Aleph Wertheimer
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STUDENT › proud member of harvard university
La journée a été éprouvante mais bien remplit. Deux termes qui reviennent souvent dans ton vocabulaire et cela a parfois tendance à agacer tes proches. Pourtant ce n'est qu'une vérité qu'ils peinent à accepter contrairement à toi qui est en quête perpétuelle de cela. T'occuper l'esprit pour ne pas trop penser, pour ne pas sombrer dans cet état psychique que tu espères un jour dominer ? A croire que la jeune fille combattante d'autrefois n'existe plus – pour ne pas dire si peu. Tout à changé, c'est un fait devenu réalité. Une pensée qui t'accompagne jusqu'à ton retour jusque chez toi alors que tu descends tout juste de ta bicyclette. Un moyen de transport bien plus pratique que la voiture même s'il te faut de nombreuses minutes – soit quarante à peu près – pour te rendre au boulot. Le vélo laissé dans le local prévu à cet effet, tu attrapes ton sac et le panier de courses afin de rejoindre la maison que tu partages avec tes deux colocataires. À peine rentré, tu entends le miaulement satisfait de ton petit félin qui s'approche de toi pour se frotter contre tes jambes. Tu le caresses pour le saluer tandis qu'il t'accompagne jusqu'à la cuisine où tu déposes tes affaires. Tu le prends dans tes bras quelques instant, prenant plaisir à ce contact qui t'apaise depuis la disparition de ta moitié. Néanmoins, tu as beaucoup à faire surtout que ton meilleur ami ne va certainement pas tarder à arriver. Un bon quart d'heure plus tard, tes gourmandises sont au four et la vaisselle terminée. Alors que tu essuie tes mains avec un torchon, tes prunelles se perdent sur la fameuse enveloppe que Dawson a écrite à ton attention. A dire vrai, il en avait écrit trois : une pour son petit frère, une pour son meilleur ami et la dernière pour toi. Tu as été les chercher dans l'Oregon au chalet en compagnie de Diego mais tu n'as pas eu le courage de l'ouvrir. Elle est resté dans ta besace en cuir depuis que tu l'as en ta possession soit une semaine. Tu es soudain tiré de tes pensées lorsque tu entends que l'on toque à la porte d'entrée.
@Diego Morales
(Aleph Wertheimer)
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