tw (HUSTRELLA) ๑ let me be your canva

C’était aujourd’hui. On était lundi et t’allais t’faire peindre le corps par l’abimée au lecteur CD. T’allais prendre part à son projet, de tout ton être. Absoluuument tout. P’tit détail important, cependant, on était lundi, oui. Mais on était aussi en plein milieu de la nuit. Il était trois heures du matin quand tu débarques chez la jeune femme. Tu sortais d’soirée, t’avais l’feu dans l’corps et absolument pas envie de dormir. Alors, « l’heure que tu veux », c’était maintenant. Tu frappes, encore et encore, alternant avec des appuis sur la sonnette que t’entends à travers la porte.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

rêve bercer d'une sonnerie un peu étrange. t'es presque persuadée qu'il s'agit de ta sonnette mais tu ne captes pas encore. trop encrer dans ton rêve. song qui parvient encore à tes oreilles, tes yeux s'ouvrent enfin. ta main vient maladroitement saisir ton téléphone pour regarder l'heure. 3:00. t'as du mal à comprendre, à capter ce qui se passe. tu te lèves, t'es en chemise extra large qui cache malgré tout ta poitrine mais pas ton tangua noir. tu te lèves, tes yeux sont encore clos. tu regardes au judas de ta porte. hugo ? t'as du mal à tout mettre bien dans ta tête. tu ouvres la porte, cheveux légèrement décoiffer, regard qui tente de rester sur lui. " trois heures du matin ? " que tu lui demandes sincèrement. il rentre et tu refermes la porte derrière toi. " on va donc faire sa ? là maintenant ? " que tu lui redemandes. t'aimerais qu'il te dise non mais tu sens qu'il est bouillant d'envie.  

 

Ton poing martèle la porte, encore et encore. Tu n’serais pas étonné de voir un voisin sortir la tête de l’entrebâillement pour voir c’qu’il s’passe ici. La porte s’ouvre finalement, libérant une douce lumière tamisée. Et Estrella. Tu semblais l’avoir tiré de son sommeil, avec ses cheveux en bataille. Ou bien d’un moment fort agréable ? Putain. Elle est sexy. Non, ça c’est parce que t’es un peu saoul. Trois heures du matin. qu’tu répond en hochant la tête, passant le pas de la porte. On va faire ça, maintenant. qu’tu réponds, à nouveau, réalisant qu’tu n’faisais que répéter ses propos. Tu t’débarasses de tes chaussures, les posant dans l’coin juste à côté de l’entrée. Et tu fais pareil avec ta veste qu’tu croches par-dessus la sienne, sur une patère accrochée là. J’suis tout à toi. qu’tu dis, en ouvrant légèrement les bras pour t’désigner, toi.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

t'es encore endormi estrella. t'essayes pourtant d'ouvrir les yeux, de capter ce qui se passe mais t'es encore dans ton lit. tu le regardes sans grande réaction de ta part. tu l'observes juste. trois heures du matin, t'aurais du t'en douter. hugo est toujours là ou on ne l'y attends pas. tu refermes la porte derrière lui. il affirme que vous allez faire sa maintenant. Il retire ses chaussures, enlève sa veste. toi tu restes sur le palier de ta porte. tu l'observes. tes yeux roules vers ton plafond et tu finis par sourire légèrement. tu t'avances vers lui. " demi tour monsieur. " il se tourne et tu poses tes mains sur ses épaules pour le diriger vers la pièce ou tout va se passer. " on va pas faire sa ici. " arrivée dans ta pièce un peu spécial, tu allumes la lumière. lumière tamisé encore. tu le lâches et tu vas prendre un pinceau que tu mets sur le coin de ton oreille. tu t'approches de nouveau de lui et tu lui dis. " retire le haut. " toi t'essayes de te reveiller comme tu peux. tu devrais prendre un truc sucrée, sa marche toujours.

