~ What about us ? ~ (Hera)

@Hera Goldberg
C'est étrange d'être là, crinière blonde au vent, regard océan en reflet de l'infiniment bleu, à attendre sa venue. Elle, Hera. C'est bizarre, mais c'est tout aussi évident. Il n'a jamais rien maîtrisé avec elle, et les messages montrent seulement que ce n'est pas prêt de changer. C'est pourtant pas faute d'aimer Joyce, de lui porter un amour authentique et sincère. Mais elle, cette sorcière sexy, Denzel doit bien le reconnaitre: il l'a dans la peau. Ces alchimies qu'on ne peut expliquer, ces instants partagés, regards échangés; l'intimité offerte dans une dimension qui dépasse le simple statut des sex-friends. Ca le rend dingue; seulement, le marin n'est pas encore capable de déterminer si c'est positif, ou sur le point de tout faire exploser. Il y a des non-dits entre eux; un bon paquet sans doute, des secrets et zones d'ombres à éclaircir, pour avancer. En petit con de service, Denzel s'est occupé de leur trouver - dérober serait plus exact - un transat et d'y installer serviette et couverture, imaginant que la jeune femme aura sans doute froid. De son côté, le blondinet a profité d'un moment de solitude pour aller dompter les vagues, planche sous le bras. Peu importe le froid, ou les caprices du grand bleu, le marin s'éclate. Rien de tel que des lames prêtes à découper les chairs pour mieux oublier les tracas du présent. Tout ça avant de ressortir et de défaire partiellement sa combinaison, profitant des quelques rayons de l'astre bienveillant pour réchauffer sa peau. A quoi ressemblera ce rendez-vous ? Aucune idée, leur dernière entrevue commence à dater. Peut-être qu'il n'y aura plus rien, ou peut-être que rien n'aura changé. Dans tous les cas, ils seront fixés à la fin de la journée. Allongé sur le sable, non loin de leur transat, le jeune homme patiente avec une certaine fébrilité; quelque chose de nouveau, d'inédit, la preuve qu'avec la blonde, rien ne sera jamais acquis.

@Denzel Hopkins
les pieds nus qui s'enfoncent progressivement dans le sable. tout comme ce trouble qui ne cesse de torturer ton palpitant. appuyant fortement sur ta poitrine, t'empêchant de respirer. jusqu'à ce que la raison revienne de plein fouet, libérant ce poids qui t'opprime. et pouvant enfin laisser l'air te parcourir. jusqu'à ce qu'il revienne encore une fois dans ta vie. pour mieux te rejeter par la suite. cercle vicieux que t'as pas envie de perpétuer. tu souhaites y mettre un terme. espérer. attendre après une âme déjà convoitée par une autre. déjà éprise d'une autre. c'était clairement pas pour toi. déterminée à lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas s'amuser avec toi. qu'il ne pouvait plus se servir de toi dès que tu lui manquais. dès qu'il se sentait seul. ou en colère. le visage confus relevé pour enfin percevoir son corps affalé sur le sable. le distinguant de mieux en mieux à mesure que tu t'avances vers lui. ce corps que t'avais pu toucher y'a encore quelques semaines. une rencontre furtive. une rencontre qui avait réussi à te bouleverser dès l'instant où vos lèvres se sont trouvées. émotions qu'il a enterrées. sentiments naissants stoppés à l'instant où tu commençais à les ressentir. tu ne sais pas à quoi t'attendre avec lui. arrivant sans cesse à t'étonner. retourner la situation à son avantage. la colère et la rancoeur semblent dérisoires face à cette sensation de manque qui t'assaille. sans un bruit, discrètement, tu viens t'allonger à côté de lui. — cette plage me rappelle trop de souvenirs... tu murmures, triste sourire qui vient étirer tes lippes. avant de tourner ton corps dans sa direction. les doigts délicats qui viennent saisir quelques mèches de ses cheveux pour les remettre à leur place. — tu m'as manqué denzel hopkins. ça t'en étais certaine. quand bien même t'espérais couper vos liens pour mieux vous préserver. tu ne pouvais nier qu'il t'attirait toujours. peut-être même plus qu'avant...

