quatre mots sur un piano. - maeve.

Une année qui défile, des jours qui s'effacent. Un temps qui s'amenuise pour vous faire vivre l'expérience sous enveloppe humaine. Des sentiments étrangers mais qui se bousculent tandis que le myocarde des individus palpitent à divers rythmes. Tes doigts de pianiste s'encre tout naturellement aux touches noires et blanc ivoire de ton instrument à cordes frappées. Un fil conducteur pour épanché tes ressentis intérieurs, ceux qui ne transmets jamais, impalpable pour tes proches pour ne pas dire ton entourage. Un instant où tu composes un morceau de musique, celui dont tu es l'auteur et qui t'inspire. Un tas de vestiges antérieurs dans lesquels tu apprécies de te perdre car tu te libères des émotions avant que d'autres ne viennent prendre la place à nouveau. Soudain la porte claque et le silence ne se brise aucunement car tu sais qu'il s'agit de Maeve. Elle t'avait demandé si vous pouviez vous voir, tu lui as dis que tu étais sur ton lieu de travail – le piano/bar – et qu'elle pouvait passé si cela lui disait. La dernière notre demeure un murmure en suspend avant que le temps reprenne l’importance de sa ritournelle. Tu te retournes, la considère d'un fin sourire aux coins avant de te lever pour aller l’accueillir. « Hey ! Tu vas bien ? ».
@Maeve M-Lazzarini

Tu pourrais passer ta vie à l’écouter. Il est tellement doué et quand il jour rien ne semble pouvoir l’atteindre. Tu viens d’entrer dans les lieux et tu es restée subjugué par sa mélodie. Combien de fois a-t-il joué pour toi ? Tant de fois. Quand vous étiez encore ensemble. Kobe à mit fin à votre histoire, bien que les raisons te semblent toujours incohérente aujourd’hui. Il fait toujours parti de ta vie et sans doute que tu l'aimeras toujours. Ta plus longue histoire. Seulement avec la mort de ton frère jumeau, tu as vécu une période très sombre. Toujours victime de crise de colère que tu tentes au mieux de canaliser aujourd’hui. La musique qui s’arrête. Tu finis par t’approcher ne manquant pas de l’applaudir comme les invités du restaurant. — Je vais bien, oui. Puis ta mélodie était magnifique vraiment. Quel plaisir de t’écouter. Tu lui souris tendrement avant de déposer un baiser sur sa joue. — Et toi comment vas-tu ?.

Il t'est aisé de reconnaître la tonalité de ses pas et c'est pourquoi lorsque tu te retournes pour la découvrir, tu es loin d'être surpris. Maeve fait partis de ceux qui compte énormément pour toi et d'une manière tout à fait particulière car elle a captivé ton cœur, toi qui jusque là refusait tout engagement. Il faut dire que les liens du cœur sont loin d'être nombreux pour toi, tant et si bien que tu les décomptes au nombre de deux. Étrange sentiments de mélancolie qui te taraude surtout que c'est toi qui a mis un terme à votre histoire. Toutes décisions que tu peux prendre à sa raison d'être quand bien même tu as été égoïste. Sa voix est une douceur à ton oreille, toujours réconfortante à entendre et qui te tire tout doucement de ta réflexion passagère. Elle applaudit, les quelques clients du bar également et tu baisses le regard tout en secouant la tête. « C'est gentil à toi … et si cela t'a fait plaisir alors c'est un atout non négligeable. ». Lui dis-tu tout en la serrant dans tes bras et de déposer un baiser sur son front. Tu recules d'un pas tandis qu'elle te demande comment tu te portes. « Bien. La routine a bien vite repris ses droits si tu veux mon avis. ». Tu esquisses un rictus silencieux, amusé mais qui en dit long. Tu marches en direction du bar avant de lui demander. « Je t'offre quelque chose à boire ? ».
@Maeve M-Lazzarini

Derrière lui à quelques pas, tu écoutes ses dernières notes. Mélodie qui t’as si souvent apaisé durant tes crises. T’as pas été la petite amie parfaite, il a dû faire avec tes blessures et le choc postromantique de la mort de ton frère jumeau. Moitié de toi qui a disparu pour ne laisser que cette colère que tu n’arrives plus à maîtriser. Les cauchemars. Kobe a été là dans les pires moments et savoir que ça a prit fin ça te fait toujours quelques choses. Par chance vous n’avez pas cessé d’être là l’un pour l’autre. Ses lèvres contre ton front, tu fermes les yeux et tu le regardes en souriant. —Tu sais combien elle me fait du bien.. Tu prends la direction du bar en le suivant tout en l’écoutant. — Est-ce que tu aspires à autre chose ? Tu sembles presque déçu. Ou bien c’est autre chose ? demandes-tu à la recherche de réponses. Et il y a une qui reste toujours sans réponse : la raison de votre rupture. Tu n’es toujours pas décidé à laisser tomber. Tu prends place à ces côtés et hoches la tête. — Je prendrais un martini, merci.

