premier jour d'école. (edie)

Ça y est, c’est la rentrée des classes. Tu devrais être content. Ta petite princesse rentre enfin à l’école. Elle semble plus motivée que jamais. Elle a choisi son sac toute seule, comme une grande, en suivant les conseils de sa mère. Quelque chose de pas trop salissant, pas une merde qui fera qu’une semaine donc, de bonne qualité et dont elle ne se lassera pas. Aujourd’hui, elle le tient fièrement par les anses, sautillant pour le remettre en place sur ses épaules de temps à autre. T’as voulu lui porter mais elle t’a gentiment remballer. C’est une grande maintenant ! Toute la semaine, lorsque tu l’as eu au téléphone, c’est limite si ce n’est pas elle qui t’a dit : « ça va aller papa ! » cinq fois dans la conversation. Elle a beau être petite, elle est très intelligente et elle semble remarquer à quel point tu es stressé puisqu’elle attrape ta main, plus pour te rassurer toi, que lui donner conscience. Tu masses ta nuque de ta main libre en inspirant profondément, Edie à tes côtés. Heureusement qu’elle est là. Elle semble beaucoup plus sereine que toi. T’es sûre que tu veux y aller Lou ? On peut encore faire demi tour… Elle s’éclaircit la voix, main devant la bouche avant de poser son petit poing contre sa hanche. Non papa. Faut que montrer courageux ! Tu soupires en lançant un regard désespéré à Edie, espérant qu’elle soit de ton côté… C’est peine perdue ! Faut dire que tu n’as pas hâte de la voir grandir. Avec tout ce qu’il se passe dans ta famille, t’aimerais qu’elle reste une enfant pure et innocente pendant des années encore. @Edie Reuben

Cet événement là, tu le redoutais en tant que jeune maman tout simplement parce ta petite puce grandit et prend de l'assurance. Bien évidement, tu es fière de la voir audacieuse et volontaire à l'idée de découvrir de nouvelles choses, de faire son entrée dans la cour des grands. Mais elle demeure ton petit bébé et cela ne changera jamais. C'est la vie et elle poursuit son cours, un cours que tu ne peux modifier. Sourire aux lèvres, tu es contente que Elias ait pu se libérer pour assister à la rentrée de maternelle de votre fille. Cette dernière est bien plus optimiste et joviale que son paternel qui semble pas en adéquation avec l'idée de voir sa gamine aller à l'école. La remarque de Louise est loin de manquer de tact bien au contraire elle dit sans filtre ce qu'elle pense vraiment. Le regard du Wertheimer cherche le tien et tu te contentes de hausser les épaules en guise de réponse avant de t'accroupir à hauteur de ta poupée. « Sweetie c'est bien que tu sois déterminée mais tu sais papa s’inquiète pour toi … alors ménage-le mh ? ». Lui murmures-tu à l'oreille avant de déposer un baiser sur son front et te relever. Elle hoche sa petite frimousse maligne et spontané à la fois avant de faire un bisou à son père. Louise marche alors devant vous et entre dans la cour de sa nouvelle école et reconnaît déjà quelques visages des enfants de vos voisins. « Allez, ça va bien se passer même si on dirait que c'est toi qui va à l'école pour la toute première fois. ». Lui dis-tu tout en esquissant un rire amusé et de lui donner un petit coup d'épaules. Louise revient vers toi pour te tirer la main pour te mener devant la liste des classes de petites sections et y trouver son nom et prénom. Appriori elle serait la seule à porter le prénom Louise, pas de quoi prêter à confusion. « Là, Louise Reuben dans la classe de Mme Moroe ».
@Elias Wertheimer

