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Pull me close and I'll hold you tight

16.10.2021 @Raphaël Desrosiers

Le regard perdu dans son verre de whisky, Zack sursaute quand son téléphone sonne. Il hésite une seconde à y jeter un oeil mais sa montre indique que l’avion de Raphaël a atterri depuis un moment déjà. Il lui semble avoir besoin de rassembler tout son courage pour simplement attraper son téléphone, mais il s’est comporté comme un bien trop mauvais petit-ami depuis le malaise fatal de sa mère pour l’ignorer. Il n’est pourtant pas certain d’être prêt à le voir. C’est idiot, mais Zack n’a encore eu à annoncer la nouvelle à personne. Son père était à ses côtés, sa tante également et Taylor. Les autres membres de la famille et les amis proches de sa mère ont été informé par sa tante. Zack s’est contenté de prendre soin de son père qui n’était pas prêt à voir son monde s’écrouler. Le trentenaire non plus, mais c’est ainsi : son père a besoin de lui et perdre un de ses parents est bien assez. Un léger soupir s’extirpe de ses lèvres quand il envoie sa réponse. Il sait que Raphaël mérite mieux mais a bien envie de lui dire qu’il a juste besoin de ses bras, lui expliquera plus tard. Peut-être a-t-il compris, d’ailleurs. A-t-il déjà eu l’adresse de ses parents ? Zack ne sait plus. Toutes les pensées se mélangent dans sa tête et plus rien n’a vraiment de sens; il est ivre, sans trop savoir si c’est de tristesse ou de whisky. Après avoir fini d’une gorgée le liquide ambrée, il se concentre pour ne buter dans aucun meuble en se dirigeant vers la chambre de son père et vérifier que ce dernier est bien assoupi. Les cachets des médecins font des miracles et Zack ne sait pas pourquoi il s’est contenté de glisser la prescription de Taylor - des anxiolytiques pour quelques jours - dans sa poche plutôt qu’au moins un ou deux cachets dans la gorge. Il a de toute façon maintenant plus vraiment le choix vu la quantité d’alcool ingurgité. Est-ce son quatrième ou cinquième verre ? Dans un instant de logique imparable, il se dit que cela doit être son cinquième et ne peut s’arrêter sur un chiffre impair et s’en resserre un avant de sortir de la maison pour attendre son petit-ami. Lorsque des phares viennent éclairer la rue, Zack reprend une gorgée de liquide sirupeux et s’avance de quelques pas. La silhouette de Raphaël ne tarde pas à se dessiner dans la voiture et quand il voit la portière s’ouvrir, Zack sent son coeur dégringoler dans sa poitrine. Il bloque sa respiration, tâchant de rester droit mais sans que ses jambes ne vont pas le retenir bien longtemps. Sa main se déleste du verre sans qu’il ne s’en rende compte et fait un pas vers Raphaël, titubant. Il déglutit, lutte contre les émotions et sanglots qui l’assaillent mais c’est comme si savoir que le français est maintenant là, lui donne le droit de s’effondrer, de ressentir le poids de son chagrin. “Je n’ai pas pu…” Les mots restent coincés dans sa gorge. Pas pu prendre l’avion, te rejoindre, sauver ma mère, la convaincre de se faire opérer… Il n’a pas pu, tout simplement, comme il ne tient plus debout : ses jambes se dérobent à l’instant même où ses mains retrouvent celles de Raphaël.
