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the first full stop love that will never leave.

03.11.2021 @Victoria Lahey

Elizabeth aurait pu appeler l’un de ses frères et soeurs pour leur parler de cet appel, pour avoir leur avis sur la question mais les messages envoyés dans leur conversation de groupe ne l’y ont pas encouragé. Ils sont tristes, elle ne leur en veut pas et peut le comprendre dans une certaine mesure mais sait qu’elle ne pourra pas dire les choses telle qu’elle les pense si elle doit s’adresser à eux. En tant qu’ainée, son devoir reste de les protéger, même s’ils sont désormais tous des adultes. Elle aurait aussi pu contacter Khaled. Il l’aurait coûté, se serait rangé de son côté. Elle n’en doute pas un instant - pas vraiment, en tout cas. Pourtant, c'est vers Victoria qu’elle se tourne. Beth a beau s’être promise de remettre un peu de distance entre elles, d’essayer de ne plus espérer quelque chose qui, elle s’en doute, ne viendra plus. Mais c’est Victoria qui la connaît comme personne ne l’a jamais connu. C’est elle la seule personne qui l’a entendue dire que son père lui manquait parfois. Rarement, peut-être une fois par an mais tout de même. C’est à elle aussi qu’elle n’a jamais eu besoin de dire quand ça n’allait pas. Lui écrire pour pouvoir discuter et dire les choses comme elle les pense lui paraît alors naturel. Son père est malade, a besoin d’une greffe de rein et lui demande de faire les tests pour savoir si elle est compatible, pour mettre toutes les chances de son côté. Elle ne sait pas à qui d’autre que Vic elle pourrait dire qu’une part d’elle veut l’aider mais qu’elle sait qu’elle ne le fera pas. Elle pourrait aller faire les tests et prier pour ne pas être compatible mais elle n’a aucune envie de ne serait-ce que commencer ce processus. Elle a beau détester son père, elle ne souhaite pas son décès et sait pertinemment que si elle accepte de se faire tester, et qu’elle est compatible, elle ne pourra plus dire “non”. Tant vis-à-vis de lui, que de ses frères et soeurs. Elle ne pourra pas leur retirer le droit de vieillir avec leur père à leurs côtés parce qu’elle sait mieux que quiconque combien cela peut manquer, alors même qu’il est encore en vie. Preuve en est que c’est la tête plein de souvenirs d’enfance, de bons souvenirs, qu’elle rejoint Victoria devant le Do Ré Mi. “Hey Ria.” dit-elle, reconnaissante de la voir toujours fidèle au poste. “Tu as chauffé ta voix ? Prête ?” demande-t-elle avant de pénétrer dans le club de karaoké, ayant besoin d’un peu de courage liquide avant de se lancer dans le vif du sujet.
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Lorsqu’elle reçoit la proposition de Beth pour une soirée karaoké, Vic n’y réfléchit même pas avant d’accepter. Ce n’est qu’une fois chose faite que vienne les questions mais il est à présent trop tard pour reculer et surtout, la jeune femme n’en a aucune envie. Si elle sait que la situation entre elles n’a rien de facile, Victoria sait aussi que sa place est aux côtés de son ex fiancée si celle-ci a besoin d’elle. L’épreuve qu’elle traverse, ou s’apprête à traverser, n’a rien de facile et l’ambulancière aimerait lui apporter un soutien sans faille, tout comme Beth l’a fait cet été lorsqu’elle avait besoin d’elle. Peut-être qu’il ne s’agit que d’excuses qu’elles utilisent l’une et l’autre pour ne pas couper définitivement le cordon, mais ça n’a pas d’importance. Et puis s’il y a beaucoup de choses que Vic aimerait pouvoir lui confier, mais dont elle ne dira mot, elle est certaine que cette soirée va lui changer un peu les idées. Dans le bon ou dans le mauvais sens, ça reste à déterminer, mais elles ont passé un bon moment à New-York et la blonde espère renouveler l’expérience ce soir. Vêtue d’un jean et d’un chemisier tout simple, elle enfile des bottines avec un petit talon et sa veste avant de se mettre en route en empruntant  les transports en commun. Le retour, lui, se fera sûrement en uber car elle ne veut pas avoir à surveiller sa consommation pour sa sécurité. Malgré son manque cruel de ponctualité, Vic arrive par miracle avant son ex-fiancée devant l’entrée du club et profite de ces quelques minutes pour faire le tour des réseaux sociaux. « Hey. » Souffle-t-elle en relevant la tête pour lui adresser un sourire, verrouillant ensuite son téléphone qu’elle balance dans son sac à main. « Toujours prête. » Affirme-t-elle avant de suivre Beth à l’intérieur du Do Ré Mi. Vic est surtout prête à déclencher un orage mais, si elle sait manquer cruellement de talent en chant, ça ne l’a jamais empêchée d’y prendre plaisir au détriment des oreilles des autres. Sur les pas de Beth, elles se rendent au bar où Victoria commande un verre de vin rouge, son nouveau meilleur ami depuis qu’elle n’est plus sous traitement. Elle observe rapidement les lieux, dans lesquels  elle n’a plus mis les pieds depuis un bon moment, avant de récupérer sa boisson et observer son ex petite-amie. « A quoi trinque-t-on? » Elle demande, espérant ne pas faire de gaffe car elles sont plutôt là pour oublier et non pour célébrer quoi que ce soit. Vic n’a pas grand chose à fêter non plus, outre le fait d’être en vie peut-être, ce qui ne semble même pas si intéressant ces derniers temps.