@Hera Goldberg
Le besoin de s'ouvrir, d'être plus authentique désormais. La bêtise ambulante semble vouloir faire machine arrière, laisser place à quelque chose de plus sérieux. De plus honnête, surtout. Tout comme il l'a été avec Joyce, en évoquant ouvertement l'existence de sentiments, pour une autre. Pour celle qu'il attend. Il l'a dit et il ne le regrette pas. Au fond, Denzel n'aspire qu'à être lui-même. Plutôt que d'incarner le petit con parfait, ce rôle qu'il joue depuis déjà trop longtemps. Hera ne l'a jamais connu sur ses cordes les plus sensibles, sentimentales; torturées aussi. Mais c'est ce qu'il est, profondément. Pas si fier, peu confiant, loin du sourire éclatant qu'il affiche en permanence. Poursuivi par des démons, enchaîné à une histoire parfois trop lourde à porter. Parfaitement imparfait. Le battant redoute son arrivée, et la quémande tout à la fois. Relation toxique par sa faute, paradoxalement nécessaire à ses yeux. Denzel ne cherche pas à se voiler la face, pas cette fois; pleinement conscient que le chapitre se doit d'être clôturé ici, et aujourd'hui. Et pourtant, c'est une émotion positive qui semble fleurir en lui, lorsque le corps ressent la présence familière à son côté. Le myocarde accélère sa course mais le garçon ne bouge pas. Cette plage est chargée d'un bon nombre d'images les concernant. Douces et souvent intimes; drôles et quelques fois sérieuses. Frisson parcourant l'échine au contact de ces doigts, la raison semble vouloir quitter le navire et Denzel doit lutter pour ne pas venir chercher ce qu'il aime tant obtenir; fruit défendu que représentent ces lèvres. - Toi aussi, Hera Goldberg. murmure le plus sincère jamais prononcé. La tête pivote, rapidement suivie par le corps tout entier. Les opales reprennent contact et il s'y noie déjà. Le pouvoir magique de la chiromancienne est toujours là, flottant dans l'atmosphère. Inutile de se poser la question, Denzel est certain que l'alchimie fait toujours son oeuvre entre eux. Les phalanges s'invitent de leur propre chef sur sa joue, caressent l'épiderme avec cette même délicatesse. Et le sourire s'invite sur son visage, encore simple mais sincère. - Je suis.. Sincèrement désolé. pour le mal qu'il a causé, pour les erreurs du passé. Et il voudrait oublier le reste, se donner comme il savait le faire quelques mois plus tôt. Mais c'est impossible, sans risquer de lui faire mal. A elle, et à Joyce. - J'ai dit la vérité.. Sur mes sentiments. parce qu'il en a, pour l'une et l'autre. Et, tout comme Joyce a su le faire un jour plus tôt, le blond s'attend encore à être rejeté. C'est, semble-t-il, le prix à payer.

@Denzel Hopkins
les émotions se succèdent à mesure que tes opales détaillent les traits de son visage devenu à la fois familier et méconnu. son âme qui te semble à la fois si proche et si lointaine. myocarde qui tambourine contre ta poitrine. plus fortement que d'accoutumée. en s'éloignant de toi, il avait laissé en toi un gouffre insondable, une sensation de manque aussi bien physique que psychique. et ce manque, il n’y avait presque aucun moyen de le combler. cet abysse vertigineux qui peinait à se refermer. écrasée par cette solitude, cette absence devenue légèrement plus supportable avec le temps. ses doigts viennent spontanément retrouver leur chemin jusqu'à ta joue. pouvant ressentir cette chaleur familière pétiller dans tes veines. les sourires qui s'entrecroisent. les regard qui finissent par s'intensifier. et le tien qui ne quitte pas ses lèvres se mouvoir. révélation qui t'extirpe un sourire rassuré. ton visage qui s'illumine. plissant les yeux. te mordant la lèvre inférieure. pas certaine de la tournure que prendrait cet échange. toi qui pensais enfin pouvoir tirer un trait sur lui, définitivement. tourner enfin la page de ce chapitre bouleversant. le voilà qui revenait se frayer un passage jusqu'à ton palpitant. ébranlant une fois de plus tes pensées. tes phalanges attrapent les siennes, rapprochant ton visage du sien. tension palpable. consciente qu'un vide d'à peine quelques centimètres vous séparait désormais. qu'un seul mouvement et vous perdrez pied. vous replongerez dans cette dépendance affective. — prouve le moi. qu'il te montre ce qu'il ressent pour toi. qu'il te fasse comprendre ses prétendus sentiments. les mots n'avaient plus de valeur. seuls les actes comptaient.

