ECLIPSE U. LEIBOVITZ ▲ Frida Gustavsson

Eclipse Umbrella Leibovitz

C'est le sept octobre mille-neuf-cent quatre-vingt-douze à Moscou en Russie, que les membres de la famille Leibovitz m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) prénom(s). Je suis fiancée à un prince bulgare contre mon grès, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale très aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de design de mode en majeur et droit en mineur depuis trois ans et je travaille en tant que stripteaseuse au Nirvana depuis deux ans, mais chut ! c'est un secret. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Cabot ou les Eliot.

Sensuelle

Féminine

Manipulatrice

Rusée

Sympathique

APRÈS LA BOMBE

- Aidez-moi ! Je vous en supplie ! Aidez-moi !

Eclipse hurlait. Mais personne ne venait l'aider. Elle était seule. Elle se dirigeait tranquillement vers sa voiture, garée sur le parking du campus, quand, soudain, il y eut une explosion à environ trois cents mètres d'elle. La jeune fille fut projetée sur le sol craquelé et, quelques instants plus tard, un muret fragile se fendilla pour ensuite se briser et tomber lentement sur ses jambes. Tout cela se passa très vite, quelques secondes à peine. Eclipse avait à présent les membres inférieurs paralysés, bloqués en-dessous d'un gros rocher de béton. Elle ne les sentait même plus. Tentant de dégager ses jambes, elle se mit à tirer de toutes ses forces tout en poussant le rocher avec ses mains. Au bout d'un moment, elle finit par y arriver et ses membres se délivrèrent de leur prison. Enfin.
Maintenant, il fallait se relever. Eclipse essaya de se mettre debout. Elle prit appui sur une jambe, puis sur l'autre. Mais, soudain, ces dernières lâchèrent et la jeune fille s'écroula, sa tête heurtant le sol, et ses cheveux châtains s'éparpillèrent en éventail sur le béton. Des pas se firent entendre. La dernière chose qu'elle vit fut le visage d'un jeune pompier. Puis elle perdit connaissance.

Cabot.
Eclipse est faite pour aller à la Cabot House. Elle est féminine, gracieuse et sensuelle. Douée d'un grand sens du groupe, elle s'entend bien avec quasiment toutes les filles de sa maison. Cependant, elle n'a pas beaucoup de "vraies" amies du fait de son séjour en hôpital psychiatrique, mais elle serait prête à tout pour celles qu'elle a. Ne vous avisez pas de lui faire du tort, à elle ou à l'une de ses amies, sinon vous risquez de le payer très cher. Elle s’intéresse aux garçons, les drague, les séduit mais n'est jamais tombé amoureuse, bien qu'elle soit secrètement très romantique. La Cabot House est la maison idéale pour Eclipse.

Eliot.
Eclipse est extrêmement riche. Enfin, son père et riche. Elle peut s'acheter ce qu'elle veut et ne se refuse rien. Elle adore exhiber ses tenues et bijoux de luxe devant ses camarades et est qualifiée de vantarde par certains d'entre eux. Elle est fière de sa richesse et en profite un maximum.

Frida Gustavsson

A un tatouage en forme de plume derrière l'oreille droite

Possède un colibri femelle nommé Pretty

Utilise des plumes pour ses numéros de striptease

A séjourné en HP à cause d'une grosse dépression qui a failli la rendre folle

A une chaine en or avec un rubis écarlate qu'elle porte tout le temps

Rockie

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Rockie ou Zely et j'ai 14 ans. Je suis française et j'ai connu le forum il y a tellement longtemps que je ne me rappelle même plus par quoi ou qui. J'adore ce forum alors j'ai décidé de m'inscrire. Question intégration, je m'en sors bien, je suis une grande fille. J'utilise Frida Gustavsson comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Bazzart. Je fais environ 800 à 1000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲

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(Invité)

What did you think ? That life was simple ?