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03.11.2021 @Victoria Lahey

Un sourire se dessine sur les lèvres de Liz lorsque Ria lui dit qu’elle est toujours prête. Elles ne comptent pas le nombre de fois où elles ont fait des soirées karaoké que ce soit au Do Ré Mi, ou chez elles, chantant à tue-tête sur des chansons aussi populaires que d’autres étaient improbables - et toujours avec une chanson de Taylor Swift au milieu, naturellement. Ses souvenirs, autrefois terriblement douloureux, le sont aujourd’hui un peu moins, même si cela peinera toujours Liz de ne pas pouvoir attraper sa main comme elle le faisait avant pour la mener sur scène. Doucement mais sûrement, la jeune femme apprend à se contenter de ce qu’elle a et si la batante qu’elle est, n’y est pas habituée, elle doit accepter qu’il y a des choses sur lesquelles elle est totalement impuissante et qu’il s’agisse de son ex-fiancée ou de son genou, c’est définitivement la leçon qu’elle doit retenir de la dernière année et demi. Plutôt que de s’attarder sur les souvenirs de ce qu’elles ont vécu, Liz pénètre dans les lieux en sa compagnie, décidée à en faire de nouveaux - qui, elle l’espère, ne seront pas tous créé au gré des épreuves que les jeunes femmes vont traverser. Elizabeth serait bien partante pour un peu de répit, pour Vic comme pour elle, même si elle privilégierait son ex-fiancée sans attendre une seconde. Elle commande un long island après que la jeune femme ait passé commande et hésite une seconde quand elle demande à quoi elles doivent trinquer : “A toutes les chansons qui l’ont toujours agacé”. Beth aimerait être capable de faire comme si son père n’était pas dans toutes ses pensées ces derniers jours mais elle sait que c’est vain. Elle pourrait profiter de la soirée, de la délicieuse compagnie de l’ambulancière et tâchait d’oublier ce qu’il se passe dans sa vie mais elle sait aussi qu’elle finirait par en parler à un moment ou un autre de la soirée, et c’est sans doute mieux de le faire quand elle est encore un peu sobre. Elles auront toute l’occasion de s’égosiller au micro après en avoir parlé - et Beth l’espère, elles n’auront peut-être pas besoin d’y revenir, de sorte qu’il ne gâchera pas tout à fait cette soirée. Après avoir payé pour les verres, elle se dirige vers un coin un peu reculé par rapport à la scène et s’y installe. Avant de dire à la jeune femme combien la petite fille en elle veut sauver l’homme qui la suivait sans hésiter quand elle voulait danser sous la pluie et combien l’adulte qu’il a abandonné sans hésiter une seule seconde a envie de hurler que c’est bien fait, qu’il ne fait que récupérer la monnaie de sa pièce, Elizabeth tient à s’assurer de l’état d’esprit dans lequel se trouve son ex-fiancée. “D’abord, le plus important. Comment tu vas, Victoria ?” Elle se doute que tout n’est pas rose mais espère qu’elle va au moins à peu près bien au vu des circonstances.
