game is not over, it's just beginning [Gustin]

@Gustin Mahoney rooftop dudley fin février

game is not over, it's just beginning
fête qui battait son plein en l'honneur d'une dudley. éclats de rires qui résonnent, couverts par la musique, brisant le silence nocturne. ton rire qui se mêle aux protestations du jeune inconnu en face de toi. séparés par cette table, incarnation de cette dualité. balles lancées dans les gobelets qui s'enchainaient, les vidant progressivement. la rage de vaincre qui demeurait malgré le contexte amical qui contrastait avec votre esprit de compétition. partie de beer pong qui se prolongeait, n'ayant pas prévu qu'elle s'éterniserait. souffle glacial qui fait son apparition, faisant frissonner tes jambes exposées. parée du costume de sailor moon pour faire honneur au thème de la soirée, t'avais pas forcément pensé au côté pratique. la balle qui rebondit subitement en dehors de la table pour rouler jusqu'à ses pieds. raté pour la discrétion. ayant presque réussi à dissimuler ta présence, te voilà forcée de lui faire face. le regard perplexe plongé dans celui de gustin. les pensées qui s'entremêlent, te rendant confuse en cet instant. épuisée par ces vents à répétition. légèrement vexée par la couleur orangée des roses reçues pour la saint valentin. le corps qui se penche en avant pour capturer la balle entre tes doigts. offrant probablement un spectacle alléchant aux participants. et sans un seul mot prononcé à son encontre, tu fais volte face, t'éloignant de lui le plus rapidement possible. toi aussi tu pouvais te montrer distante. toi aussi tu pouvais te faire désirer.

@Hera Goldberg Anniversaire de Nicola à la Dudley House. J'adore les anniversaires, et en plus, il y en a souvent. Soirée à thème, elle n'a pas trop eu le choix. La maison n'est pas décorée mais certains dudleys se sont amusés à se déguiser. J'ai pas eu le temps pour ma part mais de toute façon, je finis souvent torse nu fin de soirée. Surtout quand on joue au beer-pong car je finis toujours par en foutre plein sur moi. Je regarde la partie qui est lancée, inspecte les équipes et mon regard tombe sur Hera lorsque la balle percute ma chaussure. Je lui souris et m'apprête à m'abaisser pour la lui donner mais elle s'active avant moi. J'ouvre la bouche pour lui dire quelque chose mais elle fait automatiquement volte-face. Bizarre. Même pas un regard, même pas un si joli sourire qu'elle a l'habitude de me faire. Je dépose mon verre sur la table et je contourne les joueurs jusqu'à arriver derrière elle. J'attrape sa main, celle qu'elle cale dans son dos. " j'ai pas droit à un sourire ? " que je lui glisse à l'oreille, tout en essayant d'être discret pour ne pas attirer les regards des autres joueurs. Je comprends pas cette ignorance, on a pourtant partagé plusieurs moments ensemble. Je déteste ça, je vous jure, quand les filles décident de râler sans que vous sachiez pourquoi.

@Gustin Mahoney rooftop dudley fin février

game is not over, it's just beginning
déception manifeste dans ce regard profond que tu lui offres. les yeux qui ne cillent pas mais expriment tant. ce désir éprouvé à son encontre lors du body painting. envies qui t'avaient toujours semblé réciproques. et pourtant, le message différait de la réalité, celui perçu à travers la rose reçue. une couleur fade. étincelante lorsqu'il s'agissait de tes frères ou de tes mères. mais sans aucune valeur avec un mec dont t'avais partagé des moments plus qu'amicaux. ne courbant pas l'échine face à cette tentation ravivée par un simple échange de regards, tu fais volte face. t'éloignant de cette attirance. de cette dangereuse attraction. préférant te concentrer sur la partie de beer pong en cours. ta main dissimulée dans ton dos attrapée, tu sursautes légèrement. il t'avait suivi. et à en juger par ce regard confus, il ne comprenait pas ton geste, encore moins ton comportement. ce sentiment d'être transparente, lui aussi en goûtait la saveur amère et acerbe. — si bien évidemment. quel sourire voudrais-tu que je t'offre ? fraternel et amical ? ton corps qui vient se coller à lui, imprégnant l'une de ses pommettes de tes lèvres avant de reculer rapidement. ou t'aimerais le sourire enjôleur, celui qui cherchera à te tenter ? la lippe qui se rapproche de nouveau, venant cette fois-ci l'embrasser à la commissure des lèvres. — à toi de me dire... clin d'oeil amical, un brin provocateur. espérant qu'il capte ton message. celui que t'avais mal digéré. l'égo touché. avant de te détourner de lui pour lancer à ton tour la balle qui atterrit directement dans un gobelet. se rapprochant de la fin. à lui de voir s'il était partant pour relancer la partie ou te laisser une nouvelle fois sur le banc de touche.

