qu’il s’exprime à sa manière. Il t’attire a ses lèvres et tu t’accroches à sa chemise dans un baiser passionnée. Irrécupérable que vous êtes. Vos bouchent s’enflamment, jusqu’à ce que vos langues ne se mettent à valser. Tu sens ton corps qui s’embrase et tu te laisses complètement transporté.

Maeve et toi, ça a toujours été compliqué. Vous êtes comme chien et chat. Vous vous engueulez souvent. Tu te montres parfois cru avec elle, ne passant pas par quatre chemins pour lui dire le fond de ta pensée. Pourtant, tu la sais fragile. Tu as envie de la protéger. Si elle a besoin de toi, tu accours pour la rassurer, pour la réconforter. Tu seras toujours présent pour elle mais, à contrario, tu arrives à la briser, à l'éloigner. Tu sais que votre relation est toxique. Si elle ne change pas, vous irez droit dans le mur. Mais, tu es malgré tout attirer par cette adrénaline constante. Tu te dis qu'elle est la seule qui accepte vraiment qui tu es. Tu n'as pas entièrement envie de la laisser partir non plus. Du coup, tu lui proposes de la raccompagner et elle accepte. A peine dans l'ascenseur qu'elle te demande de l'embrasser et tu ne te fais pas prier pour accéder à sa requête. Tu l'observes un instant, comme hésitant. Tu analyses la situation. Tu te dis qu'elle va t'en mettre une. Mais non, elle prolonge le baiser, attrapant ta chemise. Tu la fais reculer jusqu'à la paroi de l'ascenseur sans quitter ses lèvres. T'as pas besoin de reprendre ton souffle. T'as beaucoup trop envie d'elle. Pas besoin de mots entre vous. Toutes les actions valent beaucoup plus à tes yeux. Tu laisses ta main glisser le long de sa jambe, remontant lentement sa robe pour découvrir sa cuisse. Mauvaise idée hein. Encore une fois. Aucun de vous ne semble être en mesure de faire taire toutes ces tensions. @Maeve Lazzarini

Elias, point faible irrémédiable. Dépendante de lui depuis trop longtemps. Tu as les sentiment d’avoir prit conscience de beaucoup de choses ces derniers mois. T’as passé une grande partie dans le déni, mais il est évident que tu es accroc. Addict à cette relation toxique, plus que malsaine. Un jour oui et le lendemain non. Tu l’aimes autant que tu peux le détester pour tout ce qu’il te fait ressentir. Pour le mal que vous vous faites volontairement. Ce besoin de se rassurer en se montrant parfois cruel, maintenir une distance. Et puis cette fatalité. Il y en aura toujours un pour revenir. Vous êtes liés l’un à l’autre, pas si différent même similaires et c’est sûrement l’origine du conflit. Être les mêmes et ressentir les mêmes choses. Dans cet ascenseur, c’est toi qui revient à la charge. Toi qui a besoin de réponses. Après avoir compris que ce n’était pas réciproque. Un baiser est pour toi un moyen de savoir ce qu’il éprouve. Baiser langoureux. Intense. Passionné. Possessif. Presque animal tant tu as besoin de le sentir contre toi. Besoin de calmer l’incendie qu’il déchaîne en toi. Ton cœur pulse dans tes tempes. Tu sens le mur contre ton dos et tu gémis contre ses lèvres. Tu t’abandonnes à lui. Ta main qui se perd dans sa tignasse, tu es fébrile. Tu le désires et réalises que c’est sans doute une erreur. Seulement, tu t’en fiches. Il est à toi.

Tu sais que ce n'est pas la bonne solution mais, c'est celle de facilité, tu ne peux pas le nier. Tu es toujours comme ça, tu préfères tout régler par le sexe. Généralement, ça fonctionne. Avec Maeve, ça fonctionne même très bien. La preuve en est, c'est elle qui a pris les devants en t'embrassant. C'est elle qui a décidé de te faire monter même si c'est toi qui as émis l'idée, c'est vrai. Cette attraction qu'il y a entre vous, tu ne peux pas l'effacer et vous ne pouvez pas aller contre votre nature. Du coup, tu l'embrasses alors qu'elle s'accroche à toi comme si sa vie en dépendait. Tu la fais reculer, ta main se balade le long de sa cuisse jusqu'à ce que le bip d l'ascenseur pour coupe dans votre élan. J'aurais peut-être du l'arrêter... Tu murmures contre ses lèvres avant de t'éloigner pour sortir de l'ascenseur comme si de rien était. Ouais ouais, t'es pas croyable. De toute façon, vous allez rapidement reprendre là où vous vous êtes arrêtés. @Maeve Lazzarini