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En toute honnêteté, Victoria ne s’attendait pas à revoir son ex fiancée de si tôt après les révélations qu’elle a pu lui faire au début de l’été. Beth est bien sûr revenue, au moment de son opération, pour repartir ensuite et si elle a souvent pris de ses nouvelles, l’ambulancière ne pensait pas passer une soirée en sa compagnie cette semaine. Ni celles qui allaient suivre. Ce soir, Vic n’a cependant pas le luxe de réfléchir à elles deux, à cette relation sur le fil qu’elles entretiennent depuis des mois, souhaitant simplement être là à son tour pour soutenir la brune dans cette impasse. Car elle le sait, c’est un combat intérieur que se livre la skieuse depuis qu’elle a appris la nouvelle. Accoudée au bar, Victoria récupère son verre de vin rouge et suit ensuite son ex petite-amie à travers les différents groupes jusqu’à s’installer à une table un peu reculée qui lui offrira un peu d’intimité - autant que ça le soit possible dans un bar. « Ok. À Beyoncé, pour commencer. » Dit-elle avec un sourire, avant de cogner son verre contre celui de Beth. La chanteuse avait chanté à la cérémonie d'Obama et avait, souvent, fait savoir à quel parti allait son vote, nul doute qu’elle se trouvait sur liste rouge chez monsieur McCarthy. Vic bu une grosse gorgée de son verre, s’abstenant de le vider d’une traite même si elle en avait bien besoin pour la suite de la soirée. Être là pour Beth tout en restant à sa place ne semble pas être chose simple, elle tient à avoir l’esprit clair, au moins pour la conversation importante qui les attend. D’un geste de la main, Vic balaye la question de la jeune femme et agite négativement la tête. « C’est toi l’important aujourd’hui. Tu ne trouves pas qu’on a assez parlé de moi ces derniers mois ? » Et ce n’est pas faute d’aimer être le centre de l’attention, mais la jeune femme n’est pas ici pour se plaindre et se faire plaindre, mais bien pour lui appoarter son soutien et, peut-être, l’aider à prendre la meilleure décision. « Je vais bien. Je n’ai plus aucune douleur, je ne me sens plus fatiguée. » Ajoute-t-elle malgré tout, pour s’assurer qu’elles ne s’attardent pas sur sa santé. Vic n’a même pas à lui mentir car ses résultats sont encourageants, elle n’aurait pu espérer mieux en termes de rétablissement à proprement parler. Le mental est une toute autre question, qu’elle ne souhaite pas aborder aujourd’hui. « Oublie ce que les autres attendent ou pensent de toi. Qu’est-ce que tu as sur le cœur ? » Si l’on oublie le jugement de ses proches, la pression de ces derniers pour qu’elle effectue ces tests, qu’est ce qu’elle désirait, elle ? Afin de l’encourager, Vic vient poser sa main sur celle de Beth et effectue une légère pression sur celle-ci afin de lui faire savoir qu’elle peut tout lui dire. S’il y a bien une personne dans son camps, qui se contrefout de ce que cela peut bien vouloir dire pour les autres, c’est Vic. L'ambulancière souhaite que son ex fiancée sache qu’elle peut lui parler en toute franchise, sans craindre d’être jugée. Elle a, bien sûr, un avis sur la question, elle n’est pas là pour le partager à moins qu’on le lui demande.
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03.11.2021 @Victoria Lahey

Un sourire et un regard complice se tournent vers Victoria lorsque celle-ci lui propose de trinquer à Beyoncé. Elle n’hésite pas une seule seconde à faire tinter son verre contre celui de son ex-fiancée et en boit une longue gorgée avant de lui proposer de s’installer dans un endroit où elles pourront parler avant de pouvoir faire le show - aussi peu impressionnant soit-il vocalement. Beth interroge rapidement sur la façon dont la jeune femme se sent. Elle s’intéresse sincèrement à sa réponse mais connaît assez bien l’ambulancière pour savoir qu’elle refusera de parler d’elle ce soir, et c’est donc sans aucune surprise qu’elle accueille sa réponse. Liz hausse doucement les épaules ; Vic connaît aussi la réponse à cette question, aussi rhétorique soit-elle,  mais l’ancienne skieuse lui est reconnaissante de ne pas se contenter de la balayer et d’y répondre. “Je suis heureuse de l’entendre.” dit-elle, sincère. Elle déglutit doucement, cependant, sachant que la question ne va pas tarder à lui être retournée. Cela fait des jours que cette question la torture et si elle sait qu’elle ne peut pas continuer de refuser d’en parler en profondeur, ne serait-ce que pour sa santé mentale, ce n’est pas l’envie qui lui manque.
Un léger rire s’échappe des lèvres lorsque Vic lui demande de faire abstraction des autres. Ce n’est pas quelque chose que la jeune McCarthy a souvent entendu. Si c’est bien évidemment différent avec les gens qu’elle aime, Elizabeth n’a jamais été du genre à trop se préoccuper de ce que l’on pouvait penser d’elle et a toujours cherché à faire ce qui était le mieux pour elle avant toute autre chose. Elle a parfois perdu des amis en cours de route mais cela a toujours été quelque chose de calculé et si Liz aurait bien évidemment que les choses se déroulent autrement, elle a priorisé ce qui était le plus important pour elle et n’a aucun regret. Cette fois cependant, il est plus compliqué de faire abstraction de ce que pensent les autres. C’est aussi difficile d’accepter que la décision n’est pas aussi claire dans son esprit qu’elle voudrait l’être et que ses principes ne sont pas tout à fait alignés avec ce qu’elle ressent. Le regard un peu perdu dans le vide, Beth se pince les lèvres, cherchant le courage d’exprimer ce qu’elle ressent. Si elle sait que Victoria ne la jugera pas, elle sait qu’elle ne sera pas aussi indulgente avec elle-même. Au bout de quelques secondes, elle prend une grande inspiration et avoue : “C’est mon père, Ria.” Beth ferme les yeux et passe une main dans ses cheveux. “C’est aussi un homme que je méprise et à qui je ne dois rien et à qui je ne veux pas avoir à faire.” Elle déglutit. “Mais c’est aussi mon père.” Celui qui la rejoignait pour danser sous la pluie, celui qui faisait tout, jusqu’à ses douze ans en tout cas, pour ne pas manquer ses compétitions et l’a encouragé à poursuivre ses rêves. Celui qui ne manquait presque jamais l’un de ses couchers quand elle était plus petite et tenait toujours sa promesse de la réveiller pour qu’elle lui dise “bonne nuit” quand c’était le cas. Alors, même si sa décision est presque prise, même si elle est quasi-certaine de garder son rein pour elle, ce n’est pas facile. Ni de faire ce choix, ni de se comprendre, d’ailleurs.
