grey flag ∇ taeil

@Taeil Winston Retour à la vie. C'est étrange, cette sensation de sortir la tête de l'eau et prendre une profonde respiration. Ca brûle la gorge et les poumons. S'éloigner de ses démons et fermer la porte derrière soi, juste pour éviter d'être tenté à nouveau. Jessie était parti. Ouais, vous trouvez ça drôle vous aussi ? Qu'on lui enlève l'un après l'autre ses appuis, pour voir combien elle peut tenir sans se casser la gueule définitivement. Les genoux sont esquintés, mais supportent encore la silhouette debout. Suffisamment pour aller jusqu'à la Adams, et s'dire qu'elle va profiter de la confrérie déserte, ses membres ayant décidés d'une soirée en ville. Puis, Alexander avait besoin de la maison, et elle préférait ne pas trop -pas encore- poser de questions. Arrivée, donc, et déjà changée pour arborer un pyjama floqué de rennes quand Demoiselle Renouveau redescend. Sauf qu'entre-temps, sur ce canapé qui l'attendait et dont elle rêvait de l'assise, s'est planté.. devinez ? Hm, ouais, Taeil. Forcément. « Comment j'ai pu croire que toi aussi t'allais sortir ? » Balancé à la volée, un sachet de pop-corn à mettre au micro-onde en main. Y a le soupire et la grimace qui va avec. Puis, un morceau de curiosité qui fait ralentir les pas jusqu'à la cuisine, pour en faire deux-trois en arrière, vers Il. Les orbes vertes fouineuses. « Qu'est-ce que tu fais ? » Ainsi courbé, dans le salon, sans bouquin ni Mario Kart.

@Billie O'Malley Et oui, même après avoir passé une année entière au sein de la adams, Taeil Winston reste Taeil Winston. C'est à dire le mec relou qui a toujours quelque chose à dire et fuit toute activité de groupe. Et plus particulièrement en ce moment où tout semble être question de séduction et provocation. Très peu pour lui. Jamais ô grand jamais vous ne le verrez participer à un car wash ou à un kissing booth, puisque c'est comme ça que ça s'appelle visiblement. Donner de l'argent pour embrasser quelqu'un qu'il ne connaît ni d'Eve ni d'Adam ? Il est où l'intérêt ? Lui qui n'embrasserait même pas quelqu'un de son plein gré... Et si Taeil ne peut pas changer l'humanité, en revanche il peut profiter de son absence pour faire de la maison bleue la sienne. Profiter du calme et du silence pour lire dans le salon ou jouer à la console sans être dérangé toutes les deux minutes. Se commander à manger sans que quelqu'un essaie de lui voler son repas et surtout, sortir Albert pour le faire se dégourdir les pattes. Chose qu'il ne pourrait définitivement pas faire en temps normal, l'animal étant trop timide et apeuré pour cela. Assis dans le canapé, c'est en silence et le sourire au coin des lèvres qu'il observe le hérisson à ses côtés. Moment paisible et de bien trop courte durée, interrompu par une voix qu'il ne connaît que trop bien. Tête qui pivote immédiatement vers la blonde, contrairement à d'habitude. Pas le temps de réagir qu'elle disparaît déjà... pour mieux revenir ensuite. Et merde. Prévisible, bien sûr. "Rien." Qu'il répond trop rapidement pour que ce ne soit vrai, trop courbé aussi. Comme s'il essayait de cacher quelque chose sous sa chemise. Un hérisson par exemple.

@Taeil Winston La réadaptation au monde est progressive ; et clairement, j'n'ai pas le courage de me confronter tout de suite à une soirée spéciale adams. Faire semblant, et le faire bien, pour soutenir Orphéa. Finir par me persuader que tout va bien. Nous étions deux mirages, et il a décidé d'abandonner, de se casser. Moi, j'vais essayer de retrouver forme humaine, remettre du solide sur cette image, devenir, à nouveau. Sortir de mon château, et me rappeler combien c'est apaisant ici, aussi. Les adams ont ce talent d'être plutôt solaires et positifs. Le casting a juste foiré quand c'était ton tour ; et quand c'était le mien, surement un peu aussi. Alors, dans une surprise qui n'est que la nôtre, nous voilà réunis. Les pas s'avancent quand demoiselle grogne, puis reculent quand demoiselle s'interroge. T'es pas comme d'habitude. T'es plutôt régulier comme type, Taeil. Et, on se fréquente, on s'impose l'un à l'autre depuis assez longtemps, pour que j'note que tu ne cadres pas avec les Taeil du passé. « T'as fais quoi ? » Les orbes curieuses, cherchent un indice dans cette chemise, dans cette silhouette courbée. « J'ai envie de penser que tu t'es fais tatouer un truc douteux, ou que t'as un piercing au nombril, mais t'es pas aussi fun. » Si t'en doutais, je te l'affirme, j'suis plus du tout décidée à bouger de cet endroit. Je m'assoie, même, sur l'un des accoudoirs du canapé. « Allez, mooontre !» Et, j'ai les doigts trop impatients, qui s'approchent, se tendent, provocant un léger déséquilibre du corps, pour venir tenter d'attraper ton côté. Les chatouilles sont toujours une bonne solution pour remuer les corps trop stoïques. Pour découvrir les secrets.

