sea, yeimy & duke

sea, yeimy & duke / @Yeimy Crawlay l'été a déjà prit fin. mais le beau temps est toujours là, la chaleur aussi. t'as embarqué yeimy avec toi pour la journée histoire de profiter d'une rare aprem de libre en commun. posés sur vos serviettes depuis quelques heures, ton regard ne cesse de scruter les environs. à la recherche de quoi ? quelque chose en particulier ? non. t'arrives juste pas à rester inactif. et ton regard il se pose sur ta meilleure amie, paupières closes depuis une bonne demie heure. tu lâches un soupire histoire de montrer que tu t'ennuis. bon, premier soupir qui ne semble pas la réveiller. t'es un pire qu'un gosse. d'ailleurs en parlant de gosse, tu regardes celui là, à quelques mètres de toi, qui fait un château de sable de fou furieux. la classe le gamin. t'aurais presque envie d'aller le rejoindre pour l'aider. l'aider ou venir piétiner son chef d'oeuvre ? trop tentant. t'es le pire. bon. yeimy ? un petit coup d'pied léger, une excuse qui n'en est pas vraiment une oups. mince, déso je voulais pas te réveiller... que tu lâches limite avec insistance. déception. elle semble bien partie loin. deuxième coup d'pied arf, oups, décidemment. déso. elle le fait exprès c'est pas possible. tu tapes sur ta serviette, en grognant.

sea, yeimy & duke / @Duke Plunkett La saison estivale a défilé aussi vite qu'une étoile filante, pas le temps de dire « ouf ». Une sensation qui te dérange pas un peu pour ne pas dire complètement étrange car pour la première fois depuis longtemps, tu as vécue ses vacances sans stress. Une impression de liberté à laquelle tu apprends à goûter un peu chaque jour. Duke t'avait incité à sortir aujourd'hui, histoire de voir autre chose que le bitume bostonien et tu dois avoué que c'est une excellente idée. D'autant plus que vous avez encore la chance de pouvoir profiter des derniers rayons du soleil du mois d'octobre. Un mois que tu n'apprécies pas particulièrement d'ailleurs. Allongée sur le dos, lunettes de soleil couvrant tes iris claires, tu apprécies la chaleur du soleil qui ne joue pas à cache-cache si tant et si bien que tu parviendrais presque à faire une sieste. Du moins si tu n'entendais ni le soupire impatient, ni le premier coup de pied, ni le second de ton meilleur ami pour te tirer de ton mutisme. Si au début cela te faire sourire silencieusement, tu finis par te redresser sur ton coude gauche tout en descendant tes lunettes de soleil pour le considérer d'un air narquois. « C'est moi où tu me fais le même manège que lorsqu'on était ados ? ». Lui dis en rigolant avant de t'asseoir en tailleur, le regard concentré sur ton bras droit de toujours. « Qu'est-ce qu'il y a ? ». Avec Duke il fallait toujours poser la question franchement.

sea, yeimy & duke / @Yeimy Crawlay un vrai gosse quand tu t'y mets. impossible de rester tranquille plus de cinq minutes. et encore, là, t'avais bien tenu. elle pouvait pas dire que tu l'avais dérangé toutes les cinq minutes. t'essayes d'être discret, mais t'en deviens presque chiant. soupirer, c'est pire que tout. faut l'dire. et quand elle décide enfin de t'accorder un peu d'importance, t'affiches un sourire satisfait. un sourire sadique et satisfait. puis t'hausses simplement les épaules rien, je m'ennuie juste, c'est tout. des claques, j'vous jure. grand sourire qui s'affiche sur les lèvres. t'es qu'une tête à claques quand tu fais ça. puis, ton regard croise celui d'une meuf qui passe non loin de toi et qui clairement envisage un petit tête à tête non mais.. t'as vu comment elle m'a regardé elle ? alors que t'es à côté d'moi ? tu te mets à rire, tellement sur le cul. bon d'accord, yeimy c'est ta meilleure pote, mais elle aurait pu être aussi ta copine. putain, la solidarité féminine, ça fait peur.

Le coté gamin voir un brin agaçant du Plunkett, tu t'en accommodais depuis une paire d'années telle une habitude ayant la vie dure. Et puis tu partais du principe que c'est ce qui rendais le jeune homme unique en son genre. Tu arques un sourcil avant de secouer la tête et de ricaner  face à la teneur de ses propos. Au même moment où tu t'apprêtes à répondre quelque chose, une fille passe devant vous et ne se gêne pas de son regard explicite pour exprimer combien Duke ferait bien l'objet de son quatre heure.  Tu détournes alors pour observer la brunette qui est déjà à plusieurs mètres de vous. C'est vrai qu'elle est canon, plantureuse, certaine d'elle et sans aucun doute au goût de tous les mecs. Clairement à l'opposé de ton propre cas. C'est vrai, tu le sais, tu as beau avoir été mannequin une paire d'années cela n'a jamais été ton souhait, tu en as clairement souffert et en souffre actuellement.  Tu reportes ton attention devant toi, repoussant tes lunettes de soleil sur tes yeux en amandes. «  Elle te regarde comme toutes nanas regardent un type dotait d'un certain aplomb … quand à la solidarité féminine ça n'existe pas, pas toujours du moins . ». Si elle existait avec ta meilleure amie, tes frangines … Tu ne fais pas le poids face aux filles c'est tout, Yeimy. Ouais sans doute que ton lien avec Ryke est aussi une illusion. Tu secoues la tête pour regarder ton meilleur ami. « M'enfin, t'en connais un rayon sur les filles après tout. ». Lui dis-tu tout en haussant les épaules un rictus tendre et amusé à la commissures des lippes.
@Duke Plunkett

sea, yeimy & duke / @Yeimy Crawlay tu ne peux qu'approuver ses dires. la solidarité féminine existe plus quand ya un mec qui plait. est ce que toi, tu serais du genre à mater un mec ou une meuf alors que sa copine est juste à côté ? oui. disons que si on a des yeux c'est pour s'en servir. même avec insistance. alors, est ce que la solidarité masculine existe aussi ? non. pas plus. t'hausses les épaules ouais, t'as raison, la solidarité, c'est surfait. après déso, mais j'te croiserais, je pourrais pas m'empêcher de te regarder avec insistance. même si ton mec ou ta meuf est à côté. parce que yeimy, elle est magnifique. dôtée d'une beauté unique. aussi bien à l'extérieur, qu'à l'intérieur. tu te demandes comment elle fait pour être encore célib. bien que, égoistement, t'espères qu'elle va pas se caser trop vite. vos moments comme celui ci, t'as pas envie qu'ils cessent de si tôt. tu te mets à ricaner lorsqu'elle te prends pour un don juan, qui en connait un rayon, mais hoche négativement la tête en jouant avec du sable j'en connais un rayon sur les filles ? naaan, vous êtes trop complexes. pire que d'déchiffrer des hiéroglyphe. toujours plus.