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Les yeux rivés sur son téléphone et les réseaux sociaux qu’il fait défiler sans réellement y prêter attention, Raphaël soupire au message de Josephine concernant sa petite sœur. A croire qu’il fait tout de travers actuellement sans même le réaliser. Seulement le cœur fissuré de sa meilleure amie est un problème pour un autre jour, car le français n’a pas le temps de s’attarder sur celui-ci aujourd’hui. Là, c’est sur le sien qu’il doit se concentrer, parce qu’il n’est pas certain que celui-ci sera encore entier dans quelques minutes. Malgré les quelques messages échangés avec Zack depuis hier, Raphaël ne parvient pas à se rassurer totalement sur leur sort tant le comportement de son petit-ami est inexplicable. S’il avait accepté qu’il revienne dans le simple but de le larguer, en le regardant droit dans les yeux ? Ça ne serait pas la première fois. Sauf que là, tout allait bien. Sans que ce soit parfait, il a fait tous les efforts possibles pour donner une réelle chance à leur couple et commence à s'inquiéter de ne pas suffire. C’est sur leurs derniers instants ensembles que Raphaël se concentre alors que son cœur s’affole à cette pensée. Impossible. Tout allait bien, il délire complètement. A moins que ces quelques jours loin l’un de l’autre aient permis à Zack de réaliser l’importance de sa maladie. C’est fou comme l’on peut faire preuve d’imagination lorsqu’il manque plusieurs pièces à un puzzle, impossible à terminer. Depuis plus de vingt-quatre heures, son esprit part dans tous les sens mais aucune des explications n’a de sens à ses yeux et Raph a autant hâte que peur de la conversation à venir. Alors que la voiture ralenti doucement, le français inspire profondément et soupire bruyamment, les yeux rivés sur la silhouette de son petit-ami, qu’il peut déjà apercevoir. Il n’a pas besoin de plus pour savoir que ce qui se passe les dépasse totalement et ne concerne, sans doute, pas leur couple. Glissant son portable dans la poche arrière de son jeans, il peine à tenir en place jusqu’à l’arrêt de la voiture et en sort dès que possible. Ses yeux quittent un instant le corps de Zach pour suivre le verre qui s'effondre au sol et lèvres pincées, le cœur serré, bien que toujours dans l’ignorance, Raphaël s’avance pour le retrouver. Zack titube, clairement alcoolisé, et c’est au français d'accélérer le pas pour arriver à lui, paniqué lorsqu’il découvre ses yeux rougis et son état de détresse. Il tente d’ouvrir la bouche à l’instant où ses mains effleurent celle du brun et à tout juste le temps de rattraper ce dernier qui s'effondre. Les bras sous ceux de son petit-ami, Raphaël tente tant bien que mal de le garder debout tout en le serrant contre lui. « Je suis là. » Son cœur tambourine dans sa poitrine, paniqué de ce qu’il va bien pouvoir découvrir. Il se brise, aussi, à voir Zach dans un tel état. « Je suis désolé mon cœur, je suis là. » Désolé de quoi, Raphaël l’ignore encore, mais de ne pas avoir été là pour lui, pour commencer. Vainement, il tente de capter le regard de son petit-ami et finit par abandonner cette idée, plaçant les bras de son petit-ami autour de ses épaules dans l’espoir qu’il s’y accroche et lui donne un coup de main pour tenir debout et rejoindre la maison.
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Etre contre Raphaël, même parce qu’il vient de manquer de tomber, devrait lui apporter du réconfort, mais Zack se sent toujours aussi mal. Il ne voudrait voir personne d’autre que lui et se rend compte, maintenant que Raphaël se trouve devant lui, qu’il aurait dû l’appeler à la seconde où il a appris que sa mère a fait un malaise, mais cela ne rend pas l’absence de sa mère moins douloureuse. Au contraire, peut-être même quand Raphaël l’a déjà croisé mais jamais formellement rencontré en tant que petit-ami. Il aurait tant voulu les voir discuter à la table de la cuisine, jouer avec Naboo ensemble. Ils se seraient si bien entendus que Zack n’aurait pu s’empêcher d’être un peu jaloux de devoir partager son Raphaël et sa maman. Mais Raphaël ne saura jamais vraiment à quel point c’était une femme formidable, une mère exceptionnelle et cela brise un peu plus le coeur, déjà en piteux état, de l’américain. Il serre ses bras autour du cou de son petit-ami, comme s’il était une bouée de sauvetage, parce que c’est ce qu’il est un peu ce soir et essaie de trouver les mots pour lui dire. Peut-être qu’il a compris ? Un sanglot parcourt son corps et fait hoqueter son corps quand il lui dit qu’il est là. C’est précieux, c’est plus que ce qu’il n’a osé espérer pendant de trop nombreuses années mais Zack voudrait que ce soit sa maman qui soit là, qui vienne le consoler comme elle a trouvé le courage de le faire  à la mort de ses soeurs. Comment on fait pour ne pas mourir de chagrin quand c’est la seule personne qui a toujours su vous consoler qui perd la vie ? Zack secoue la tête quand Raphaël essaie de le faire retourner à l’intérieur. “Non.” parvient-il à prononcer en désignant une balancelle installée devant la maison. “C’est trop vide sans elle.” lâche-t-il quand ils sont assis, les émotions qu’il tentait de maîtriser jusque là s’abattant sur lui telle une avalanche assassine. Son corps se met à trembler et s’il pourrait hurler de douleur, Zack a à coeur de ne pas réveiller son père. Il s’accroche à son petit-ami, pleure contre son torse, incapable de s’arrêter pendant ce qui lui semble durer une éternité. Il voudrait trouver la force de se détacher, de lui dire qu’il est désolé de ne pas l’avoir prévenu, de l’avoir inquiété, qu’il ait pu penser qu’il allait le quitter mais les sanglots et les larmes continuent de le paralyser et si tout cela finit par tarir au bout de quelques minutes, Zack n’a pas plus la force de bouger quand c’est le cas. Il voudrait retrouver ses lèvres, qui ont toujours eu le don de lui mettre du baume au cœur mais il n’est pas prêt à croiser le regard de Raphaël. Il ne veut pas voir son pathétique reflet dans les yeux. Doucement, il se décale mais simplement pour pouvoir poser sa tête sur les genoux de son petit-ami, le regard perdu dans le vide. Naboo gratte à la porte de l’intérieur et Zack l’entend mais n’a pas le courage de se lever. Elle doit sentir que son maître est revenu mais tout à ce à quoi l’orphelin de mère parvient à penser, c’est que cela implique d’ouvrir à nouveau la porte de la maison trop pleine de son absence. “Tu peux lui ouvrir.” finit-il par murmurer, sans pour autant bouger. S’ils pouvaient rester comme ça, collés l’un à l’autre, jusqu’à ce que la peine devienne supportable, cela lui irait parfaitement.
