Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWhite light of the dark side (19 déc) ft. Alexane
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White light of the dark side (19 déc) ft. Alexane

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Il existait des personnes qui avaient besoin de coups de mains une fois par an, parfois moins, et d’autres qui étaient du genre à vouloir embellir leur intérieur, ou le sécuriser, plus souvent. C’était le cas de Rosie, que Dean avait rencontrée l’été de l’année 2020, et qui, après avoir eu besoin de ses services une fois, n’avait plus jamais osé se passer de ses interventions. Il n’était pas du métier, et ne s’en était jamais caché, mais il avait acquis quelques savoir et savoir-faire, au fil des années, qui lui servaient aujourd’hui à renflouer ses comptes. Il devait cela à l’armée, puis à sa curiosité -surtout-. Rendant services, il était heureux de pouvoir apporter une aide précieuse aux amis d’amis, ou même aux voisins de ses parents, où il restait durant ses permissions. De quelques tâches par-ci par-là, il avait réussi à se faire une réelle clientèle qui n’hésitait pas à se montrer patiente, juste pour l’employer lui, et pas un autre.

C’était ce qu’il s’était passé pour les quelques désagréments électriques de l’appartement où vivait Rosie. Loin de travaux urgents, l’étudiante avait accepté d’attendre le retour de Dean de ses entraînements pour le voir œuvrer à nouveau dans son cocon. Il était déjà passé en octobre pour remplacer les interrupteurs de toutes les pièces, et il allait à présent s’affairer à toucher aux lumières. Les ampoules et leurs fils électriques  n’allaient plus avoir de secrets pour lui, ils allaient être revus de A à Z. Alors, muni de la clé que Rosie avait bien voulu lui laisser, il entra dans son antre. Discret, il n’avait pas plus que ça jeter un œil à l’intérieur, mais très vite, en se rendant dans le salon pour poser ses outils, il shoota dans la télécommande laissée à même le sol, près de la table basse. Étrange, puisqu’il avait toujours connu Rosie plutôt adroite avec le rangement, sans pour autant s’obliger à l’être abusivement.

Il ramassa le-dit objet avant de prendre l’escabeau et de commencer à remettre au goût du jour l’éclairage.

*** *** *** ***

Neuf heures quarante-cinq. Alors qu’il était entrain de raccorder la nouvelle douille, sur un courant complètement coupé, entre la pièce de vie et l’entrée, Dean entendit la porte s’ouvrit et la voix d’une jeune femme s’étendre dans l’espace. Il s’arrêta, juste le temps de se rendre compte de l’identité de la personne, mais cette dernière lui offrit un spectacle qui lui permit de mettre un visage sur le responsable du bazar dont il avait été témoin cet automne. Jetée sauvagement, la veste n’eut pas assez d’élan pour s’accrocher au porte-manteaux et se scratcha, mais la plus grande peine fut adressée à ces chaussures qui furent retirées et laissées en plan à quelques dizaines de centimètres d’intervalle. Le militaire reporta son intention sur son travail, et il pinça ses lippes l'une contre l'autre dans le but de ne pas rire. Peu sûr que l’intruse ait remarqué sa présence, il tenta malgré tout un : bonjour, joyeux.

Plongée dans sa conversation, il ne fut même pas sûr d’avoir été remarqué. Ou la réponse fut tellement rapide qu’il n’eut pas l’occasion de l’entendre ou l’apercevoir. Se savant pressé par le temps, il tortilla les fils qu’il avait précédemment dénudés avant de les insérer dans la nouvelle douille qui allait permettre l’usage d’ampoules plus économiques. Il descendit de l’escabeau ensuite pour aller chercher les fameuses LED. Il remonta et les vissa avant d’aller remettre en route le circuit électrique de l’appartement. J’ai fini, prévint-il celle dont il ne connaissait pas le nom, Rosie avait besoin d’autre chose avant que je m’en aille ?

@Alexane 'Lex' Reynolds
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Ton téléphone à ton oreille, t'es en pleine discussion avec une de tes potes, conversation sur les mecs, enfin, surtout sur le mec qui plait à ta pote, parce que toi, t'es loin d'être intéressée par l'idée de te mettre en couple. T'es trop volage, trop immature pour penser à quelque chose de sérieux. Demoiselle en pleine crise d'adolescence a retardement. Sans décoller ton téléphone de  ton oreille, t'arrives à retirer ta veste que tu balances sans délicatesse vers le porte-manteau. Tu ne prêtes même pas attention quand à savoir si celle-ci est bel et bien accrochée. Tu continues d'ailleurs ton parcours, laissant choir tes baskets dans l'entrée. Ton sac à main, lui atterrit sur le fauteuil alors que ton regard se pose sommairement sur le mec en haut de son échelle. Il t'a salué un peu plutôt, mais t'as rien répondu. T'es au téléphone, tu vas pas commencer une double conversation... Alors tu te contentes de juste le suivre du regard alors qu'il descend puis remonte. Faut dire qu'un dimanche matin, tu t'attendais pas à pouvoir reluquer le cul d'un mec passablement mignon.