7 octobre 2011

Cette sensation de vide. Je ne la connaissait que trop bien. Je l'avais déjà ressentie, il y a six ans, lorsque que maman est morte, lors d'un accident de voiture. Et ce pendant des semaines, voire des mois. J'avais l'impression que plus rien ne comptait. Je ne mangeais plus, ne bougeais pas de ma chambre et restais prostrée sur mon lit, dans cet immonde hôpital psychiatrique où mon père avait cru bon de m'envoyer. Je ne dormais même plus, par peur de voir surgir les images affreuses de cette nuit où maman a été tuée si je fermais les yeux. Le vide s'étendait en moi et me consumait à petit feu, comme une flamme qui grandit et carbonise le morceau de bois. Je devenais folle. Je commençais à avoir des visions terrifiantes de démons de chitine noire répugnante s'en prendre à maman et de silhouettes noires s'approchant de moi, un couteau à la main et un rictus d'amusement étirant leurs lèvres. Aujourd'hui encore, je fais des cauchemars et je me réveille souvent en sueur, hurlant à en réveiller les voisins. Qui, heureusement, habitent à plus d'un kilomètre de chez nous en raison de notre terrain immense, grand d'un vingtaine d'hectares. J'avais toujours été heureuse dans la gigantesque maison de pierre blanche qu'était mon foyer. Mais plus depuis l'accident de maman. Chaque pièce me rappelle les souvenirs que j'ai d'elle, creusant un peu plus le gouffre de mon cœur.

Le vent soufflait, déchaînant ses tentacules d'air sur les arbres effeuillés. J'avais douze ans. Et j'étais encore innocente, pleine de vie et de bonne humeur. Aujourd'hui tout particulièrement. C'était mon anniversaire et nous devions partir faire du shopping avec maman en vue de la fête qu'on organiserait le soir même. J'étais tellement contente. Cela faisait si longtemps que je n'étais pas sortie avec maman, toujours débordée par son travail de chirurgienne. Il faut dire qu'elle aimait son métier et qu'elle était demandée partout en raison de son expérience. Nous nous dirigeâmes vers la voiture, moi, tournant encore et encore autour du framboisier à côté duquel elle était garée, en attendant maman, souriante et joyeuse, qui mettait plus de temps que moi à arriver. Une fois à l'intérieur de l'auto, nous démarrâmes et partîmes vers le centre-ville de New York, où j'allais souvent avec Marilyn et Shung, mes deux meilleurs amis, pour acheter des glaces. Maman prit un croisement et pénétra dans le cœur de New York. Cela faisait seulement un an que nous nous étions installés ici et elle connaissait quasiment toutes les rues, ruelles et chemins de la ville. Avant, nous habitions à Moscou en Russie, mais papa a décidé de venir vivre ici pour faire prospérer ses affaires. Il était le dirigeant du plus grand extracteur de pétrole de Russie et n'avait, de ce fait, quasiment jamais le temps de s'occuper de moi.
Alors que je regardais défiler les immeubles et les boutiques aux enseignes colorées, je vis du coin de l’œil un immense camion nous foncer dessus. Je n'eus que le temps de hurler. Maman me prit par la taille et me jeta derrière mon siège, entre les fauteuils arrières et celui de devant. Cela s'était passé très vite, moins d'une seconde. Puis ce fut le choc. Violent. Et plus rien.

8 octobre 2011

Je m'étais évanouie. Lorsque j'ai repris connaissance, le klaxon me vrillait les oreilles. Je me suis relevée et la première chose que j'ai vu a été maman, la tête appuyée contre le volant, les yeux ouverts. Une tâche rouge maculait son chemisier blanc. Du sang gouttait sur le sol de la voiture. J'ai hurlé plusieurs fois, mais personne n'est venu. Puis, au bout de quelques minutes qui m'ont paru des siècles, les pompiers sont arrivés. J'étais trop faible, mais aussi trop choquée pour bouger. J'ai donc attendu que les pompiers démontent la porte et me libère de cette prison de métal. Je n'arrêtais pas de pleurer. Maman était morte. Le jour de mon anniversaire, censé être le plus beau jour de ma vie. On m'a emmené à l'hôpital où l'on me fit faire quelques examens. Il ne mettait rien arrivé de grave, à part une fracture de la jambe droite et de deux cotes. On m'a gardé quelques jours. Jours qui ont été l'enfer pour moi. Toutes les nuits je revoyais l'accident, les yeux vides de maman et son sang coulant sur le sol. Je refusais de manger, de bouger. Si bien que papa finit par m'envoyer en hôpital psychiatrique. L'enfer après l'enfer.