@Billie O'Malley Pourquoi faut toujours qu'elle débarque dans les moments où il a le plus envie et besoin d'être seul ? À croire qu'elle dispose d'un radar, le seul et unique capable de trouver Taeil Winston en toute circonstance. Une carte du maraudeur par exemple ? Ouais, ça pourrait marcher s'ils étaient à Poudlard. Mais malheureusement pour tout le monde, ils ne sont que dans le salon des Adams. "Rien !" Qu'il répète, l'impatience dans la voix, à sa nouvelle question. Il a rien fait et ne fait rien alors barre-toi, O'Malley. Rien que pour cette fois, ce serait pas la mer à boire, non ? Si. Moue boudeuse qui se dessine inconsciemment sur son visage lorsqu'elle lui parle de piercings ou je ne sais quoi. C'est que mine de rien, elle le connaît mieux qu'il ne voudrait le croire et l'affirmer. Toujours dans l'illégalité, cette fille. Toujours trop bornée et pleine de ressources, la blonde. Les doigts qu'il ne voit pas venir vers lui et trop tard, les voilà déjà qui l'agressent. "Dégage ! Laisse-moi !" Qu'il articule quand le corps lui, se recroqueville pour échapper du mieux qu'il le peut à l'ennemi. Il râle Taeil, toujours, même quand c'est un sourire amusé qui étire ses lèvres. L'enfant prêt à rire de ces chatouilles quand un picotement survient dans son avant-bras. "Aïe !" Léger mouvement de recul dévoilant le secret qu'il tente de cacher depuis le début : la présence d'Albert le hérisson qui vient de s'en prendre involontairement à son maître. "Crie pas, il est inoffensif." La tête qu'il tourne vivement vers la blonde, comme pour s'assurer qu'elle ne va pas s'enfuir en courant pour crier au feu. C'est elle qui voulait savoir ce qu'il cachait, elle qui a gagné, Billie.

@Taeil Winston J'suppose qu'il serait mieux pour tout le monde que je le coupe, ce radar. Que j'oublie de te voir dans une pièce, de te refiler constamment un morceau d'attention. J'mettrais peut-être ça sur ma liste de futures bonnes résolutions. Mais tu vois, on est toujours en 2021, et en 2021, j'ai décidé que t'emmerder était une occupation pas si mauvaise. Plutôt distrayante. J'commence à maitriser tes forces, et surtout tes faiblesses. J'commence à deviner comment soutirer un sourire sur tes lèvres. Comment te faire basculer dans des éclats de voix. Petite anguille qui se débat, qui râle, comme si tu pensais une seconde que ça suffirait à me faire reculer. Même toi tu le sais, que ta riposte est vaine. Pire, elle me fait insister, ma bouche rosée qui se marre ; la torture est douce quand elle te concerne. « Oh arrête ! » Moqueur, quand une expression de douleur se dégage de ta gorge. J'ai même pas d'ongles, j'les ai tous rongés quand j'ai décidé de me foutre dans ce pétrin avec Eowyn. Dans le même moment, j'le vois. IL. Le sublime. Putain dégage de là, j'le vois mal. Cesse de chatouiller et te pousse un peu, pour libérer la vision sur le petit animal. « Oh mon dieu. » Un regard vers toi. « Bien sûr qu'il est inoffensif, c'est toi qui l'a attaqué ! » Si si, avec ton bras de mec même pas capable de résister à quelques chatouilles. A quatre pattes sur le canapé, j'm'incruste dans ton espace vital pour mieux voir le petit hérisson. Adoucie. « Il est trop mignon. » Adoratrice des animaux, bénévole à la SPA, autant te dire que je les préfère aux hommes. J'ai une main qui s'approche d'Il, mais sans le toucher pour le moment, ne voulant pas l''effrayer. « Attends mais tu l'as trouvé où ? » Perdu, dans la Adams ? Comment cette merveille a-t-elle pu terminer, abritée par ta silhouette ?