Tu n’as jamais aimé les rentrées. Pour dire vrai, tu n’as jamais aimé l’école en général. Tu n’as jamais été un très bon élève non plus. T’as toujours préféré faire rire les copains plutôt que d’écouter la maîtresse déblatérer un tas d’informations à la minute. Ta concentration est minime. Mais tes parents avaient l’argent nécessaire pour faire passer tout cela sous silence. T’étais pas un méchant gamin à l’époque. C’est juste que tes blagues étaient plus appréciées de tes camarades que des professeurs. Ça ne s’est pas arrangé avec l’âge. Toujours un problème de comportement ici et là. Tu te demandes si Louise sera pareille. Tu croises les doigts pour qu’elle tienne de sa mère. Une véritable petite tête ! Bien que tu aimerais qu’elle soit surdouée, qu’elle n’ait que de bonnes notes, une bonne situation dans l’avenir, tu lui demandes si elle est certaine de vouloir y aller. Bah quoi ? C’est que la maternelle. Tu peux lui apprendre à compter, à lire et écrire et colorier et… et puis merde, on sait tous qu’ils les collent à la sieste toutes les après-midi. Elle sera beaucoup mieux chez toi ! Sauf que non, elle est déterminée comme jamais. Elle tente de te rassurer. Sa mère lui demande de te ménager. Tu lèves les yeux au ciel en soupirant. T’as envie de leur crier « Hey, je suis là les filles ! » mais à la place, tu te retiens et Louise vient t’embrasser avant de partir devant. Edie ne peut s’empêcher de te taquiner. T’aurais sans doute fait la même chose à sa place. Tu rigoles avant d’hausses les épaules. C’est juste qu’elle grandit trop vite… et puis, j’ai jamais aimé les rentrées ! Tu secoues la tête avant de lever le bras et de le laisser retomber lourdement le long de ton corps. Regarde! Elle a même plus besoin de nous! Edie te donne un coup d’épaule et tu esquives un sourire avant de les suivre jusqu’aux listes. Moroe… Je crois que c’est elle ta maîtresse princesse. Tu pivoted sur toi même jusqu’à arrêter ton regard sur une petite brune aux lunettes rondes et aux yeux clairs. Très mignonne. Elle a des airs d’Edie. Elle parait juste un peu perdue, comme tous les enfants. Tu soupires : Pourvu qu’elle se fasse pas bouffer par les mioches… Que tu glisses discrètement à ton ex en t’éclaircissant la voix. @Edie Reuben

La rentrée de Louise éveille soudainement la mélancolie d'un passif où tu revois fière et curieuse tout en étant prête à affronter l'étape de ton parcours scolaire. Ce dernier, tes parents l'attendaient avec impatience afin de voir leurs trois gamins s'investir et définir leur passion vers un avenir stable peut être ? Ont-ils été déçus ? Non, même s'ils ont été surpris que de te voir tomber enceinte à l'aube de tes vingt ans mais ils t'ont soutenus comme toujours. Ta fille est un reflet d'amour et de jovialité, un tourbillon de bonheur sans lequel tu ne te vois aucunement avancé. Tu sais que Louise saura affronter les aléas sur son chemin, elle a toujours su ce qu'elle voulait. Intelligente mais espiègle, une parité entre toi et son paternel si on peut le dire ainsi. C'est vrai, elle grandit rapidement et cela te rassure que de voir que Elias s'en rend compte également. « Tu sais, elle aura toujours besoin de nous à chaque étape de son chemin de vie. ». Ton assertion est véridique d'une promesse que vous devrez tenir tous les deux et que vous ferez dans la certitude. Alors que vous vous dirigez en direction de la liste des classes de maternelle, ta petite puce chercher son prénom tant bien que mal. Il faut dire que durant l'été, elle t'avait demandé de lui apprendre à lire son prénom et non ainsi que le lire. Tu lui montres alors la liste tandis que Elias désigne physiquement sa maîtresse, la fameuse Mme Moroe. Cette dernière à l'air douce de prime abord et un brin timide ce qui te rappelle toi au tout début de ton année de première année de lycée. Le soupire du Wertheimer et sa remarquer ne t'échappe aucunement. « Ne sois pas si pessimiste. Et puis qui te dit qu'elle va se laisser mener à la baguette ? ». Lui dis-tu doucement pour ne pas attirer l'attention.
@Elias Wertheimer

Parfois, tu te dis que Edie, c’est pas ton ex mais ta mère. Elle est toujours en train de te rassurer et de relativiser les situations compliquées pour toi alors que c’est ton rôle. C’est toi le mec chill de base et elle, la stressée. Mais voilà, ça concerne Louise et la voir à l’école aujourd’hui, pour la première fois, ça te fait prendre conscience qu’elle grandit trop vite et t’as la trouille qu’elle t’échappe. En plus, tu n’aimais pas l’école quand t’étais petit, c’était un véritable calvaire pour toi. Tu n’imagines même pas devoir faire vivre cela à ta fille. Pourtant, tu sais que c’est nécessaire et tu sais qu’elle est assez curieuse et mature pour apprécier apprendre des choses en compagnies de nouveaux camarades. Elle a déjà répéter des têtes connues et s’éloigner avant de revenir vers vous pour qu’on lui trouve sa classe. Tu balaies la cours du regard à la recherche d’une potentielle maîtresse. Au final, tu la trouves cette petite tête brune toute mignonne avec ses lunettes rondes. Elle est adorable et tu sais que si t’avais été célibataire, t’aurais sûrement joué de ton charme juste pour t’amuser. A la place, tu t’inquiètes déjà pour elle parce qu’elle semble beaucoup trop douce pour s’occuper d’une bande de petits monstres. Tu passes un bras autour des épaules d’Edie pour te pencher vers elle et lui glisser à l’oreille : Tu la défends parce que t’étais exactement pareille. Ouais, je te revois sortir de l’université avec tes bouquins a la main, les yeux rivés sur le sol et la démarche pressée. Et ça te fait rire jusqu’à ce que Louise s’en mêle. Qu’est-ce que vous racontez ? Tu hausses les épaules avant de lui ébouriffer les cheveux. Que tu vas trop bien t’amuser à l’école. En plus, y a des petits mecs mignons dans ta classe ! Tu lui fais un petit clin d’œil alors qu’elle secoue la tête. Je crois que même ta fille en a marre de toi. Pourquoi tu sais que dans une semaine elle va te parler d’un nouvel amoureux ! @Edie Reuben

