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(wolgard) a long cold night

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with @Jade Beauregard
Elle le savait. Elle aurait dû restée chez elle, comme tous les habitants sensés de cette ville. Mais c'est pas ce que t'as fais Ambre, t'as décidée d'être têtue et d'aller à ta galerie malgré la neige qui transperce la ville. Dans quelques jours, elle organisait l'un de ses premiers vernissages, perfectionniste, elle se devait de terminer son dernier tableau pour le grand jour. Un soupire qui s'échappe lorsque les lumières de son atelier vacillent, le pinceau qui se pose sur le côté et le corps qui retrouve l'étage, surprise de voir la neige qui s'affole et la tempête qui s'abat à présent sans aucune pitié sur Boston. Les sourcils qui se froncent lorsqu'elle observe une femme se balader entre les tableaux. Elle n'imaginait pas voir de client aujourd'hui. Ce n'était pas un temps pour l'art. Le corps qui s'approche, un petit sourire qui s'installe. J'peux vous aider ? Auriez-vous besoin d'informations ? La galerie est ouverte demain, vous pourrez repasser, c'est dangereux de ne pas être chez sois en ce moment. La professionnel qui prend place, évidemment, elle s'en fichait du sort de cette bonne femme, mais jouer des rôles, c'est trop facile.
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with @Ambre Wolford
nostalgie qui a maitrisé tes pensées et guidée tes pas jusqu'à elle. jusqu'à cette fameuse galerie. enfermant ton inconscience. effaçant ton insouciance pour braver les éléments déchainés. faisant fi de cette tempête qui menaçait d'éclater à tout instant. t'avais ressenti ce besoin de le revoir. ce tableau. cette oeuvre qui vous appartenait. qui avait symbolisé votre année, vos premières fois. votre idylle. le palpitant qui avait fortement réagi en voyant la photo du tableau postée sur son compte instagram. le corps qui s'était activé pour aller le voir. dissimulant efficacement cette dénégation. ce déni dans lequel tu t'auto-persuades que t'en as plus rien à foutre d'elle. emmitouflée dans ton manteau hivernal, le visage à moitié caché par l'écharpe, tu t'arrêtes lorsqu'elle vient à ton encontre. mauvaise idée. t'aurais pas dû venir. échappe toi, jade. maintenant. —  hm oui... je m'en vais... la voix légèrement modifiée, désirant maintenir cette mascarade grotesque. le corps qui pivote, fuyant son parfum enivrant. et ce sourire dévastateur. la main qui s'acharne sur la poignée, la porte qui demeure coincée. n'ayant pas bouger d'un seul pouce. les tentatives qui s'enchainent, l'inquiétude qui finit par dominer toutes les autres émotions. — ambre c'est coincé. j'arrive pas à ouvrir la porte ! tant pis pour le côté incognito. y'avait plus important là.
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with @Jade Beauregard
Le regard qui l'observe, le peu d'intérêt envers l'humain qui aide la mascarade. Elle se devait de finir son tableau, elle avait pas le temps de parler et perdre du temps. Peut-être trop égoïste et portée sur ses problèmes pour se rendre compte qu'il s'agissait de toi, Jade. Parce que ça fait maintenant des années que t'es plus entrée dans ces lieux, des années que tu t'y intéresses plus et que les choses ont changés. Un hochement de tête, prête à l'a laisser s'enfuir pour vite retrouver le sous-sol et son pinceau. Les pas qui s'arrêtent lorsque la voix résonne, sa voix. Qu'est c'qu'elle faisait là ? Par un temps pareil ? Y'a que la haine et l'ignorance qui stagne en ce moment, imprévisible, t'as quand même décidée de revenir. Mais qu'est c'que tu fous ici ? Un soupire qui s'échappe et les pas qui s'approchent de la porte vitrée pour tenter de l'ouvrir. Elle insistait plusieurs fois, elle demeurait fermée. Ca doit être le système de sécurité qui déraille à cause de la neige. Soupire qui s'échappe, elle ne savait même pas où se trouvait les commandes pour arranger ça, son portable qu'elle attrape pour tenter d'appeler l'entreprise, mais évidemment, elle n'avait plus de batterie. Pourquoi y'a tout qui s'accumule aussi rapidement ? T'as de la batterie ? J'espère que oui, sinon t'es bloquée avec moi chérie. Sourire faux et certainement remplie de rancune qui s'affiche, mauvais jeu du destin qui continue de se jouer d'elles.