@Billie O'Malley Douleur lancinante qu'il tente de contenir par le biais d'une grimace. Et quand les accusations de la blonde fusent à son égard, il ne dit rien, préférant lui envoyer un tas d'épées tranchantes par la pensée plutôt que de gaspiller sa salive. Elle l'a attaqué, le poussant à attaquer contre son gré le hérisson. CQFD : Billie est celle ayant attaqué l'animal. Toujours à rejeter la faute sur les autres visiblement. Et du regard noir il prend l'air du mec blasé lorsqu'elle se fait un peu trop présente, à la limite de s'asseoir sur lui. Humpf. "Qu'est-ce que tu fais ?" Surpris, gêné, saoulé ? Difficile à dire. Les mains prêtes à se poser sur elle pour la pousser, il se retient, pestant en coréen puis en anglais : "Bouge ! Tu prends toute la place... Tu peux te dépêcher s'il te plaît ? " Corps figé qu'il tente au mieux d'étirer pour augmenter la distance qui les sépare. Bordel, il va finir par s'arracher les cheveux à cause de cette fille. Ou devenir complètement barge, au choix. Sourire forcé qu'il présente lorsqu'elle complimente l'animal, là tout de suite il a juste envie qu'elle bouge de là et lui rende son espace vital en fait. Mais Billie ne fait rien tant qu'elle ne l'a pas décidé, gardez le en tête. "Mon meilleur ami me l'a offert." Et il sent déjà venir la remarque cinglante de la blonde, faussement surprise qu'un être aussi solitaire que Taeil Winston puisse avoir un ami. Tellement prévisible qu'il préfère y répondre avant même de lui laisser l'occasion de l'ouvrir. "Me regarde pas comme ça, t'es toujours la personne la plus chiante que je connaisse." Difficile de faire mieux à ce niveau quand madame monte toujours la barre un peu plus haut.

@Taeil Winston Qu'est-ce que j'fais? J'fais comme d'habitude ; je prends toute la place. Je m'incruste dans les recoins, les espaces qu'on me donne, je m'étale comme de la flotte dans une pièce, j'vais derrière les meubles, j'me cache, et j'suis à deux doigts d'être assise sur tes genoux, j'crois. On est incompatibles sur tellement de choses, Taeil. Mais, si y a des lecteurs, ils diraient sûrement qu'on s'bouscule et que c'est pas si mal que ça. Que tes mots sont d'abord incompréhensibles, mais j'les devine comme un juron. Ca m'fait rire. Y a rien qui me freine dans l'expression de ta blase-attitude. Le truc, c'est que j'crois que plus je te fais chier, meilleure est ma journée. L'indifférence en pire des mépris. Je la refuse. J'aime voir que ça marche toujours un peu. « Ca aurait été plus vite si tu me l'avais montré tout de suite ! » C'est de ta faute. Qu'importe comment t'expliques l'histoire ; c'est de-ta-faute. Si tu me l'avais présenté sur un plateau, j'aurais pas eu besoin d'escalader le mont Winston pour accéder à la bestiole trop mignonne. Dont la présence est justifiée par un motif auquel je m'attendais pas. Attends, y a un meilleur ami dans le lot ? « C'est qui ? » Les sourcils qui se froncent, et la bouche légèrement dubitative. « Il existe vraiment ? » Devient moqueuse. « Il sait que t'es son meilleur ami ? » Les êtres les plus détonants ont eux aussi, le droit à un allié. J'le sais, parce que j'ai une meilleure amie moi aussi. Et que j'm'estime pas plus ordinaire que toi. On est en marge, regardés du coin de l’œil, au mieux. Y a mon rire qui emplie la pièce. « Ca me rassure, j'supporterais pas de perdre ma couronne. » Et que je t'enjambe, passant au-dessus du petit être pour atterrir de l'autre côté. Te redonner une respiration. « Ca fait combien de temps ? » Tu gagnes des points, et c'est même pas de ta faute. « Il a un nom ? » J'ai l'index, qui cherche à effleurer le bout de son nez ; avec une délicatesse qu'on me connaît trop peu. Les animaux avant les hommes.

