~ On the nature of daylight ~ (Charlize)

on the nature of daylight

C'est un boulet, et un fonceur tout à la fois; pas vraiment doué pour exprimer, mettre des mots sur ses sentiments, et en particulier lorsqu'il y a un risque, même minime, de casser sa relation avec ladite personne. Il ne veut pas la perdre, tout comme il ne souhaite pas gâcher ce qu'ils ont déjà; la confiance, la capacité à se confier l'un à l'autre, duo improbable, présence féminine qu'il ne pensait pas autant apprécier. Ca l'a pris de court, ça s'est imposé; d'abord sous silence, une chansonnette jouée en solitaire par l'esprit, et désormais, aujourd'hui, l'envie de partager, quitte à prendre un mur en plein nez. Charlize profite, et cette image simple le contente déjà mille fois; l'océan n'est peut-être pas son élément, mais c'est tout de même une bouffée d'air frais, une sensation de liberté difficile à égaler; une petite bulle de repos, dans un quotidien sauvage, pour celle qui porte déjà tout un monde sur ces jeunes épaules. - C'est l'idée, oui. il n'avait pas envie d'avoir le moindre marin dans les pattes, ni un client quelconque amateur de cocktails; pour autant, si urgence il doit y avoir, Denzel pourra la ramener en vitesse. A la base, c'est en haut du phare qu'il comptait lui parler, s'ouvrir un peu plus au sujet de.. De quoi d'ailleurs ? De sa tachycardie du moment, peut-être. Le blondinet s'y essaie, mais le résultat n'est pas concluant; à trop tourner autour du pot, il guiderait presque Charlize sur une mauvaise voie. Alors, il reprend, en douceur, autrement, cherchant les bons mots pour éviter les faux pas, et lui permettre de comprendre où il souhaite en venir. Ca sort plus facilement avec les mains occupées, le cordage qu'il noue avec précision avant, inévitablement, de devoir relever les opales pour croiser son regard. La sincérité se révèle dans la fragilité qu'il expose. - Je veux dire que.. a-t-elle saisi ? Il n'est pas certain. Denzel attrape sa main, vient cueillir sa hanche de l'autre, pour s'assurer qu'elle ne tombe pas en arrière; pour l'attirer un instant près de lui, également. - Toi et ta vie démesurément occupée, je.. T'aime vraiment.. Vraiment bien. et il ose, déposer un chaste baiser sur sa joue, puis reprends sa place. Sans la quitter des yeux. Espérant que le message soit passé, compris, qu'elle sache exactement où il souhaitait en venir; qu'elle comprenne exactement où il voudrait aller, aussi.

(Invité)

16/04/2021

Vous allez vous retrouver en tête à tête sur un phare abandonné de toute vie humaine et pourtant, en activité. C'est à instant à la fois paisible et stressant parce que tu n'es pas du genre à accepter de te retrouver aussi proche d'un homme. Denzel trouve le moment parfait pour t'avouer qu'il tient à toi et pas de la façon à laquelle tu t'attendais. Tu n'as pas vraiment l'habitude qu'on s'ouvre à toi parce que tu es froide et distante. Tu as énormément de problèmes et des responsabilités que la plupart des autres jeunes femmes de ton âge n'ont pas. Du coup, on ose rarement s'approcher de toi. Mais lui, il met les deux pieds dedans. Il doit s'y prendre à deux reprises avant que tu ne captes le sens réel de ses propos. Ce n'est pas que tu te voiles la face, c'est juste inconcevable pour toi qu'on puisse t'imaginer de cette façon. Tu te retrouves à lui tendre la main tout en essayant de capter ses intentions. Il t'aide à descendre du bateau, son bras autour de ta taille et ton coeur s'emballe à l'idée que les choses pourraient changer entre vous. Tu déglutis discrètement tandis qu'il dépose un baiser sur ta joue avant de se retirer. Il attend surement que tu prennes la parole à ton tour mais, tu ne sais pas trop quoi dire. Tu esquives un petit sourire, à la fois touchée et gênée d'être le centre de l'attention. D'habitude, tu te fais discrète, tu aimes te fondre dans la masse. Tu aimes cette partie désespérée de ma vie. Tu aimes le fait que je puisse avoir besoin d'aide. C'est souvent comme ça tu sais. On aime souvent ce qui est fort en apparence mais qui pourrait se briser en un rien de temps. Tu hausses légèrement les épaules. Tu ne peux pas lui en vouloir. On a souvent envie de te protéger, surtout quand tu avoues ne pas avoir besoin d'aide. Tu n'arrives pas à imaginer qu'on puisse t'aimer d'une autre façon. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

some of us are aware, that it's good for us to care. some of us feel the icy wind, of poverty blowing in the air for those of us who simply like to socialize, for those of us who tend the sick and heed the people's cries. let me say to you, right on.