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Si Raphaël ne savait pas à quoi s’attendre, il n’avait certainement pas prévu de retrouver son petit-ami dans un tel état. Son cerveau l’a préparé à beaucoup d’éventualités, à un nombres incalculable de scénario parfois heureux, bien trop souvent triste, mais trouver Zack les yeux rougis et incapable de tenir debout ne faisait pas partie de la liste. Le français essaye de comprendre, de faire le lien sans avoir à lui poser la moindre question mais pour l’instant, il n'est pas en mesure de réfléchir. Toutes ses pensées sont dirigées vers Zack, vers le cauchemar qu’il a dû vivre alors que lui vivait des moments précieux avec sa petite sœur de l’autre côté du continent. S’il a vite compris que quelque chose ne tournait pas rond, Raphaël ne peut s’empêcher de culpabiliser de ne pas avoir sauté dans un avion dès vendredi soir, lorsque son petit-ami lui a signalé qu’il ne viendrait pas le rejoindre. Il aurait dû savoir, immédiatement et sans le moindre questionnement, qu’il avait besoin de lui. D’un hochement de tête, Raph accepte de ne pas rentrer et prend la direction que lui indique le brun, sans jamais le lâcher. Une fois en place, le corps de son petit-ami est pris de tremblement et le monde semble s’abattre sur sa tête. Les bras noués autour de ses épaules, Raph pince les lèvres pour retenir ses propres larmes et lève les yeux au ciel comme si ce dernier pouvait lui apporter une quelconque aide. Peut-être lui rendre la personne qui manque tant à Cassidy, car s’il n’a pas dit grand chose, le français a compris ses tourments. Sa maman, qui devait se faire opérer dans quelques jours. Sa maman qui lui a causé tant de soucis ces derniers mois et qui avait, enfin, accepté de se faire opérer. L’un de ses bras se détache doucement du brun pour pouvoir aller poser une main dans son dos qu’il caresse de haut en bas, même s’il sait qu’aucun mot, aucun geste, ne viendra consoler Zack. « Laisse tout sortir mon coeur. » Il souffle alors que le brun est toujours en sanglots contre sa poitrine, ne parvenant pas à retenir ses larmes plus longtemps. Ce n’est pas tant le décès de la mère de son petit-ami qui le touche, n’ayant pas eu la chance de faire sa connaissance, mais plutôt la détresse de son petit-ami. Sa tête à présent sur les genoux du français, Raph vient doucement caresser ses cheveux et lève la tête vers la porte lorsqu’il entend les gémissements de Naboo. S’il n’a pas à cœur de laisser son petit-ami, même pour un dixième de seconde, il ne l’a pas non plus à ignorer son bébé qu’il n’a pas vu depuis plusieurs jours et qui est, potentiellement, enfermée dans une maison vide. Raphaël se tord pour lui embrasser la tempe, avant de relever doucement sa tête pour pouvoir aller ouvrir la porte de la maison qu’il devine être celle de ses parents. Dès qu’elle est libérée, Naboo lui fait la fête tandis qu’il peine à essayer de la garder calme sans pour autant la rejeter car le husky n’y est pour rien et est sans doute le meilleur remède contre la peine. Reprenant sa place, Raphaël attire à nouveau Zack pour poser sa tête sur ses genoux, repoussant doucement Naboo qui tente de venir lui lécher le visage. « Ton papa est là? » Est-ce que quelqu’un est présent pour ce monsieur qui enterre sa femme, après avoir dis au revoir à ses filles il y a plusieurs années ? Il se doute bien que Zack ne le laisserait pas seul dans un tel moment mais vu son état, Raph n’est pas certain qu’il soit capable de s’occuper de quelqu’un d’autre que de lui-même.