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le destin s'acharne, balayant toutes vos résolutions. celles où vous vous êtes promises de garder vos distances. de ne plus interférer dans vos vies respectives. t'avais brisé cette promesse. en premier. t'avais pas réussi à résister à l'envie de faire un tour dans cette galerie. prenant ainsi le risque de la rencontrer, elle. dissimulée sous un manteau épais, le visage caché sous ton bonnet, elle n'était pas censée te reconnaître. vous n'étiez pas censés vous voir. ni vous parler. et pourtant, le hasard en avait décidé autrement. vous condamnant toutes les deux dans cette pièce. enfermées, dans l'impossibilité de fuir. le corps légèrement affolé qui s'affairait à te sortir d'ici. forçant ambre à te rejoindre, lui révélant ta présence méprisée. — comment ça le système de sécurité ? y'a pas un mec de la sécurité qui travaille avec toi ? pourquoi t'es toute seule ? pluie de reproches, le regard inquiet planté dans le sien. tu sors à ton tour ton téléphone portable, croisant les doigts pour un restant de batterie. mais rien. hs. toi aussi. souffle qui élude tes lèvres, croisant les bras. — m'appelle pas comme ça. y'a pas une autre sortie ? on peut pas rester ensemble... pas dans ces conditions...
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with @Jade Beauregard
Elle avait du mal à comprendre ce que Jade faisait ici. Mauvais temps et discorde dans leur relation, elle était peut-être la personne la moins attendue en ces lieux. Donc c'est ça, Jade ? Tu seras toujours dans les parages ? Pour une fois que la Wolford n'était plus forcement en colère contre elle, sa présence aurait pu lui faire du bien. Mais pas ce soir, pas dans de si mauvaises conditions. A la vue de son allure, elle ne semblait pas vouloir être remarquée. Mais c'est trop tard, tu dois faire face au choix d'être venue jusque ici. Situation difficile qui s'installe lorsque la porte est incapable de s'ouvrir, certainement bloqué par l'automatisme. Qui a envie de venir travailler avec cette tempête ? Réfléchis une seconde. Dit-elle alors qu'elle levait les yeux au ciel. Désolée Jade, mais t'es la seule assez courageuse pour braver le froid et venir ici. Il comptait venir demain matin, la seule solution c'est atteindre. Soupire qui s'échappe, la situation ne lui faisait pas non plus plaisir, mais il fallait bien faire avec, elles n'avaient pas trop le choix. Lamentes toi si tu veux, moi j'vais tenter de voir si y'a à boire et à manger pour la nuit. Nouveau soupire qui s'échappe et corps qui s'approche pour descendre au sous-sol. Elle tentait tout de même de vérifier le panneau d'électricité, dernier espoir qu'il pouvait lui rester. Mais c'est en touchant peut-être le bouton de trop que la totalité de l'électricité se coupa, lumière, chauffage.. Génial, la nuit risque d'être encore plus plaisante.
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with @Ambre Wolford l'espoir accroché à l'existence d'une potentielle porte de sortie qui s'amenuise à mesure qu'elle te fait comprendre que vous êtes seules. elle. toi. contre une tempête. l'espoir qui finit par disparaitre complètement, comprenant que vous étiez désormais livrées à vous-même. les prunelles qui se tournent vers le haut, profondément agacée par son sarcasme. — garde ton ton sarcastique pour toi aim. je suis pas d'humeur là à y répondre tu répliques, prenant le même air dédaigneux que ton bourreau. le cerveau qui cogite, tâchant de trouver une solution raisonnable. prenant le temps d'analyser ce tableau chaotique. t'allais passer la soirée, probablement la nuit, avec ambre. seules. scénario catastrophique. pas certaine de réussir à calmer les intenses palpitations qui malmènent ton coeur quand elle est trop proche de toi. prendre de la distance. t'éloigner d'elle. décision rationnelle. dans l'impossibilité de flancher. de laisser cette faiblesse permanente guider tes pensées. n'ayant même pas prêter attention à son départ vers le sous-sol. luminosité qui s'éteint, le corps qui sursaute. complètement prise au dépourvu. et merde. — aim ? t'es où ? tu demandes, inquiétude qui raisonne dans la pièce. tâtonnant les murs, descendant marche après marche. jusqu'à rater la dernière. évidemment. fracas qui détonne avec le silence ambiant. — merde putain tu lâches, la main qui masse douloureusement ta cheville. à cran. dégoûtée. effrayée. — pourquoi y'a qu'à nous que ça arrive ce genre de merde sérieusement ? tu t'écries, grimace qui déforme ton visage quand t'essayes de poser ton pied. bon. t'allais écoper d'une entorse. parfait. vraiment, tu ne pouvais pas rêver mieux.