@Hera Goldberg Je m'approche près d'elle et je me montre tactile. Car elle fonctionne comme ça, Hera. Y'a pas besoin qu'elle vous dise les choses, elle préfère vous les faire ressentir jusqu'à ce que vous ne sachiez plus comment vous vous appelez. Elle a ce don qui permet de vous évader. Elle a tout pour plaire et je suis certain qu'elle peut avoir tous les hommes à ses pieds. Apparemment, je n'en fais plus partie. C'est la première à m'envoyer des regards quand on se croise dans les soirées étudiantes. Mais pas ce soir ? Pourquoi ? D'habitude, je laisse les filles faire leur petit caca nerveux dans leur coin mais pour Hera, ça m'emmerde quand même. Et ouais, c'est le cas de le dire. Un sourire fraternel, amical ? Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Elle va me dire que maintenant, elle me considère comme son grand frère ? On me l'avait jamais faite encore celle-là. Puis elle finit par se montrer joueuse et là, je la retrouve. Elle amuse ses lèvres des miennes et je ne cherche même pas à la repousser, malgré qu'on soit en public. Ce n'est que du jeu. " devine. " celui qui me fait craquer en deux deux. Mais juste après ces mots, elle fait volte-face et continue à jouer. C'est comme si en l'espace d'une seconde, je n'existais plus. Elle veut jouer oui, mais pas avec mes pulsions non, avec mes nerfs. Je m'éloigne d'elle et attends patiemment que la partie de beer-pong termine, les bras croisés, le regard qui ne la quitte pas un seul instant. Les cris retentissent, partie terminée, je m'en fiche pas mal de voir qui a gagné ou pas. Je prends un verre et je m'approche d'elle une deuxième fois. "  je peux avoir ton attention maintenant ? " bras qui se tend pour lui proposer le verre alcoolisé. Soit elle l'accepte, soit elle le refuse, mais en vrai, ce n'est pas ça qui m'importe, j'ai juste envie qu'elle me dise ce qu'elle a contre moi.

@Gustin Mahoney rooftop dudley fin février

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devine. la réponse tu la connais. elle te parait évidente. parce que ce regard qu'il t'adresse brûle de la même intensité que le tien. le corps qui réagit instinctivement face à cette proximité soudaine. proximité qui t'avait manqué.  t'en as conscience. le souffle se tarit. le temps s'arrête, l'alchimie qui renait un court instant. cet appel qui se crée dans le bas-ventre, t'aurais aimé y répondre. capturer ses lèvres pour les faire tiennes une nouvelle fois. pénétrer dans les profondeurs de son âme pour que le rythme de ta voix brise la résistance de son coeur et le laisse sans défense. mais désormais, tu veux simplement lui montrer ce qu'il a perdu en te friendzonant. tu laisses errer un sourire énigmatique sur tes lèvres avant de t'éloigner. faisant des efforts pour l'ignorer. pour lutter contre le flux d'émotions qui te poussaient vers lui. désir puissant, torrent violent dans ton intérieur qui aimerait te ramener vers son orbite. partie de beerpong qui entame sa dernière manche. les pensées désordonnées qui tentent de faire disparaitre son nom. son visage. ses lèvres. pouvant parfaitement ressentir son regard interrogateur qui ne te lâche pas une seule seconde. derniers instants de répit que t'offres le jeu avant d'y mettre un terme. victoire écrasante, visage marqué par la fierté. et le son de ses mots qui viennent se fracasser contre ton tympan. attrapant le verre qu'il te tend. tes doigts qui effleurent légèrement les siens au passage. électricité statique qui te parcoure, t'obligeant à te mordre la lippe pour faire taire cette attraction. — mon attention ? parce que ça t'intéresse maintenant ? je comprends pas à quoi tu joues... réponse aussi confuse que tu ne pouvais l'être en cet instant. cette impression désagréable qu'il revenait vers toi simplement à cause d'un égo touché. d'une fierté mal placée. ne la sens-tu pas cette alchimie gustin ? cette envie de se toucher dès que vous vous retrouvez dans la même pièce ? cette envie de se posséder ? ta main se pose doucement sur sa joue, caresse sa pommette. chatouille sa peau. — on était juste pas sur la même longueur d'onde. c'est sûrement moi qui ai mal compris ce que tu désirais vraiment. mais t'en fais pas, le message de ta rose orange est parfaitement clair. les raisons de ton agacement révélées, verre bu dans son intégralité. dissimulant ta frustration. préférant faire celle qui s'en fichait. révélant un visage impassible en contradiction avec ce  désir qui ne faisait que grandir à ses côtés.

