Hardin & Milo - My mind feels like a foreign land

@Hardin Renfield Wilcox's apartment 06.12.21
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My mind feels like a foreign land
Pas habituée à boire du vin chaud, je sentais déjà le rouge me monter aux joues. Mais la recette de Mickey et Gaïa était top et attirerait certainement beaucoup de monde à leur stand pendant ce mois de Noël. J’étais tout de même ravie que mon meilleur ami, n’ait pas sauté sur l’occasion de t’avoir rencontré pour m’afficher devant toi. Bien que j’avais très peu de chose à cacher, j’appréciais l’image que tu avais de moi, n’ayant aucun tabou sur mon quotidien et les gens qui m’entouraient. A croire que tu acceptais l’intégralité de ma condition, que ce soient nos galères financières qui nous avaient poussé, notre famille, à rejoindre les brotherhood, autant que ma personnalité un tant soit peu envahissante. Parce que je l’étais, te harcelant presque de message, réclamant ton attention, quant à contrario, j’avais du mal à accepter les compliments. Malgré tout, tu répondais à ma folie, par la tienne, répondant présent à la majorité de mes envies étranges. Toute jusqu’à maintenant, sauf la dernière en date, qui nous avait conduites à cette conversation étrange. Je déverrouillais la porte d’entrée, criant immédiatement : — Y’a quelqu’un ? Parce que je n’étais tout de même pas à l’abri que l’un des membres de ma famille soit là. Le silence. Un regard en ta direction pour t’inviter finalement à entrer et bien que je n’étais pas la plus fière de vivre dans un appartement si vétuste, je me sentais chanceuse d’avoir un toit sur la tête. — Ce ne sera pas pour aujourd’hui la rencontre malaisante. Que je pouffais amusée, mais surtout rassurée.

@Milo Wilcox Est-ce qu'il a tort, de prendre un malin plaisir à observer le malaise lisible sur les traits de son visage de poupée lorsqu'ils passent le pas de la porte ? Est-ce qu'il a tort, de sourire comme un con lorsque la question de Milo parvient jusqu'à ses oreilles ? Il s'amuse Hardin, d'un tout comme d'un rien, gamin excité par cette simple soirée en compagnie de la brune. Ouais, il trouve toujours de quoi se moquer, parce que c'est l'un de ses passe-temps favoris. "Pendant une minute j'ai cru que t'allais me laisser sur le pas de la porte." Qu'il lâche, taquin, avant de franchir le seuil de l'appartement, le regard qui se balade déjà à la découverte des lieux. "C'est quand même dommage, je pouvais déjà imaginer la tête que tu ferais si ta mère se pointait." Vraiment vraiment dommage de lui avoir évité ce plaisir immense. Et bien sûr qu'il se serait fait pardonner auprès de Milo après s'être tapé le meilleur fou rire de sa vie. Mais tout ça ne restera qu'au stade du et si. S'immobilisant, il pivote sur lui-même, les yeux qui passent du plafond au visage de la belle. "Tu m'fais visiter ?" C'est pas tellement une invitation, plutôt une recommandation. Faut bien commencer par les bases, même eux, les deux hors la loi d'une soirée. "Ou t'as trop peur de tomber sur le monstre du placard ?" Il s'arrêtera jamais, inutile de demander. Jamais en compagnie de Milo. Sa façon bien à lui d'exprimer ces choses qu'il réprime un peu trop en ce moment.

@Hardin Renfield Wilcox's apartment 06.12.21
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My mind feels like a foreign land
Le visage qui se décomposait légèrement, les traits plissés par la crainte que ma mère envahissante, soit présente. Ces derniers, satisfaits retrouvaient peu à peu leurs origines, pour finalement sourire en repérant facilement ton regard moqueur. — Ça aurait pu être le cas, je me voyais déjà t’attraper le bras pour dévaler les escaliers. Seulement si la voix enraillée, par la cigarette, de ma mère était parvenue jusqu’à nous. — Une vision d’horreur, je t’épargne ça, pour aujourd’hui en tout cas. Pour mon plus grand bonheur et dans un souffle de soulagement, je refermais la porte derrière toi. Manteau que je posais dans l’entrée, avant de tendre les bras vers toi pour t’inviter à en faire de même. — Au contraire, c'est le moyen de voir si tu es capable de me protéger. Tu feras attention, j’crois qu’il mord. Que j’soufflais amusée. Les monstres étaient de sortie, rarement là, trop pris par les combines dans lesquelles ils s’étaient fourrés, nous mettant Harlow et moi-même en danger, forcé de suivre le même chemin. — Tu me permets ? Je te dépassais pour mieux t’aiguiller de pièce en pièce et finir par la cuisine ou reposait au frais de quoi nourrir nos démons de jeunes adultes assoiffés de liberté. — Ça ne paye pas de mine, mais ça fait l’job de nous tenir au chaud l’hiver. Puis on était habitué, dans la famille à se contenter de peu. — Tu veux boire quoi ? J’ouvrais le frigo pour te laisser regarder, attrapant déjà la tequila et des citrons verts. — J’ai clairement besoin que l'alcool agisse vite. Le sourire qui ne reflétait pas l’état intérieur, pressée d’oublier mon quotidien.