Il descend alors à nouveau de son échelle et tu te détournes un peu continuant de parler avec ta pote. Il s'adresse alors à toi, à titre informatif, avant de finalement te poser une question. A la bonheur ! Tu lèves alors ta main, l'index tendu pour lui faire comprendre d'attendre sans même le regarder. Tu termines d'abord avec ta pote raccrochant assez rapidement, mais peut-être pas assez pour lui. Tu décolles enfin ton téléphone de ton oreille et te tourne vers lui. "Bonjour." Articules-tu alors que ton regard ébène se pose sur sa personne. "Non, Rosie m'a rien dit, mais j'suis curieuse de savoir qui tu es pour être là un dimanche matin de si bonne heure." Tu tournes alors un peu autour de lui, en le détaillant, comme tu pourrais le faire pour une robe pour une soirée. "T'es son amant ?" Souffles-tu alors, un peu amusée à l'idée que ta cousine ne soit pas aussi sage qu'elle puisse le faire croire... Tu l'as toujours imaginée comme une sainte nitouche, tout ton opposée, mais peut-être que ce gars est la preuve qu'elle a quand même un petit peu de folie dans sa vie.
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Le bec cloué aussitôt la phrase terminée, il fut surpris par ce doigt pointé droit devant lui . Il fut si violemment dressé qu’il crut au premier abord qu’il s’agissait du majeur, ce qui laissa ses sourcils se hausser de stupéfaction jusqu’à ce que l’index lui apparaisse visible. Il dévia ensuite son regard de la phalange pour apercevoir sa propriétaire obnubilée par la conversation qu’elle semblait avoir avec une nana ; la voix exclamative qui ne trompe pas. Dean ne put s’empêcher de hoqueter légèrement des épaules, amusé qu’on lui ait demandé le silence de cette façon quand il préférait ne pas rester trop longtemps dans le logement d’une propriétaire absente ; savait-on jamais. Il avait beau la connaître depuis une année passée, rien n’était gagné d’avance. La jeune femme montra les signes d’une fin de discussion, et le brun ne put s’empêcher de reluquer le pauvre sac dont la bandoulière s’était cognée sévèrement contre l’accoudoir.

Le bonjour qui annonça l’autorisation de Mademoiselle à ouvrir à nouveau la bouche. L’Asiatique reporta son attention sur l’inconnue : et bien je…. Il avait commencé à montrer la boîte à outils laissée dans le salon mais une attitude inattendue l’empêcha d’aller plus en avant dans son explication. Elle tourna. Et pas sur elle-même comme le ferait une girouette emportée par une brise trop intense, non. Elle tourna autour de lui, comme l’on pouvait observer une œuvre figée dans un musée. Il suivit de ses obsidiennes la silhouette de l’examinatrice avant qu’elle ne tonne une idée de son identité qui lui parut plus que saugrenue. Il eut une forte inspiration, accompagnée d’un moment de recul. Inspiration qui lui permit d’exploser de rire. D’un rire qui aurait pu être communicatif si son interlocutrice n’avait pas été aussi sérieuse.

Il tint quelques secondes de plus durant lesquelles son sourire s’agrandit et ses dents se montrèrent davantage à nue. Puis vint le moment de se calmer et de prendre conscience que : c’était pas une blague ?. Non. Apparemment, pas. D’habitude, le brun n’avait aucun problème : il avait la tête du copain plus que du petit-ami, et d’apprendre que sa vis-à-vis ait pu le prendre pour l'amant de Rosie n’avait pu que le faire marrer. Je suis…, laissa-t-il en suspend, parce qu’il n’était même pas sûr de pouvoir être considéré comme un ami, je viens juste réparer quelques trucs de temps en temps. Et, à ces mots, histoire d’être davantage explicite, il montra le plafond sur lequel il avait branche les ampoules de l’outil qu’il tenait encore entre les doigts ; il ne pouvait même pas être considéré comme un des employés permanents que Rosie avait recruté. C’est clairement pas son genre, lança t’il ensuite avant d’ajouter un : enfin j’crois.

