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23.09.2021 | J’ai passé une bonne partie de l’après-midi à l'hôpital, et le constat est simple : trois côtes fêlées et une cassée. Avec en plus, hématomes, contusions, arcade ouverte et j’en passe. Je le savais, quand je suis entré dans cette cage, que c’était la pire idée de ma vie, et pourtant, ça ne m’avait pas arrêté. Je savais dans quoi je m’engageais, j’avais conscience des conséquences, mais je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à un constat si grave. Et encore, j'ai sûrement eu de la chance dans mon malheur. Rien de vital de toucher, cassure de la côte nette, opération non nécessaire, j’avais juste besoin de repos et de quelques médicaments pour que mes os se ressoudent. Et de temps. Ça, ça allait être un peu plus délicat. Presque deux mois de repos prescrit, pas d’alitement, mais je devais me ménager. On oublie la plupart des efforts physiques, sportifs ou autres, on évite les déplacements trop longs, la moto qui pourrait causer de sérieux dégâts en cas de chute. On reste tranquille quoi. Ce que je ne sais pas faire.

Rien que là, j’avais juste envie de boire un bon café et d’aller courir un peu pour me défouler. Ce que je finirais sûrement par faire avant la fin de la période prescrite, même si ça serait moins intense. Parce que c’était quand même douloureux cette connerie. Chacun de mes mouvements me pique un peu, même respirer pouvait se révéler douloureux par moment. Le prix à payer pour me libérer définitivement de toute ma rage, et je pense que ça avait fonctionné. Je n’oublie pas pour autant Petit Prince, ni les sentiments pour lui, mais je venais de dire adieu à la rage et la détresse que j’avais éprouvé lorsqu’il était parti en me laissant ici. Désormais, je n’avais plus qu’à reprendre les rênes de ma vie, et essayer d’être heureux. En espérant que lui aussi le serait. L’envie de lui écrire est là, pour la première fois depuis son départ, pour prendre de ses nouvelles, renouer, et non l’insulter comme j’avais pensé à le faire plus d’une fois. Une envie remise à plus tard, pour quand je serais un peu moins shooté aux antalgiques et à la fatigue. Direction la cuisine pour prendre ce café dont j’ai désespérément besoin. Juste que là, tout va bien, même si je me déplace plutôt lentement. C’est en voulant attraper une tasse dans un des placards en hauteur que la douleur me foudroie, provoquant la catastrophe. Trois tasses explosées au sol, que je regarde en soupirant de désespoir. Quelle joie ça allait être de nettoyer quand on peut à peine se baisser…


#rplibre #currier
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Par une belle journée, Kate jouait un peu de harpe en plein milieu du salon des Currier. Personne à l’horizon, et personne n’était encore venu se planter devant elle pour la prier de ranger son instrument en se plaignant du bruit, tant mieux. C’était beau la harpe, mais certaines personnes n’aimaient pas la musique. Elle avait un peu filmé sa pratique pour envoyer à ses parents. Pour leur plaisir, et celui des abonnés aux réseaux sociaux de la famille royale. Un court extrait de cette vidéo, probablement d’une petite minute serait publié sur les comptes officiels de la Cour royale. Les premières nouvelles données aux britanniques de leur future reine depuis son départ pour la célèbre université.

Elle plaqua ses mains sur les cordes pour étouffer le son en entendant de la vaisselle se briser au sol, le bruit venait très probablement de la cuisine. Elle se leva et se dirigea vers celle-ci. En pénétrant à l’intérieur elle jeta un rapide coup d’œil en apercevant l’un de ses camarades visiblement blessé non loin de trois tasses brisées.

