Plutot mourir demain que de vivre un siècle sans t'avoir connus - Aaros

2017 @Aaron D. Kaine – Je venais de rentrer de Boston, une semaine de tranquillité que j’avais pu passer avec Summer, mais le devoir m’avait appelé et des courses étaient organisés auquel je devais participer rappeler par le boss j’avais dû laisser ma moitié derrière moi. Quelques courses que j’avais enchainé ce soir, pour une grande partie gagnante. Le talent que voulez-vous. Une dernière course, adrénaline à son comble, adversaire de taille, mais je l’avais coiffé au poteau, je m’étais même permis un petit dérapage contrôlé à la fin. Je sors de la voiture victorieux, quelques personnes s’approche me félicite, une demoiselle se permet de déposer un bisou sur la joue, sourire en coin, mais je l’éloigne gentiment. Je me permets de me la péter juste pour rire, petite danse, mais l’adversaire n’a visiblement pas le même humour, il s’approche, commence à élever la voix, je garde le sourire, mais l’homme s’approche de plus en plus, gestes de plus en plus gros et là je le sens vraiment mal, mais sensation qui me parcours le corps, une main se pose sur mon épaule et je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir qui sait, un revenant. Le regard de l’adversaire change d’un coup étrangement ou pas. Je me retourne à ce moment là, grand sourire sur les lèvres “Comment t’arrive à savoir systématiquement où je suis malgré des mois de silence ?”

Je le vois fanfaronner. Je roule des yeux et soupire. Bon les yeux sur son cul. Rapidement selon moi. Et des éclats de voix me font quitter ma rêverie. Installé sur une voiture dos à lui, demoiselle susurrant des cochonneries pour la nuit qui arrive. Mais bien vite, je ne peux lui promettre les coups de rein mérités, l'homme important va finir dans les problèmes. Lentement, je me lève, mords le cou de la demoiselle et je marche droit devant les emmerdes. Je crois les bras, le regard s'assombrit. Au fond, je prie pour qu'il mette une patate à Eros et pouvoir le buter. On touche pas à l'Homme. Présence détectée, et je finis par poser ma main sur le meilleur ami. Tousse tousse. Et le sourire revient quand on se fait face. Chien de garde ne laissera pas son maitre se fait mal. Oui, c'est pas cohérent ce que je dis. T'as tellement la grosse tête que je peux la voir de partout dans le monde. En plus tu fais des misères aux gens, alors je viens les sauver.

Parfois je me demande comment c’est possible que je puisse savoir qu’il est là alors que je ne l’ai même pas sous les yeux. Je me disais ce matin y’avais une sensation étrange quand je me suis levé, sensation confirmée quand je me retourne. Lien inexplicable avec l’homme en face de moi, le don pour être toujours là au bon moment. Il doit avoir un détecteur à emmerde me concernant, enfin c’est facile avec ma grande bouche j’attire toujours les problèmes. Je souris grandement “Je fais pas de misère au gens, c’est EUX QUI NE SUPPORTENT PAS MON ENORME TALENT” criais je tournant sur moi-même, beaucoup trop d’égo pour le coup, signe de la main envoyé à l’adversaire précédent qui me regarde d’une drôle de manière. Je me tourne de nouveau vers le meilleur ami, rire qui m’échappe. Je le pousse d’une main, enfin poussé est un grand mot il ne bouge pas d’un iota monsieur muscle “T’étais où ? T’en a pas marre de disparaitre de ma vie et de réapparaitre tel un ange tombé du ciel ? Parfois je me demande si t’es bien réel ou si t’es pas juste dans ma tête”

Contact qui se fait. T’enflammes pas trop non plus. Et je roule des yeux. A defaut d’être ailleurs, je suis dans ta tete. Et ton putain d’ego aussi gros que ton chibre. Je lui fais un clin d’oeil. J’imaginais tout le contraire mais bref. Ramene nous a la maison au lieu de poser des questions inutiles. En plus j’ai faim alors tu me feras a manger. Voix faussement autoritaire.

