Les originesAméricano-coréenne
feat. Tati Gabrielle
12 février 1998 à La Nouvelle-Orléans
Américaine et Coréenne
Célibataire et pansexuelle, l’attrait des âmes avant celui des corps.
Etudiante en 7e année de sciences environnementales, dans le but d’intégrer une ONG, de travailler tout en pouvant défendre ce qu’elle aime, et cuisinière au Sun Rock
Classe moyenne, tentant de subvenir toujours au mieux à ses besoins
Le caractère
Jeune femme responsable, Cleo a toujours pris très à cœur ses engagements, luttant sans relâche pour les causes qu’elle soutient. Enfant brillante, toujours soutenue par ses parents, quoi qu’elle fasse, quoi qu’il lui arrive, presque enfant parfaite pour ces parents qui se sont sacrifiés pour leurs deux filles. Et Cleo leur a toujours rendu, en se montrant travailleuse et courageuse. Toujours un brin curieuse, quand il s’agit de nouvelles rencontres, ou de nouveaux intérêts, elle déborde de passion. Mais ces derniers mois lui ont appris à s’adoucir, tout en gardant sa franchise habituelle, plus sensible, plus à l’écoute aussi peut-être. Maintenant plus utopiste, se laissant aller à la rêverie, elle ne compte plus se laisser abattre et veut continuer à aller de l’avant.
Les anecdotes
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<div class="card-user-bottin-dudley"><dudley class="text-s-bebas text-upper">Tati Gabrielle Hobson</dudley><span class="c-uno text-upper text-bold">@"Cleo Salazar"</span></div>
Enfant née en Corée, petite dernière de la fratrie, chouchoutée et aimée, qui évolue dans ce pays qui lui est si cher. Pourtant, à la fin de l’adolescence, à l’âge où les sentiments naissent pour la première fois, elle rencontre cet homme de deux ans son aîné, venu pour un semestre d’étude, par des connaissances communes. Et elle qui ne croyait pas aux coups de foudre, dont toutes les filles de son lycée parlaient, la voilà éperdument amoureuse de cet homme qu’elle connaît à peine et qui semble pourtant s’intéresser à elle. Alors quand elle annonce à ses parents qu’elle veut partir étudier aux États-Unis, pour le rejoindre et rester près de lui. Cette décision, sa famille finit par approuver, non sans plusieurs disputes, n’acceptant pas vraiment qu’elle puisse aimer un homme étranger et d’une classe sociale inférieure. Elle quitte donc la Corée pour les États-Unis, à l’autre bout du monde, et s’installe rapidement avec lui, entrant à la fac pour devenir professeur, alors que lui poursuit ses études en comptabilité. Quelques années après, alors qu’ils sont tous deux enfin diplômés et installés à la Nouvelle-Orléans, proche de sa famille à lui, leur premier enfant né enfin, leur petite Cleo, à seulement quelques jours de la Saint-Valentin, puis deux ans plus tard, leur second.
Cleo grandit dans cette famille où l’on prône l’ouverture d’esprit, avec des parents qui essaient de lui faire découvrir le plus de choses possibles. Musées, parcs nationaux, villes, et même pays étrangers voisins, ils voyagent le plus possible, malgré leurs revenus moyens. Elle entre alors dans une école internationale, où en plus de l’anglais et du coréen, qu’elle maîtrise déjà, elle apprend le français et le chinois. Multilingue qui aurait pu se tourner vers des études de langues mais c’est la protection de l’environnement qui l’attire, et le féminisme. Deux causes qui lui tiennent à cœur et bien qu’elle sait qu’elle devra faire un choix, elle se laisse du temps, toujours soutenue par ses parents qui veulent le meilleur pour elle, qui l’incitent à faire du sport : de la natation puis du cheerleading. Et rapidement, elle se démarque, devenant même capitaine de son équipe du lycée. Mais leur fille est peut-être parfois un peu trop sûre d’elle, et s’attire quelques ennuis auprès de certains professeurs de lycées, parce qu’elle prend trop à cœur ses convictions, malgré son jeune âge. Pourtant, elle n’est pas pour autant dépréciée, malgré ses craintes à ce sujet et certains l’incitent même à viser les universités de la Ivy League.
Les quatre premières années de Cleo filent parfaitement, faisant toujours partie des meilleurs, sans pour autant délaisser les soirées étudiantes. Mais sa cinquième année se retrouve semée d’embûches. Victime d’une accusation, à tort, d’un meurtre, puis l’incendie de son logement, le petit monde de Cleo s’effondre, ne pouvant compter que sur quelques amis pour continuer à avancer, malgré les dettes écrasantes et l’anxiété que ces évènements avaient causés, devant même quitter son job d’ouvreuse au théâtre pour la harcèlement qu’elle y a subi, parce qu’elle ne pouvait pas, soit-disant, être innocente. La boxe, comme seul moyen de se canaliser, d’arriver à garder la tête hors de l’eau, pour ne pas sombrer. Et dès les partiels achevés, un sentiment d’étouffer à Boston, qui la pousse à rentrer chez ses parents. Mal du pays de plus en plus présent, qui fait qu’elle n’arrive même plus à sourire, qui l’écrase même. Alors ce revenir dans ce petit cocon familial est un retour aux sources pour elle. Mais ça ne lui suffit pas et elle arrive à dénicher un stage en Corée, pour en apprendre plus sur ce pays, pour découvrir ses origines, pays dans lequel elle n’avait mis les pieds que deux fois, alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Et finalement, elle se sent prête à reprendre sa vie en main, à rentrer à Boston, retrouver ses amis, son quotidien, reprendre ses études, malgré son retard qu’elle sait qu’elle arrivera à combler. Un peu comme un renouveau.
(Cleo Salazar)