Rare sont les regrets qui taraudent ton esprit. Ce dernier ne s'est jamais attarder sur les regrets encore moins sur les remords qui ne servent à rien. Il y a des hauts et des bas au centre même de l'expérience humaine contre lesquels on ne peut rien si ce n'est en apprendre la moralité. Une leçon pour mieux rebondir dans l'avenir. Le passé tu y songes avec une certaine nostalgie car ils sont tantôt joyeux, tantôt douloureux mais quoi qu'il arrive, ils t'appartiennent. Il est vrai que jouer au piano a bien souvent apaiser la conscience agitée de Maeve, des doux instants communs que tu effectues encore d'ailleurs. Tu esquisses un sourire silencieux certes mais tendre de sincérité car tu sais de quoi elle parle, ce que cela signifie pour elle. Là était le principal comme tu viens de lui dire. La savoir en paix avec elle-même et l'existence en générale. Maeve te demande alors si tu te portes bien et tu lui dis tout simplement que la routine a rapidement repris ses droits. Une fois derrière le bar, tu te contentes de hausser les épaules tout en secouant la tête en guise de première réponse. « Non, c'est plutôt un constat. ». C'est vrai, après tout le quotidien d'une semaine peut être déroutant pour certaines personnes mais en ce qui te concerne tu appréhendais chaque jour comme un jour nouveau, divergent également. « Pourquoi cela serait question d'autre chose ? ». une interrogation entonné sur une tonalité douce et attentive alors que tu commences à préparer la boisson demandé par la jolie brune.
@Maeve M-Lazzarini

Kobe est un vrai modèle pour toi, il t'a toujours beaucoup appris. Il a cette faculté de voir le bon en chaque chose et en acceptant parfois ce qui ne l'est pas. Même votre rupture, il a réussi à te faire comprendre que ça semblait être la meilleure chose à faire. Il est vrai que ton cœur à toujours été chamboulé entre deux hommes. Kobe t'as pourtant fait vivre ta plus belle histoire d'amour et il semble inévitable pour toi qu'il y aura toujours des sentiments entre vous deux. Tu fais de ton mieux pour être toujours là dans sa vie, être présente et à son écoute. Sans doute que tu n'aurais pas survécu à votre rupture sans cela. Il a cette philosophie de vie que tu jalouses, parce que toi elle si dramatique ta vie. Tu pourrais en faire une série télé. Finalement, c'est autour d'un verre que vous allez continuer votre discussion. Prenant place près de lui. — Je vois, tu ne veux pas avouer que c'est de ne plus m'avoir le soir près de toi qui te gène. dis tu pour le taquiner un peu. Tu sais qu'il n'a pas besoin de toi pour se sentir en paix avec lui même et sa vie. Tu le laisse préparer ta boisson sous tes yeux et tu hausses les épaules. — Je ne sais pas. Avec toi j'ai toujours le sentiment que tu gardes certaines infos pour toi.. Tu as du mal à accepté que tu ne connais toujours pas les raisons de votre rupture.

Il fut un temps où Maeve était le centre de ton monde, un éventail de ton existence où la mélancolie jalonne ses pensées communes. Tu ne peux pas l'oublier, elle est importante à tes yeux même si aujourd'hui vous demeurez désormais des amis proches. Un statut qui débordent d'émotions intérieurs mais qui s'emplit d'un respect mutuel. Tu sais que la jeune Lazzarini n'a pas eue une vie paisible ses dernières années et tu as espéré avoir contribué à apaiser son cœur. Un myocarde que tu ne pouvais faire davantage souffrir en sachant ce qui t'est arrivé il y a de cela un bon moment désormais. Tes frangines ont été assez esseulés, Maeve avait assez perdu avec son jumeau … tu ne voulais pas en rajouter une couche supplémentaire. Tu es content de la voir, cela faisait un petit moment que votre binôme ne c'était pas retrouvés ensemble – si on peut le dire ainsi. Après tout, la plupart du temps vous étiez en groupe. Sa première réplique t'arrache un maigre rictus emplit de mystères dont la lecture et la signification est impossible – seulement pour toi-même. Tu continues de préparer son cocktail tout en lui répondant d'une voix apaisé et sérieuse à la fois. « C'est vrai, ne plus t'avoir auprès de moi me manque, je ne le nie pas. Mais quelque chose me dit que c'était pour mieux t'ouvrir une autre porte, mh ? ». Bien évidemment, tu sous-entends avec beaucoup de tact sa relation antérieure et pourtant importante avec Eliot. Une fois la conversation terminé, tu verses le contenu dans le verre, le décore avant de le déposer devant la jolie brune. Ses dernières paroles, tu les as bien entendu et tu sais à quoi elle fait référence : votre rupture soudaine alors que tout allait bien entre vous. Tu sais qu'elle joue également sur l'évasion du sujet, tu ne lui en veux pas le moins du monde, tu fais pareil dans une moindre mesure. Tu ne voulais guère lui faire de peine voilà tout. Peut être était-il temps d'être honnête avec la demoiselle tu ne vois pas. « Tu fais allusion à notre rupture. ». Ce n'était pas une interrogation mais une assertion lui laissant la possibilité de savoir.
@Maeve Lazzarini