 

Derrière toi, Estrella poses ses paluches sur tes épaules et t’guide jusqu’à une pièce dans laquelle se dégage une forte odeur qui t’rappelle tes cours d’arts plastiques, y’a fort fort longtemps. L’ampoule du plafond s’allume tout doucement, révélant quelques chevalets ici et là. Des toiles terminées pour certaines, en cours pour d’autres. Quelques sculptures en argile gris ou marron. ici… qu’tu répètes, tout doucement, en hochant la tête, continuant à observer les lieux. Des photos étaient accrochées sur le mur, tout en fouillis. Des photos de nature, des photos d’objets, de gens.. Surement ses inspirations ? Sa voix t’fait sortir de tes pensées. Tu reposes les yeux sur l’artiste et.. ce pinceau, là, sur son oreille. Ca la rend sexy. Non, ça c’est encore l’alcool qui parle. Tu hausses un sourcil, amusé. A vos ordres, Madame. qu’tu dis en retirant ton polo qu’tu poses sur le dossier d’une chaise. Tu passes tes mains sur ton torse et puis.. J’reviens. qu’tu lâches, faisant demi tour pour sortir de la pièce. Tu pars à la recherche de la salle de bain qu’tu mets pas bien longtemps à trouver. Une fois dedans, tu t’débarasses d’absolument tous tes vêtements en quelques secondes et sautes dans la cabine de douche. Putain, tu vis toute seule ici ? qu’tu t’esclaffes en constatant un millier de produits d’douche.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

ton repère, la pièce ou tu passes le plus clair de ton temps. rare sont les personnes que tu invites ici. iwan et salomé sont peut être les seules à avoir vu ce repère qui t'es si chère. ce soir, tu n'as pas le choix. tu n'as rien préparer, prise par surprise tu te dois donc d'innover mettant un léger coups de patte à tes habitudes. tu chopes ton pinceau que tu mets sur ton oreille et tu lui demandes de retirer le haut. " c'est agréable quand t'écoutes " tu n'as pas pu te retenir. t'as beau être encore dans les vapes, tu sais ce que tu viens d'entendre. tu l'observes, tu te rinces l'oeil. t'essayes de te réveiller comme tu peux. mains qu'ils passent sur son torse. il t'indique qu'il revient. " les toilettes au fond à droite. " persuadée qu'il avait une envie présente à assouvir. tu ne cours pas derrière lui, tu t'assois sur le tabouret. oreille qui se tend au son de l'eau. tes sourcils se froncent. tu te lèves et tu pars à sa rencontre. porte grande ouverte, tu ne mets pas bien longtemps à comprendre qu'il est sous la douche. " mais qu'est-ce que tu fais ? " planté devant lui. tu l'observes sans aucune gêne. parfait boule qui s'offre à toi. rien que de derrière, tu pouvais parfaitement deviner le devant. (merci la douche vitrée) tu finis par sourire et tu te retournes pour arrêter de regarder. " c'est quoi l'idée ? me réveillé ? "

 

T’as filé dans la salle de bain avant d’te mettre à nu devant l’artiste. Sous la douche tu découvres trop d’produits de beauté qu’tu sais pas lequel prendre pour laver ton corps étourdi par l’alcool. Framboise hibiscus. L’eau coule et rince la mousse alors que la voix de la jeune femme te parvient aux oreilles. Tu t’retournes, les mains dans les cheveux. J’allais pas t’présenter une teub’ sale. Il faut qu’elle soit belle et qu’elle sente bon. Oui, au moins ça ! Elle détourne le regard, t’en profite pour attraper la première serviette qui t’tombe sous la main et couper l’eau. Tu m’as dit qu’on ferait ça à l’heure que j’voulais.. il s’trouve que j’rentre de soirée et que j’avais pas l’cœur à dormir. Alors j’me suis dit que c’était l’bon moment. Tu sors de la petite cabine de douche et passes la serviette sur tes cheveux, ton torse, puis ton entre jambe, un peu partout finalement et la jette en boule dans le lavabo. Mon corps n’attends plus qu’tes pinceaux. qu’tu dis en lui passant devant pour rejoindre son petit atelier.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