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Bien qu’elle ne parvienne pas encore à le faire totalement, Victoria essaye autant que possible de laisser son hystérectomie dans le passé. Il n’y a pas un jour qui passe sans qu’elle pense à son incapacité à donner la vie mais l’ambulancière ne souhaite pas en discuter, moins encore avec Beth. Elle sait que son ex-fiancée aura des mots réconfortants à son égard, ou encore des solutions à lui proposer, hors Victoria ne souhaite en aucun cas les entendre. Elle se contente donc d’un sourire rassurant lorsque Beth lui dit être heureuse d’entendre qu’elle va bien, puis tourne la conversation vers l’ultimatum devant lequel la fille du politicien, que bon nombre déteste, se trouve. Il est difficile pour Victoria de se mettre à sa place, elle qui est une vraie fille à papa et donnerait sa vie sans la moindre hésitation pour ce dernier. Elle a cependant partagé la ville de la skieuse suffisamment longtemps pour savoir qu’il n’y a rien de comparable à leurs situations, raison pour laquelle Vic ne souhaite pas lui dire ce qu’elle devrait faire selon elle. En fin de compte, il n’est question que de Beth et de cette décision avec laquelle elle devra vivre pour le restant de ses jours, peu importe la direction choisie. La seule chose qui importe à l'ambulancière est que sa ex petite-amie soit certaine de son choix et prête à l’assumer et en accepter les conséquences, car il n’y a malheureusement pas de retour en arrière possible. Si c’est sur un tout autre sujet, Vic en sait quelque chose sur les regrets et les décisions prises dans un moment de panique, alors qu’elle était prise au piège, elle espère donc sincèrement que Beth saura faire un choix plus réfléchi et intelligent que ceux qu’elle a elle-même pu faire dans le passé.
“C’est mon père, Ria” Vic hoche la tête, sans émettre le moindre commentaire pour permettre à Elizabeth d’aller à bout de sa réflexion. Elle l’écoute, serre une nouvelle fois ses doigts dans les siens avant de la lâcher pour venir nouer ses propres mains sous la table afin de ne pas trop en faire, naviguant toujours sur ce fil invisible. « Quoi que tu décides, sache que tu n’auras pas à le voir. Le don peut aussi être anonyme, même si j’imagine que c’est plus compliqué avec tes frères et sœurs. » C’est avant tout sur le côté pragmatique que Vic choisit de se pencher, parce que le naturel revient toujours au galop et qu’elle ne peut s’empêcher de faire passer la médecine avant le reste. « Je sais que tu n’as pas l’habitude de le faire mais il faut que tu ne penses qu’à toi sur ce coup là, Beth. » Difficile à faire entendre à la jeune femme, altruiste de nature, mais Victoria espère sincèrement que Beth ne prendra aucune décision parce qu’elle s’y sent forcée par rapport au reste de sa famille ou dans le simple but de les protéger. « Ta santé est la priorité. Il faut que tu penses à la manière dont tu vas vivre avec tout ça et les conséquences de ton choix, quel qu’il soit. Et je parle de toi, on s’en fout de l'avis des autres. » Des reproches, des menaces ou peu importe.
