i love you to the moon and back (kattis) - TW

@Katalia Borgia Comme l'impression que le mauvais temps est parti et qu'il y a enfin un rayon de soleil qui traverse l'appartement, notre vie, tout. Je me suis levé plus tôt, laissant la belle au bois dormant dormir. J'ai l'impression qu'elle n'a jamais autant dormi depuis que je la connais. Je la sens plus apaisée, mais quand même tendue à certains moments de la journée. Je prends Milan sur mon épaule qui s'accroche en panique sur mon t-shirt et l'idée de faire plaisir à ma chérie me germe dans l'esprit. J'ouvre les placards, cherche les ingrédients qu'il me faut et lance l'opération : pâte à crêpes. Je mets mes écouteurs et sifflote dès que la musique commence. Des oeufs, du lait, de la farine. Je dépose le chat par terre qui a envie d'aller foutre son nez là où il ne faut pas. Puis avoir des poils dans la sauce, c'est pas ouf. Je prends les ustensiles qu'il faut et je commence faire des crêpes à la chaine. J'en profite même pour faire un jus d'orange pressé avec les maigres oranges qu'il nous reste.

@Ottis Heimann Cette nouvelle routine qui s'installe fait du bien. Cette routine où vous réapprenez enfin à vous battre l'un avec l'autre et non plus l'un contre l'autre. Tu ne sors plus beaucoup, tu fais juste cours-appartement-cours-appartement en boudant toutes les propositions de sorties tes amis, préférant les faires venir de temps en temps directement chez toi. Depuis que vous avez eu la fameuse discussion de la vérité, celle qui t'a enfin arraché au déni, t'as pas eu tant de mal que ça a arrêter de boire à la moindre petite occasion qui se présentait. Mais au fond de toi, tu sais très bien que le plus dur est à venir. Que c'est "facile" de rester chez toi, enfermée dans ton cocon, en paix et surtout soutenue et entourée. Lorsque l'appel de sirènes du mal se feront entendre lorsque tu seras dehors à la merci de la moindre tentation, là commencera alors le véritable combat. T'ouvres doucement les yeux, n'a aucune idée de l'heure qu'il est, ayant désactivé ton réveil la veille car tu n'as cours que l'après-midi. T'es seule dans le lit et tu tends ton bras pour attraper ton téléphone pour regarder l'heure. Tu tends l'oreille et entends du bruit dans la cuisine, le tintement d'une casserole et un ton qui chantonne dans le silence. Tu claques plusieurs fois de la langue pour attirer l'attention de Milan lorsque tu le vois passer au pied du lit. Il saute sur le lit et tu te redresses pour boire quelques gorgées d'eau et enfiler tes lunettes. "où est-ce qu'il est ? tu saurais me dire ?" tu souffles au chaton de façon niaise alors que tu l'attrapes pour le porter devant ton visage avant de le tenir doucement sur tes avants bras lorsque tu te lèves enfin pour rejoindre la pièce principale. "ça sent trop bon !" tu lances spontanément avec une voix du matin qui se brise légèrement.

@Katalia Borgia Je chantonne tellement faux. Car je chante mal oui mais j'imagine toujours que je chante bien. Allez savoir pourquoi. Mon seul talent c'est la danse, Kat peut en témoigner. Et les crêpes du coup. Enfin, la première sent le brûlé et j'ai du ouvrir une fenêtre de l'appartement pour éviter qu'il fasse tout bleu dans la cuisine. Je sens une présence près de moi et je sursaute légèrement en voyant Katalia avec Milan. Je chasse mes écouteurs et arrête la musique sur mon téléphone. " c'est ironique ? l'odeur de brûlé est venue jusque dans la chambre c'est ça ? " c'est même peut-être ça qui l'a réveillé. L'odeur de fumée qui est venu alarmer Milan pour réveiller sa maitresse en panique car son débile de compagnon était à deux doigts de foutre le feu. J'embrasse Kat puis j'embrasse le chat. " j'ai réussi à en sauver... trois. " je compte sur l'assiette qui contient les crêpes mangeables. L'autre assiette, y'a rien de comestible là dedans. " ah et, je t'ai fait un jus d'orange. " je lui indique le coin du comptoir de la tête, où sont préparés deux verres de jus bien pressés et frais de quelques minutes.