Voir votre fille faire son petit bonhomme de chemin semble plus effrayer son père que toi-même. Pour une fois les tempéraments sont inversés ce qui te surprends un peu. Il faut dire que ces derniers mois, le comportement de Elias a le don de t'étonner dans le bon sens du terme et cela ravive des ressentis que tu aurais préféré ne pas voir ressurgir. D'une part pour ne pas en souffrir mais surtout parce que tu sais que jamais cela n'arrivera. Tu n'es pas du genre à mettre en avant tes émotions au détriment du malheur des autres, rien que cette perspective te fait hérisser le poils. L'accolade du bras du Wertheimer autour de tes épaules te ramène vivement au moment présent et tu lèves les yeux au ciel, mine que tu t'en fiches afin de dissimuler ta gêne et tes joues rouges avec tes cheveux longs. « Qui penserait que tu t'en souviendrais, c'est loin d'être intéressant de toute manière ... ». Lui intimes-tu dans un murmure alors que Louise arrive à point nommé emplit de sa curiosité légendaire. Bien évidement son paternel à la réponse facile et c'est pas plus mal qu'il ait pu rebondir quand bien même ta poupée te lance une œillade qui laisse penser que son papa ne lui dit pas tout. « Peut être, mais c'est pas ce qui compte aujourd'hui ! ». Dit-elle en s'exclamant déterminé et souriante tout en croisant les bras contre elle. Les familles commencent à se rassembler dans la cour et tu croises le regard de la voisine de votre palier à qui Ilan a rendit service l'autre jour. En parlant de ton frère, votre dernière conversation trottine encore dans ton esprit même si tu n'en montres rien. La maîtresse de Louise fait l'appelle de ses futurs élèves et le tour de ta petite puce arrive.
@Elias Wertheimer

Tu n'aurais raté la rentrée des écoles de Louise pour rien au monde. Tu n'as pas toujours été présent pour ta fille. T'as raté les premiers mois de sa vie parce que tu étais trop occupé à coucher avec des filles, à les mener en bateau. Tu t'es noyé dans la débauche jusqu'à ce que Edie te rappelle à l'ordre. Elle, elle a toujours été là. Alors, t'as repris le dessus. Depuis, tu tentes de faire au mieux. Evidemment, tu as raté des choses puisque tu n'avais Louise que la moitié du temps. T'es malgré tout toujours présent pour la petite. Edie sait qu'elle peut désormais t'appeler à n'importe quel moment de la journée comme de la nuit. Tu en fais parfois trop. C'est vrai que tu lui cèdes tout à la princesse. Elle te mène par le bout du nez. Il lui arrive t'en profiter. Mais, ce n'est pas grave, tu lui en veux pas. C'est ta fille, la personne la plus importante de ta vie. Il est rare que tu l'engueules. Aujourd'hui, tu la vois grandir beaucoup trop vite et ça te fait flipper. Alors, au lieu de te concentrer sur la demoiselle qui semble vraiment à l'aise, tu parles de la maitresse qui semble toute jeune et légèrement apeurée face à la situation qu'elle va devoir affronter. Elle te rappelle Edie, lors de sa première année à Harvard. Je parie que tu le fais toujours. Que tu lui glisses à l'oreille avant de la lâcher pour te concentrer sur Louise qui veut savoir de quoi tu parles. Tu te mets donc à parler de garçons mais, ta fille en décide autrement. Très bien princesse, c'est quoi le plus important alors mh ?! t'as pas le temps d'avoir une réponse que la maitresse l'appelle. Louise part devant, rejoindre ses camarades et tu fais signe à Edie de passer devant, conscient qu'il vaut mieux que tu restes en retrait sinon, tu vas chialer. Trop dur de laisser ta puce ! @Edie Reuben