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03.11.2021 @Victoria Lahey

Lorsqu’un problème existe et que Liz n’y trouve pas de véritable solution, il lui suffit généralement de faire l’autruche quelques heures ou quelques jours et la solution finit par lui venir à l’esprit. Cette fois, les choses sont bien différentes et Liz a l’impression d’avoir constamment deux criquets sur ses épaules en train de débattre de ce qu’elle devrait ou non faire. Dans une situation comme dans l’ordre, sa décision sera définitive et c’est bien là tout le souci. Enfin, techniquement, elle pourra toujours revenir sur l’une ou l’autre des options qui lui sont offertes mais simplement sur une fenêtre de temps. Si elle accepte, à dire vrai, l’ancienne skieuse se voit mal dire qu’elle a changé d’avis au dernier moment et que la procédure doit être arrêtée. Si elle refuse, Beth prend le pari qu’un autre rein sera trouvé pour son père car si elle n’est pas certaine de souhaiter l’aider (ou plutôt pas certaine de ne pas souhaiter l’aider), elle ne souhaite pas non plus qu’il décède. Parce qu’elle ne souhaite la mort de personne mais aussi d’un point de vue personnel, qu’il s’agisse du mal que cela fera aux autres membres de sa famille - et à elle, même si elle a toujours su que ce jour arriverait sans qu’elle ne soit réconcilié avec ce dernier. Liz pourra toujours décider au dernier moment de lui donner, mais rien ne lui dit qu’il ne sera pas trop tard et toutes ses possibilités se mélangent dans son esprit sans qu’elle ne sache trouver un argument qui fasse pencher la balance dans un sens ou dans l’autre.
Beth espère que la présence de son ex-fiancée l’aidera à y voir plus clair, même si elle n’imagine pas une seule seconde repartir avec une solution à ses soucis ce soir. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres lorsque Victoria lui dit qu’elle n’aura pas à voir son père. Il n’est pas question de faire un don anonyme comme elle le propose, mais même si Kevin apprend que le don vient d’elle, rien ne la forcera à le voir. C’est une idée qui l’inquiétait, mais le fait de réaliser qu’elle n’aura pas à être confrontée à l’une des personnes qui lui a fait le plus de mal sur cette planète la rassure. “Je ne le ferai pas en anonyme. Mais c’est vrai que rien ne me force à lui parler pour subir la procédure.” clarifie-t-elle, un peu pour elle-même aussi. Elle se doute que les médecins seront interloqués si elle prend cette décision en refusant de lui parler, mais si elle donne son rein, elle peut bien se permettre ce genre d’exigences, non ? Ses lèvres se pincent doucement quand la femme qu’elle aime, lui dit qu’elle doit ne penser qu’à elle. C’est tout simplement impossible dans ce genre de situations, parce que la vie de plusieurs personnes sont impactées par sa décision qu’elle le souhaite ou non. Est-ce que Beth a envie de donner son rein ? Non, elle trouve ça très utile d’en avoir deux, n’est pas certaine de savoir exactement les conséquences que cela aura sur sa santé d’en avoir qu’un. Est-ce qu’elle est prête à vivre avec les conséquences d’un refus ? C’est là la vraie question. Et celle-ci ne semble pas avoir de réponse. “Ce n’est pas l’avis des autres, mais les conséquences de ma décision. Si je dis oui, ma santé sera impactée. Est-ce que Kevin pensera que ça veut dire qu’il peut reprendre contact, m’appeler tout le temps et essayer de me ramener du bon côté de la force ? Est-ce que mes frères et soeurs essaieront de revenir du bon côté de la force ? Est-ce que ma mère se rappellera qu’elle a une fille et se décidera peut-être à m’appeler à mon anniversaire, ce que même Kevin fait ?” Beth soupire, avale son verre cul sec et reprend : “Si je dis non, est-ce que j’accepte de prendre le risque qu’il décède ? est-ce que mes frères et soeurs me le pardonneront, même s’il trouve un greffon ? Pire, me le pardonneront s’il meurt ? Est-ce que je me pardonnerai de l’avoir laissé mourir ?” Elle s’arrête, secoue la tête et fait signe au serveur de lui ramener un autre verre. “Et ça, ce n’est qu’un dixième des questions qui m’empêchent de réfléchir convenablement.” Et Beth pourrait lui en faire la liste, tant c’est facile de parler à Ria, de tout lui dire sans aucun filtre, parce que malgré tout ce qu’il a pu se passer, il n’y a qu’à elle qu’elle peut tout dire sans craindre d’être jugée.
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La situation dans laquelle se trouve Beth est impossible, et pourtant, la jeune femme ne va pas avoir le choix de prendre une décision. Plus elle attend, plus elle prend le risque que le temps lui retire son choix, hors Victoria est persuadée que la brune finira par le regretter. Il n’est pas seulement question d’accepter, avant qu’il ne soit trop tard, mais simplement de prendre sa décision en son âme et conscience, avec les conséquences qui seront liées à son choix. L’ambulancière ne peut même pas imaginer le nombre d’arguments et contre-arguments qui s’entrechoquent dans l’esprit de son ex fiancée et n’est certainement pas la mieux placée pour l’aiguiller dans un sens ou dans l’autre. Vic s’interdit d’ailleurs formellement de le faire, ne souhaitant pas influencer Beth dans son choix à travers ses paroles. La jeune femme espère seulement l’aider, comme elle le peut, et s’assurer que rien ne vient fausser son jugement, car la seule personne à prendre en compte est elle-même, bien que Beth ne le voit pas de la même façon. « Exactement. Tu peux faire ce don et ne rien lui donner de plus. » Ce qui est déjà bien plus que ce qu’il mérite, pour être franc. Alors si Elizabeth choisit de lui donner un rein, l’homme n’aura en aucun cas le droit d’en demander plus ou de profiter de son état de santé instable pour renouer avec sa fille, après tout le mal qu’il a pu lui causer.
