only the road. — ugo

La nuit avait été longue et cela tu le perçois encore plus avec peu d'heures de sommeil, juste trois tout au plus. Tu avais travaillé la veille au soir au bar et le nouveau dosage de ton traitement accentuait la sensation de fatigue. Néanmoins, tu ne laisses rien transparaître et cela ne t'empêchera aucunement d'aller faire cette petite virée prévu avec ton meilleur ami. Tu n'avais pas vue Ugo depuis un petit bout de temps. Il faut dire qu'avec vos emplois du temps respectifs c'était parfois compliqué mais vous restiez toujours en contact. Vous vous étiez rejoins au centre ville avant de quitter Boston vers l'autoroute. Sortir de la ville te faisait un bien fou et surtout cet autre paysage plus sauvage, plus naturel qui s'offre à perte de vue. Les routes demeurent encore désertes à cette heure de la matinée et c'est pourquoi tu te permets d'accélérer légèrement pour rouler a égale distance de ton comparse. Au loin, une station essence s'esquisse idéale pour une petite pause.
@Ugo Boehringer

@Kobe Rockefeller Enfin en vacances, loin de l’activité de Boston, de ce dynamisme sans fin. Accompagné de Kobe, ton meilleur-ami, tu t’enfuies pour retrouver le calme et rouler vers un lieu inconnu. Visière du casque baissée vous roulez non loin l’un de l’autre, profitant de ces routes calmes, la soleil tombant. Après de nombreuses minutes, d’un signe de la main, vous vous signalez le besoin de s’arrêter, de faire une pause. Arrêtés à une station de service, tu gares ton engin et éteints le moteur. Casque que tu enlèves, tu descends pour te dégourdir les jambes. ❝ ça te dit de manger un bout ? Je commence à avoir faim. Et on reprend la route après.

Le moteur s'éteint doucement dans un bruit doux et agréable qui va de pair avec le temps qui joue en votre faveur pour cette journée. Une fois ton deux roues à l’arrêt, tu enlèves ton casque tandis que ton meilleur ami te propose de casser la croûte. Tu es on ne peut plus favorable à cette idée et tu réponds par la positive d'un engageant signe de tête avant de poursuivre. « C'est parti ! ». Tu descends de ta moto pour suivre le jeune Boehringer en direction du petit dinner collant la station service. Cela fait un sacré bout de temps que vous n'aviez pas passer de temps ensemble. Il faut dire qu'entre vos emplois du temps respectifs, cela devenait compliqué mais avec les vacances en vue, vous en profitiez. « Alors, rien de neuf de ton coté, vraiment ? ». L'interroges-tu tout en poussant les portes du commerce de restauration.
@Ugo Boehringer