(HUSTRELLA 1) ๑ first meeting

T’en sais rien, t’es pas monteur de manège professionnel. On t’a donné des directives, tu les as suivis. Tu hausses les épaules pour répondre à sa question, évitant ainsi de t’embourber dans un sujet dont tu n’avais pas les réponses. L’aider était actuellement ta seule préoccupation. Egoïstement, à vrai dire. Relevée, elle récupère rapidement ses affaires. Un vieux walkman, qui écoute encore la musique dans c’genre de trucs ? Elle, visiblement. Tu t’abstient de tout commentaire, c’était surement pas le moment de faire de l’humour là. Hugo. qu’tu lâches en sortant ta cigarette électronique de ta poche. Et toi ? Le supérette est devant vous et Estrella s’arrête pour s’inquiéter soudainement de sa condition. Tu pouffes de rire, en relevant un peu le foulard qui lui tombe devant les yeux. C’toi qui voit plus rien là, non ? Pas sûr que ça soit une bonne idée d’poser son truc surement imbibé de parfums et autres bactéries sur sa plaie mais bon, t’allais t’en occuper dans un instant. Arrête, c’est bon. qu’tu dis en voyant qu’elle continue de positionner son foulard. Tu pénètres dans la petite enseigne et arpente les allées. De la bande, du désinfectant, du sparadrap, quelques compresses.. Ca devrait faire l’affaire. Les petits articles s’entassent dans le panier. Tu bifurques dans le rayon des surgelés à la recherche de quelque chose qui pourrait éviter que ça gonfle. Préventif, le garçon. Pour le choc, hm. qu’tu lâches en voyant son air interrogatif quand tu attrapes un paquet de petits pois congelés. En route. Les articles sur le tapis roulant défilent devant la caissière. Tu payes, vous sortez. Allez, assieds-toi là et retire tout ça. dis tu en désignant un banc et mimant le ruban autour de sa tête.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

hugo, son germanique qui arrive à tes oreilles. tu miserais sur des origines allemande. t'es curieuse estrella, un peu trop. autre vice que tu te contentes pour le moment de camoufler. tu l'observes sortir sa cigarette électronique. tu manques presque un haussement de sourcils. toi tu fumes la vrai cigarette, celle qui se sent entre les doigts et celles qui laissent une odeur de tabac froids. tu attends, t'hésites. *xx*
vous allez jusqu'à la supérette et tu décides de mettre ton foulard sur la tête. tu te mets face à lui. il rigole lorsque le foulard te tombe sur les yeux. tu souris bêtement alors qu'il dégage le tissu de tes prunelles. " effectivement c'est mieux là " tu ressers comme tu peux, sa te fait pas du bien mais tu t'obstines. il te fait signer d'arrêter et rentre dans le magasin, tu le suis et l'observes. " pas bête pour les petits poids. " arriver à la caisse, tu le laisses payer. après tout, toi t'es la victime. une question te vient en tête mais tu décides d'attendre. vous partez du magasin, tu t'assois sur un banc et reste immobile. Tu retires ton foulard et porte ton regard sur lui. visage qui ne bouge pas. tu lui dis alors qu'il t'apporte les premier soin " c'est comme sa que tu fonctionnes pour rencontrer des filles ? tu leurs jettes une monture de manège ? " tu souris. yeux plissée, t'essayes de deviner ces pensés. mains masculine sage qui tapotent ta blessure. il n'a encore rien mis. liquide qu'il décide de déverser sur les compresses. tu l'observes et finalement ton visage se retire lorsqu'il vient désinfecter ta plaie. " okay c'est bon " tu tends de nouveau ton visage et tu fermes les yeux comme pour l'inciter à recommencer. " c'est moche ? " tu réouvres les yeux et il t'interroge du regard. " la blessure ? "   

 

*xx* à mettre à cet endroit.
tu préfères lui mentir. cet homme n'a pas besoin de te connaitre d'avantage, tu gardes ce petit contrôle dont il ne suppose rien. tu réponds : " julia ". origine qui ne trompe pas, tu ne peux pas inventer n'importe qu'elle prénom.
tu décides de lui répondre simplement. " estrella. " original et peu commun, tu as conscience que ce prénom lui restera en tête. enfin, tu l'espères presque un peu.