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Destin qui s'acharne contre elle, roue qui a décidée de tourner face aux mauvais choix qu'elle avait pris, mauvais karma qui laisse échapper ses sorts. Parce qu'elle était enfermée et qu'en plus, elle l'était avec toi. Peut-être que c'était mieux qu'avec un inconnu, mais ça reste toi et le monde sait ô combien il est stupide de nous enfermer toutes les deux. La rancoeur et la colère ne sont jamais très loin de la passion, elles en savent quelque chose. Parce que maintenant, on est plus sensées vivre dans le même monde, on doit évoluer chacune de notre côté et oublier cette malédiction qui nous réunis à chaque fois qu'on veut s'éloigner. Soupire qui s'échappe face à ses mots, les nerfs à vif avec peu d'envie de se battre. Ce n'était que le début de la nuit et il fallait qu'elle soit plus mature que toi, comme d'habitude. Elle retrouve le sous-sol, espérant arranger la situation au lieu de l'empirer. Innocence face au panneau électrique, plus habituée à son pinceau et aux coupes de champagne qu'à l'électricité. Puis ça pétille et c'est le noir complet. Injure qui s'échappe, situation qui commence à dérailler. Je suis en bas ! La voix qui se hausse pour que la brune l'entende, les mains qui trifouillent dans les tiroirs espérant trouver n'importe quel moyen pour récupérer un peu de lumière. Sursaut qui prend au coeur lorsqu'elle entend la Beauregard dégringoler, le corps qui tente de s'approcher pour l'aider à se relever. Hey, ça va ? Tu t'es pas fais mal ? Dit-elle alors qu'elle essayait de l'a diriger vers un siège. Parce que le destin prend son pied à nous réunir ? Petit rire qui s'échappe, le corps qui repart à ses recherches. Des bougies qu'elle finit par trouver, elle en sortait plusieurs pour les allumer une à une. Ambiance presque romantique, comme c'est amusant. Maintenant qu'on est coincées là.. Tu peux me dire pourquoi t'es venue ? Dit-elle, le corps qui s'affale sur le siège prêt du sien. Tu sais bien que j'ai pas envie de t'ignorer, alors autant discuter, non ?
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la passion qui se voulait intruse et coupable, désormais absente. presque éteinte. la domptant au prix d'un lourd tribut. ayant décidé de la laisser s'en aller. de la laisser faire sa vie. loin de toi. sans toi. froideur qui te glace, indifférence qui t’enlace. la chemin inévitable. les âmes forcées de se recroiser, ayant décidé de bousculer tes dernières convictions. pour la voir elle. — ça va t'en fais pas, j'ai juste trébuché tu mens volontairement, tentant de faire bonne figure. ne pas lui dévoiler tes faiblesses. encore moins cette souffrance qui perdure. parce que tu sais qu'elle serait capable de s'en servir et de la retourner contre toi. son corps qui se presse contre le tien, ta lippe mordillée qui réagit à ce rapprochement non désiré. te servant d'elle comme soutien pour vous affaler sur les chaises présentes en bas. la laissant s'affairer à vous octroyer un semblant de luminosité. te donnant ainsi du temps pour remettre de l'ordre dans tes pensées. — ouais faut croire qu'on est vouées à se retrouver quoi qu'il arrive... et je ne sais pas si c'est une bonne chose. relation toxique qui vous maintenait prisonnières de vos sentiments. long soupir extirpé des lèvres, laissant ton regard se braquer sur le pan de mur en face de toi. redoutant cette question quand toi-même t'en connaissais pas vraiment la réponse. — on peut ne pas en parler ? tu t'en fiches non ? c'est pas comme si ça changerait quoi que ce soit de toute façon...
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Situation déplaisante qu'elle aimerait éviter, mauvaise leçon du destin pour réussir à apprivoiser  cette nouvelle facette de votre relation. Loin de l'amour, la passion, l'amitié et même la haine. Restait-il encore quelque chose ? Deux âmes pourtant dévoués à toujours se retrouver, malgré l'envie de s'éloigner. C'était une manière d'appendre, parce que c'est pas la dernière fois que le hasard se joue de nos faiblesses, il s'amuse et rit jaune de nous voir avec autant de retenue alors qu'il y a quelques années, nous étions ces lionnes enragées prête à dévoiler les griffes pour obtenir le prix de leur relation. Celle qui tombera dans les bras de l'autre en première, celle qui souffrira le plus, celle qui fera le plus de mal. Bataille intempestive, malédiction qui restera toujours au dessus des épaules. Je préfère que ça soit comme ça, j'veux pas que tu disparaisses. Les épaules qui se haussent, parce que si le destin n'y mets pas du sien, tu vas t'effacer, j'vais m'effacer. Et c'est peut-être pas ce que je veux. C'était contradictoire face à l'ignorance qui c'est installé, mais parce que y'a cette sureté, que le temps peut passer, mais qu'un jour, on se retrouvera. Bougies allumés, le corps assis prêt du siens, les ongles plantés dans la paume de sa main tant cette situation lui faisait chavirer le coeur. Parce qu'elle perdait le contrôle et qu'elle n'avait plus l'impression d'être en position de force. Tu vois, c'est toujours ce que tu me fais Jade. Non je m'en fiche pas, si t'es là, c'est qu'il y a quelque chose important ici, non ? Et que peut-être.. Fin, j'en sais rien. La sincérité qui a besoin de s'échapper, mais la conscience qui l'en empêche. Mur qu'elle fixe à son tour, soupire qui s'échappe, son propre enfer qui s'installe autour d'elle.
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