« Je vais m’en occuper. Tu voulais quoi ? »

Elle attrapa le matériel nécessaire et s’agenouilla au sol pour ramasser les débris puis jeta tout ça à la poubelle. Et voilà, tout était nettoyé, comme si rien n’était tombé.
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@Catherine E.D Windsor | Tout doucement, j’essaye de m’accroupir tout en me tenant au rebord du plan de travail pour pouvoir ramasser les morceaux. En réalité, je savais bien que je n’étais pas vraiment en état de le faire, mais je ne pouvais pas laisser ça comme ça. Même si en leurs expliquant, je suis certain que mes confrères comprendraient. Mais j’ai encore trop d’égo, malgré la douleur, pour ne pas essayer de faire quelque chose d’aussi simple que de ramasser quelques morceaux de céramiques. Pourtant, c’est une épreuve de baisser, même en pliant les genoux pour m’accroupir plutôt que de me pencher en avant. Une épreuve au bout de laquelle je n’arrive pas à aller. Trop douloureux. Et je comprends que j’allais vraiment devoir prendre les antalgiques prescrits si je voulais survivre pendant les prochains jours. Je me redresse donc, sans avoir pu faire quoique ce soit pour nettoyer, ce qui me fout un peu plus la rage. Une véritable idée à la con que j’avais eu.

Heureusement pour moi, il ne faut pas longtemps avant que quelqu’un ne me rejoigne dans la cuisine. Une jeune femme, blonde, nouvelle arrivante dans la confrérie, et pourtant, nos chemins s’étaient déjà croisés dans quelques uns des plus grands évènement d’Europe. Héritière de la couronne d’Angleterre, j’avais déjà été amené à l'apercevoir, même si nos échanges avaient toujours été courts. Dans une voix posée, elle me fait comprendre qu’elle s’en occupe. J’avoue, j’ai un peu honte de me faire assister de la sorte, mais je n’ai pas trop le choix. « Désolé. Je voulais me faire un café, j’ai essayé d’attraper une tasse mais… J’ai quelques difficultés. » J’ai surtout une putain de douleur quand je lève les bras. « Tu peux m’en choper une s’il te plait ? » 1m84 et je suis obligé de demander à quelqu’un de m’attraper une tasse dans un meuble qui n’est pas si haut… Si c’est pas ridicule ça…. Je me retiens de soupirer ou de rouler des yeux pour qu’elle ne le prenne pas personnellement. Ce n’était pas elle le problème, mais bel et bien moi et mes idées à la con.  

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Il avait vraiment l’air mal en point. À première vue, c’était les côtes. Aïe. Elle lui tournait le dos pour ramasser les débris.

- Si t’as les côtes dans l’état où tu as mis ces tasses, tu ferais mieux de me laisser faire.

Il ne s’agissait pas de risquer de se blesser alors Catherine prit bien soin de ramasser chaque débris et une fois cela fait elle se remît sur ses deux pieds et va jeter tout ça dans la poubelle. Puis se rendant près du blessé elle sort une tasse du placard mais elle le trouve suspicieux.

- Je sais faire un café tu sais.

Elle sortit une seconde tasse mais pour se faire un thé. En bonne britannique elle était une grande buveuse de thé. Cependant, en bonne norvégienne elle ne négligeait pas non plus le café.

- Au fait tu veux des pâtisseries ?

Elle sortit du frigo une assiette où elle avait disposé un ensemble de différentes pâtisseries achetées quelques heures plus tôt.
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@Catherine E.D Windsor | Je fronce le regard un peu méchamment à la remarque de la jeune femme. Certes, son observation était pertinente, mes côtes étant dans un état similaire, mais ce n’était pas pour autant que j’acceptais de l’entendre. Encore moins de me sentir assisté dans tout ce que je faisais. Pourtant, j’allais devoir m’y faire, au moins les premières semaines, le temps que le plus gros de la douleur se dissipe, malgré la prise des analgésiques. Les deux premières allaient être terribles, mais après ça, ça irait surement mieux, à condition que je reste prudent et que je ne force pas trop. Être raisonnable, comme l’avait dit le médecin, bien qu’il sache que cela ne faisait pas vraiment partie de mon vocabulaire. Et encore, pour le moment, la Couronne n’avait pas été mise au courant. Mais c’était certain que dès que ça serait le cas, on ne me laisserait pas faire un pas de travers dans mon état. Même si rien d’officiel n’avait été décidé suite au départ de Johan, je restais encore sous contrat, et donc, je me devais d’être en état de faire mon boulot, quoiqu’il arrive. Et c’était pas mes côtes cassées qui m’empêcheraient de veiller sur deux fillettes de quatre ans et leur père. D’ailleurs, j’avais même pas besoin de contrat pour ça.