Elle n’avait pas l’air de la fille qui se faisait tout le quartier juste pour le plaisir d’assouvir quelques fantaisies, en tout cas. Mais que savait-on réellement des gens que l’on côtoyait ? Et vous, - toi -, , se corrigea-t-il, puisqu’elle l’avait tutoyé juste avant, j’peux savoir qui tu es ? Qu’importait si elle répondit à sa curiosité ou non, une chose était certaine : en tout cas, on ne peut pas louper ton passage dans l’appartement. Il s’était exclamé de manière rieuse, plutôt amicale et sans reproche. Il jeta un coup de menton vers les affaires qu’elle avait laissées traîner de-ci de-là. Ça non plus, c’est pas le genre de Rosie, plissa-t-il les paupières, connaissant la demoiselle qui vivait en ces lieux bien plus ordonnée que l’était son interlocutrice. Je m’appelle Dean , finit-il par avouer son prénom. Il plongea aussitôt sa main libre dans l’une de ses poches afin d’éviter de devoir lui serrer la sienne, chose qui lui était prohibée.


@Alexane 'Lex' Reynolds
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Il tente de t'expliquer une première chose, mais tu ne lui laisses pas réellement l'opportunité de le faire. Enfant capricieuse que tu es, tu pars dans tes idées, tes fantaisies, allant à imaginer que ta cousine ne soit pas aussi angélique que ta famille le pense. Un amant pour la demoiselle, preuve de son innocence bafouée, mais quand bien même toujours loin de tes aptitudes à toi. Demoiselle désapprouvée par son père, exilé loin de ses terre. Tu l'observes, le détaillant de haut en bas sans gêne ni vergogne. Il rigole d'ailleurs à ta supposition, te prouvant ainsi ton erreur de jugement et brisant tes espoirs de pouvoir plus facilement débauchée ta cousine. Sa mission était de t'assagir, mais tu comptais bien montrer à ton père que c'était l'inverse qui allait se produire et si déj, il y avait des dossiers sur Rosie, cela ne pouvait qu'arranger tes affaires... Hélas, elle semblait encore plus sage que tu ne l'imaginais. Aucun remoud, aucun éclat de voix plus haut que l'autre même alors que tu faisais tout pour l'énervé. Une bonne sœur, voilà ce qu'elle pourrait devenir... "J'aurais espéré." souffles-tu en guise de réponse alors qu'il te demande si c'était pas une blague.

Tu hausses alors les épaules en te reculant un peu, arrêtant ainsi ton petit manège. T'avais pu le reluquer un peu, appréciant assez la vue et t'avais vraiment espérant que Rosie se soit laissée aller dans ses bras qui te semblaient assez musclé. Il s'explique alors. "T'es l'homme à tout faire de Rosie quoi." Tu mâches pas tes mots, après tout pourquoi tu le ferais ? Certes Rosie et toi vous êtes de la haute société, mais elle avec ses oeuvres humanitaires et toi, ta rébellion, vous en avez littéralement rien à foutre du statut social des gens. T'es bien loin d'être une pimbêche qui choisie ses potes juste à cause du nombre de zéro sur leurs comptes. Ô oui, tu pourrais l'être, mais jouer à ce jeu est bien moins intéressant pour toi et t'aurais au final, réellement du mal à supporter tout ces coincés. Tu sais également que ton père préférerait que tu fréquentes ce genre de personnes qui se soucient de l'image qu'ils donnent aux autres, ainsi, il aurait moins de soucis à se faire à cause de toi.

L'homme te fait alors une remarque sur ta cousine et t'en soupire légèrement. "En effet, c'est pas du tout son genre. Mais toi, t'aimerais te la faire ?" Question cash encore une fois, de toute façon, tu vas pas aller le balancer à Rosie, ça t'apporterait rien sauf peut-être qu'elle te traite probablement de menteuse en ne te croyant pas. A choisir entre qui faire confiance entre ce type et toi, le choix était vite fait, même pour toi. Jamais tu te ferais confiances.