on the nature of daylight

@Charlize Seaton

Ca le prend au dépourvu. Sa réaction, son timbre, ces mimiques, chacun de ces mots; et l'impression, une nouvelle fois, de s'être si mal exprimé. De l'avoir amenée sur le mauvais chemin, de ne pas lui avoir montré l'image souhaitée. Dans sa tête, pourtant, tout est on ne peut plus clair. Depuis son déploiement, depuis que la guerre menace de le renvoyer au front, Denzel sait qu'il doit lui parler. Ne pas rester sur un non-dit, et lui exprimer ce qu'il ressent. Sauf qu'il y a un décalage entre la pensée et la parole; comme un filtre déformant, même lorsqu'il tente de trouver les bons mots. Le marin se ferait chavirer tout seul, et serait encore incapable de lui transmettre le fond de ses sentiments. - Je te prends pas en pitié, Charlize.. souffle-t-il en levant les yeux au ciel, cherchant le bon vocabulaire dans le bleu céleste. Une caresse du pouce sur sa main, à défaut de trouver la suite cohérente à tout ce qu'il aimerait dire, maintenant qu'il est lancé. Ou presque. - J'aime seulement ce que tu es, et.. sa vie, même pleine de problèmes. La femme froide et distante, et son contraire, sensible et touchant; la serveuse du drink, la mère de substitution. - Et je suis incapable de prononcer une phrase sans dire de bêtises, comme tu l'auras remarqué. il en pousse un soupir, frustré, replace une mèche rebelle, et retrouve le sourire, même gêné. - Est-ce que tu comprends ce que j'essaie de te dire..? ça déraille dans sa poitrine, comme dans sa tête, mais peu importe; personne n'a dit que les émotions devaient avoir un sens, alors il se contente d'être honnête, et assez courageux pour lui avouer les choses, de vive voix.

(Invité)

16/04/2021

C'est une conversation assez étrange à laquelle tu n'as pas l'habitude d'être confrontée. Surement parce que tout le monde sait à quel point tu n'as pas le temps pour les attaches, trop occupée par tes jobs et ta fratrie. Tu n'as pas la tête aux relations. Les amis que tu as, tu les traines depuis des années et ils sont ta famille avant toute chose. Du coup, ça te fait étrange d'entendre Denzel te dévoiler ses sentiments. Il tente de te faire comprendre les choses en utilisant diverses tournures. Tu n'avais pas bien compris au début et puis finalement, quand ton esprit commence à s'ouvrir, tu essaies de lui montrer que tu n'es pas le genre de filles à laquelle on s'attache pour de bonnes intentions. C'est vrai, tu parais forte mais une partie de toi a besoin de soutien et c'est souvent cette part de toi qui est convoitée. La dernière fois que tu as laissé entrer quelqu'un dans ta vie, ça a fini en fiasco du coup, tu ne sais pas trop quoi rétorquer. Tu esquives un sourire, à la fois touchée et gênée. Il dit que ce n'est pas de la pitié et instinctivement, comme pour te protéger, tu croises les bras contre ta poitrine. Que.. Que tu m'aimes bien ? Je sais pas trop. Je sais pas ce que t'attends de moi. Je... Je suis pas plus douée pour tout ça tu sais... Tu ne vois pas bien ce qu'il espère. Est-ce qu'il veut être ami, plus que ça ? Qui voudrait plus que ça ? C'est vrai, t'as pas le temps pour une relation résultat, tu finis par souffrir de tes propres craintes. Il vaut mieux pas se méprendre sur ses attentes. Savoir ce qu'il souhaite vraiment. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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on the nature of daylight