@Billie O'Malley Argh. Pourquoi est-ce qu'elle continue de lui causer dans cette position ? Elle attend quoi ? Qu'il l'implore de se décaler pour qu'il puisse respirer à nouveau ? Nan parce qu'avec la grande coopération de la blonde, il a le temps de mourir étouffé trois fois. Et bien sûr qu'il le sait Taeil, qu'elle fait tout ça dans l'unique but de l'énerver. Et ça marche. Ça marche si bien qu'il ne peut même pas lui ôter ce plaisir, l'expression de son visage parlant pour lui. Y a rien de pire que de subir les moqueries de Billie O'Malley avec ladite Billie à moitié affalée sur vous. Vraiment. Il en perd même ses mots l'enfant, toute sa concentration portée à lui lancer le regard le plus noir de tous les temps. Jusqu'au prochain. La vérité c'est que la seule chose qui lui importe en cet instant précis c'est de récupérer son minimum d'espace vital. Seul véritable élément indispensable à sa survie. "La prochaine fois que t'essaies de me tuer, fais-le avec un coussin." Il supporte mieux le tissu que l'humain. Mais ça va mieux maintenant, il peut respirer. Parce qu'elle n'est plus là, qu'elle vient de bouger, enfin. "Pas trop tôt..." Qu'il marmonne entre ses dents avant de froncer les sourcils à sa question. Quoi ça fait de combien de temps ? Est-ce qu'elle parle de Leon comme s'ils étaient en couple ? Wtf. Ah non. AH. Ok. Le hérisson. Évidemment. "Trois semaines. Et il s'appelle Albert." La ref, elle la devinera si madame est aussi intelligente qu'elle ne le prétend. "Le touche pas, il est timide." Lâche-t-il, bras croisés, les yeux rivés sur l'animal.

@Taeil Winston Tu crois que ça compte comme un super pouvoir, ce talent de prendre tout l'espace dans une pièce, dès qu'on m'en laisse l'occasion ? Ca fait de moi une super-héroine, d'être capable d'extirper le noir de tes prunelles, jusqu'à ce qu'on ne voit plus que ça ? Tu l'sais en plus, que ça me fait rire. Tu m'encourages. C'est de ta faute. Trop bon client pour mon spectacle d'envahisseuse. Le truc c'est que j'fais pas particulièrement gaffe, c'est inné d'être trop bruyante, trop agitée, trop trop. Incomprise. « Attends, tu m'donnes des idées et ton accord pour t'étouffer avec un coussin, là ? » Un sourcil qui s'arque au-dessus du regard vert, et la moue amusée, bien mal cachée derrière une grimace. « Pourquoi tu veux mourir ? » Dans ce spectacle des étranges, tu as ta place autant que moi. On a juste chacun notre style. Mais tu sais quoi ? On fini toujours par se croiser et s'entrechoquer. Doit bien y avoir une raison, quelque-part. J'te laisse respirer et j'ignore ce que tu baragouines. J'ai appris à filtrer ce qui sort d'entre tes lèvres. Y en a clairement la moitié à jeter. « Albert ? C'est.. » J'sais pas trop comment le qualifier. Et comment cacher que si y a une ref, j'l'ai clairement pas. « Tu lui as demandé si ça lui plaisait ? » J'me fous les genoux sur le sol, pour mieux pouvoir regarder ce petit être. « Albert, ça fait quoi d'avoir un papa comme Taeil ? » Le regard qui va sur Il, puis l'animal. « Ouais, je sais.. compliqué. » Hm, quoi ? On discute Albert et moi. « J'crois qu'il ose pas te dire qu'il me préfère déjà. » Adressé au Adams, avec malice.

@Billie O'Malley On pourrait croire qu'il est complètement stupide, à souffler à la blonde des idées aussi noires. Ouais, on pourrait croire qu'il a un problème Taeil, si ce n'était pas un aussi bon compromis. Quitte à laisser sa rivale prendre le dessus, autant limiter au maximum les contacts physiques, même si cela consiste à avoir le souffle coupé par un oreiller. "Seulement si ça peut t'éviter de me monter dessus la prochaine fois." Qu'il répond du tac au tac en grommelant, se rendant compte trop tard de ce qu'il vient de dire. L'éternel air renfrogné qui revient aussitôt à la charge lorsqu'il sent ses joues s'enflammer. Well, faisons comme si de rien était hein. "Cherche, je suis sûr que tu finiras par trouver par toi-même." Si madame est assez douée pour l'emmerder, c'est sans doute parce qu'elle le connait mieux que n'importe quel autre adams de cette baraque. Enfin... pas suffisamment pour saisir la référence à laquelle le prénom du hérisson est associé. Quelle immense déception pour quelqu'un qui s'auto-proclame de son niveau. "Nan. Et je te l'ai pas demandé non plus." C'est bien le cadet de ses soucis à Taeil, de connaître l'avis des autres. Un truc que Billie doit savoir. Alors elle peut bien faire semblant de copiner avec son nouvel animal de compagnie qu'il ne mordra pas à l'hameçon, pas cette fois non. C'est d'un oeil curieux qu'il observe la blonde parler dans le vide, comme il le fait à son tour une fois seul dans sa chambre. Ils peuvent pas compter sur Albert pour leur répondre, tout comme on ne peut pas compter sur le génie de la Adams pour faire la conversation. "Tu lui fais peur... c'est ça qu'il ose pas dire." La main qu'il vient placer entre le nez de la blonde et celui de l'animal d'un geste protecteur. Hum, qui aurait cru que Taeil Winston pouvait être possessif avec un être vivant ?