Coup de blues - Mala

TW : Décès

Coup de blues ce soir. J'ai quitté la soirée de l'hôtel pour pouvoir m'isoler sur cette longue plage. Assis en simple short et basket sur le sable. J'ai mon verre de bière qui est encore remplis. Et je suis dans mes pensées. Ca m'arrive par moment. Parce que si je suis ici, c'est pour ma grande soeur. Ma grande soeur décédée lors des attentats de Paris en 2015. Je l'ai vu mourir sous mes yeux alors qu'elle devait intégrer Harvard l'année d'après. Et au lieu de voir Laura Pinault arriver, Harvard a eu le plaisir de voir débarquer Maxime Pinault. Et ça me donne un coup de blues, parce qu'elle aurait du être là, vivre tout ce que je suis en train de vivre. Heureusement ça passe le lendemain, après une bonne nuit ça ira mieux. Mais là j'ai besoin de m'éloigner un peu de toute cette folie. Et je suis assis dans le sable, et je repense à tous les bons souvenirs que j'ai eu avec ma soeur. Je déteste être comme ça. Quand je tourne la tête, je vois une silhouette également sur la plage, se diriger dans ma direction. Homme ou femme, je n'arrive pas à distinguer.

#libre #rplibre

L’effervescence, tout ce monde, boire à outrance, tu as souvent besoin de t’éloigner pour être plus au calme, ce n’est pas ton truc. Tu préfères les soirées plus tranquilles avec quelques potes. Le sourire au visage pourtant tu te forces à sourire d’ailleurs tu ne mets pas trop de temps pour annoncer à tes amis que tu pars faire un tour dehors prendre un peu l’air et aller voir les étoiles sur la plage. Peut-être que tu vas contribuer à mettre quelqu’un là haut un jour, ou aider à découvrir de nouvelles planètes. C’est fou tout ce qui se cache dans les étoiles et dont on ne connaît pas encore l'existence. Il y a encore quelques années, si on t’avait dit que  tu aurais la chance de partir en spring break à Cancun pour des vacances. Tu ne l’aurais jamais cru, tu peux remercier ton frère pour ça même si tu préfèrerais encore qu’il soit avec toi, quitte à ne plus voir les 0 sur ton compte en banque. Tu t’avances sur le sable encore chaud, un verre à la main et tes tongs dans l’autre, tu te rends rapidement compte que tu n’es pas seule à avoir eu la même idée. « Hola ! » Politesse oblige, il n’a pas l’air plus âgé que toi, tu ne le distingue pas dans la nuit. « ¿Pueder ….non Puede, puedo ? sentarme aqui? » phrase que tu répètes plusieurs fois dans ta tête, faut dire que ça fait un bon mois que tu révises ton espagnol pour pouvoir venir à Cancun mais c’est pas encore ça.

@Maxime Pinault

(HJ : je me permet, dit moi si ça te convient )

Un coup de blues ça arrive malheureusement à tout le monde. Ce n'est pas ce qu'on a l'habitude de voir chez moi puisque j'ai toujours le smile en général. Je suis toujours le mec joyeux, qui fait rire les autres. Mais là c'est tout le contraire. C'est d'ailleurs pour ça que je me suis éloigné de la soirée sur la plage, pour éviter de plomber la bonne humeur de la soirée. Mais je finis par voir quelqu'un s'approcher de moi. De loin, je ne distingue pas vraiment si c'est une femme ou un homme. C'est finalement au son de sa voix que je comprends qu'il s'agit d'une femme. Holà. Que je réponds en la regardant. Je souris en l'entendant me dire si elle peut s'asseoir ici. Mais je comprends bien que ce n'est pas sa langue maternelle, et qu'il s'agit donc d'une touriste, peut être même une Harvardienne. Claro que si ! Que je lui réponds dans un parfait espagnol. Merci à mes origines espagnoles et mes cousins espagnols Escamilla. Vous parlez anglais plutôt ? Que je demande finalement en souriant.
@Mala Tenenbaum
HJ : Encore merci