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La détresse que Zack ressent en cet instant est indescriptible, et est au fond quelque chose qu’il aurait préféré garder à l’intérieur de lui encore quelques heures. Peut-être qu’au fil du temps, à se forcer à se comporter à peu près normalement, chaque geste du quotidien lui aurait paru moins étrange et il serait parvenu à enfouir sa douleur au plus profond de lui-même, sans avoir à la gérer, à penser à tout ce qu’il ne fera plus avec elle et à tout ce qu’il ne vivra plus avec elle. Il aurait aimé qu’elle rencontre Raphaël, par exemple, après en avoir autant entendu parlé. Il y a certaines choses que Zack lui a caché, simplement pour qu’elle n’en veuille pas à Raphaël de la peine qu’il a pu causer, il y a des années de cela, à son fils, parce qu’il sait que le rôle d’une mère est aussi d’en vouloir à ceux qui ont blessé ses enfants et que Raphaël a toujours été honnête avec Zack, ne lui a jamais promis quelque chose qu’il n’était pas prêt à lui offrir. C’est Zack qui était en tort, de demander plus que celui qui est maintenant son petit-ami pouvait donner. Le corps parcouru de sanglots, Zack s’accroche à Raphaël comme il ne s’est jamais accroché à personne. Il n’y a qu’avec lui qu’il se sentait assez en sécurité pour pouvoir craquer de la sorte. Preuve en est que même ses oncles et tantes qui le connaissent depuis sa plus tendre enfance n’ont pas réussi à trouver comment le laisser exprimer sa peine. Raph se doute-t-il à quel point il laisse vraiment tout sortir avec lui, quand il lui dit de le faire ? Une part du trentenaire s’en veut de ne rien avoir su, ou plutôt pu lui dire, de ne pas l’avoir prévenu de l’état dans lequel il allait trouvé, mais alors même qu’il est effondré dans ses bras, Zack est incapable d’assembler ces trois mots, ne peut se résoudre à les dire, même s’ils n’ont jamais été aussi vrai dans son esprit quand cet instant. Quand enfin son corps semble trop épuisé pour continuer à expulser la douleur, les sanglots tarissent doucement et Naboo, qui semble avoir senti le moment où elle pouvait intervenir, se manifeste. Même s’il dit à son petit-ami qu’il peut aller lui ouvrir - et le pense, Zack ne bouge pas tout de suite, comme tétanisé de douleur. Il ne proteste pas cependant quand le français se lève et soupire doucement en sentant ses lèvres sur sa tempe. Zack s’efforce de se relever de sorte à être assis sur le banc et prend sa tête entre ses mains, se demandant s’il a compris ou s’il va devoir lui faire comprendre. Quant au bout de quelques minutes - secondes ?, Raphaël le rejoint, Zack ne se fait pas prier pour se blottir contre lui, serrant l’une de ses mains sur son genou. Merci d’être là, bébé. Il ferme les yeux en sentant Naboo qui vient lui manifester son affection et sa compassion comme elle le peut ces derniers jours. Il étire alors son bras pour lui gratter doucement la tête, plus reconnaissant pour cet animal qu’il ne pensait pouvoir l’être. L’américain soupire doucement à la question de son petit-ami, mais de soulagement : il a compris. “Il dort.” finit-il par dire, la voix enrouée. Au bout de quelques secondes de silence, il se redresse et vient prendre le visage de son petit-ami entre ses mains. Il caresse doucement ses joues, alors que les siennes sont encore trempées de larmes et vient déposer un baiser sur ses lèvres, avec la même urgence qu’un plongeur en manque d’oxygène viendrait en récupérer à la surface. Mais ça ne marche pas. Ca rend la douleur supportable, mais à peine. Ca ne fait pas taire les pensées, la détresse. Alors il cherche désespérément à se raccrocher à quelque chose, à repousser l’échéance du moment où il devra confirmer ce que Raphaël sait déjà et repense à leur conversation : “J’ai aucune intention de te quitter.” Il souffle, parce que c’est bien la seule certitude qu’il a en ce moment. “Pas par sms, pas en visio, pas en face. Je veux pas que tu en doutes.” Il comprend, parce qu’il craint trop souvent la même chose, mais ne souhaite pas que son petit-ami se torture avec ce genre d’idées sordides.
