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(Rp libre) Elles tournent, elles tournent, les machines à laver...

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Elles tournent, elles tournent, les machines à laver... (#rplibre)  

Assise sur une chaise en plastique, jambes croisées, Abril est concentrée sur son sudoku niveau expert. Dans l'arrière fond de son cerveau, les machines à laver tournent et elle sait qu'il lui reste au bas mot trois quart d'heure à patienter ici. Assez pour rentrer chez elle si elle le souhaitait, mais pas vraiment le temps de commencer quoi que ce soit, alors autant rester à regarder les machines de la laverie automatique tourner en se passionnant pour ses sudokus. Sans parler que, la dernière fois qu'elle a abandonné ses habits pour aller faire quelques courses le temps que le cycle se termine, elle a eu la mauvaise surprise de constater en revenant que ses affaires avaient été éventrées - à moitié mouillés et savonnés, évidemment, sa machine ayant été interrompue en plein travail -, et qu'une bonne partie de ses petites culottes avaient disparu. Elle avait bien été se plaindre à la propriétaire de l'endroit, mais celle-ci lui avait répondu que les affaires étaient sous la responsabilité de leur propriétaire et que, de toute façon, la caméra dans l'angle n'était que factice. Devant l'air boudeur de l'étudiante, elle lui avait recommandé de faire plus attention ; ce n'était apparemment pas la première fois qu'un voleur de culotte sévissait... super.
Si elle était un peu dégoûtée d'imaginer quelqu'un avec sa lingerie, ce qui l'avait au fond le plus agacée était de devoir racheter tout un tas de sous-vêtements. Pour quelque chose avec aussi peu de tissu, c'était pas donné, et Abril aurait clairement préféré investir cet argent dans une nouvelle corde ou de nouvelles dégaines pour la salle de grimpe. Hors de question, donc, d'être une fois de plus victime du faucheur de culottes. Elle avait bien l'intention de rester fièrement devant sa machine, prête à sauter sur le premier qui ferait mine de s'en approcher un peu trop...

Terminant de noter un huit dans un carré, elle vérifie rapidement que l'ensemble de son tableau est correct, puis note un vu en bas de la page avant de la tourner. Elle en profite également pour lever les yeux sur sa machine, vérifiant automatique le temps restant. Quarante-deux minutes... C'est long, vraiment très long. Peut-être qu'elle aurait dû prendre le roman policier que sa tante lui a offert à Noël, même si la lecture n'est pas tellement sa passion. Qui sait, elle aurait peut-être pu se découvrir.
Poussant un long soupir, Abril se replonge alors dans ses mots croisés alors que derrière elle, la porte de la laverie s'ouvre...

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Elles tournent, elles tournent, les machines à laver
@Abril Ojeda
L'entrainement l'a laissé pantelant, et Isaac a songé quelques minutes durant, qu'il ne serait même pas en mesure de revenir jusqu'à la chambre de confrérie. Epuisé par les chocs à répétition, quoique surtout libéré de sa charge quotidienne de mauvaise énergie, le jeune homme a rapidement repris des forces et c'est même au pas de course qu'il s'est dirigé vers la laverie. Rien de plus désagréable qu'une odeur de fauve dans la chambre, pas question de laisser le linge sale du sportif traîner la, à même le sol. Le délai de lavage lui laissera assez de temps pour commencer l'apprentissage de sa nouvelle pièce de théâtre, quand bien même le dernier acte lui pose encore question. Un baiser y est mentionné, et ce mot en particulier fait tilt dans son esprit. Dans un sens, Isa' est certain que le responsable de scène accepterait de favoriser l'ellipse, et de l'autre, il ne voudrait pas risquer sa place pour une histoire d'acte manqué. Ca craint, cette option est primordiale pour la suite de ses études; c'est une porte qu'il doit maintenir ouverte, coûte que coûte.