Estrella. C’est la première fois qu’t’entends ce prénom. D’où il vient ? Europe peut-être ? T’en as aucune idée et c’pas vraiment ta préoccupation pour l’instant.

Les achats effectués, vous vous installez sur un banc à l’extérieur pour que tu puisses apporter les soins à la jeune femme. Elle retire son foulard, grimaçant légèrement. Le sang avait commencé à sécher et s’était accroché aux fibres du tissus, tu m’étonnes que ça fasse grimacer. Tu commences par nettoyer la plaie à l’aide du désinfectant et des compresses. Doucement et minutieusement. Tu n’veux pas lui faire mal. Une monture de manège ou autre chose, ouais. Tout dépend d’où j’bosse à c’moment là. qu’tu réponds en plaisantant. Leur faire mal pour après les secourir, une technique approuvée et validée. Tu pouffes de rire et retire la compresse en voyant la grimace d’Estrella. J’t’ai fait mal ? Elle secoue la tête et te redonne son feu vert. Elle cherche un avis, savoir comment est la blessure qui s’est glissée sur son visage. Tu te pinces les lèvres et penche la tête légèrement. Et tu la regarde vraiment, pour la première fois. Outre sa mèche de cheveux souillée par le sang, Estrella est jolie. Deux petits yeux noisette, un nez tout fin et des lèvres pulpeuses. Jolie mais pas ton style. Mais jolie. Bref. Tu clignes des yeux et revient à sa question. Non, ça aurait pu être pire. J’imagine que t’auras une belle marque quelques jours et après ça n’sera que de l’histoire ancienne. Tu attrapes une nouvelle compresse et nettoie à nouveau la plaie qui est, à force, de plus en plus propre. Bien. Ferme les yeux, tu veux ? Tu prends le sachet de petits pois que tu viens poser à l’endroit du choc, à côté de la plaie, et entoure son visage de bande pour faire tenir le sachet. Tu te mords la lèvre. Le résultat est épouvantable mais, au moins, ça lui évitera une salle bosse. J’espère qu’tu t’en allais pas à un rendez-vous galant parce que j’ai bien peur d’avoir ruiné toute tes chances. Absolument.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

" je me disais que s'était préméditer " tu souris bêtement aussi et tu te surprends même à rire avec lui. t'aurais pu mal réagir, t'aurais pu péter un câble mais tu te surprends à rester calme. tu n'es pas habituée à ce genre de situation, plus habituée à gérer les choses par toi même." approuvée et validée par qui ? " visage qui se redresse légèrement et qui l'interroge aussi du regard. tu grimages légèrement lorsque sa compresse imbibé d'alcool vient effleurer ta blessure. " sa pique, c'est tout. " que tu dis en souriant légèrement. il continue et tu lui demandes si c'est vraiment moche. tu ne t'es pas réellement vu, t'ignore la blessure dont il est question. hugo qui prends un peu de recule et qui t'observe. yeux rivée sur ton visage, tu n'as pas l'impression que ta blessure est la seule chose qu'il juge. sa réponse est trop longue. ton sourire s'étire de plus en plus. " je n'aurai donc pas de souvenir de cet entrevu. " t'aimerais lui poser une question mais tu attends. tu fermes les yeux comme il te le demande. et tu de l'interroges de nouveau. " je rêve ou t'as pas seulement juger que ma blessure y a deux secondes ? " t'es intelligente, maligne. il ne le sait pas encore ? il ne va pas tarder à le deviner. sac congeler qu'il pose sur ta blessure. tu grimaces de nouveau. tu ouvres secrètement les yeux et tu devines que ce sera un vrai désastre. lèvre qu'il mord une nouvelle fois, la deuxième ou troisième fois que tu le remarques. tu le regardes. " va falloir que tu compenses. " tu souris. et tu décides de retirer ce qu'il venait de faire. le sac de congélation était déjà presque en train de tomber. " je vais le tenir à la main. " tu te lèves et tu te retournes vers lui. " je suis pas compliqué, j'aime bien la bière. " tu l'invites secrètement à se faire pardonner de nouveau.    