@Milo Wilcox  Milo, Milo, Milo. Il se demandera toujours comment une fille comme elle, audacieuse et qui n'a pas froid aux yeux, peut s'avérer être en réalité si... timide ? À préférer braquer une épicerie et prendre le risque de se retrouver en taule plutôt que d'assister à une rencontre embarrassante entre sa mère et... lui ? Nan vraiment, elle n'est pas comme les autres Milo. Unique en son genre, un petit diable déguisé en ange. À moins que ce ne soit l'inverse ? "Et alors ? Moi aussi j'peux mordre." Qu'il répond, imitant le grognement d'un chien prêt à vous sauter à la gorge avant de lui tendre son manteau, un sourire amusé trônant sur ses lèvres, pour changer. Enfin à l'aise et en sécurité, il la suit à travers les pièces pour une petite visite guidée, tout ce qu'il y a de plus normal et d'ordinaire. "J'aime bien moi." C'est toujours plus authentique que les appartements de riche disposés sur trois étages, vides de toute âme humaine les trois quarts du temps. C'est simple, mais ça fait le taff. "J'allais te dire vodka mais.... y a rien de mieux que quelques shots pour se mettre dans l'ambiance." Regard complice qu'il lui lance avant de refermer le frigo et de se mettre en quête de trouve du sel. Il savait pas que ça partirait si tôt en bourrage de gueule mais pourquoi pas. Quant il s'agit de s'amuser, il est toujours partant. "J'espère que c'est pas moi qui te met dans un état pareil..." Y a genre aucune raison que ce soit le cas mais sait-on jamais, c'est pas nouveau que les filles, elles sont compliquées hein. Récupérant deux shooters, il les pose sur le meuble près d'elle pour les remplir du fameux breuvage. "Prête ?" Regard ambitieux qu'il lui lance, salière en main, prêt à lui en déposer quelques grains sur son épiderme.

@Hardin Renfield Wilcox's apartment 06.12.21
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Un poids de mesure que j’entretenais, pour trouver le parfait équilibre, entre la passion et la douceur. Ou encore le bien et le mal. J’avais cette fâcheuse tendance à avoir un quotidien plutôt sage, afin de racheter mes quelques péchés. Je me persuadais être une bonne personne, différente de celle d’il y a quelques années, qui n’hésitait pas à donner corps et âme pour obtenir ce qu’elle désirait. — Sortie de son contexte, ça pourrait presque me donner envie. Les yeux qui déviaient de direction, pas réellement prête à assumer mes dires, préférant te faire visiter les lieux, que d’observer ta réaction. Pourtant le sourire qui s’installait sur mes lèvres, un jeu du chat et de la souris qui me plaisait au moins autant que la simplicité de notre amitié. Petite moue qui déformait mes lippes à l’entente de ton avis. — Dans mes souvenirs, je préférais notre appartement à Londres ou même encore New-York. Une époque bien différente, ou notre quotidien ne se résumait pas qu’à nos ainés, disparu à jamais ou enfermé. Bouteille en main, déjà prête à venir noyer mes peines sous les shots, tu semblais d’accord pour suivre mes envies. — Après ? Pour la vodka, bien que les mélanges n’étaient pas très recommandés. Je te laissais prendre tes aises, remarquant ton aide quand tu attrapais le sel. — Au contraire, tu es un peu comme mon exutoire. Tu étais toujours à l’écoute, bien que nos conversations n’étaient pas des plus profondes, j’avais aucune crainte d’un jour me confier à toi, par ton accessibilité et ta bienveillance à mon égard. Je ne savais pas comment tu pouvais te comporter avec les autres, mais tu avais toujours très bien agi à mes côtés. Langue que je laissais glisser sur le dos de ma main, avant de te la tendre. — Toujours. Mon shot que je trinquais contre le tien avant de récupérer le sel, boire mon verre et enfin croquer dans mon citron, pour effacer cette grimace qui plissait les traits de mon visage. — Toi aussi, tu as des tracas à oublier, même le temps d’une soirée, ou tu veux juste boire ? Je me hissais sur le plan de travail tout en te posant la question, sans vouloir être trop intrusive.