Sur la plage, il commence à faire moins chaud et le bruit des vagues est plus reposant que la musique assourdissante. Tu peux enfin respirer tranquillement, te sentant davantage à ta place. Une ombre assise dans la nuit et toi qui te rapproche, tu ne l’avais pas vue au premier abord, peut-être parce que vous êtes seulement dans la nuit éclairée par la lune. Tu te dépatouilles avec ton espagnol, décidément cette langue, tu ne la connais pas du tout, t’as l’impression de mettre des mots dans le désordre ou alors dans la mauvaise langue et voilà qu’il se met à parler en espagnol pour te répondre. Prise de panique, tu te décompose ne comprenant pas grand chose. Tu aurais mieux fait de t'asseoir au loin, sauf qu’il reprend en anglais pour ton plus grand bonheur.   « Oh un américain ! Tu viens d’où ?» on peut entendre du soulagement dans ta voix. Tu prends ça pour un oui et prends place sur le sable encore chaud. « Toi aussi tu fuis tout le bouah ? » dis-tu en tournant la tête vers la fête au loin.   « on s’entend plus penser là bas » toujours à poser des questions, tu l’as dis tu préfères être peu nombreux, plus simple pour toi d’être toi même.

En réalité je crois que je suis content que quelqu'un vienne me parler et s'asseoir à mes côtés. Clairement ça me fait de la compagnie et ça me permet de faire quelques connaissances en plus. Même si je suis pas dans le meilleur mood qui soit, ça va justement me faire du bien de discuter un peu. Dans tous les cas, ça va me changer de la soirée qui se passe pas loin de nous. Je lui réponds en espagnol sauf que j'ai bien remarqué que ce n'était pas sa langue maternelle, donc pour la rassurer, j'enchaine directement en anglais. Américain non, mais je viens de Boston, pour le Spring Break et toi ? J'ai sentis son soulagement dans sa voix quand elle a réalisé que je parlais également anglais. Je la laisse s'installer à mes côtés alors que je tourne le regard vers elle. J'arrive un peu plus à la voir grâce à la lumière de la lune dans le ciel. Oui je dois avouer que j'avais un peu besoin d'un peu de calme. Et j'avais été pris de remord presque parce que ma soeur aurait du être à ma place. Une raison particulière de fuir la soirée, ou c'est juste le bruit ? Que je demande finalement en la regardant alors que j'apporte mon verre à mes lèvres pour en boire une gorgée.

@Mala Tenenbaum

L’envie de parler ne te manque pas, tu es même d’habitude à parler quand tu as peu de chose à dire. Tu aimes être seule à plusieurs dans des endroits calme et en petit comité. Tu passes ta main sur le sable en en prenant dans la main, ça te fait sourire d’être sur le sable et de penser que tu es en vacances, des vacances amplement méritées d’ailleurs. Ravie d’être tombé sur un américain, ça te rassure parce que ton espagnol laisse a désiré et tu as bu un cocktail de tequila un peu plus tôt dans la soirée alors pas vraiment envie ça ne doit pas aider. c’est surement du à la tequila si tu ne sais pas parler espagnol, une bonne excuse non ? « Oh moi aussi, tu fais partie d’Harvard alors, ou alors tu es un plus un ? » car apparemment pas mal de citoyens de Boston sont venue accompagner les élèves à croire qu’ils ne travaillent pas. «   le bruits des vagues aident à être au calme.» tu passes tes yeux vers l’océan du peu que tu le vois illuminé par la lune. « Besoin d’être au calme. Je préfère la tranquillité au brouha. » Tu te laisses tomber sur le sable pour t’allonger. « Cancun te plait bien ? » vous n’êtes pas là depuis bien longtemps mais il y a tellement de choses à faire.