Cerveau aussi fumant que le sont ses jambes lorsqu'il arrive sur place, deux sacs plein à craquer sur les épaules. Un écouteur sur l'oreille gauche, volume faible voir quasi-inexistant, Isaac pousse enfin la porte de la laverie, soulagé d'en avoir terminé avec la course à pied. C'est un soupir franc et exagéré que libère sa gorge, tandis que sa démarche le rapproche des machines à laver. - Abril ? surprise dans la voix, lorsque son visage se tourne vers la jeune femme. - Encore avec tes chiffres et tes nombres, mmh ? sourire amusé prenant vie sur ses lippes, alors qu'il s'occupe dans le même temps de fourrer le tambour avec l'ensemble de ses affaires. La demoiselle le fascine avec sa passion, même s'il ne possède aucun talent en la matière. Le programme est rapidement lancé, et la musculature termine sa course au sol, adossée contre les vibrations de la machine. - C'est ta nouvelle façon de réviser ? rajoute-t-il, plus taquin qu'autre chose, alors qu'il ramène son sac d'études près de lui. Le script l'attend, bien rangé; peut-être qu'Abril pourra lui donner son avis sur la question qui lui chauffe - un peu trop - l'esprit.


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Elles tournent, elles tournent, les machines à laver... @Isaac L. Ramsey  

La porte s'ouvre, mais elle ne lève même pas les yeux de ses tableaux de nombre, bien trop habituée à ce que n'importe qui entre dans l'endroit pour lancer une machine. C'est l'appel de son prénom en revanche qui lui fait lever les yeux et découvrir Isaac. Étonnée de le croiser là, mais heureuse d'avoir un peu de compagnie, elle l'observe fourrer ses habits dans une machine libre et ne peux s'empêcher de le taquiner un coup.

- Tu sais qu'il faut séparer les couleurs ?

Ironique quand elle a elle-même balancer le tout en tas dans le tambour en croisant simplement les doigts pour qu'une chaussette ne daigne pas déteindre sur le reste de ses habits. Il ne manquerait plus que ça à ses déboires en matière de machine à laver... Déjà que porter son linge ici est pas forcément le moment le plus pratique de sa semaine... La machine de chez son oncle et sa tante lui manque, définitivement.
Posant son stylo à la page de son sudoku actuel, elle le pose sur la chaise à côté de la sienne pour se concentrer sur celui qui l'a rejointe. Abril aime beaucoup Isaac, il la fait toujours sourire avec cette sorte de timidité et de chasteté qui émane de lui, sans compter la gentillesse de sa petite sœur qu'elle connaît également un peu.

- Je t'ai pas dit ? J'abandonne les études pour me lancer comme championne de sudoku professionnelle !

Elle plaisante, évidemment, bien trop passionnée par les mathématiques pour changer. Elle n'imagine pas sa vie sans elle, ne pense pas qu'un jour il soit envisageable qu'elle puisse avoir envie de changer de voie. Elle espère de tout coeur qu'après ses études elle aura la possibilité de continuer sur un doctorat, puis de rester dans le milieu universitaire. C'est une battant Abril, prête à bosser jusqu'à des heures obscures pour tenir ses buts. Elle plaisante, s'amuse, flirt, mais quand on en vient à ses études, elle ne tergiverse pas. Elle le doit bien à ses parents, à son oncle, sa tête, et surtout à son cousin.

- T'as un truc à bosser ?

Elle demande ça en désignant du menton le sac qu'il tient contre lui. Elle espère secrètement que ce soit du théâtre afin qu'elle puisse lui filer un coup de main sur une scène ou une autre - elle craint d'être moins utile s'il doit commencer à dessiner des trucs. Abril en a marre de ses sudokus et espère bien pouvoir s'amuser un peu...
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Elles tournent, elles tournent, les machines à laver
@Abril Ojeda
Faire la machine, c'est comme faire la cuisine: ça passe ou ça casse. Les couleurs, c'est comme les ingrédients, il fait plus ou moins au pif. Et le hasard lui joue parfois de drôles de surprises. Des plats dégoûtants, des vêtements devenus trop petits; chaque nouvel essai possède son lot d'imprévus. Alors forcément, lorsque la jeune femme lui rappelle qu'il est censé trier, les épaules se haussent rapidement. - Je vais pas faire deux machines pour une histoire de couleurs.. Et au pire, tu me diras "je te l'avais dit". comme elle aime le faire lorsqu'elle a raison. Ce qui arrive souvent d'ailleurs, à son plus grand malheur. Rares sont les occasions où les rôles s'inversent, où il peut l'observer avec son sourire malin. Et puis, sans rire, ça revient cher à force, de multiplier les lessives dans une laverie publique.