@Hera Goldberg
Dos au mur cette fois, impossible de reculer. Impossible de fuir ses responsabilités, ou de s'échapper avec un énième tour de plaisanterie. Les derniers sms échangés ne laissaient aucune place au doute. Au point qu'il avoue tout à Joyce, même si la finalité n'a pas été celle escomptée. Denzel aime comme il respire, souvent profondément. Deux âmes à la fois, indépendamment. La première, celle qui le connait - ou était censée le connaitre - le mieux, l'a déjà rejeté. Persuadé que la finalité sera similaire avec Hera, notamment parce qu'il l'a déjà blessée par le passé. Et qu'il ne peut se résoudre à prendre le risque, encore une fois. Il ne peut l'exposer, tout comme il ne veut pas choisir. Son coeur s'y refuse et Denz' se doit de l'écouter. Pourquoi faire un choix, quand le seul crime commis est celui d'aimer ? La blonde est là, dans un face à face particulier. Si proche, pourtant si distante aussi. Un geste de trop et le marin ne pourra conserver le contrôle. Une pulsion soudaine et ils vivront probablement un remake de leurs nuits les plus folles. Les sentiments sont là, ils palpitent jusqu'au bout de ses doigts. Le désir refait surface, peut-être même plus fort qu'à l'accoutumée. Ce serait si facile de plonger au dedans, de laisser l'alchimie faire et de venir prendre ce réconfort qu'elle lui offre. Son souffle contre ses lèvres, ces opales connectées aux siennes. Et Denzel sait ce qu'elle attend de lui. Un baiser. Et peut-être tout ce qu'il implique par la suite. Visage qu'il encadre de ses phalanges, caressant les joues de ses pouces sans la quitter une seconde du regard. Son inférieure se contente pourtant d'effleurer les commissures, lippes déposées contre son front puis sur le bout de son nez. - Je peux pas faire plus.. Et tu le sais. lèvres plissées, le gamin tente de contrôler ce bordel émotionnel qui menace d'exploser. Se laisser aller reviendrait à blesser Joyce, et sans doute Hera par la suite. Les dégâts, il en a déjà suffisamment causé. - J'ai déjà fait trop de mal et.. Je vais finir par me détester. parce qu'il n'est pas normal, et que rien ne pourra jamais le faire changer. Denzel est ainsi; à prendre ou à laisser.

@Denzel Hopkins
ravages du temps et de la distance percevables. les esprits qui s'éloignent. les âmes qui se désunissent. quand bien même les corps pouvaient se toucher. réduire cette insignifiante distante pour venir caresser tes joues. les regards qui s'accrochent, ne pouvant pas fuir cette connexion. cette affinité si rapidement crée. et si facilement effacée. — pourquoi ? parce que t'en aimes une autre ? pourquoi être venu, pourquoi être si proche physiquement pour me dire non ? la déception est réelle. détonant dans chacun de tes mots. voilant ton regard désormais désarçonné. ses lèvres qui gravent ton nez et ton front de ses baisers. tentation perceptible. il en avait envie. tout autant que toi. les opales perdues qui l'observent. scrutent la moindre de ses réactions. de la lippe plissée au souffle perturbé. le corps qui se relève pour venir t'appuyer sur ton coude. ressentant cette envie violente de laisser libre court à ces pulsions semblables à des démangeaisons. ressentant le manque de ses lèvres. avidement. — si c'est pas ce que tu veux, alors repousse moi denzel. s'il ne voulait pas de toi, qu'il freine vos désirs mutuels maintenant. parce qu'une fois que ton âme aura possédé la sienne, il n'aura aucune excuse pour rebrousser chemin. le visage penché en avant, la main libre qui se faufile derrière sa nuque. et la bouche prend la sienne en otage. qu'il te repousse, s'il ose. qu'il mette fin à ses tourments. et te tourne le dos une bonne fois pour toute.