Par moi. T’as pas idée d’combien de cœur j’ai fait tomber contre quelques soins. C’était totalement faux, et elle le sait. Enfin t’espères. En vrai, tu t’moques bien de ce qu’elle peut penser de toi. En parlant de soins, tu les lui apportes avec ce que tu as acheté. De l’histoire ancienne, voilà c’que serait cette blessure dans quelques jours. Ce qu’elle relève. Les souvenirs, c’est dans la tête, mademoiselle Estrella. T’étais pas un gars matérialiste, c’qui n’aurait jamais pu coller avec ta façon de vivre. Tu n’accordais pas d’importances aux objets, aux images, aux papiers. Tu n’en donnais qu’à ce qui restais gravé en toi. Dans la tête. M’enfin, tout ça n’était que ta façon de voir les choses après tout. La suite de ses mots te fait sourire. Elle ne manque pas d’air. Et encore moins de confiance en elle. Tu rêves. Qu’tu dis avant de lui demander de fermer les yeux pour essayer de caler le sachet de petits pois, c’qui s’avère être un exercice plus difficile qu’il n’y parait. Un fiasco total, finalement. Elle retire tout et préfère le tenir à la main. C’est plus prudent, ouais. qu’tu ricanes en te levant du banc à ton tour. Et attends.. what ? C’quoi cette information qui tombe du ciel sans que t’ai rien demandé ? Tu percutes et ça t’fait rire. Beaucoup. Ca nous fait un point commun. J’adore la bière. Un clin d’œil et tu lui tends le reste des fournitures de soin qui n’allaient pas t’servir à grand-chose. Maintenant qu’elle semblait aller mieux.. J’dois y retourner, les collègues m’attendent pour finir de ranger tout l’bazar dans le camion. Invitation secrètement rejetée, sorry not sorry.

@Estrella Morales

@Hugo Butler —

les souvenirs sont dans la tête. secrètement, tu penses la même chose. tout le monde n'a pas besoin de le savoir. certains pensent que tu es matérialiste, au finale, tu te caches sous cette carapace bien épaisse de fille facile. c'est ta manière à toi, de repousser les gens. " impossible d'oublier, j'ai failli me faire tuer par un cheval en bois " tu lèves les yeux au ciel et finis par afficher un sourire. impossible, ce souvenir resterait plusieurs années. tu en es presque sûr. tu le laisses faire et tu décides de finalement retirer son chef-d'oeuvre. " je rêve donc alors " tu n'y crois pas mais le mensonge est quelques choses que tu connais. un art que tu manipules à la perfection. tu en as déjà abusé. soupire que tu ne maitrises pas, tu finis par sourire. tu te lèves, attendant patiemment quelques chose. une invitation, un truc. tu plisses légèrement les yeux. " voilà qu'on commence à parler des points commun. " tu souris un peu plus en voyant qu'il ne saisie pas la perche que tu lui as tendu. dur en affaire, sa n'en reste pas moins plaisant. tu pinces les lèvres et secoue la tête en signe de compassion. " hm je comprends, je comprends. " tu tends ta main vers lui. " et bien, je suppose que je dois te remercier. " tu lui serres la main et tu la gardes. " attends " tu cherches un stylo et finis par écrire ton numéro sur sa peau. " quand t'auras récupérer mon carnet, tu sauras à qu'elle numéro m'appeler. " tu lui fais un clin d'oeil et tu décides de partir. prenant le risque qu'il ne le face pas.    

T’étais pourtant du genre à saisir les occasions quand il s’agissait de gente féminine. Mais pas ce soir. Ca t’disait rien. Elle t’disait rien. Alors tu rejettes c’qui ressemble à une invitation à aller boire un coup, puis t’façon t’avais du travail à terminer. Sa main serre la tienne tandis qu’elle fouille dans son sac à la recherche d’un stylo. Elle gribouille sur ta main comme tu l’imagines faire sur son cahier. Son  numéro dans une écriture plus qu’approximative. Ouais.. qu’tu lâches, simplement, en récupérant ta main. Et c’est sans un mot d’plus que vous repartez chacun de votre côté. Elle tu n’sais où, et toi vers tes chevaux de bois.

end.

@Estrella Morales