Son verre à la main, Victoria en boit une gorgée et hoche doucement la tête à mesure qu’Elizabeth lui livre les questions qui l’assaillent. Son ex petite-amie ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre, où Vic veut en venir car la seule chose qu’elle entend, c’est les autres. Ce qu’ils penseront, leurs réactions, ce qu’ils ressentiront. Les lèvres pincées, la blonde repose néanmoins son verre sur la table sans mot dire lorsque Beth vide son verre d’une traite. Elle serait bien mal placée pour juger, alors que les bouteilles de vin vide s’entassent dans la poubelle chaque semaine. Vic écoute attentivement, grimace parfois, sans jamais couper la parole à l’ex skieuse olympique. « Pour commencer, outre le fait qu’ils te seront éternellement redevables, le fait que tu lui donnes ce rein ne doit pas changer les choses si ce n’est pas ce que tu veux. Il ne le mérite pas et j’espère sincèrement que ça, c’est bien imprimé dans son esprit. Il ne mérite absolument rien de toi. » Elle ne dit pas ça pour la convaincre de le laisser dans sa souffrance mais bien pour que Beth comprenne qu’elle n’est pas obligée de faire quoi que ce soit, légalement comme moralement. « Si tu décides de lui donner, c’est toi qui tire les cartes Beth. C’est toi qui décide de la nouvelle dynamique que tu veux donner, ou non, à votre relation, à celle avec ta mère, ou avec tes frères et sœurs. Ils n’auront qu’à respecter ta volonté parce que c’est à toi qu’ils devront sa vie pathétique. » Vic ne mâche pas ses mots, n’ayant absolument aucun respect pour l’homme qu’est le père de Beth. Elle n’a jamais caché son mépris pour lui durant leur relation et n’est pas prête de changer cela, ce qui ne veut pas dire qu’elle pense qu’Elizabeth devrait refuser ce don. « Il faut que tu oublies la réaction qu’ils pourraient avoir. Bien sûr qu’ils t’en voudront si tu refuses, c’est normal. On parle de leur père… Je sais à quel point tu tiens à ta fratrie, je suis consciente que c’est plus facile à dire qu’à faire mais il faut que tu les oublies un instant. » Dans un soupire, Vic hoche négativement la tête au serveur qui semble lui demander si elle a, elle aussi, besoin d’une nouvelle tournée. Pour une fois, elle peut bien être le chaperon, celle qui veille, et non celle qu’on met dans un uber en fin de soirée en priant pour qu’elle rentre sauve à la maison. « Il faut que tu te demandes si toi, tu es prête à vivre avec ton choix. Sa santé m’est bien égale, Beth… S’il y a bien une personne qui ne versera pas une larme sur son corps, tu sais très bien que c’est moi. Mais est-ce que t’es prête à l’enterrer en sachant que tu aurais pu le sauver ? » Vic demande et pose à nouveau une main sur celle de Beth, incapable de rompre ce contact dans une telle situation. Lorsqu’elle a eu besoin de serrer sa main, ces derniers mois, son ex-fiancée a toujours été présente alors ce n’est pas aujourd’hui que Vic décidera de couper le cordon pour leur bien à toutes les deux. « La seule qui m’importe, c’est toi. J’aimerais que tu sois certaine que, quel que soit ton choix, tu n’auras pas de regret. » Et elle sait, pertinemment, que jamais la jeune femme ne se pardonnerait de l’avoir laissé mourir, mais ça Vic ne le précise pas, pour ne pas la forcer dans cette direction.