- Si ça devait arriver, j'en perdrais sans doute mon coup de crayon. rétorque-t-il, penchant la tête sur le côté. Jamais elle n'osera arrêter, voilà la vérité. Sans qu'il ne comprenne comment ou pourquoi, Isaac doit bien admettre qu'elle a ça dans la peau. Même dans le sang. Le jeune homme aime à l'interroger, lui poser des devinettes comme ça, à l'improviste. Juste pour rager devant son talent, juste pour s'incliner une fois supplémentaire devant sa déconcertante facilité. Et c'est bien ce qui lui plait dans leur relation, ce ton léger; le partage entre l'authenticité et une forme plus légère, mêlant plaisir et quelques taquineries, quoique toujours raisonnables. Le menton s'abaisse puis remonte, et les phalanges viennent ouvrir la fermeture éclair, pour sortir du sac un classeur contenant la fameuse pièce de théâtre; scènes réparties en autant de feuilles plastifiées. - Une nouvelle histoire.. Un remake de Shakespeare. et il lui fait passer l'ouvrage, après avoir pris quelques secondes pour retirer les dernières feuilles, celles qui évoquent le baiser entre les deux rôles principaux, passage dont Isa' se passerait avec grand plaisir. - Mais je suis pas certain d'être fait pour ce rôle. mais ça, c'est uniquement parce qu'il ne peut envisager de changer sa personnalité, juste pour ses études.


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Elles tournent, elles tournent, les machines à laver... @Isaac L. Ramsey  

La réaction d'Isaac à sa remarque la fait sourire. C'est vrai qu'elle s'amuse beaucoup à lui répéter cette phrase lorsque – inévitablement –, elle a raison. Il faut dire également qu'il lui fait parfois l'impression d'un enfant, même si elle n'ignore pas que son passé a été tumultueux. Il y a en lui cette forme d'optimisme sur la vie qui lui offre une sorte d'innocence assez facilement. Quand on le voit : sportif, beau gosse, étudiant dans une confrérie d'Harvard, il donne l'impression d'être de ces mecs qui butinent à droite à gauche sans jamais se poser. Dans les faits, c'est tout l'inverse et Abril adore ce qu'elle a découvert sous le vernis. La sensibilité de son ami la fascine, tout autant que cette timidité qu'elle s'amuse à bousculer de temps en temps, à coup de métaphores et de dragibus.
Il s'installe à côté d'elle et refuse de la croire quand elle prétend abandonner ses études. À raison. Elle a malgré tout cette répétition de bosseuse la future mathématicienne, capable de débarquer chez des potes avec un cahier pour terminer un devoir tout en discutant, tout comme il lui est déjà arrivé – et plus d'une fois même – en soirée, de s'éclipser pour trouver un bout de papier et un crayon afin de poser un raisonnement qui lui a traversé l'esprit et qu'elle ne peut pas juste laisser dans sa tête par peur de l'oublier. Fascinée par les nombres, les théorèmes, tout ce qui selon elle fait toujours le monde. Car les maths sont la base de tout, le commencement et c'est ça qui les rendent aussi importante à ses yeux. Et puis c'est aussi une occasion d’honorer la promesse faite à ses parents et à Dick, justifier tous les sacrifices.

Isaac ouvre son sac pour en sortir un classeur soigneusement classé avec ce qui semble être le script d'une toute nouvelle pièce. Abril, distraite par les habits qui tournent dans les machines, ne remarque pas qu'il ôte quelques pages, et attrape le tout sans rien dire avant de commencer à parcourir les paroles et didascalies.

– Shakespeare en mode Songe d'une nuit d'été ou en mode Hamlet ?

Elle n'est certes pas très douée en littérature – et particulièrement en littérature anglophone, il y a plein de classiques qu'elle a fait semblant de lire et Shakespeare en fait évidemment parti –, elle a tout de même assez suivi les cours d'anglais au lycée pour savoir que le dramaturge a une écriture assez vaste pour avoir écrit à la fois des comédies et des tragédies. Néanmoins, en tournant les pages, elle saisit tout d'un coup où il veut en venir.