Le temps passe vite, beaucoup trop vite à ton goût mais l'existence poursuit son cours et tant que parents le mieux que vous puissiez faire c'est être présent à chaque événement qui marquera sa vie. Louise est un peu la surprise inattendu des projets que tu n'avais pas prévu – du moins pas tout de suite en tout cas. Mais tu ne regrettes rien, absolument rien si tu y a laissé des plumes et que ton myocarde a pas mal souffert aussi. Ainsi, soit-il et advienne que pourra. Tu secoues la tête de droite à gauche, lève les yeux au ciel aux dires du Wertheimer. « N'importe quoi quoi ... ». Murmures-tu de manière à peine audible histoire de ne pas attirer davantage l'attention. L'intervention de ta petite poupée est plus que bienvenue tandis que son paternel lui demande ce qui peut bien être plus intéressant. Réponse qui restera en suspend car le nom et prénom de la petite puce est énoncé à voix haute par sa maîtresse. Elle se retourne pour  se montrer du doigts, un vrai petit phénomène solaire et emplit de malice. « Je connais pas trente-six Louise Reuben tu sais. ». Lui dis-tu en déposant un baiser sur sa joue alors que vous échangez un sourire complice toutes les deux. Louise vous fait un petit signe de la main, avant de s'éloigner avec ses petits camarades. « Et bien pour un premier jour, c'est plutôt pas mal mh ? ». Tu esquisses un sourire tendre et bienveillant tout en cherchant une enveloppe que tu tends secondes plus tard à Elias. « C'est le formulaire de sortie administrative de Louise. Ça te permettra de venir la chercher et d'être prévenue en cas de problème … J'avais le droit à une troisième personne alors j'ai mis mon frère mais si ça te pose un problème … je comprendrais ... ». après tout Ilan et Elias n'ont jamais pu réellement s'entendre depuis le début.
@Elias Wertheimer

Est-ce que tu aimes bien embêter Edie ? Ouais clairement. C’est l’une de tes passions premières. Tu adores lui faire peter les plombs. Tu adores quand elle s’énerve. T’aimes bien quand elle te montre sa petite ride sur le front. Tu lui dis pas parce qu’elle risque de s’énerver davantage Aha. Peut-être un jour, qui sait. Louise tente de se greffer à la conversation mais par chance, avant que tu n’aies le temps de lui révéler la vérité sur le sujet de conversation abordé avec sa mère, son nom retentit dans la cours de récréation et elle disparaît rejoindre ses petits camarades. Tu lui fais signe de la main avant de te tourner vers Edie. Donc la, je suis sensé laisser mon bébé toute seule cette jungle ?! Ok, génial. Un brin protecteur juste. Tu soupires avant d’attraper l’enveloppe que ton ex te tend pour l’ouvrir. Tu t’arrêtes en plein milieu quand elle mentionne Ilan. Si j’accepte, tu crois qu’il m’appréciera un peu plus ? Tu en doutes fortement. Rien ne pourra permettre à Ilan de t’apprécier. Tu as mis sa sœur enceinte, tu l’as trompé, tu l’as brisé… nan, rien ne pourra jamais changer son opinion, même apres que tu lui aies offert la plus belle des nièces. T’aurais préféré voir le nom d’Alizee mais, qu’il en soit ainsi ! Je suppose que de toute façon, le jour ou c’est aucun de nous trois, on peut prévenir le jour même ou passer un appel. Style la nounou quand tu rentres tard ou l’une de tes sœurs pour le plaisir. @Edie Reuben

Au quotidien, tu vois le kinésithérapeute dévoiler de nouvelles facettes de sa personnalité. Des atouts, des qualités qu'il était loin de dépeindre du temps où vous sortiez ensemble. Il a beaucoup changé depuis la naissance de Louise, une vision qui te touche particulièrement – sans doute trop d'ailleurs et tu ne préfères pas trop t'y attarder justement. Sa première réplique à d'ailleurs le don de te sortie de ta réflexion personnelle et de t'arracher un rire amusé par la même occasion. Son coté papa poule, le rendait attendrissant presque vulnérable. « Allez, je vais la chercher à 11h45 et promis je t'appelle pour te dire comment ça s'est passé, mh ? ». une proposition sincère et dont le rictus du coin de tes lippes sont une source de vérité. Tu lui donnes ensuite le formulaire administratif concernant votre gamine alors qu'il mentionne l'appellation de ton frangin. Ces deux là n'ont jamais pu s'entendre ni se voir en peinture. Et ta dernière conversation avec Ilan dépeint combien le sujet demeure tendu. « Elias ... ». Soupires-tu tout secouant la tête de droite à gauche et reprenant doucement ta marche. « Oui bien évidement … c'est juste que je devais remplir le formulaire et y mettre trois personnes en priorité. J'ai paré au plus logique et les personnes sur qui je peux compter ... ». Il faut dire que depuis toujours tu comptes uniquement sur ton indépendance et ta débrouillardise. Tu ne veux embêter personne et assumé les choix qui se pose sur l'existence qui est la tienne. « J'ai un cours dans moins d'une demie heure, je vais devoir y aller … je t'appelle ce midi d'accord ? ». C'était la vérité pure et simple mais cela dissimulait bien autre chose que tu ne laisserais jamais transparaître.
@Elias Wertheimer