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03.11.2021 @Victoria Lahey

Elizabeth trouve un certain réconfort dans le fait de savoir qu’elle peut donner un rein mais que ça ne l’oblige à rien donner de plus. Qu’elle n’aura pas à donner son temps, son esprit et une nouvelle partie de son cœur à cette famille qui n’a jamais cherché à renouer contact après leurs divergences. C’est elle qui a fait le choix de partir mais personne n’a jamais essayé de la retenir. Pas ses parents, en tout cas. Et comment faire autrement quand à chaque discussion, ce sont des principes de vie qui s’entrechoquent ? Quand c’est l’économie, des idées simplement divergentes mais quand il s’agit de droits de l’homme ou simplement de gestes d’humanité, comment fermer les yeux et attendre que la tempête passe ? Beth n’a jamais été du genre à se taire quand elle avait quelque chose à dire et ce n’est pas parce qu’ils avaient l’autorité parentale, qu’elle allait se gêner pour leur expliquer que ça faisait d’eux des êtres abjects. Alors oui, elle a fini par partir, parce que c’était mieux pour tout le monde mais surtout pour elle. Elle ne s’est jamais sentie libre qu’au moment où elle a décidé de ne plus les revoir tant que leur attitude ne changerait pas et paradoxalement, elle ne s’est jamais sentie aussi seule non plus. Beth n’a jamais été le genre de personnes à avoir besoin d’être entouré par une foule de gens; le choix de carrière professionnelle qu’elle a fait, lui a appris à être seule et surtout à apprécier la solitude. Elle s’y est fait des amis bien sûr, mais a su apprécier les moments qui n’étaient qu’à elle - et a encore besoin d’eux au quotidien. Pourtant, personne ne peut vivre sa vie entièrement seul et perdre ses parents a été l’une des choses les plus dures à traverser. Son deuil est pour ainsi dire fait désormais.
Avec la maladie de son père, Liz se rend compte cependant que ce n’est pas la même chose que de faire le deuil d’une relation que le deuil d’une personne. Enfin… quand elle arrive à faire la part des choses entre tout ce qui se bouscule dans sa tête. Il y a tant de choses qui sont liés à sa décision de donner ou non son rein, et qui ne dépendant aucunement d’elle que l’ancienne skieuse a l’impression de devenir folle. Elle a essayé de poser chacun de ses arguments sur le papier, de mettre les pour et contre dans des cases, mais tout ce que cela a réussi à faire est déclencher une crise d’angoisse chez la jeune femme avant qu’elle ne puisse écrire plus de cinq conséquences de son futur choix. Beth acquiesce quand Ria lui dit qu’elle ne leur doit absolument rien, mais elle prend le problème à l’envers. Contrairement à ce qu’elle croit, ce n’est pas elle qui tire les cartes. Pas totalement. Aussi fort qu’elle déteste penser comme ça, elle sait que l’enfant qui sommeille encore elle, espère que ses parents chercheront à reprendre contact après son geste, mais la vérité, c’est qu’ils ne le feront peut-être pas et qu’ils n’ont pas à le faire non plus. Elle aura certes donné son rein, réduit son espérance de vie de quelques années mais cela ne signifie pas qu’ils lui doivent quoi que ce soit. Elle soupire, c’est ridicule parce qu’elle ne sait même pas si c’est ce qu’elle veut, et elle ferait mieux de se concentrer sur ce que lui dit son ex-fiancée. “Mais que je le veuille ou non, ça fait partie des choses avec lesquelles je vais devoir vivre en fonction de mon choix, Ria.” répond-elle quand la blonde lui dit qu’elle doit les oublier un instant. “Evidemment que ça doit être mon choix, mais ce choix peut faire que je perde ce qu’il me reste de ma famille. Ca entre forcément en ligne de compte.” Peut-être qu’un tel choix est un peu plus facile à faire quand on a une autre famille, un/une époux/épouse et des enfants, des gens qui seront toujours là mais Beth est seule et le fait de perdre ou non ses frères et sœurs aura un impact encore plus colossal sur sa vie. Elle est proche d’eux quatre mais aussi de chacun d’entre eux; ce sont ses meilleurs amis, les personnes qu’elle peut appeler au beau milieu de la nuit pour rigoler ou pleurer pendant des heures. Il n’y a (plus) personne dont elle est aussi proche et elle ne peut pas simplement faire comme s’ils n’existaient pas dans sa décision. “Je sais que ça doit être ma décision, que je ne dois pas donner ou refuser de donner mon rein parce que je m’y sens contrainte d’une façon ou d’une autre. Mais ça entre forcément en compte dans la décision.” Elle boit une nouvelle grande gorgée de son verre et ne peut s’empêcher de sourire quand Lahey lui précise qu’elle ne versera pas une larme à son décès. Il n’y a pas si longtemps, Liz était convaincue qu’elle non plus. C’est fou ce qu’on peut se mentir sur ce qu’on est, parfois. Son sourire disparaît complètement quand elle lui demande si elle est prête à l’enterrer. La question est crue et en toute franchise, Beth aurait préféré que Ria s’abstienne. Pourtant… Liz grimace et baisse le regard vers la main de l’amour de sa vie quand elle se pose sur elle. Après quelques secondes, elle vient entremêler ses doigts aux siens, trouvant un peu de courage dans leur étreinte. Elle se mord l’intérieur des joues pour ne pas répondre, parce qu’elle connaît la réponse aussi bien que Vic la connaît, mais n’est pas encore prête à l’admettre. Plutôt, elle rebondit sur sa dernière phrase, secouant la tête alors qu’elle relève le regard : “Ce serait si facile s’il y avait un moyen d’être sûr de ne pas avoir de regret…” Il est sans doute plus difficile de regretter de sauver la vie de quelqu’un que de ne pas le faire, mais la vie n’est jamais aussi simple qu’elle en a l’air. Elle prend un bien trop malin plaisir à torturer ceux qu’elle anime.