tu t'attendais pas à sa. en faite tu t'attendais à rien de tout sa. t'as du mal à combiner toute tes pensées. t'es encore dans ton nuage. t'es retourner, tu ne vois plus rien. tête qui se tourne comme pour mieux entendre. " c'est gentil de ta part.. de nettoyer ton matos " tu lèves les yeux au ciel et tu souris secrètement. imprévisible. s'était un mot qui le qualifiait plutôt bien. tu tournes de nouveau le visage sur le côté. " j'ai dit sa c'est vrai. " t'affirmes qu'il dit vrai. néanmoins, tu ne pensais pas qu'il viendrait aussi tôt dans la journée. tu croises les bras et finalement, tu vois un cul passer devant toi. tu finis par rigoler, parce que la situation est tout sauf prévisible. tu choppes une serviette au passage et tu files le rejoindre. face à toi, ton regard est un peu hésitant, t'avales ta salive et tu finis par t'accrocher à son regard. tu t'avances vers lui, t'es proche. trop proche peut être. tu fais passer la serviette que tu as dans les mains autour de sa taille. visage qui effleure sa peau, tu te redresses et tu bloques la serviette pour ne pas qu'elle tombe. " ta teub est... jolie mais j'ai pour le moment besoin d'être entièrement concentrer. je vais te peindre le haut et ensuite tu pourras retirer la serviette. " tu te recules légèrement et tu lui montres une chaise ou s'assoir. " assis toi sur le tabouret. "

 

Dans la petite salle, t’es tout prêt à devenir une toile vivante et laisser l’Estrella te peinturlurer de partout. Mais elle s’approche de toi, tout prêt, touuut prêt. Ton regard s’accroche au sien et tu devines une toute petite touche de gêne. Est-ce qu’elle regrette d’avoir accepté ça ? Tu sens la serviette humide s’enrouler autour de ta taille. Tu hausses un sourcil, amusé. Jolie ? Un éclat de rire traverse tes lèvres. Elle s’écarte pour aller chercher son matériel. T’aurais pu être un lourdaud de première en relevant l’fait que ta queue la déconcentrait, mais tu laisses couler. C’est finalement autre chose qui t’fait sourire. Tu commences à m’donner un peu trop d’ordre, n’en prends pas trop l’habitude. qu’tu dis en rejoignant le tabouret en question. Puis finalement, le silence. Tu l’observes dans son agitation qui lui est propre, et n’pipe pas mot.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

t'en as vu des teub mais là sa te perturbe. allez savoir pourquoi. tu mets sa sur le compte de la fatigue. lui qui t'avait tirer d'un rêve plutôt sympathique. tu enroules la serviette autour de sa taille. " je savais pas quoi dire d'autres " que tu dis en haussant les épaules. soyons clair, une bite c'est moche. sa n'a rien de beau. tu souris légèrement alors que lui se met à rire. tu te recules pour aller prendre ton matérielle, palette de peinture dans une main. pinceau sur le coin de ton oreille et entre tes doigts. tu ne sais pas encore ce que tu vas lui peindre mais tu te laisses la surprise toi aussi. visage qui se tourne lorsqu'il va s'assoir sur le tabouret. tu t'avances vers lui, sourire au lèvre. " pour une fois que tu te plies à mes ordres. je peux en profiter un peu " pinceau froid qui se pose sur sa peau, tu ne le préviens pas. frisson sur sa peau, tu sens que sa peau est réactive et sa t'inspire. peinture qui court le long de son épiderme. tu changes de pinceau, pinceau actuel que tu bloques entres tes lèvres. tu prends le pinceau suspendu à ton oreille. les yeux qui se plissent, tu ne fais pas attention à lui. les minutes passent et là, ton regard s'attarde sur lui. " je t'ai pas proposé mais tu veux boire quelques chose ? ou fumer ? tu peux fumer ici. " petite addiction personnelle.