"Je suis sa cousine." Une réponse simple et précise, parce que de toute façon, toi tu as rien à cacher. Peut-être que Rosie de son côté, elle désirerait cacher son lien de sang avec toi, mais toi, t'assumes totalement d'avoir une sainte-nitouche. "J'aime me faire remarquer." Souris tu alors à sa remarque sur ton bordel qui permet qu'on te suive à la trace dans l'appartement, tel le petit poucet que tu es. Tu tiques un peu à sa remarque, un peu agacée d'entendre ça. "Que veux-tu tout le monde n'est pas aussi parfait qu'elle." Souffles-tu avec une pointe d'agacement dans ta voix. Ton père t'avais trop souvent rabâchée ce genre de phrase ces dernières années et maintenant voilà que même d'autres personnes tenaient de tel propos. Peut-être est-ce à cause de cela que tu fais preuves d'un minimun de respect avec elle et que tu joues pas les copines comme vous l'étiez quand vous étiez plus jeune. "Je suis Lex." Tu ne manques pas son geste, arquant un sourcil. "Laisse moi deviner, t'as peur que j'te file une saloperie parce que j'suis pas aussi clean que Rosie." Tu le prends pas mal en réalité, toute façon tu sais que toute personne qui connait Rosie avant de te connaître ne pourrait que te voir en mal comparé à elle et surtout la plaindre. "Enfin soit, j'vais me faire un café, si t'en veux un, j'suis disposé à t'en faire et tracasse, j'vais me laver les mains avant." Tu t'avances alors vers la cuisine sans même attendre sa réponse.

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L’homme à tout faire.  Dean y réfléchit à deux fois avant d’hausser simplement les épaules ; si elle voulait. Après tout il ne s’attardait pas sur une seule tâche, en y repensant c’était plutôt un compliment que de savoir toucher à tout, pas vrai ? En tout cas, une chose était sûre si Rosie et elle étaient amenées à vivre sous le même toit, alors on serait témoin de la présence du yin et du yang. Et la suite n’eut que pour effet d’en confirmer l’impression. P…pardon, s’exclama-t-il. Venait-elle d’insinuer le plus naturellement et clairement du monde que l’Asiatique fantasmait sur la maîtresse de maison ? Il n’avait pas l’habitude d’un langage aussi direct, parce qu’on lui avait appris qu’il existait des tabous, des sujets desquels se montrer plus réservé. Pas du tout, se défendit-il, sans user d’un mot plus haut que l’autre ; jamais il se l’aurait permis.


Ah, fut-il surpris d’apprendre que Rosie et elle n’étaient clairement pas des inconnues l’une pour l’autre. Il fit un énième tour sur les affaires éparpillées de-ci de-là par la fameuse cousine Reynolds et l’explication de la demoiselle tomba à pic. Effectivement, la première chose qui vint à l’esprit de Dean fut : ce n’est pas un cadeau ! Mais, d’un autre côté, il s’en marrait, parce que ça apportait un peu de vie dans cet appartement. Il se connaissait organisé et professionnel d’un lit fait au carré, mais lorsqu’il revenait de permissions et passait ses congés dans l’appartement de ses parents, là où sa sœur de deux ans plus âgées vivait aussi, il était heureux de retrouver un endroit parfois sans dessus-dessous. Ça le changeait de la routine militaire. On a tous besoin de son lot de bordel , fit-il, afin de lui faire comprendre qu’il était loin de la considérer comme le défaut de cet environnement strict.

La demoiselle face à lui devait être cette bouffée d’oxygène qui permettait à sa cousine d’expérimenter une autre manière de vivre son quotidien. Ce n’était ni un bien, ni un mal, quand on savait accepter que les autres étaient différents de nous. Enchanté , eut-il le temps de dire avant que sa technique, pourtant passée inaperçue des milliers de fois, ne soit remarquée et prise d’assaut par cette fameux Lex. Il ne sut trop rien dire pour sa défense, parce que c’était bien la première fois qu’on lui faisait remarquer un manque de tact. Il se sentit gêné de ne pouvoir répondre du tac au tac alors que c’était pourtant si simple. Enfin, simple… Être musulman n’avait jamais été simple dans un pays où le terrorisme avait fait tant de dégâts, au continent, mais à la vie d’innocents religieux également. Alors, avec sa tronche orientale, on ne pouvait pas dire que c’était du gâteau…

Elle partit vers la cuisine, endroit qu’il connaissait assez bien pour y avoir œuvré et s’être autorisé une pause entre deux couches de peinture. Il attendit un instant, de quoi penser à une manière de rattraper le coup, puis posa son outil et se décida à bouger pour suivre ses pas. Une tasse ne serait pas de refus , fit-il avant d’ajouter : noir, s’te plaît. Sans lait, sans sucre, et avec la marque de politesse qui allait avec. Il resta debout, la hanche contre un bord du plan de travail. J’voulais pas te blesser, entama-t-il alors que l’or ébène commençait à sortir de la machine, chui… ma religion me l’interdit, c’est pour ça. Le dire sans vraiment le dire, ça avait tendance à mieux passer. T’es en vacances chez Rosie, contourna-t-il le sujet afin que cette révélation soit vite oubliée, une envie de découvrir Boston pour le réveillon ?