@Ottis Heimann Qu'est ce que tu donnerais pour que chaque matin ressemble à celui-ci. Une nuit dans les les bras l'un de l'autre, un réveil paisible, un petit-déjeuner et son air joyeux communicatif. Maintenant que t'as l'esprit un peu moins embrumé du réveil, l'odeur de cramé parvient effectivement à tes narines "oh quand je cuisine ça sent pareil tu sais" tu ricanes en arrivant à son niveau, laissant son lèvres s'emparer des tiennes une secondes. Tu te penches pour laisser Milan sauter sur le sol et toi t'approches derrière son dos en glissant tes bras autour de ton torse, le haut de menton redressé pour le déposer au coin de son épaule et tenter de regarder par dessus cette dernière. "trois c'est très bien." tu finis par reculer et le contourner pour prendre les deux verres de jus, lui en tendre un et commencer à boire dans le second "trop bon !" Tu reposes le verre sur le plan de travail avant de lui proposer "t'as besoin d'aide pour préparer d'autres choses ?" pitié qu'il dise non sinon cette cuisine risque de se transformer en champ de mines d'ici quelques instants, au vu de ton niveau dans cette discipline. "t'étais d'humeur cuisinier ce matin ?" tu lui demandes avec un sourire qui s'étire. Des deux, il a toujours été de loin le plus douée en cuisine, mais d'habitude il se démarque plutôt lorsqu'il s'agit de préparer des plats, pour vos diners par exemple. Ce moment simple il fait du bien, et à vrai dire il pourrait te demander n'importe quoi que tu dirais oui, juste parce que c'est lui.

@Katalia Borgia Regarde comme on bien Kat, regarde comme on pourrait être heureux comme ça. Si tous les jours ressemblaient à celui-là. Pour toi, je pourrais laisser cramer des crêpes tous les matins et faire des jus d'orange à en vider le rayon au magasin. Ce petit moment de bonheur, on l'a pas eu depuis longtemps. Rien ni personne ne pourra nous perturber aujourd'hui car c'est notre journée. J'ai décidé de t'aimer encore plus et d'honorer la promesse que j'ai faite ; celle de ne jamais t'abandonner. Quand elle me serre dans le dos, je pourrais presque ronronner comme Milan. " non, surtout, tu ne fais rien. je suis ton humble serviteur. " oups, je crois que je vais regretter ce que je viens de dire. Je dépose les crêpes sauvées sur la table de la cuisine et prends place sur le tabouret en face d'elle. J'ai sorti le miel, le sucre, le chocolat, toutes les bonnes choses à manger le matin. " ouais, je me suis dit que si je ne chouchoutais plus la femme qui partage mon lit, elle se lasserait de moi. " je rigole évidemment. Je suis toujours à faire des blagues, jouer le mec dramatique. Je lui donne sa crêpe avant de sucer mon pouce tellement c'est chaud. Milan vient réclamer de la nourriture à nos pieds. " non, c'est pour maman. " je suis un peu plus sec et sévère avec lui, tandis que Kat, elle lui donnerait le bon dieu sans confession. Je me redresse sur mon tabouret et mon pied touche sa cheville. Un regard échangé, un sourire. Je mange ma crêpe au miel sans pour autant retirer mon pied de sa jambe, m'amusant à la caresser.

@Ottis Heimann Proposition initialement prononcée par politesse, sa réponse t'enchante clairement. Tu hausses un sourcil amusé avant de retorquer "oh ? j'aime l'idée, je pourrais m'y habituer." Tu lui adresses un large sourire avant de le suivre là où il a installé toutes les bonnes chances à manger. Ton regard file sur tout ce qu'il a déposé, tu tends le bras pour reprendre quelques gorgées de jus d'orange avant de faire couler du miel sur une crêpe et te pencher pour attraper des couverts "je ne me lasserais jamais de toi, mais tu peux quand même continuer à faire tout ça." tu le taquines encore avec un sourire et un regard en coin. Milan tente de venir gratter de la nourriture auprès de vous. Ta faute. Lorsque t'es seule t'as tendance à lui donner des petites bêtises dès qu'il te fait ces yeux là. Mais Ottis est bien plus ferme sur le sujet, et le chaton finit par comprendre qu'il n'aura rien pour cette fois et file de nouveau en direction du salon. "qu'est ce que t'as prévu de faire de ta journée ?" Tu sens son pied cogner légèrement ta cheville lorsqu'il bouge sur son tabouret, souris lorsque tu sens qu'il n'a pas à cœur de le reculer dans l'immédiat. T'as terminé ta crêpe mais ça t'empêche pas d'aller plonger ta cuillère dans le pot de chocolat par gourmandise. Tu portes cette dernière dans ta bouche, prenant le temps de la déguster tranquillement en le fixant dans les yeux.

@Katalia Borgia Désolé chaton mais si j'ai fait tout ça, c'est pour ta maitresse. Tu te l'accapares un peu trop ces temps-ci. Surtout sur ses genoux, à tout heure de la journée, et la nuit c'est pire, tu trouves toujours la place entre nous deux. Serait-ce un cadeau empoisonné ? Satine avait peut-être raison, un chien ça aurait été mieux. Quoi que, non, je garde toujours en tête cette image de bulldog qui bave et qui pue. Milan sort un miaulement de tristesse ou de frustration et s'en va dans le salon. T'auras tes câlins plus tard. Je reporte mon attention sur l'italienne qui savoure du chocolat, à la petite cuillère. Ce regard qu'elle me fait... " j'ai un travail de groupe mais j'ai aucune envie d'y aller. " je préfère rester ici, avec toi. Peu importe ce que tu as prévu, on annule tout. Je lui rends son regard avant de fixer la cuillère toujours posée sur sa langue. " et toi tu comptes nettoyer cette cuillère toute la journée ? " sourcil levé. Je passe mes mains sous la table haute pour attraper ses jambes et poser ses chevilles sur mes cuisses. Impossible de s'enfuir, elle est ma prisonnière. " tu partages ? " je me penche la bouche entre-ouverte, espérant qu'elle veuille bien me donner une cuillère à moi aussi sinon elle va manger tout le pot de chocolat. Et sinon, bah sinon je lui torture ses orteils.