@Charlize Seaton

Il a mis les pieds dans le plat. Peut-être pas dans le bon, soit-disant passant. C'était pas faute de savoir que les relations n'intéressent pas la jolie brune. Manque de temps, sa famille en priorité; tout cela, Denzel le conçoit naturellement. Il le savait, que s'ouvrir à Charlize lui faisait prendre un risque, sans doute inconsidéré. C'est bien pour cette raison, d'ailleurs, qu'il hésitait à lui parler. Maintenant, c'est aux conséquences qu'il doit faire face; tâchant de ne rien laisser paraître quant à l'appréhension qui le guette, petite boule nerveuse dissimulée sous sa tignasse blonde ébouriffée. Charlize s'est forgée au travers d'expériences négatives répétées, il en est - en partie - conscient, même sans avoir les détails. Dans sa tête, c'est très cliché; je suis différent, pourrait-il affirmer, parce qu'il est Denzel et non pas l'un de ces fantômes qu'elle traine encore dans son sillage. Denzel peut-être, mais homme avant tout. Et face à cela, la belle ténébreuse se protège, se referme quelque peu; bras croisés, le blondinet comprend qu'il touche la corde sensible. Et qu'il faut arrêter, en espérant ne pas avoir perdu le peu de confiance qu'elle lui offrait. - Ca oui, je t'aime vraiment bien.. souffle-t-il en se reculant légèrement, comme pour amorcer la suite vers le phare. Qu'elle ne se sente pas piégée, ce serait regrettable. - Je n'attends.. Rien ? Je veux dire... J'ai conscience que t'as pas le temps, et un million de trucs à gérer, mille fois plus importants qu'un p'tit blond qui t'aime bien. et ce serait trop égoïste que d'aspirer à prendre une place qui n'existe pas dans son quotidien, sous prétexte qu'il lui porte des sentiments. - Je voulais seulement que tu le saches, je crois.. Tu me laisses pas indifférent, c'est la vérité. bien sûr qu'il aimerait plus, prendre une place importante dans sa vie; mais au final, quand il prend un peu de recul, Denzel se rend compte qu'il est déjà chanceux, après tout, elle accepte déjà de sortir avec lui, et tout le monde ne peut pas en dire autant. A la finalité, il tâchera d'apprécier ce qu'elle lui offre, plutôt que de quémander la lune. - Je veux surtout pas te faire de mal, ou.. te faire fuir. Je vais rester à ma place. en tant que quelque chose, indéfini mais qu'importe à l'arrivée; elle pose les limites, et il respectera.

(Invité)

16/04/2021

Denzel finit par te parler et t’avouer qu’il y aime bien. Il t’aime bien dans quel sens ? C’est d’abord la question que tu te poses. Et plus il développe, plus tu prends conscience de la situation. T’as le cœur qui s’emballe et la bile qui se forme en travers de la gorge. Tu déglutis difficilement. Tu te dis que finalement, peut-être qu’il est comme les autres. Tu ne le connais pas vraiment Denzel. C’est pas forcément un gars bien en tout points comme tu ne l’es pas non plus. Et puis, tu ne peux t’empêcher de le comparer a Levi. A ses paroles, tu le suis en traînant des pieds en direction du phare. Je… Tu sais, c’est pas que j’ai le temps ou quoique ce soit mais… faire entrer quelqu’un dans ma vie… autant pour les enfants que pour moi… ou même pour la personne… C’est pas juste ? Combien de temps il reste ? Est-ce que les enfants accepteront ? Et sans parler de cette pauvre personne à qui tu fais vivre tout ça ? Tu te risques quand meme a reprendre : Qu’est-ce que tu apprécies chez moi..? T’as jamais compris ce qui pouvait attirer les hommes. T’as pas de fringues derniers cris. T’as pas de temps à leur accorder. T’as pas non plus un boulot de rêve. En plus de ça t’as des enfants à charge qui ne sont même pas les tiens en soit. Tu hoches la tête quand il précise qu’il n’a pas envie de te faire fuir ou de te faire du mal. Tu essaies juste de comprendre un tant soit peu ce qu’on peut bien trouver à une fille aussi désespérée que toi. A moins que ce soit justement ça, le fait que ça ne pourrait être pire. On dirait que t’es froide aux premiers abords mais mine de rien, toi aussi tu as un cœur et on peut facilement te briser. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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on the nature of daylight