La plage je connais bien. J'y ai passé des heures lors des vacances en Espagne. J'ai plusieurs fois dormis ou passé une grande partie de la nuit sur le sable fin. Avec comme bruit de fond, ces vagues. C'est relaxant. Du moins ça me relaxe personnellement. Non oui je fais partis d'Harvard, ça fait quatre ans que j'y suis désormais. Et toi ? Que je finis par lui demander en la regardant. Et quand elle parle du bruit des vagues, je suis bien d'accord avec elle. Je ne bien qu'hocher la tête pour approuver ses paroles. Et puis le bruit des vagues ça fait du bien, c'est tranquillisant je dirais. Je me suis déjà endormis plusieurs fois sur le sable. Que je lui avoue en souriant alors qu'elle se laisse tomber sur le sable. Je me tourne un peu plus vers elle pour pouvoir continuer de parler. Franchement ouai, j'aime beaucoup. J'avais jamais eu l'occasion de venir et y a des paysages assez sublimes. Le retour à Boston va être compliqué, surtout avec les examens qui approchent. Que je dis en faisant la moue. Mais bon on va pas penser à ça, au retour et aux examens. Que je dis en rigolant.

T’allonger sur le sable pour regarder les étoiles est un de tes passes temps favoris depuis ton adolescence, en Louisiane à la Nouvelle-Orléans, au bord du lac, ou encore dans ton jardin chez tes parents C’est reposant et ça à toujours été ton rêve le ciel alors te retrouver sur la plage n’est pas un hasard. « Enchanté jeune harvardien alors! moi c’est Mala, jeune harvardienne en astrophysique. » Tu tournes la tête vers lui mais dans la nuit noire, tu n’arrive pas réellement à voir son visage. « Dormir à la belle étoile à Cancun, c’est sans doute une choses qu’on fait qu’une seule fois dans une vie. Tu comptes dormir là ? » demandes tu t'amusé. «  Tu n’es pas au courant ? » tu te rapproches de lui pour chuchoter. «Ce mot est banni des vacances. » Tu le regardes avec des grands yeux en rigolant. Pas d’examens, c’est les vacances. « J’aurais dû prendre une serviette,  ou mieux un transat, c’est plus confortable.  »

Je m'allonge également sur le sable alors que je tourne la tête vers la jeune femme. Je n'arrive pas vraiment à la distinguer. Mais qu'importe. Le principal c'est qu'on parle tout le deux. Mala. Etudiante en astrophysique. Enchanté Mala, moi c'est Maxime étudiant en droit. Que je lui réponds alors que je souris. Je croise mes bras sous ma tête alors que je regarde le ciel étoilé. Je suis terriblement bien là. Et oui je compte bien dormir ici. Je crois bien ouai, tu m'accompagnes ? Que je demande. Après tout elle n'a pas l'air d'être désagréable donc autant en profiter non ? Je rigole quand elle me dit que le mot examen est banni pendant le Spring Break. Et elle a totalement raison. C'est banni. On va éviter d'y penser et plutôt penser à prendre du plaisir et surtout à s'amuser. Oh croit moi, on peut être pas mal allongé sur le sable et je fais un bon coussin aussi. Que je dis en rigolant. En tout cas ça me fait plaisir d'avoir de la compagnie, ça me remonte un peu le moral. Que je lui avoue finalement. J'avais le moral proche de zéro mais maintenant ça va beaucoup mieux.

Alors que tu le regardes essayant de le détailler mais sans y voir grand chose, à la lueur du jour, tu risques de ne pas le reconnaître. Etre en sa compagnie te redonne le sourire finalement la soirée à pris une autre tournure et tu n’en regrettes rien. « En droit alors, futur avocat ?» Tu reviens sur le dos pour regarder à ton tour le ciel étoilé. « Avec plaisir mais vue comment c’est partie on risque de discuter jusqu’au lever du jour. » ce n’est pas pour te déplaire et puis il est agréable comme compagnie. « Ah oui ? C’est une bonne proposition ça » qu’il te serve d’oreiller pour dormir. « ça donne presque envie d’aller faire quelques brasses. » Quoi que la nage c’est pas ton fort, à part la nage du petit chien et bien tu ne sais pas nager. « Tu étais déprimé avant mon arrivé ? » Tu poses tes opales sur lui. « Contente de pouvoir te redonner le sourire. »