La jeune femme finit de ramasser mes dégats, de tout nettoyer. A ma demande, elle me sort une tasse, qui cette fois, arrive entre mes mains, intacte. « Moi aussi je sais faire un café. » Ton un peu désagréable, j’allais pas aimer qu’on m’assiste de la sorte. Pourtant, les gens n’y étaient pour rien. J’avais choisi cette option, pour faire taire une autre douleur. Mais oublie pas à qui tu parles quand même Anders, ou tu vas avoir d’autres problèmes. « Désolé, c’est pas contre toi. C’est juste que oui, j’ai quelques côtes en sale état, et c’est pas très agréable. Je peux pas lever les bras sans que ça me lance. » J’étais condamné à faire avec mes bras de T-Rex pour quelques jours. Je lance de quoi faire mon café. Ça au moins, ça restait à ma portée. Je regarde l’assiette de pâtisseries qu’elle me tend et en pique une. « Merci, c’est gentil. J’espère que je t’ai pas trop dérangée avec mon bordel. »

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Elle s’éloigne un peu, froissée par le ton employé par le jeune homme. Et puis elle remplit la bouilloire pour faire chauffer de l’eau pour son thé. Ce n’était pas prévu mais elle a finit de jouer la harpe et tant qu’à faire, elle est là.

- C’est pas en t’agitant que tu vas les réparer.

Dit-elle sans le regarder, les yeux sur ce qu’elle faisait. Faire chauffer l’eau, préparer le thé, verser l’eau à température parfaite et puis le faire infuser juste le temps qu’il faut. Tout un rituel. Elle ira ranger sa harpe après.

- Comment tu t’es fait ça ?

La curiosité mal placée n’était pas une chose prédominante chez Kate mais ce n’était pas anodin de se casser les côtes. Et puis il fallait bien faire la conversation.
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@Catherine E.D Windsor | Le ton est rude, peut-être même trop rude quand on se souvient que je parle à une princesse. Et pas n’importe laquelle. Celle du pays dont je suis originaire. Entre autres. Mais bon, moi, la bienséance, le protocole et tout ces trucs là, si j’étais pas en service, fallait pas trop m’en demander. Et c’est vrai que depuis le départ de Petit Prince, j’avais tendance à être bien moins courtois. Quoique l’autre diable d’hier soir semblait avoir rétabli un peu l’ordre des choses. Suffisamment pour faire taire définitivement une partie de ma haine et  mon amertume. Je la regarde, sourcils froncés. « Mon médecin m’a dit exactement la même chose. Vous pourriez vous entendre. » Véridique. Il m’avait aussi conseillé de rester tranquille, de ne pas chercher à faire le moindre effort, ou du sport, et d’en profiter, pour une fois, pour me reposer et me détendre. Ce qu’il me savait incapable de faire, d’où son inquiétude sur mon état. Mais je suppose que quand mes résultats seront envoyés à ceux qui restaient mes employeurs, je n’aurais pas d’autre choix que de me tenir tranquille.