– Ah ! Ça a plutôt l'air d'être Shakespeare en mode Romeo et Juliette ! Tu joues qui ?

Survolant le texte, elle ne voit pas la fameuse scène du balcon, mais, en parvenant à la fin, remarque autre chose en revanche. Il semble ne pas y avoir de fin, comme s'il manquait quelques pages… Fronçant les sourcils, elle lui lance un regard étonné.

– Il manque des pages, non ? Et… – elle s'interroge soudain sur sa dernière remarque – pourquoi tu ne penses pas être fait pour ce rôle ?

N'est-ce pas justement le principe des comédiens de pouvoir se glisser dans la peau des autres ?
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Elles tournent, elles tournent, les machines à laver
@Abril Ojeda
Parfois complexe à vivre Isaac, un peu en marge des autres étudiants; l'incompris ne cherche pas à se faire comprendre, ni connaitre. Le garçon vit dans son monde, entre planches de dessin et entraînements de free fight. Avec une réputation qui lui colle à la peau; le taulard, le gamin au passif raciste ou le coureur de jupons, toujours bien entouré. Certains seraient même prêts à parier qu'il vit souvent des aventures avec Abril, alors que cette relation n'a jamais penché dans ce sens. La belle le taquine souvent à ce sujet, mais reste néanmoins respectueuse de ses convictions, et c'est bien l'équilibre qu'il apprécie le plus. Faut dire aussi qu'elle a su prendre le temps de briser les faux semblants, faire ressortir la personnalité profonde du garçon; le passé torturé, les quelques secrets qu'il trimballe sous l'armure et son désir ultime pour l'avenir, avec sa soeur. Abril, c'est le pilier Bostonien, presque une membre de sa famille de coeur. Ils se retrouvent à la laverie, tout comme ils pourraient se retrouver en amphi; le décor n'importe pas vraiment, c'est le contenu qu'ils échangent qui compte. Du théâtre pour aujourd'hui, un semblant de Shakespeare à la mode de Roméo et Juliette, quelque chose qui penche dans ce sens tout du moins. - Je te savais pas connaisseuse en la matière. à croire qu'elle possède mille cordes à son arc, la belle. Parce qu'elle détient des connaissances sur le sujet, que bon nombre d'étudiants n'ont pas. Surtout que ce n'est pas son domaine, le théâtre. - Un arbre, c'est bien un arbre. J'ai juste à mimer le vent dans mes branches, c'est facile. la bêtise surtout, mais peu importe. Aucun doute qu'il ferait un très bon plot sur scène. Ca aurait pu passer, si Abril ne connaissait pas si bien les grandes lignes de la pièce. Partie manquante, son regard en dit long; bien sur qu'elle va capter la supercherie. - Parce que l'acte final se termine par un baiser... soupire-t-il en levant les yeux au ciel, prêt à ramasser un déluge d'allusions. D'autant que la scène doit se jouer avec Arya, l'une des personnes avec qui Isa' passe le plus de temps. - Soit on fait une ellipse, soit je me fais remplacer. rajoute-t-il alors, pour marquer son besoin de ne pas rentrer à ce point dans le jeu. Théâtre ou pas, un baiser reste un baiser.


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Elles tournent, elles tournent, les machines à laver... @Isaac L. Ramsey  

Connaisseuse en la matière, il exagère un peu Isaac. Elle a surtout lu les pages Wikipedia et quelques résumés de ses pièces, bien écouté en cours. Car Abril savait que ses résultats en mathématiques, aussi brillant qu'il pût être, ne suffiraient pas à l'emporter à Harvard, encore moins avec une bourse. Et trop de gens comptaient sur elle pour rejoindre une grande université, il y avait eu trop de sacrifices pour ça, elle ne pouvait pas décevoir. Ni briser le rêve que son cousin ne pouvait désormais plus vivre.

- Disons que je fais très bien semblant de connaître. Mais c'était mon cousin qui était bon en littérature.

Après son décès, elle avait retrouvé dans sa chambre des carnets et des carnets de poésies. Son oncle et sa tante ne voulaient rien garder, alors elle les avaient tous embarqués et se replongeait parfois dedans lorsqu'il lui manquait un peu trop. Elle avait ainsi l'impression de le découvrir un peu plus ; il ne lui avait jamais dit qu'il écrivait. Encore un silence entre eux quand elle pensait tout savoir sur lui... alors elle rattrapait le temps dans ses mots et ses maux.

