Mardi 15 mars. 01h30
Le souffle était bien trop court. Le cœur cognait bien trop fort. Les pensées chahutaient dans la tête à une vitesse bien trop grande. Les images se succédaient dans l’esprit sans que je ne puisse les contrôler. Gamin endormi qui se débattait vainement. Gosse perdu dans les méandres de son esprit qui se plaisait à le torturer. Tout se mélangeait dans mon crâne bien trop abîmé. Jusqu’à ce que… Soudainement, je me redressais dans le lit que je partageais avec mon mari. Je me redressais prenant une grande bouffée d’air comme si j’étais resté sous l’eau trop longtemps incapable de respirer. Noyé sous mes horreurs. Mes iris sombres se posaient sur mon amoureux qui dormait à mes côtés. Heureusement pour moi, je n’avais pas agit trop brutalement et je ne l’avais pas tiré hors du sommeil. Glissant mes mains dans mes cheveux, je sentais mon être trembler en totalité. Un effet du cauchemar infernal ? Un effet de l’absence de médicaments depuis de longues semaines ? Un effet du manque de combats auxquels j’étais redevenu accro ? Un effet du manque de sexe qui se faisait sentir ? Gamin habitué à coucher avec tant de personnes différentes qui, un peu trop brutalement, était devenu exclusif à cet homme à mes côtés qui faisait chavirer mon cœur. J’avais envie d’hurler. J’avais envie de pleurer. J’avais envie de disparaître. J’avais envie de boire, de me battre ou peut-être de coucher. Je n’en savais rien. Tout se mélangeait dans ma tête. Je ne parviendrais pas à me rendormir. Je ne parviendrais pas à m’apaiser. Et, cette nuit, je n’avais guère envie de tirer mon mari hors du sommeil. Alors, je me glissais lentement hors du lit. Je griffonnais rapidement une note à l’attention de mon amoureux si jamais il se réveillait avant mon retour. Je griffonnais ces quelques mots qui indiquaient simplement que j’étais parti faire un tour sans donner plus de précisions. Je n’avais pas plus de précisions de toute manière. Déposant un rapide et léger baiser sur le front de mon mari, je m’empressais d’enfiler un jogging et un tank top avant de me glisser hors de notre chambre et hors de l’hôtel.
Mes pas m’avaient poussés à déambuler un long moment à l’extérieur sans réel but. Juste marcher et essayer de respirer calmement. Simplement avancer et tenter d’effacer les images du cauchemars et les envies du corps. Envie de boire. Envie de consommer de la drogue alors que ça faisait un bien trop long moment que je ne touchais plus à ça. Envie de cogner. Envie de toucher le corps d’un autre. Ce n’était pas possible. Je ne pouvais pas faire ça. Rien de tout ça n’était possible. Il y avait bien trop de dangers à toutes ces histoires. Il y avait bien trop de conséquences derrière toutes ces portes. Serrant les poings, je continuais à avancer sans réel but. Enfin… Peut-être pas. Une partie de mon être songeait à se rapprocher de la plage. Une partie de mon être me soufflait que personne ne viendrait me sauver cette nuit car personne ne me cherchait. Je n’étais plus aussi entouré qu’auparavant. Je m’étais bien trop refermé sur moi et ma vie exclusive avec mon mari. Je m’étais bien trop caché dans cette carapace pour m’éviter de dérailler. Beaucoup s’étaient effacés. Lentement. Réellement. Alors, quelque part, la voix dans la tête soufflait que la possibilité d’une fin était là. Heureusement pour moi, la musique d’un bar détournait l’attention en un quart de seconde. Incapable de vraiment me concentrer. Si facilement perturbé par d’autres idées de noyade moins fatales. Je savais d’avance que ce n’était pas une bonne idée. Pourtant, je me retrouvais bien vite à l’intérieur de ce bar animé. Je me retrouvais accoudé au comptoir à commander un verre d’alcool alors que cette substance m’était normalement interdite. Gamin à la tête qui déraillait un peu trop. Gosse qui s’était mangé une balle et qui en payait encore les conséquences. Je m’en fichais cette nuit. Je voulais glisser dans quelque chose qui était peut-être dangereux oui, mais qui était moins dangereux que d’autres choses. Alors, lentement, les aiguilles de l’horloge s’étaient mise à tourner en même temps que les verres s’étaient mis à se vider. L’esprit s’embrumait doucement et ça faisait du bien. Lâcher prise. Ne plus tout contrôler. Juste respirer pleinement sans se soucier du reste. J’aurai pu me contenter de ça. J’aurai dû me contenter de ça. C’était suffisant. Il aurait mieux valu que je rentre sagement à la chambre me recoucher auprès de mon bien-aimé. Néanmoins, la folie de la Mafia collait encore à la peau quelque part et être sage ne convenait pas à qui j’étais. Alors, quand une bagarre se déclenchait dans un coin du bar, je n'hésitais pas à m'approcher sourire aux lèvres prêt à me joindre à cette folle violence. À moins qu'on ne m'arrête avant. Gamin qui n'avait aucune chance de bien se sortir d'un combat.