@Hera Goldberg Y'avait ce feu brûlant, ardent. Cette passion, cette alchimie. Pourquoi est-elle envolée maintenant ? Je commençais presque à être accro à toi, à vouloir te réclamer encore plus. Y'avait ce truc naissant, ce truc qui m'aidait à m'éloigner de mes démons pour revoir enfin la lumière. T'étais pleins de choses pour moi Hera et cette distance me rend assez confus, je dois avouer. Après la partie de beer-pong, je tente de comprendre ce qu'il se passe. Peut-être qu'elle joue simplement. Qu'elle veut se montrer distante face aux autres et se libère en cachette. J'aurais peut-être pas du me montrer tactile comme ça. Finalement, c'est elle qui m'accuse de jouer. Sourcils qui se froncent. " je joue à rien... tu penses que je joue à quoi ? " sa main délicate suer ma joue qui me procure des frissons dans tout le corps et je plante mes yeux dans les siens. Elle finit par parler et je soupire, ferme les paupières. C'est la dernière année que j'envoie des roses, c'est sur et certain. Je n'ai que des emmerdes. La copine d'Eowyn qui veut ma peau depuis que j'ai envoyé des fleurs à la dudley, et maintenant, Hera qui s'imagine que je lui ai mis un vent avec la fleur orange que j'ai offert à tous les dudleys. " tu me fais la tête pour une rose ? " je chasse sa main, recule d'un pas et me mets à rire. " j'ai envoyé une rose orange à tous les dudleys. " que je commence par dire. " je n'ai pas envoyé de rose violettes à ma maison car je voulais pas que ça soit mal perçu. " je suis le président quand même. Et évidemment, je mens. Eowyn y a eu droit à sa rose sexuelle. Comment j'aurais pu savoir qu'elle allait m'en envoyer une ? Si on reçoit tous les roses le même jour à la même heure par colis ? Steuplait Hera, ne fais pas partie de ses filles rancunières qui ont tout le temps besoin qu'on se justifie auprès d'elles.

