NE PAS SUPPRIMER ▬ Andy ♥

« Sixtine, tu tiens absolument à aller étudier à Harvard, mais regarde ce qu'ils montrent à la télé, il y a eu une bombe qui a explosé à l'université hier, et des personnes ont été tuées... Viens voir... Mon Dieu, comme c'est tragique, je suis tellement triste de penser à tous ces gens qui ont été victime de cet événement... » La dite Sixtine s'avança dans l'immense salon, revêtu entièrement de blanc, rouge et or, où sa mère était assise sur un canapé de luxe français, datant de l'époque monarchique, ayant probablement appartenu au roi Louis XIV, les yeux rivés vers l'immense écran de télévision plat. S'y approchant à pas lents, elle constata en effet, que les informations diffusaient l’événement qui s'était déroulé sur le campus d'Harvard, où effectivement, une bombe avait explosé. Se posant à son tour sur le canapé, elle se contenta d'observer la télévision quelques secondes, avant de se tourner vers sa mère, une expression indifférente sur le visage : « Maman, je sais que tu t'en fous de ce qui s'est passé ; tu ne veux juste pas que j'aille étudier là-bas. »

Eleanor Ingrid Louise de Norvège est née à Oslo. Aînée de la famille royale norvégienne, elle a grandi à la résidence royale de Skaugum, découlant une enfance et une adolescence des plus heureuses, dans la mesure où elle n'a jamais manqué de rien, entouré de son petit frère Harald, qu'elle affectionnait tout particulièrement. Très rapidement, on lui a inculqué les bonnes manière, le savoir-vivre en public, comment se montrer sous sa meilleure forme lors des apparitions de sa famille, membre de la dynastie des Glücksborg, et à dix-huit ans, elle fut envoyée à l'université d'Oslo, puis d'Oxford, en Angleterre, où elle obtint un master en droit et sciences politiques. Alors qu'elle était désignée première sur la liste de succession au trône après son père, Eleanor renonce à son droit lorsqu'elle fait la rencontre, lors d'une cérémonie organisée par sa famille, du Prince de Suède, Carl Philip de Wattelsbach.

La Reine de Suède roula des yeux, avant de se tourner vers sa fille puis vint poser sa main sur son bras, tout en confirmant ce que cette dernière venait d'avancer : « Oui bon, je m'en fous, c'est vrai. Mais tu devrais y réfléchir à deux fois. L'université de Stockholm te conviendrait très bien aussi. Où Oxford, j'y avais étudié quand j'avais ton âge, elle délivre un enseignement complet. Je ne comprends pas ton envie d'aller en Amérique. »