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Il est impossible pour Raphaël d’imaginer un tiers de la peine que ressent son petit-ami actuellement. S’il serait, bien évidemment, grandement peiné de la perte de l’un de ses parents, le français sait que la relation qu’il entretient avec eux n’a rien de comparable à la relation de Zack avec ses parents. Sans jamais les avoir rencontré, il a toujours admiré la force de cette famille pour avoir été capable de se relever après la perte de deux enfants. Cet épisode dramatique qu’ils n’évoquent jamais et qui doit pourtant peser à Zack à chaque heure de chaque jour, lui qui était si proche de ses sœurs. Raphaël réalise qu’il n’a même pas pensé à la peine qui lui a peut-être causé, à chaque fois qu’il lui a parlé de l’arrivée de Jade et du petit trésor qu’elle est à ses yeux. L’heure ne se prête cependant pas à la remise en question ou à leur couple, mais bien à la peine actuelle de son petit-ami. A moitié allongé sur le banc, la tête reposant sur ses jambes, Raphaël hésite à le déranger pour permettre à Naboo de les rejoindre et attend quelques minutes avant de le faire. Le Husky se calme lorsque Zack vient lui gratter la tête, ce qui rassure le français qui avait peur de la voir se faire mal reçevoir - ce qu’il aurait compris. Dans l’état de détresse actuel de Zack, Raph peut comprendre qu’il ne soit pas d’humeur à câliner le chien, bien que lui a toujours trouvé que Naboo est la meilleure compagnie qui soit lorsqu’il se sent mal.
Zack à nouveau cramponné à ses jambes, Raphaël s’ose à le questionner sur son papa et retient son souffle jusqu’à avoir confirmation qu’il est présent dans la maison, occupé à se reposer. Il hoche doucement la tête, bien que son petit-ami ne puisse pas le voir, et laisse ses doigts se perdre dans sa chevelure qu’il caresse, cherchant à le réconforter sans savoir comment s’y prendre. Il n’a jamais perdu un proche et s’il est connu pour détendre l’atmosphère avec son humour, Raphaël n’a pas l’impression d’être d’un grand soutien lorsque les choses vont mal. Lorsque son petit-ami se redresse, il ne bouge pas d’un millimètre, pas même lorsque ses lèvres humides viennent s’écraser contre les siennes. Il se retient de lui dire “je t’aime”, refusant catégoriquement de prononcer ces mots aujourd’hui. Raphaël ne souhaite pas lui confier, verbalement, son amour et qu’ils associent, à tout jamais, ce moment à la peine d’avoir perdu l’être qui comptait le plus aux yeux de Zack. Il reste donc silencieux, les yeux ancrés à ceux océan de Zack, en espérant que le brun comprenne sans avoir à lui dire. Pris de court lorsqu’il lui dit ne pas souhaiter le quitter, Raphaël ne comprend pas immédiatement pourquoi son petit-ami le dit si ce n’est pas là son intention, avant de se souvenir des conclusions hâtives qu’il a pu tirer la veille. Il déglutit péniblement et vient à son tour poser ses lèvres sur les siennes. « Je suis désolé mon coeur. » Désolé d’avoir sauté à cette conclusion avant tout autre chose, désolé d’avoir douter de lui, et d’eux, mais la confiance reste quelque chose sur lequel Raphaël a besoin de travailler. Dans la vie de tous les jours, il n’a aucun souci à l’accorder, souvent trop facilement, mais les révélations faites récemment à Zack l’empêche de le faire dans le cas présent. Le brun n’a rien fait pour le faire douter et pourtant, une petite voix ne cesse de lui répéter qu’il finira lui aussi par partir et fuir les problèmes de santé de Raphaël, dont il ne pourra jamais se défaire. « Qu’est ce que je peux faire pour toi ? » Il souffle avant de venir déposer un nouveau baiser sur ses lèvres et essuyer ses larmes, se sentant complètement impuissant face à la peine de son petit-ami alors qu’il est censé être la personne la mieux placée pour le consoler.