@Gustin Mahoney rooftop dudley fin février

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l'égo froissé qui domine tes pensées. la fierté flétrie qui empêche les retrouvailles d'une complicité hors norme. atypique. quand en réalité, t'as juste besoin d'être rassurée. qu'il te fasse comprendre que cette passion dévorante n'est pas le fruit de ton imagination. qu'il te désire autant que tu le convoites. que ces regards obscurs échangés révèlent cette défaillance dissimulée. les opales se croisent, se défient sans jamais s'en détourner. c'est à celui ou celle qui déposera les armes en premier. t'observes ses sourcils se froncer, comprenant qu'il semblait aussi perdu que tu pouvais l'être. avais-tu eu tord de le repousser ? de demeurer sur la défensive quand lui semblait sincère depuis le début ? — tu.. je t'intéresse vraiment ? les mots deviennent hésitants, à peine murmurés. l'assurance qui te caractérisait tant se dégrade à mesure que tu prends conscience de ton erreur. t'avais dû mal à le concevoir. carapace solidifiée par le temps et les échecs qui se fissure progressivement. le regard étonné s'ancre dans le sien. cherchant la moindre trace de mensonge. la preuve qu'il se joue de toi. n'êtes-vous pas tous les deux de grands joueurs qui jouent avec le feu après tout ? sans penser une seule seconde aux conséquences engendrées. la déception incarnée dans cette caresse donnée sur sa joue te fut renvoyée. la retirant de son épiderme comme s'il venait de se frotter à une chaleur extrême. ou une froideur inattendue. à ton tour, tu arques un sourcil, écoutant attentivement ses explications. soulagement perceptible qui vient illuminer ton visage. accompagnant ton sourire rassuré. prenant conscience de ce quiproquo accidentel. — hm donc en fait tout n'est que malentendu si je comprends bien ? rire qui éclate, chassant rapidement cette tension engendrée par ta faute. légèrement gênée d'y avoir accordé trop d'importance. toi qui d'habitude demeurait loin de ces futilités. pourquoi soudainement ça te frustrait ? — ça me rassure alors... le visage qui se rapproche de nouveau du sien pour venir souffler à son oreille. — tu viens ? on a du temps à rattraper t'ajoutes, attrapant sa main pour l'arracher à la soirée. ayant bien cette intention qu'il redevienne tien pour les heures qui suivent. l'amenant directement devant la porte de ta chambre. son corps poussé sans ménagement contre celle-ci. attirée inexorablement par cette légèreté qu'il t'apportait. tendresse mêlée à la brutalité de ses baisers qui t'exaltait. bien plus que tu ne voulais l'admettre. depuis combien de temps réellement t'appréciais autant sa compagnie ? — y'a plus qu'à changer l'orange par du violet non ? sourire taquin qui se dessine sur tes lèvres, venant estamper sur sa nuque multiples baisers. faisant soudainement grimper la température.

@Hera Goldberg J'aime pas ça, me justifier. Et je suis tellement nul pour rassurer les filles. J'ai des discours toujours contradictoires et je n'arrive jamais à être sincère sans être franc et blessant. Franchement, je ne fais rien dans la délicatesse et ça m'a déjà porté défaut plusieurs fois. Les épaules se haussent et le sourire se détend en voyant que la demoiselle est moins sur la défensive. " assez, oui. " peut-être que ça va trop vite mais oui, elle m'intéresse, elle me plait, y'a une bonne vibe donc à partir de ce moment là, je peux affirmer que positivement. On ne se connait pas en profondeur et peut-être que c'est ce qui manque un petit peu. Mais du temps, on en a plein. Je suis pas très causeur de base et faut dire, dès qu'on se voit, on préfère se taire et faire parler nos muscles. " que mal entendu, je t'assure. " je pourrais presque lui tendre mon petit doigt pour faire une promesse enfantine. Si elle ne me plaisait pas, je l'aurais dit, ou du moins, je l'aurais fait comprendre d'une autre façon. Je crois que l'année prochaine, je vais éviter de participer de nouveau à ces fleurs de st-valentin, car ça ne m'apporte que des emmerdes. Enfin, un en moins et c'est bien mieux comme ça. Hera m'attrape pour se faufiler loin des autres. On grimpe dans les chambres des dudleys et elle s'arrête à la porte de la sienne. Dos plaqué à celle-ci, elle me cherche, elle est tactile et je comprends vite où elle veut en venir. Je ferme les yeux et me mords la lèvre en sentant ses baisers brûlants dans ma nuque. " tu veux faire ça maintenant ?  on pourrait peut-être attendre la fin de la soirée... " ce que j'ai dans le pantalon, il a pas très envie d'attendre, là tout de suite. Ni Hera en fait. Mais je me suis promis de veiller sur Andréa à chaque soirée depuis ce qui lui est arrivé. Je faillis à mon devoir. Mais je suis faible. Une belle fille qui me chauffe, c'est très dur de lutter. Et encore plus si y'a de l'alcool dans le corps. " okay mais vite. on va se demander où je suis. " je relève son visage pour venir chercher ses lèvres gouteuses. Tout s'accélère et à l'aveugle, j'essaye d'ouvrir la porte de sa chambre. Celle-ci s'ouvre brusquement et on se retrouve sur le sol. Mais on s'en fout, on est bien là sur la moquette. Hera claque la porte et une fois seuls, on peut enfin passer aux choses sérieuses.