“Je suis ravie de voir qu’après tout ce temps sans penser à moi, la première chose qui te vienne à l’esprit c’est mon cul et mon chibre. Dans le fond ça me rassure. Et je t’emmerde okay, on ne juge pas quand on n’a pas vu” Ca me faisais du bien de le voir et comme à chaque fois je changerais mes plans justes pour rester avec lui le peu de temps qu’il m’accordait en tout cas. Je regarde derrière moi l’air inquiet, le boss me fais signe de venir “Ouai, je te demande juste cinq minutes j’ai un truc à faire je reviens de suite” je me dirige vers l’homme, quelques mot échangé, hochement de tête et je sors l’argent que je venais de gagner pour lui donner. Retour vers le meilleur ami, grand sourire bras qui passe autour de l’épaule “Allez viens je te préviens te fais pas dessus ce n’est pas ma caisse ! Tu peux toujours rêver que je te fasse à manger, mais je veux bien aller chercher ce que monsieur désir ce sera quoi pour vous ?” demandais je en nous dirigeant vers la voiture.

Montre moi et je vais juger. S’il n’y a que ca. Je la joue désinvolte. Mais s’il savait, il rentrerait pas dans mon jeu. Je souffle quand il me fait attendre. Et c’est un regard noir pour l’homme qui l’éloigne de moi. Je l’aime pas. Mais je ne fais rien pour le moment. Je fixe sa main sur mon epaule et eclate de rire, passant mon bras sur la sienne. Toi a failli sortir. un booooon burger bien degoulinant là. Et tu me changeras ma couche tant tu conduis mal.

"Je ne suis pas un homme facile Kaine, t’en faudra plus que ça pour réussir à m’avoir un jour” Ces conneries m’avait clairement manqué. Je l’abandonne quelques minutes avant de revenir l’air de rien vers lui écouter ce qu’il désire froncer le regard quand il juge ma façon de conduire “Vos désirs sont des ordres, Burger tu veux, Burger tu auras ! Je vais t’y glisser un laxatif à l’intérieur histoire de te calmer sur ma façon de conduire. Je suis un dieu admet le une bonne fois pour toute !” On rentre dans la voiture, démarrage en trombes toujours en train d’en faire des tonnes j’adore ça ! Je survole la route, évite les autres conducteurs, roule comme si j’étais seul au monde et que la loi ne comptait pas. Regard qui se tourne vers le meilleur ami “Tu restes combien de temps ?” demandais je presque triste de le voir repartir alors qu’il venait d’arriver.

Si je voulais vraiment, je suis certain que je pouvais l'obtenir dans mon lit. Mais déjà, je sais qu'il est en couple avec l'autre neuneu et purement hétéro, tristesse. Et je ne voulais pas gâcher notre amitié. Il était une bouffée d'oxygène, je ne veux pas ruiner notre lien. Je me contente de rouler des yeux, admettant ma défaite. J'éclate de rire. Un Dieeeeeu ! Mais mdrrrrrrrrrrrrrr t'es .. juste un simple mortel, qui fait joujou dans un truc en métal. Tu t'y crois trop mon pauvre. Déjà, je vais manger mon burger et après, je verrais pour admettre que t'es le moins nul de l'univers. Je deteste sa conduite mais il maitrisait parfaitement. Un dieu oui. Pose pas de questions dont je n'ai pas la réponse. Tu veux que je parte ?

Je n’étais pas sûr de grand-chose dans ma vie, la confiance me manquait clairement, mais s’il y’avais bien un domaine où j’étais sûr de moi c’était la conduite, clairement le doute n’étais pas permis sinon je serais déjà entre quatre planches au côté de mon frère. Alors quand il m’attaque sur mes capacités j’ai envie de grogner fort, je m’abstiens autre idée en tête, je vais le faire rager. Je tourne la tête vers lui, quittant la route des yeux “J’ai mal entendu, tu m’as traité de mortel ?” le pied appuis toujours plus sur l’accélérateur et je ne quitte pas du regard, évitant les dangers “Tu peux réitérer tes propos stp ?” sourire du petit con sur la face “Tu sais que je n’ai jamais envie que tu partes”

Intérieurement, tous mes capteurs sont au rouge. Je déteste quand il me fait ça. Mais extérieurement, je conserve un sourire factice. Je refuse de lui montrer qu'il pouvait avoir un quelconque pouvoir sur moi. Je me permets même de la jouer flegme en roulant des yeux. Si on a un accident Fast&Furious, je t'enfonce ma perfusion dans le cul, tu vas le regretter sévère ! Maman sors moi de là. J'ai dit que tu etais nul. Mai tu l'es peut-être un peu moins tout d'un coup. Bien obligé d'avouer son talent sinon, il va nous faire toute la route comme ça alors que j'ai les yeux rivés dessus. Si tu veux pas que je parte, conduis normalement ou dès que tu vas dormir cette nuit, je disparais. Je croise les bras et fais la moue aussitôt. J'ai faim en plus.