@Charlize Seaton

Ca sent le roussi. Ce n'était peut-être pas le bon moment. Trop tôt. Précipité. Dans sa tête pourtant, avec le paysage en arrière plan, cela promettait d'être un agréable instant. Au lieu de quoi, sa déclaration lui revient en plein nez. Denzel n'aurait probablement pas dû, la place qu'elle lui accordait était déjà on ne peut plus suffisante. Mais l'honnêteté oblige, le blondinet ne voulait pas vivre en secret. Au risque d'être abaissé au statut de l'homme, dans sa plus simple condition; le fauteur de trouble, petit merdeux capable de la briser à nouveau. Aussitôt dit, aussitôt regretté. Son comportement a déjà changé, et aucun retour en arrière n'est possible. Stupide marin, songeant subitement à se coudre les lèvres pour ne plus dire de telles bêtises. - Rien, ni personne, n'a droit de t'empêcher d'être heureuse. On porte tous un bagage avec nous, que notre vécu nous impose. Ta vie n'est pas un fardeau Charlize, ça fait juste partie de toi. et la choisir elle, c'est aussi accepter les personnes qui l'accompagnent. Il n'y pas de compromis; c'est simple, tout ou rien. Mais Denzel comprend, conçoit qu'elle puisse se montrer réticente à l'idée d'imposer un homme à sa famille. Sa question le prend de court, et il doit s'y reprendre à deux fois pour ne pas répondre à chaud, impulsivement. - J'aime.. Ton visage, ta façon de sourire et l'air apaisé que tu prends parfois, lorsque tu arrives à profiter. ce n'est pas tout, mais une petite pause est nécessaire pour formuler la suite. - J'aime.. Ton air sérieux, lorsque tu travailles; ton professionnalisme et la manière avec laquelle tu fais passer les tiens en priorité absolue. la fraternité, une valeur qu'elle épouse à la perfection. - J'aime.. Ta sensibilité, et ton allure de muraille infranchissable. J'admire ton courage, ton humanité. Et par dessus tout, j'aime apprendre à te connaitre. cette fois, Denz' n'ose qu'à peine sourire, toujours persuadé qu'elle trouvera une façon de démonter ses répliques. Le chemin les amène au pied de la bâtisse, qu'il ne tarde pas à ouvrir avec une clef à la ceinture. - A moins que tu ne préfères faire demi-tour et retourner à terre, ce que je pourrais comprendre.. Bienvenue au phare. escalier en acier, entièrement rénové, menant au sommet, à leurs pieds. Libre de poursuivre l'aventure, ou d'y mettre un terme. Selon sa volonté.

(Invité)

16/04/2021

Tu ne sais pas quoi en penser. Tu es touchée par sa démarche, bien évidemment mais, tu en le connais pas si bien Denzel. Tu sais qu'il aime l'océan, qu'il part souvent. C'est un solitaire et toi, tu t'enfermes souvent ta bulle aussi, là où seulement ta famille compte. Est-ce qu'il existe un monde dans lequel vos univers se croisent, hormis dans ces petits moments privilégiés ? Tu aimerais une jolie histoire, comme celle de tes parents. Tu aimerais croire en l'amour mais, tu as vécu des choses difficiles. Tu es malade est ton avenir est incertain. Pourtant, tu essayes d'en savoir plus. Tu lui demandes des détails. Il te les donne. Il cite tout ce qu'il aime chez toi et t'es gênée parce que tu t'attendais à le porter à faux. Tu inspires profondément. Tu sais je ne porte que les soucis de ma famille sur le dos... disons que, j'ai pas rencontré que des types bien dans ma vie du coup... j'évite de m'attacher pour ne faire souffrir personne. Que ce soit Elio comme Nina ou même moi... Je... Je faisais confiance à Levi. Je pensais que ça pouvait marcher et il a finit par fuir. Je veux pas gâcher ce qu'on a... Je veux pas que... que tu m'abandonnes... Tu inspires profondément avant de détourner le regard, rire nerveux qui s'échappe malgré toi. Donc non, tu ne veux pas t'enfuir. Tu en as marre de fuir dès que ça devient compliqué. Tu restes là, plantée devant lui, comme s'il avait une solution à t'apporter. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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on the nature of daylight