@Hera Goldberg
Une histoire complexe, fusionnelle autant qu'elle peut devenir toxique. La sensation qu'aucune décision ne sera réellement bonne, pour elle comme pour lui. L'ombre de Joyce virevolte sur la plage, lui rappelle aussi son présent engagement. Ce break n'est qu'une pause, et si Denzel ressent l'envie de se laisser aller aux pulsions qui le ramènent instinctivement contre Hera, sa raison lui indique aussitôt qu'il ferait une énorme bêtise. Le plaisir physique est capable de tout détruire, il l'a déjà vécu. La belle blonde en a déjà fait les frais. Et pourtant, elle se tient ici. Juste en face de lui. - Oui, j'en aime une autre. Indépendamment de tout ce que je ressens pour toi. Parce qu'il fallait que je te le dise aussi, puisque c'est la vérité. c'est difficile à avouer, il ne pourra le nier. Mais son myocarde est bel et bien accroché aux deux âmes, de façon distincte et totalement différente. L'envie pulse contre ses lippes, mais le blondinet la refoule. Ils savent aussi bien l'un que l'autre ce qui suit un simple baiser. Ils l'ont déjà expérimenté, à de nombreuses reprises. L'alchimie des corps, l'envie de s'offrir sans retenue. L'impossible qu'elle provoque volontairement, se redressant pour mieux lui faire face. Sorcière tentatrice, capable de balayer ses certitudes en un claquement de doigts. Revenue à la charge, de ces élans fougueux qu'il apprécie tant. Lui laissant le contrôle une seconde de trop. Assez pour que les lèvres fusionnent, que les souffles se mélangent à nouveau. Enivré par le désir, par le goût de sa peau qui lui avait manqué. Le myocarde explose dans la poitrine, l'envie de plus s'infiltre dans son organisme. Bien sûr qu'il la veut, et Hera le sait. Elle connait son corps et ses réactions. Incapable de la repousser, Denzel fait plutôt glisser son visage sur le côté, attirant la précieuse plus près, contre lui. Visage posé dans le creux de son cou, phalanges jouant contre son dos puis remontant à la base de sa douce chevelure. - Je veux pas te repousser Hera. Mais j'ai pas le droit de faire tout ça. Je t'ai déjà blessée une fois, je veux pas recommencer. Si on va plus loin, on va tous se brûler. la voix murmure tout près, le corps refuse de se détacher. Que le désir s'estompe, que la tension retombe et qu'il puisse gérer. Sans quoi, ils souffriront tous; Joyce et elle les premières. Blessures inutiles, qui peuvent encore être évitées.

@Denzel Hopkins
complexité d'une relation qui te perturbe. toxicité qui empeste. nocivité qui noie vos âmes. vous empêchant de réfléchir correctement. vous empêchant de penser clairement. les pensées chamboulées. les envies bouleversées. ton corps collé au sien, tu t'étais égarée. perdue sur ce chemin insensé et trépidant. représentatif de votre lien. de cette relation fusionnelle qui empoisonnait vos sens et asphyxiés vos pensées. la déception voile progressivement ton regard désabusé. la lippe mordillée. la vérité qui semblait prendre effet maintenant qu'elle était dévoilée à voix haute. la réalité te rattrapait. étais-ce réellement possible de s'enticher de deux âmes à la fois ? le myocarde qui semblait renaître de ses cendres au contact de deux corps féminins complètement différents. l'incompréhension te gagne à mesure qu'il te donne sa version. — ah je vois... la voix qui se brise face à cette désillusion. les opales qui s'assombrissent un court instant. le temps de digérer cette information. de la balayer d'un claquement de doigt. pour qu'il ne puisse voir que par toi. maintenant. qu'il crie ton prénom. que son myocarde s'enflamme à la moindre caresse. lui rappeler à quel point cette alchimie qui enveloppe vos corps était dévastatrice. le regard qui devient persistant, la main qui saisit la base de sa nuque pour rapprocher vos lèvres. piqûre de rappel. baiser divin qui fait chavirer ton âme. te foudroyant littéralement. sentant monter en toi une vague de désir irrésistible. prise dans un désir effréné. t’as du mal à t’arrêter. ton visage qui bascule soudainement sur le côté. les pulpeuses qui rejoignent sa nuque, s'imprégnant de son odeur. les mains qui s'accrochent à lui, agrippant fermement son haut. paroles qui t'arrachent un soupir exaspéré. la tête qui se secoue négativement, comportement paradoxal qu'il te montrait. incapable de te repousser. de te laisser t'en aller. baiser prolongé qui prouvait pourtant qu'il se mentait à lui-même. emporté lui aussi dans cette frénésie incontrôlable. — me repousse pas alors... tu sais bien que tu ne pourras jamais nous avoir toutes les deux. et je veux pas être le second choix. ni la troisième roue du carrosse. je récupère ce soir ce que tu me dois depuis longtemps. juste cette nuit sois à moi. et ensuite je disparais de ta vie. et toi de la mienne. et tu pourras être à elle. sans que je sois une épine dans le pied... lippe qui attrape sa peau pour la mordiller. ton bassin qui se colle au sien. ayant conscience qu'il flancherait. parce qu'il vous était impossible d'y résister. de freiner ce désir qui pulse dans vos veines. et qui embrase vos êtres. prenant une légère impulsion pour le forcer à s'allonger sur le sable. t'allongeant complètement sur lui. les rétines qui pétillent, qui cherchent leur jumelle. et pour la seconde fois, tu viens chercher ses lèvres. laissant la passion emporter la raison. pour la dernière fois.