@Ottis Heimann Tu prends faussement le sourire, le regard et les traits d'un ange alors que tes mots et ton ton prennent ceux du démon "n'y va pas alors." Leger regard de défi, alors que tu t'appliques à ne pas laisser une seule goute de chocolat sur la cuillère tandis qu'il te questionne à son propos. Tu le regardes quelques secondes avec un sourire, gardes le silence puis tu vas replonger nonchalamment dans le pot en haussant les épaules "j'ai cours cet après-midi et ce matin je dois transmettre la liste des allergies au traiteur et les modifications de la rooming list à l'hôtel pour le mariage des garçons ce week-end." T'es surprise lorsqu'il attrape et kidnappe tes jambes sous la table. T'as un léger mouvement de bras pour pas perdre l'équilibre et tentes de les récupérer mais rien n'y fais, il a bien plus de force dans les bras que toi dans les jambes. T'es en train de porter de nouveau la cuillère vers ta bouche lorsque sa question s'invite dans l'échange. Tu marques une pause, la bouche entrouverture et la cuillère juste devant. Tu refermes les lèvres et laisses bien ta main en suspens "j'sais pas, qu'est ce que tu me donnes en échange ?"

@Katalia Borgia Elle me raconte son programme de la journée mais je ne l'écoute pas vraiment. Je suis dans ma bulle et je suis en train d'observer une des sept merveilles du monde. Qu'est-ce qu'elle est belle. Même en pyjama, même décoiffée et les yeux encore endormis. Je crois que c'est que comme ça que je la préfère. Quoi que, avec son pyj en moins, ce serait encore mieux. Le mariage des garçons. Je me réveille de mon absence. " mmh. " j'acquiesce en hochant la tête. Distrait. Cette cuillère là, je la veux pour moi, dans ma bouche. Je la réclame et elle se montre joueuse. Oh je pourrais me lever et prendre une cuillère dans le placard, ou même manger à même le pot en trempant mon doigt - ça par contre c'est un secret, elle ne doit jamais le savoir. Je lève un sourcil et lâche un petit rire. " t'es dure en affaire Borgia. " c'est pas grave. Du coup, je décide de moi-même aller la voler. Je libère ses jambes, je quitte mon tabouret et je contourne la table pour la confronter. J'attrape son poignet et essaye de mettre le couvert dans ma bouche mais j'ai juste réussi à m'en foutre sur la joue.  Je reste bouche baie. " et maintenant tu m'attaques. " c'est toujours la faute des autres avec moi. Je tire sur ses bras pour qu'elle se colle à moi et j'essuie ma joue chocolatée dans son cou. Bref, de vrais gamins. Pauvre Milan.

@Ottis Heimann Tu vois bien qu'il n'écoute pas grand chance à ce que tu dis, son attention bien trop fixée sur la cuillère. Ou sur ta bouche ? Ou sur les deux ? T'en sais rien et après son absence il marmonne et tu serais presque tentée de lui raconter les pires bêtises juste pour l'y voir acquiescer sans même y penser. Mais il ne t'en laisse pas l'occasion parce qu'il rigole en se levant déjà. "oui je sais." que t'es dure en affaires, mais il t'a connu comme ça, certainement qu'il en a l'habitude enfin t'espères. Il libère tes jambes et s'approche. Venant se placer en face de toi, il attrape ton poignet pour porter la cuillère dans sa bouche. Mais t'y opposes un peu de résistance avec un large sourire et résultat, il s'en fou partout sur la joue. Tu ris sous ce spectacle, rire qui se transforme vite en plainte avec un léger cri suraigu lorsqu'il te tire vers lui et s'essuie dans ton cou. "heeeeyy on ne joue pas avec la nourriture !" t'es si hilare que t'es pas franchement crédible. Il finit par reculer lorsque qu'entre deux éclats de rire t'arrives à reprendre ton souffle pour abdiquer "ok ok t'as gagné !" il recule tout fier et t'approches cette fois volontairement de sa bouche la cuillère encore remplie de chocolat. Au dernier moment tu dévies de ta trajectoire pour faire glisser le revers de cette dernière sur le bout de son nez "dis donc, t'es pas très doué pour manger proprement monsieur Heimann." Tu reposes la cuillère dans ton assiette et tires sur sa nuque pour qu'il vienne se coller à toi, ainsi déposer ta bouche sur le bout de son nez en laissant ta lèvre supérieure prendre son temps pour effacer toute trace du passage de la pâte sucré.