Boston était une ville qui regorgeait d’endroits fabuleux. Très touristique, elle l’était davantage en période de Noël et de Nouvel an. On ne pouvait pas dire qu’elle ne mettait pas le paquet, il n’y avait qu’à voir l’effervescence autour de la magie des fêtes de fin d’année. Les innombrables guirlandes  décorant les allées, les vitrines de magasins et les immeubles. La féerie s’organisait autour d’un sapin déguisé de 250 000 lumières. Le Quincy Market était l’endroit idéal pour activer ses papilles et déguster une bouchée de plaisir, un gobelet de chocolat chaud fumant  à la main. Oui, Boston était une ville où tout allait bon train en fin d’année. Mais encore fallait-il ne pas avoir été forcé d’y participer pour s’en délecter…


@Alexane 'Lex' Reynolds
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Pour toi, le terme d'homme à tout faire n'est absolument pas péjoratif. Peut-être que cela témoigne d'une classe sociale bien plus basse que la tienne, mais ce n'est pas une chose importante à tes yeux. Tu l'observes donc simplement accepté cette désignation de ta part. Puis, c'est pas comme s'il y avait d'autres termes possibles. Peut-être que si, mais là, aucun ne te venait en tête. Tu le questionne d'ailleurs sans aucun tact sur les désirs qu'il peut bien avoir vis-à-vis de Rosie. Il réagit, timide peut-être ? Tu ne sais pas trop, mais cela t'arraches un petit rire amusé. Tu ne comprenais pas comment on pouvait être si mal à l'aise avec ça. Sujet qui dans la société d'aujourd'hui était si facilement abordé, exposé. Marché du sexe en plein essors, entre les séries, les magasins ou même simplement les conventions à son sujet. Il finit alors par te laisser entendre un pas du tout. "Elle n'est pas assez bien pour toi ? Peut-être que tu préférais une fille comme moi alors ?" Le questionnes-tu avant de te mordre un peu la lèvre inférieur, cherchant à te donner un petit air aguicheur uniquement par jeu. T'es un peu trop douée pour mettre les gens mal à l'aise quand tu trouves une brèche.

Un léger rire franchit mes lèvres. Tous besoin de son lot de bordel hein ? "J'suis pas sûre que Rosie pense comme toi. Je suis presque certaine qu'elle serait ravi de me voir aussi ordonnée qu'elle et de retrouver un appart' des plus clean." En vrai, tu ne savais pas trop ce que ta cousine pensait de tout ce bordel que tu laissais. Au début, c'était pour l'emmerder un peu, la faire réagir puis au fil du temps, c'était tout simplement devenu normal pour toi de pas ranger après ton passage.

Tu réponds pas à son enchanté, prenant la direction de la cuisine après ta remarque sur son attitude. Tu t'en fiches en fait de lui serrer la main ou non. Vous êtes pas dans une relation formel ou commerciale alors pas besoin de se la jouer protocolaire. Puis toi et les bonnes manières, c'était une longue histoire... Tu sais bien évidemment te tenir à carreau, passer une soirée de la haute société sans soucis et parlé pour ne rien dire, ou même avoir l'air intéressée par ses conversations vides de sens pour toi. La pfo' aurait pu être un choix de confrérie pour toi, mais t'avais clairement pas envie de te mêler à cette foule de gamin aussi riche que toi et probablement bien plus coincé du cul que toi.

Tu relèves ton regard vers lui alors qu'il accepte de boire un café avec toi. Comme tu l'as mentionné, tu prends bien le temps de te laver les mains avant de t'occuper de la machine nespresso. "Court ?" Sans rien, ok, mais voulait-il un café court ou bien un peu plus long. En attendant sa réponse, tu te préparais le tien. Quitte à le servir, autant tenter de le faire correctement et la machine à café est bien l'un des seuls outils de la cuisine dont tu sais te servir.

