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TW: alcool, langage vulgaire, (troubles du comportement alimentaire)
(Hj: rp long ou court, peu importe. Il faut écouter les paroles pour comprendre le sens du post, bien entendu )
don't you know that I'm toxic ?
#rplibre
La scène est prête, l'ambiance tamisée dans ce bar-cabaret où se confondent les inconnus habitués et éphémères anonymes, regards curieux tournés vers le rideau qui se lèvera bientôt pour accueillir l'artiste suivant. Ashley clôture la soirée avec une reprise de Monsieur-Madame sur commande du responsable, prêt à utiliser la fibre dramatique de la poupée pour marquer l'esprit du public. Personne ne saura qu'elle rendait encore ses tripes dans l'arrière boutique, cinq minutes avant d'apparaître derrière son micro. Teint diaphane et courbes félines mises en valeur par la robe légère, aguicheuse; tout pour attirer l'attention, inciter les clients à la consommation. Le silence s'impose lorsque le pourpre s'écarte, dévoile l'égyptienne maquillée, prête à faire vibrer les murs sous la puissance de son timbre, insoupçonnée. Tout commence par quelques notes de piano; paupières closes, le visage prend la mesure au rythme d'un léger balancement, avant que les opales ne se dévoilent et que les paroles n'éclatent. Le texte n'a rien d'innocent; il en va presque de sa propre histoire, de ses fêlures qu'elle dévoile et crache au visage des badauds, tas de cons qu'elle désigne du regard, l'un après l'autre. Cri du coeur, détresse mêlée à l'interprétation du titre, Ash' laisse le plein pouvoir au démon. De toute façon, ils n'y verront que du feu. Aveuglés par les paillettes et projecteurs, leurrés par son physique de poupée parfaite à qui on vendrait le monde sans hésiter. De son point de vue pourtant, le mal-être crève l'écran. Ca brûle les cristallins, tord le souffle dans la gorge et réduit sa voix à néant. C'est une putain de malédiction qui lui fait courber l'échine, un tsunami d'émotions qui emporte et étale le noir sur ses joues. La goutte de trop pour ce soir; l'étoile déchue quitte rapidement la scène, balance ses talons hauts et rejoint le bar, pieds nus. De l'autre côté, la soirée reprend son cours comme si de rien était; ce n'était qu'une chanson, une simple performance comme elle en a déjà exécuté des dizaines. Installée en tailleur sur un tabouret, Ash' réajuste sa robe et commande quelques shooters au barman, histoire d'inhiber ses propres sens. Se mettre minable pour faire passer la pillule, oublier le bad trip et l'envie de crier.
La scène est prête, l'ambiance tamisée dans ce bar-cabaret où se confondent les inconnus habitués et éphémères anonymes, regards curieux tournés vers le rideau qui se lèvera bientôt pour accueillir l'artiste suivant. Ashley clôture la soirée avec une reprise de Monsieur-Madame sur commande du responsable, prêt à utiliser la fibre dramatique de la poupée pour marquer l'esprit du public. Personne ne saura qu'elle rendait encore ses tripes dans l'arrière boutique, cinq minutes avant d'apparaître derrière son micro. Teint diaphane et courbes félines mises en valeur par la robe légère, aguicheuse; tout pour attirer l'attention, inciter les clients à la consommation. Le silence s'impose lorsque le pourpre s'écarte, dévoile l'égyptienne maquillée, prête à faire vibrer les murs sous la puissance de son timbre, insoupçonnée. Tout commence par quelques notes de piano; paupières closes, le visage prend la mesure au rythme d'un léger balancement, avant que les opales ne se dévoilent et que les paroles n'éclatent. Le texte n'a rien d'innocent; il en va presque de sa propre histoire, de ses fêlures qu'elle dévoile et crache au visage des badauds, tas de cons qu'elle désigne du regard, l'un après l'autre. Cri du coeur, détresse mêlée à l'interprétation du titre, Ash' laisse le plein pouvoir au démon. De toute façon, ils n'y verront que du feu. Aveuglés par les paillettes et projecteurs, leurrés par son physique de poupée parfaite à qui on vendrait le monde sans hésiter. De son point de vue pourtant, le mal-être crève l'écran. Ca brûle les cristallins, tord le souffle dans la gorge et réduit sa voix à néant. C'est une putain de malédiction qui lui fait courber l'échine, un tsunami d'émotions qui emporte et étale le noir sur ses joues. La goutte de trop pour ce soir; l'étoile déchue quitte rapidement la scène, balance ses talons hauts et rejoint le bar, pieds nus. De l'autre côté, la soirée reprend son cours comme si de rien était; ce n'était qu'une chanson, une simple performance comme elle en a déjà exécuté des dizaines. Installée en tailleur sur un tabouret, Ash' réajuste sa robe et commande quelques shooters au barman, histoire d'inhiber ses propres sens. Se mettre minable pour faire passer la pillule, oublier le bad trip et l'envie de crier.
(Hj: rp long ou court, peu importe. Il faut écouter les paroles pour comprendre le sens du post, bien entendu )
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