- C'est les gens qui savent pas jouer et dont on sait pas quoi faire qui jouent les arbres. Toi t'es bien trop bon pour ça.

Elle l'avait assez aidé à bosser ses textes pour le savoir et ils savaient tous les deux qu'Isaac plaisantait. Ce qu'elle ne savait pas, en revanche, c'était pourquoi il cachait son rôle derrière un trait d'humour. Et cette histoire qui finissait trop abruptement, comme s'il manquait des pages. De quoi éveiller la méfiance de l'étudiante qui lance un étrange regard à son ami. Depuis quand il lui ment ? Et surtout, pourquoi ?
La réponse à cette question lui parvient bien rapidement, d'une naïveté qui l'émeut presque. Ils en reviennent à ce qui est, peut-être, l'une des plus grandes angoisses d'Isaac. Tout ce qui concerne le corps, le charnel, tout ce qui vibre dans sa vie à elle depuis son adolescence. Diamétralement opposés à ce niveau, elle est libérée quand il est prude. Chacun son chemin, et elle le respecte. Ce qui la dérange en revanche, c'est de le voir se défiler, fuir ses rêves pour un baiser.

- Isaac ! Tu peux pas faire ça, tu peux pas perdre cette opportunité de jeu pour un baiser !

Véritablement en colère ; si elle comprend ce qui le retient, elle ne supporte pas de le voir brûler ses projets d'avenir.

- Et puis ça ne sera sûrement pas la seule fois qu'il y aura un baiser dans un de tes scripts. Tu feras quoi le jour où on te proposera de jouer James Bond mais qu'il y aura une scène de baiser ? Tu refuseras ?
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@Abril Ojeda
L'histoire du cousin, mince. Sujet sensible dont ils ne parlent que peu en règle générale. Isaac n'est pas au courant de tout, ne cherche pas à connaitre les détails non plus; ce qu'il sait, c'est que la disparition du garçon a laissé un vide immense dans la vie d'Abril, et qu'elle cherche encore des réponses quelque part, sur le pourquoi du comment. A supposé que cela fasse partie de son deuil, chose qu'il respecte avant tout. - On peut dire que t'as hérité de son savoir.. Au moins en partie. petit sourire timide accompagnant ses dires, ne souhaitant surtout pas la mettre mal à l'aise. Ses phalanges glissent doucement contre sa nuque, geste tendre et réconfortant qu'il ne fait pas durer, ne souhaitant pas non plus devenir gênant. - Je pourrais être un bon arbre quand même. Imagine avec le seigneur des anneaux, dans la forêt vivante. Ca prendrait tout son sens. il doit l'admettre, tout ceci n'est que plaisanterie. A leur niveau, les arbres font partie du décor et ne sont pas joués; l'inverse serait plutôt insultant. Toujours est-il que le ténébreux refoule ce rôle principal, pour une scène qui lui semble inconfortable. Un baiser, ce n'est rien pour les autres; à ses yeux, c'est demander la lune. Si Isa' n'a rien contre l'amour, il préfère surtout exposer ses sentiments sans la moindre déclaration charnelle associée. Pas besoin, pas envie non plus. Abril est son contraire à ce niveau; et même s'il ne comprend pas comment c'est possible, il fait de son mieux pour respecter. - Ca me regarde ! réplique-t-il en reprenant une certaine distance. Le théâtre, les études de façon plus générale, n'ont pas le droit de modifier les convictions de chacun. Rire jaune échappant à ses lèvres, le boxeur en pousse un soupir bruyant, posant son regard sur celui de la belle. - Ca arrivera pas, et on le sait tous les deux. les index se posent sur ses joues, comme pour souligner une évidence. - James Bond est blanc. c'est une réalité, et un autre fossé entre eux - bien malgré eux -. - T'es pas objective sur ce point Abril. Pour moi, c'est important. le ton redevient calme et il hausse les épaules. Leurs points de vue sont opposés, le sujet est une source de discorde. Alors, Isa' fait comme d'habitude; chacun à sa place et tout le monde sera content.


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