Tu laisses entendre un petit rire en entendant ses excuses. "T'inquiète, il faut bien plus que ça pour me blesser. J'vais pas verser des larmes parce que t'as préféré mettre ta main dans ta poche que d'serrer la mienne." Il tente quand même de s'excuser en parlant de sa religion et tu hausses les épaules. "Même si c'était tes parents qui te l'interdisait, ça change que dalle. Tu veux pas, tu veux pas, t'as pas a te justifier ensuite. Après, moi, je suis plutôt du genre à suivre les règles que je veux." Choses que ton père te reprochait très bien d'ailleurs et raison même de ta présence dans cette ville. "Disons plutôt que je suis ici en punition, mais pour faire plus joli, je suis étudiante à Harvard depuis septembre." T'hausses les épaules. "Et toi ?" Tu lui retournes la question pas pour savoir s'il est là juste pour les vacances comme il l'a supposé pour toi. Tu te doutes bien qu'il doit vivre ici, et c'est un peu la question qu'est-ce que tu fais dans la vie que t'espères avoir bien sous-entendu après avoir parlé de ton admission à Harvard.
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Court, oui, avait-il répondu tout aussi simplement que la question l’avait été. Il avait regardé couler le filet d’or noir dans la première tasse qu’elle se préparait avant de se tenir en excuse. Il n’aimait pas blesser les personnes par son attitude, et il avait trouvé important pour lui de défaire la situation. Éclaircir ce point n’avait pas semblé être d’une valeur capitale pour sa vis-à-vis qui avait montré une neutralité des plus totales. Dean avait pu constater son caractère bien tranché et un langage bien familier pour une demoiselle qui était loin de vivre dans une atmosphère familiale oppressée par l’absence de blé. Elle ne semblait pas être bien attachée au code que sa société avait tendance à inculquer à ses chérubins nés en côtoyant l’or et l’argent ; un petit côté rebelle à côté duquel on ne pouvait passer. Ça le faisait marrer d’être confronté à la crise d’adolescence pas totalement achevée d’une étudiante de…

Harvard , s’exclama-t-il. C’était une université dont la réputation n’était plus à refaire, et les étudiants admis dans cet établissement avaient tendance à appeler le respect des personnes qu’ils croisaient. Ce n’était pas rien, et il fallait avoir un dossier en béton pour pouvoir avoir l’accès à son enseignement. De ce fait, Dean ne put s’empêcher d’ajouter : y’a pire comme punition quand même ! Enfin, cela ne semblait pas aux goûts de la jeune femme qui continuait à préparer les cafés. Ne se rendait elle pas compte de la chance qu’elle avait ? Homme à tout faire, se moqua-t-il ouvertement, un sourire au bord des lèvres, militaire à côté, pour le fun. Il avait pour habitude de ne jamais trop en parler lorsqu’il rencontrait des demoiselles, parce que ça avait tendance à les faire fuir, mais « Lex » semblait bien trop jeune pour qu’ils puissent s’intéresser l’un l’autre dans un rapport plus intime ; les distances étaient ainsi mises.

Et du coup, t’es arrivée en septembre, question rhétorique, bien évidemment, histoire de reporter l’attention sur elle plutôt que de tisser tout un tas de questions autour de son métier, ça se passe comment ta punition pour le moment ?. Une voix grave remplie d’humour, ça sonnait plutôt bien dans cette cuisine. Ça contrastait un peu avec l’air étouffant d’un appartement dans lequel « Lex » paraissait se croire enfermée, telle une princesse séquestrée à double coup de clé dans sa tour. Rosie doit tout de même t’aider à t’intégrer sur Boston, non, demanda-t-il, car il n’y avait certainement pas que des points négatifs à avoir été envoyée ici, si ? Et puis, il y a des confréries à Harvard,, continua-t-il. D’autant plus qu’elles participaient toutes au marché de Noël, alors il n'y avait pas de quoi rouler des pouces dans cette ville qui ne dormait - presque - jamais.

Lorsque les cafés furent tous deux prêts, Dean tendit ses mains pour récupérer sa tasse, mais n'entra pas plus en avant dans l'espace dédié à la cuisine. Il resta contre le plan de travail qu'il avait pris pour socle équilibre et attendit que la boisson fumante refroidisse un peu en engageant à nouveau la conversation. T'as choisi quel domaine d'études, montra-t-il vraiment de l'intérêt. Parce que c'était une manière aussi d'en apprendre plus sur elle, indirectement. On ne choisissait pas médecine sans aimer aider les autres, on ne choisissait pas droit sans apprécier que justice soit faite, encore moins mathématiques si on n'avait pas accroché avec les chiffres. Alors, qu'allait pouvoir nous apprendre la spécialité choisie par cette Reynolds-ci ?

@Alexane 'Lex' Reynolds
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