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Les secondes s’étirent pour durer une éternité et passent à la vitesse de l’éclair à la fois. Cela fait un peu plus de vingt-quatre heures que sa mère est décédée mais elle lui manque tant, que Zack a l’impression que c’était il y a une éternité, qu’il aurait eu le temps de vivre mille vies sans elle, même si sa vie à lui s’est arrêté, figée par la douleur de son absence. D’un autre côté, hier encore, il était passé prendre le café chez elle avant d’aller travailler et ils avaient discuté de tout ce qu’ils pourraient faire, une fois l’opération passée. Jamais ils n’iraient aux Bahamas, et jamais il ne pourrait l’aider à réaliser le rêve de son père d’aller en Sardaigne tous ensemble (même si Zack ne sait pas pourquoi ils ont attendu si longtemps pour le réaliser). La présence de Raphaël semble doucement remettre tout doucement les rouages de l’horloge en route mais Zack n’est pas certain que ce soit une bonne chose. Il n’y a aucun autre endroit où il voudrait être que les bras de son petit-ami, mais son cerveau ne parvient pas bien à appréhender comment la vie peut continuer et n’est pas certain d’avoir envie d’y être confronté. Il se concentre alors, autant qu’il le peut, sur la main de Raphaël dans ses cheveux et sur le bien que cela lui fait. Il fait taire, la culpabilité de trouver un peu de soulagement dans quelque chose de si anodin et cherche désespérément un sujet de conversation à aborder, quelque chose qui le fasse oublier, ne serait-ce que quelques secondes à quel point ce moment est tragique. Il revit alors tout ce qu’il a vécu jusqu’à repenser aux messages échangés avec Raphaël. C’est facile d’en parler, tant ces messages lui ont paru absurdes. Et maintenant qu’ils se sont enfin trouvés, lui dire combien il veut être avec lui n’est pas un souci. Alors, il le lui rappelle et secoue doucement la tête quad Raphaël s’excuse. Il attrape son visage entre ses deux mains quand ce dernier l’embrasse et esquisse quelque chose qui, il l’espère, ressemble à un sourire : “C’est moi. J’aurai dû te le faire comprendre…” Mais encore maintenant, il ne lui a pas dit. Les mots fatidiques n’ont été prononcés auprès de personne et une part de Zack espère n’avoir jamais à le faire. Comme si cela rendait la chose un tantinet moins réel, que cela lui permettait de se convaincre, quand la douleur est trop forte, que sa maman est encore en vie. Il déglutit et renifle, tournant la tête pour essuyer un peu ses larmes sur son pull, mais elles reviennent aussi vite qu’il les essuie. La question que lui pose ensuite son petit-ami le prend de court et Zack l’observe, sans rien dire, quelques secondes. “Rien.” Sa réponse tombe comme une sentence et il soupire, aussi désolé pour lui que pour Raphaël, qu’il ne puisse probablement rien faire. Il baisse la tête, relâche son visage et entremêle ses doigts aux siens. “Me lâche pas, reste avec moi.” murmure-t-il, craignant que s’il prononce le moindre mot à voix haute, il s’effondrera à nouveau. Il ne quitte pas son regard, envisage quelques seconde de lui dire : “let’s fuck the pain away mais il sait pertinemment qu’il n’est pas en état, que s’il a rarement connu plus puissant que son désir pour Raphaël, il sait pertinemment que la douleur est trop forte pour ce genre d’activités. “Fais-moi oublier…” le supplie-t-il. “Parle-moi de Jade.” Il relâche doucement sa main pour venir se blottir contre lui, ses bras enroulé autour du sien, et attend que son petit-ami lui conte sa rencontre avec sa petite sœur, photo à l’appui. Ne dit-on pas que quand une vie s’arrête, il y en a une autre qui commence ?
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Raph hoche la tête de droite à gauche pour contredire son petit-ami, sans pour autant s’exprimer avec des mots. S’il aurait aimé que Zack parvienne à lui faire comprendre la raison de son silence, le pourquoi de cette annulation de dernière minute et les messages plus que brefs qu’il lui a envoyé, afin de ne pas s’imaginer tout et n’importe quoi,  il ne lui en veut pas de ne pas l’avoir fait. Jamais Raph n’aurait dû partir dans des théories qui impliquent la fin de leur couple et maintenant qu’il sait le “pourquoi”, il s’en veut un peu d’avoir sauté à cette conclusion, aussi légitimes soient ses craintes.