Machine qui brasse mon café, je ne le prends pas immédiatement dans mes mains une fois terminé, ne voulant pas provoquer un geste brusque à cause de la chaleur de la boisson. J’allais attendre sagement qu’il refroidisse un peu avec d’essayer de le boire, ce qui me laissait le temps de répondre à la question de la princesse et de voir si ma version allait tenir la route. Normalement, pas de problème dessus, après tout, rien ne pouvait prouver le contraire. « Je suis sorti dans un bar cette nuit, et j’ai bousculé un gars sans faire exprès. Mais il était bien bourré et bien en colère. Les choses ont dérapé. Je sais pas d’où il vient, mais putain, il savait se battre. » Ca pour le coup, c’était partiellement vrai. Je n’ai aucune idée de qui était mon adversaire, nos deux identités ayant été préservées, mais une chose était certaine, il n’avait rien d’un monsieur tout le monde. Et il m’avait passé l’envie de redescendre dans cette cage pour un moment. Boston pouvait se révéler bien dangereuse et surprenante. Ce qui n’était peut-être pas rassurant pour la jeune femme. « Mais dans quelques semaines, ça ne sera plus qu’un souvenir. Rien de grave, il faut juste le temps que mes côtes se ressoudent. »
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- C’est pas pour rien que je suis à la Currier.

Elle faisait référence, par là, à son point commun supposé avec les médecins : l’attention pour les autres. Cependant Kate comprenait cette propension à ne jamais s’arrêter - ce n’est pas pour rien qu’elle accumulait quatre passions en plus de sa vie publique et de ses études.

- Ah oui, c’est tout récent. Tu devrais vraiment faire attention. Sans vouloir t’ordonner bien-sûr.

Si jamais il prenait l’envie à Kate de sortir elle avait heureusement des gardes du corps mais elle doutait passer beaucoup de temps dans les bars, surtout en pleine nuit. Sauf si on venait à l’inviter, après tout elle était aussi à Harvard pour gagner un peu en liberté et pouvoir expérimenter quelques expériences de jeunes de son âge qui n’évoluent pas au sein du carcan de la monarchie britannique. Dans les limites, bien-sûr, de ce que cette monarchie justement pouvait lui autoriser.

- Oui et pour ça il te faut du repos. Tu prends des antidouleurs ? T’es sûr que tu peux marcher ? Ça doit te faire vraiment mal.

Bon, elle n’avait jamais eu les côtes cassées mais elle imaginait bien que ça ne devait pas être vraiment agréable, pour minimiser la chose.
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@Catherine E.D Windsor | Je fronce légèrement le regard. Effectivement, la Currier semblait être ce qui lui correspondait le mieux. Et je serais toujours surpris par la bienveillance qui se dégageait de cette maison. Agréablement surpris. Même si ça pouvait parfois m'irriter, de voir les gens s'inquiéter pour moi plus que nécessaire, on ne pouvait pas nier que cette maison était le meilleur endroit pour trouver du soutien, de l'aide, chaque fois que l'on avait besoin. C'était peut-être aussi pour ça que j'étais venu ici plutôt de que de rentrer à mon appartement. Parce que même si je râlais, j'appréciais l'aide que j'allais pouvoir recevoir à faire certaines choses qui allait désormais se révéler plus difficile dans les prochains jours. Comme me faire un café. « Ouais. J'ai passé une bonne partie de ma journée aux urgences. Je bois un café, et après, je pense aller me coucher. Peut-être pour deux jours. » Ce n'était pas mon genre de rester coucher ne serait-ce qu'une journée, mais dans mon état, il n'était pas seulement question d'envie, mais de nécessité. « Ne t'en fais pas, j'ai tout ce qu'il me faut. Antidouleur, ordonnance, dispense pour les cours qui pourraient aggraver mon état. » J'allais faire le nécessaire pour suivre les cours théoriques, mais certains cours pratiques, ainsi que le sport m'étaient désormais interdits jusqu'à nouvel ordre. « J'ai le droit de marcher, mais je dois limiter au maximum mes déplacements. Mais je n'aime pas rester inactif très longtemps. Alors ça va être la partie compliquée pour moi. » Très compliquée. Journée une et je rageais déjà de ne pas être capable de me faire un café tout seul. « Enfin voilà, du repos et ça ira mieux dans quelques semaines. » Le plus vite possible, je l'espérais. « Et toi, comment se passe ce début d'année à Harvard, tu te plais ici ? »
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