@Charlize Seaton

Il avait la sensation d'avoir fait une grosse bourde; comme un navire, passé trop près du rivage, dont la coque aurait été éventrée par un récif. Denzel prenait l'eau de toutes parts. Et puis, il a, à nouveau, joué sur la carte de la sincérité, en dévoilant ouvertement ce qu'il apprécie chez elle; mais ce n'est pas d'aujourd'hui, ça fait déjà un moment qu'il le pense. Persuadé que Charlize doit s'accorder un temps, personnel, pour son propre bonheur, tant que sa future paire la rend heureuse, la traite avec respect et dignité. C'est une image qu'il souhaite voir un jour; la belle amoureuse et comblée, qu'importe s'il n'est pas l'homme à son côté. Après tout, il a conscience d'évoluer dans un monde bien à lui, souvent solitaire, parfois au bout du monde, sans désir de lui imposer un train de vie aussi complexe, surtout en plus de ces responsabilités. Et puis, à sa grande surprise, elle s'ouvre. Charlize parle avec plus de liberté, évoque des sujets dont il a déjà entendu parler; des sujets qu'il ne pouvait pas aborder sans son consentement, puisqu'ils sont sensibles. Denzel est touché, se contente de hocher la tête, silencieusement, sans l'interrompre; intégrant ces paroles, ces blessures encore ouvertes, ces craintes et ce sentiment partagé, de ne pas vouloir gâcher ce qu'ils ont déjà bâti. Alors il laisse, quelques petites secondes s'étioler, souriant tendrement bien qu'elle détourne son regard, attendant patiemment que ces ambrées reviennent le toucher. - Entre nous, je crois que tu portes bien plus que les soucis de ta famille. T'es une figure rassurante, et je pense que tu sais les aimer comme personne d'autre n'en est capable. tout du moins, c'est ce qu'elle dégage. L'instinct maternel, l'amour inconditionnel, ce qu'il lui envie, d'une certaine façon. - J'ai conscience que c'est un sujet délicat.. Que t'es passée par des galères et des mauvaises rencontres, que finalement.. Ca s'est pas passé comme tu l'aurais voulu. avec Levi, pour la dernière en date; l'histoire qui rend son propre discours illégitime d'ailleurs, puisqu'il restera toujours son ex. - C'est grave cliché, mais.. Je suis pas Levi. Ou un autre de ces types. Et puis, je te demande pas de t'attacher, donc.. Te mets pas la pression. et ça recommence, il perd ses mots; lui-même incapable de contrôler ce qu'il ressent à son égard. - Et puis, j'aime aussi ce qu'on a, tu sais. C'est important pour moi. assez important pour la mettre sur un piédestal. Délicatement, le blondinet glisse ses doigts contre les siens, joue de son pouce sur sa peau. - Je suis là. qu'elle garde en tête ce qu'il lui avait dit, avant de partir en mission; elle incarne une raison supplémentaire de toujours rentrer au port. Enfin, le jeune homme l'invite à le suivre, grimpant marche après marche, long escalier en spirale menant à l'ancienne plateforme du gardien, là où ils auront la vue imprenable sur la baie de Boston, ainsi que l'horizon, le continent européen dont ils ne pourront qu'imaginer la silhouette, parmi les frasques colorées du soleil couchant.

(Invité)

16/04/2021

Tu ne comprends pas pourquoi Denzel te porte autant d'importance. C'est vrai après tout, tu es une fille parmi tant d'autres. T'es le genre de nanas qui ne prend pas le temps d'avoir ne serait-ce qu'une seule relation amoureuse. Tu ne fais pas confiance aux hommes, ça n'a jamais été le cas. Quand t'as voulu te lâcher, Levi a fini par te le faire regretter. Etant donné que Denzel est ou du moins, était, ami avec, tu te dis qu'ils doivent un minimum se ressembler. Tu n'as pas envie de souffrir. La remarque qu'il te fait au sujet de ta famille a le don de te faire sourire. En effet, tu parles souvent de la charge de travail que cela entraine mais, tu aimes ta fratrie plus que tout au monde et tu ferais absolument tout pour eux. Tu sais qu'Elio t'a toujours considéré comme une maman plus que comme une soeur étant donné que tu l'as élevé. Même si ce n'est pas toujours facile, tu n'échangerais ta place contre rien au monde, c'est une certitude. J'ai pas envie de te rejeter mais, j'ai pas non plus envie de te donner de faux espoirs. Je ne pense pas être prête pour une relation amoureuse... J'ai été trop déçue et j'ai pas envie que tu payes pour les autres. Je pense qu'il faut déjà que je fasse un travail sur moi-même... Et comment ? Combien de temps ça prendra ? Tu n'en sais rien. Tu ne sais plus. T'es perdue pour le coup. Tu ne sais plus où te mettre mais en même temps, tu n'as pas envie qu'il parte. Tu n'as pas envie de le perdre et quand il prend ta main en t'assurant qu'il est là, tu ne peux t'empêcher d'esquiver un petit sourire qui se veut rassuré. Tu gardes sa main dans la tienne alors qu'il t'entraine en haut du phare pour admirer la vue. Paysage qui se dessinerons tes yeux. Tu fermes les yeux un instant, prends le temps de respirer. Tu sais parfaitement qu'il faut que tu lâches prise. Il faut que tu avances. C'est magnifique... Merci. Tu ne sais plus trop quoi dire. Peur d'avoir lâcher un blanc ou une quelconque gêne. @Denzel Hopkins

(Jules Weaver)

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