Les lèvres pincées lorsque le brun lui dit qu’il ne peut rien faire pour lui, le franco-américain retient un soupir. Sans doute qu’il devrait savoir quoi dire ou faire pour l’apaiser mais être dans une relation reste tout nouveau pour lui et Raphaël ne sait honnêtement pas comment épauler Zack au mieux et prendre un peu de sa peine. Il serre doucement les doigts de son compagnon lorsque leurs phalanges s’entremêlent et dépose un nouveau baiser sur le coin de ses lèvres. « Promis. » S’il n’avait pas prévu de quitter si rapidement sa famille, et surtout sa petite sœur, Raphaël n’a aucunement l’intention de repartir de si tôt à Los Angeles, ni même chez lui tant qu’il n’y aura pas été congédié. Il souhaite être là autant que possible et aider Zack, tant à surmonter sa peine, qu’à organiser les prochains jours et les funérailles. Nul doute que d’autres membres de la famille Cassidy risquent de débarquer, hors son petit-ami ne semble pas du tout en état de s’occuper de quelqu’un d’autre que lui-même. Malgré le poids du moment, de cette conversation, un sourire prend automatiquement place sur ses lèvres lorsque sa petite sœur est mentionnée, sourire que Raph ravale très vite. Le but est de lui changer les idées mais il ne souhaite pas, non plus, lui balancer sa joie au visage alors qu’il souffre. Zack accroché à son bras, Raph passe la main qui n’est pas prisonnière sur le bras de son petit-ami avant de presser doucement celui-ci. « Elle est trop belle. » Il murmure, vient presser ses lèvres contre la tempe de son petit-ami avant de se laisser glisser sur le banc, suffisamment pour récupérer le portable dans sa poche. « J’ai envie de la manger tellement elle sent bon. » Raph rit doucement à sa connerie, avant de déverrouiller son téléphone et lui montrer les quelques dizaines de photos prises ces derniers jours. « Ma mère est épuisée avec l’accouchement. Je pense qu’elle ne réalise que maintenant son âge et à quel point la petite risque de l’épuiser. » Lui pomper toute son énergie mais aussi son temps libre avec ses chères copines. Elle n’est peut-être pas une mauvaise mère, mais elle ne figure pas non plus dans le top cent et a toujours tenu plus à son image qu’à sa progéniture. « Mon père en est complètement gaga, c’est tellement bizarre de le voir comme ça. » A leurs âges, ça devrait plutôt être des petits-enfants qu’ils gâtent et non une fille mais la vie est faite d’imprévus, auxquels il faut savoir s’adapter. Raphaël n’a plus qu’à espérer que sa mère saura le faire et couvrir Jade de tout l’amour qu’elle mérite et dont elle a besoin.
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La situation est tellement surréaliste que Zack ne voit pas comment il va parvenir à relever la tête. La présence de Raphaël le soulage mais il sait pertinemment que son petit-ami ne pourra pas être avec lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et que même si c’était le cas, cela ne suffirait pas. Le jeune homme a beau être ce que Cassidy a toujours désiré, une mère, ça ne ressemble pas, par personne. L’absence de cette dernière continuera pendant un moment de ruiner bon nombres de nuits  - et de jours aussi - de Zack. Si ce dernier s’est concentré autant que possible sur son père - comment apprend-on à nouveau à vivre sans quelqu’un qui a été votre quotidien pendant près de quarante ans de votre vie ?, l’absence de ce dernier autorise Zack à ressentir tout ce qu’il a essayé d’enfuir au plus profond de lui et il ne parvient plus à en faire abstraction. S’il essaie de trouver du réconfort dans le fait qu’elle a rejoint ses soeurs, qu’elle n’est pas seule et qu’elles n’ont plus à l’être non plus, c’est vain. Toute autre distraction étant la bienvenue, il demande alors à Raph de lui parler de sa petite sœur.
Même si cela ne la concerne qu’indirectement et ce d’autant plus que Zack et Raph n’en sont qu’au tout début de leur relation, il a été surpris de prendre autant à coeur cette naissance et de se sentir ému de voir ses photos. A se demander si ce n’est pas son horloge biologique qui se met à tourner. Un semblant de sourire se dessine sur ses lèvres lorsque Raph lui dit qu’elle est trop belle, et il appuie doucement sa tête contre ses lèvres. “J’ai vu ça.” souffle-t-il, pour encourager son petit-ami à ne pas cacher sa joie. Après vingt-quatre heures d’horreur, de peine et de larmes, cela fait du bien de penser à quelque chose de plus joyeux; ne serait-ce que pour quelques minutes. Sur quelques-unes des photos qui lui sont montrées, Zack vient zoomer pour observer le sourire - enfin, ce réflexe, surtout à ce stade de sa vie - de la petite. “Y a un air de famille.” dit-il avant de pincer les lèvres quand Raph parle de sa mère. Il n’y est pour rien, mais le directeur marketing ne peut s’empêcher de se sentir jaloux qu’il est toujours sa maman. Il acquiesce doucement à ce que le brun dit, serrant doucement sa main sur son genou. Il sait comme il était inquiet de la situation et décèle toujours l’inquiétude dans sa voix. “Donne-lui un peu de temps pour se remettre.” De ce qu’il comprend, il n’est pas certain que Maman Desrosiers soit réellement prête à endosser le rôle de maman d’un bébé, ou même d’un enfant à nouveau, mais elle pourrait surprendre tout le monde, y compris elle-même, et réellement s'épanouir aux côtés de cette troisième progéniture. “Ton père ? Parce que tu ne l’es pas peut-être ?” le taquine-t-il, malgré les trémolos dans sa voix, avant de déposer un baiser sur sa joue. “Je suis désolé de t’avoir arraché à elle. C’est pas ce que je voulais.” Il soupire et vient se frotter le visage, relâchant Raph, sentant de nouveaux sanglots près à secouer son corps.