Le souffle était bien trop court. Le cœur cognait bien trop fort. Les pensées chahutaient dans la tête à une vitesse bien trop grande. Les images se succédaient dans l’esprit sans que je ne puisse les contrôler. Gamin endormi qui se débattait vainement. Gosse perdu dans les méandres de son esprit qui se plaisait à le torturer. Tout se mélangeait dans mon crâne bien trop abîmé. Jusqu’à ce que… Soudainement, je me redressais dans le lit que je partageais avec mon mari. Je me redressais prenant une grande bouffée d’air comme si j’étais resté sous l’eau trop longtemps incapable de respirer. Noyé sous mes horreurs. Mes iris sombres se posaient sur mon amoureux qui dormait à mes côtés. Heureusement pour moi, je n’avais pas agit trop brutalement et je ne l’avais pas tiré hors du sommeil. Glissant mes mains dans mes cheveux, je sentais mon être trembler en totalité. Un effet du cauchemar infernal ? Un effet de l’absence de médicaments depuis de longues semaines ? Un effet du manque de combats auxquels j’étais redevenu accro ? Un effet du manque de sexe qui se faisait sentir ? Gamin habitué à coucher avec tant de personnes différentes qui, un peu trop brutalement, était devenu exclusif à cet homme à mes côtés qui faisait chavirer mon cœur. J’avais envie d’hurler. J’avais envie de pleurer. J’avais envie de disparaître. J’avais envie de boire, de me battre ou peut-être de coucher. Je n’en savais rien. Tout se mélangeait dans ma tête. Je ne parviendrais pas à me rendormir. Je ne parviendrais pas à m’apaiser. Et, cette nuit, je n’avais guère envie de tirer mon mari hors du sommeil. Alors, je me glissais lentement hors du lit. Je griffonnais rapidement une note à l’attention de mon amoureux si jamais il se réveillait avant mon retour. Je griffonnais ces quelques mots qui indiquaient simplement que j’étais parti faire un tour sans donner plus de précisions. Je n’avais pas plus de précisions de toute manière. Déposant un rapide et léger baiser sur le front de mon mari, je m’empressais d’enfiler un jogging et un tank top avant de me glisser hors de notre chambre et hors de l’hôtel.
Mes pas m’avaient poussés à déambuler un long moment à l’extérieur sans réel but. Juste marcher et essayer de respirer calmement. Simplement avancer et tenter d’effacer les images du cauchemars et les envies du corps. Envie de boire. Envie de consommer de la drogue alors que ça faisait un bien trop long moment que je ne touchais plus à ça. Envie de cogner. Envie de toucher le corps d’un autre. Ce n’était pas possible. Je ne pouvais pas faire ça. Rien de tout ça n’était possible. Il y avait bien trop de dangers à toutes ces histoires. Il y avait bien trop de conséquences derrière toutes ces portes. Serrant les poings, je continuais à avancer sans réel but. Enfin… Peut-être pas. Une partie de mon être songeait à se rapprocher de la plage. Une partie de mon être me soufflait que personne ne viendrait me sauver cette nuit car personne ne me cherchait. Je n’étais plus aussi entouré qu’auparavant. Je m’étais bien trop refermé sur moi et ma vie exclusive avec mon mari. Je m’étais bien trop caché dans cette carapace pour m’éviter de dérailler. Beaucoup s’étaient effacés. Lentement. Réellement. Alors, quelque part, la voix dans la tête soufflait que la possibilité d’une fin était là. Heureusement pour moi, la musique d’un bar détournait l’attention en un quart de seconde. Incapable de vraiment me concentrer. Si facilement perturbé par d’autres idées de noyade moins fatales. Je savais d’avance que ce n’était pas une bonne idée. Pourtant, je me retrouvais bien vite à l’intérieur de ce bar animé. Je me retrouvais accoudé au comptoir à commander un verre d’alcool alors que cette substance m’était normalement interdite. Gamin à la tête qui déraillait un peu trop. Gosse qui s’était mangé une balle et qui en payait encore les conséquences. Je m’en fichais cette nuit. Je voulais glisser dans quelque chose qui était peut-être dangereux oui, mais qui était moins dangereux que d’autres choses. Alors, lentement, les aiguilles de l’horloge s’étaient mise à tourner en même temps que les verres s’étaient mis à se vider. L’esprit s’embrumait doucement et ça faisait du bien. Lâcher prise. Ne plus tout contrôler. Juste respirer pleinement sans se soucier du reste. J’aurai pu me contenter de ça. J’aurai dû me contenter de ça. C’était suffisant. Il aurait mieux valu que je rentre sagement à la chambre me recoucher auprès de mon bien-aimé. Néanmoins, la folie de la Mafia collait encore à la peau quelque part et être sage ne convenait pas à qui j’étais. Alors, quand une bagarre se déclenchait dans un coin du bar, je n'hésitais pas à m'approcher sourire aux lèvres prêt à me joindre à cette folle violence. À moins qu'on ne m'arrête avant. Gamin qui n'avait aucune chance de bien se sortir d'un combat.
#rplibre
(Neal T. Hood-Spritz)