@Hera Goldberg
Leur embarcation prend l'eau, et l'inondation ne pourra être contenue. Fatalité palpable dans les mots, les gestes. L'aimer, c'est la détruire. L'embrasser, c'est empoisonner les sens. Leurrer la mélodie du myocarde par la fusion des corps, endormir la conscience sous de tendres caresses. Hera est sa drogue, et la réciproque reste probablement vraie. Sevrage nécessaire pour mieux avancer. Chacun dans sa direction, puisque les vents ne soufflent jamais en leur faveur. Puisque les sentiments seront toujours mal interprétés, puisqu'il est inconcevable d'aimer plusieurs âmes à la fois. Gamin destiné à tourner en contre sens. Ce manège ne filera jamais droit, mais ne tourne pas rond pour autant. Idéaux bousculés par cette connexion physique, psychique, toxique. Les lèvres sont une arme, et Denzel peine ne serait-ce qu'à s'en détourner. Préférant l'attirer plutôt que de la repousser. Cherchant à remettre ses idées en place, ne pas tomber dans le piège d'une union charnelle et éphémère, aux conséquences potentiellement dévastatrices. Le corps dit oui mais la tête se secoue. Le coup de la dernière fois n'est jamais une bonne idée. Cercle vicieux qu'il avait réussi à quitter, dans lequel il ne doit pas retomber. S'offrir maintenant, c'est souffrir plus tard. Lui faire du mal, sans parler de Joyce. Chiromancienne convaincante, douée pour se jouer des points sensibles de son anatomie. Enveloppes charnelles emboîtées comme au premier soir, phalanges invitées au creux de ces reins puis naturellement descendues sur le galbe de son fessier. L'entrejambe s'éveille mais les lippes s'écartent de leurs jumelles; - Hera, c'est pas possible.. souffle-t-il contre sa joue, imposant ensuite une rotation des corps pour basculer sur le dessus. Fermant les yeux et fronçant les sourcils pour canaliser le désir, quand tout son être ne demande qu'à s'offrir à la magnifique blonde. - T'as raison Hera. Tu mérites mieux que d'être une seconde option. Ou une troisième roue de carrosse. Tu mérites mieux que tout ce que je peux t'offrir. Mais.. Ce que je ressens pour toi va au delà du physique, et je veux pas rabaisser notre histoire à une partie de sexe qui nuira à tout le monde. Je peux pas. et il se relève, se mordille l'inférieure tout en posant les mains sur la combinaison de plongée, largement déformée. - Je vais aller nager pour faire redescendre les émotions. On dirait peut-être pas comme ça, mais mon refus est une preuve que je tiens vraiment à toi. Au delà de ta divine apparence. façon de la préserver, de penser à Joyce et à celles qui ont souffert par le passé. Réfléchir avec sa tête, se servir des anciennes expériences pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.