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C’est un peu bizarre de parler de Jade, de cette petite princesse pleine de vie, d’amour et de bonheur, qui vient d’entrer dans sa vie, alors qu’une partie du cœur de Zack vient de lui être arraché. Raph sait parfaitement que c’est le cycle de la vie, que tout le monde a son lot de joie et de peine et que, tôt ou tard, on finit tous par dire au revoir à un être aimé, mais le savoir ne rend pas forcément la conversation plus facile. Dans l'immédiat, Raphaël a surtout l’impression de jeter au visage de son petit-ami tout ce qu’il a que lui n’a plus la chance d’avoir. Une mère, des sœurs qui sont chacune la prunelle de ses yeux. Si sa vie est bien loin d’être parfaite, c’est dans les jours comme ceux ci que Raph réalise à quel point il est chanceux d’avoir encore toutes ces personnes qu’il chérit plus que tout. Parler d’elles au brun, qui vient, lui, de dire au revoir à sa maman après avoir déjà presque tout perdu il y a plusieurs années, ne semble pas permis. Pourtant, à sa demande, le français lui parle rapidement de la petite, de ses parents, le tout en faisant défiler les photos et sans pouvoir se départir de son sourire. Il hoche doucement la tête lorsque Zack lui dit qu’il y a un air de famille, et se retient d’ajouter que ça le rassure car il doute fortement de la fidélité de ses parents l’un envers l’autre. Il a beau le savoir, tout comme eux, ça lui ferait un petit quelque chose que ce ne soit pas à cent-pour-cent le même sang qui coule dans les veines de sa petite sœur. D’autant plus en voyant la joie qu’a eu son père à l'accueillir. « Oui… » Raph se contente de souffler lorsque son petit-ami lui dit de donner du temps à sa maman, même s’il est persuadé qu’il y a quelque chose de “off” et que les semaines à venir n’y changeront pas grand-chose. Il a d’ailleurs bien du mal à comprendre, après que sa mère se soit battue contre toutes les critiques sur son âge pour garder ce bébé, mais c’est sans doute le genre de situation qu’il ne faut pas chercher à comprendre. Il n’est pas, et ne sera jamais, dans la tête de sa maman, peu importe à quel point il cherche à l’analyser dans chacune de ses réactions. « Si, mais moi, ça ne surprend personne. Mon père… Je ne sais pas c’est bizarre. Il était peut-être comme ça avec Lou et moi aussi mais je ne m’en souviens pas. » Principalement parce qu’il lui est totalement impossible de se souvenir des premiers mois, voire années de sa vie. Et puis à cette époque, trois-cent-pour-cent de l’énergie de Thibault Desrosiers était consacrée au business qu’il cherchait à faire décoller, lorsqu’il peut maintenant lever le pied et regarder la machine tourner tout seul - ou presque. « Bébé, arrête un peu avec tes excuses. » C’est ridicule, comme s’il avait choisi le décès de sa mère et la date de celui-ci. Raph sait très bien qu’il ne devrait même pas réagir mais c’est plus fort que lui, car ce genre d’excuses insensées l’énervent. Un bras autour de ses épaules, Raphaël le ramène contre sa poitrine et embrasse ses cheveux avant de glisser sa main libre sur la tête de Naboo qui lui a, elle aussi, terriblement manqué. « Est-ce que vous avez mangé, avec ton papa ? Je sais que tu ne dois pas avoir l’appétit mais il faut que vous vous forciez, un peu. Je peux vous préparer quelque chose, ou commander si tu préfères que je reste là. » Parce qu’ils ne tiendraient pas, l’estomac vide. Moins encore avec le Whisky.
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