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Il est tout bonnement impossible pour Victoria de se mettre à la place de son ex-fiancée, pour la bonne et simple raison que leur vision de la famille est bien différente. Les deux jeunes femmes sont diamétralement opposées lorsqu’on pense à leur éducation et, de manière plus générale, leur enfance. L’une enfant unique, l’autre dans une famille de cinq enfants. L’une amoureuse de son papa depuis le premier jour, l’autre en conflit avec ce dernier depuis qu’elle est en mesure de réfléchir par elle-même. Il n’y a littéralement aucun élément de comparaison, alors Vic n’a aucune idée de ce qui se passe dans la tête de Beth en ce moment. Ce qu’elle sait, en revanche, c’est que l’ancienne skieuse ne se pardonnera jamais d’avoir laissé mourir son père alors qu’elle avait la possibilité de l’aider. Même si elle ne souhaite pas lui dire mot pour mot, moins encore l’influencer, Vic espère que la brune sera en mesure de tirer cette conclusion d’elle-même et de faire taire ses doutes par la même occasion.
Parce que la vie est terriblement mal faite, c’est dans ses mains qu’ont été placées les cartes, alors qu’elle est la seule de la fratrie qui ne parle plus à son paternel. Peut-être que c’est, aussi, un signe du destin. Un grand homme, là-haut, qui fait passer un message. S’il y a une chose dont la blonde est certaine, c’est bien que McCarthy ne mérite en rien ce rein et s’il y a un Dieu, il s’est assuré de lui faire savoir en remettant aux mains de sa fille son destin. C’est cependant cruel pour Elizabeth, qui va elle devoir vivre avec ce choix pour le restant de ses jours mais si la vie était juste, ça se saurait depuis le temps. « Je n’ai pas dit le contraire et je sais à quel point tu tiens à eux. Mais ça ne peut pas pas être la seule raison pour laquelle tu prends cette décision. » D’un avis purement personnel, ses frères et sœurs ne la méritaient pas plus que ses parents. Ils n’avaient jamais cherché à s’opposer à leurs idées, ou à défendre Beth, alors ils ne valaient pas grand-chose aux yeux de l’ancienne chirurgienne. Si l’invitation pour le mariage leur était parvenue, c’était uniquement pour faire plaisir à sa fiancée qui les aimait, malgré tout, de tout son cœur. Vic avait cependant secrètement espéré, à l’époque, les voir le moins souvent possible. Rompre avec sa belle-famille avait été le seul point positif dans leur séparation.
Le cœur de Victoria se serre lorsque les doigts de Beth s’accrochent aux siens et elle ne peut s’empêcher de les fixer. C’est de cette façon qu’elles devaient avancer dans la vie, pour les cinquante années à venir minimum mais les événements - et Victoria - en ont décidé autrement. « Je sais, oui. » Et c’est valable pour toutes les grandes décisions et même les plus futiles. Vic ne compte même plus le nombre de regrets et de remords qu’elle entasse dans son placard et ne sais honnêtement pas comment elle parvient encore à mettre un pied devant l’autre avec un tel bagage. C’est pourtant naturel de se relever mais la jeune femme n’est pas certaine de pouvoir un jour s’épanouïr réellement à nouveau et ce n’est pas une crainte qu’elle souhaite partager avec son ex-fiancée. « Je te soutiendrai, quoi que tu décides. » Vic lui adresse un sourire avant de récupérer son verre pour hydrater sa bouche asséchée. « Promets-moi juste de ne pas prendre de décision à la hâte ou sous la pression, peu importe à quel point le temps est précieux. » Surtout dans son cas mais il était sûrement sous dialyse et stable, ou Beth ne serait pas ici ce soir mais bien à Washington. Son verre terminé d’une traite avant de se mettre à niveau, Vic se relève et délie leurs doigts pour frapper une fois dans les mains. « On commence par quelle chanson ? » Qu’il déteste et si possible, qu’elles apprécient, elles. Vic ne souhaite pas bâcler la conversation mais elle n’a pas l’impression qu’il y aie grand chose de plus à dire, sauf si Beth souhaite dresser la liste des pours et contres avec elles. Rien ne les empêche néanmoins de se détendre un peu, avant de reprendre sur le sujet, car c’était la volonté première de la brune au moment de sa proposition.
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