(C+K) stereo love

@Céleste Courtin-Clarins "je sens le reproche, enfin en tout cas je le comprends comme ça, qu'@Ottis Heimann me dit que je suis une mauvaise amie pour Aidan en voulant me présenter avec Caesar… mais il cherche pas à comprendre mon amitié avec lui non plus." ta main est toujours dans la sienne, tu la laisses volontaire faire, ça te fait du bien. "tu me diras… pendant de longs mois j'ai pas non plus cherché à comprendre son amitié avec Théo… je suis un peu mal placée pour dire ça du coup…" Tu plonges ton regard dans le pot de glace sur ses genoux, penches le buste pour y attraper une nouvelle grosse cuillère de ta main libre. "bah que je sois prête à remettre mon souhait de candidature en question à cause des disputes avec mon mec." tu lui réponds au sujet sa question sur Caesar. "mais ça a toujours été un peu comme ça, j'y peux rien et j'suis folle d'Ottis. mais tu te souviens comment j'étais avec Noah… je veux pas que ça recommence." Céleste t'a bien connu à cette époque là, l'époque où t'étais si folle de Noah ton amour d'adolescence que tu disais amen à tout, et acceptait même sans broncher lorsqu'il te disait qui voir, quoi faire, quoi porter, quoi dire. Maintenant que t'y pense ça te glace le sang, c'était une autre époque, loin désormais, mais toujours belle et bien ancrée dans ta tête. Elle lâche sa cuillère et déposes ses mains sur tes joues pour te forcer à la regarder en face. Tu tentes de fuir le regard mais elle ne te laisse pas le choix. Tu mords fort ta lèvre inférieure pour tenter d'effacer tes yeux brillants "en soit il me laisse bien faire tout ce que je veux mais… j'ai l'impression qu'il me soutient pas… qu'il me comprend pas, qu'il veut pas, c'est ça le plus dur." T'as si mal à la lèvre, tu la mords si fort c'est trop douloureux mais y'a que ça qui t'empêche de te mettre à pleurer.

w/@Katalia Borgia

« D'où tu es une mauvaise amie ? Aidan t'a proposé de te présenter avec lui peut-être ? Parce que dans ces cas-là, la colère de ton chéri serait un poil plus légitime. Mh. Je suis partagée entre la colère et l'incompréhension. Puis même, tu peux vivre cette aventure avec la personne de ton choix. Les problèmes qu'il y a entre Caesar et Aidan ne les regardent qu'eux, c'est entre eux, tu n'as rien à faire là-dedans. Parce qu'en réalité, il est là, le problème. Ils ne peuvent pas se blairer à cause d'une fille... et c'est légitime. Quand les sentiments s'en mêlent, c'est toujours la merde. Mais qu'ils te fichent la paix avec ça, ça ne te regarde pas ! » Je suis sûre que tu ne prends même pas parti, contrairement à Ottis qui voit que tu t'entends bien avec un autre jeune homme qui, en plus, est détesté par l'un de ses amis. Puis je hausse les épaules à la mention de cette Théo. « Mais tu es assez intelligente pour le faire dès à présent. » Ou quand tu seras prête -- je ne les connais pas vraiment, j'ignore sur quelle base part leur amitié. Je soupire légèrement car vraiment, tout se mêle, et ça me fait mal de voir que tu es torturée de tous les côtés. Entre ton couple, tes amitiés... « C'est facile à dire, mais vous ne pouvez pas vous poser cinq minutes avec Ottis pour en parler ? Écouter le point de vue de l'autre et... trouver une sorte de compromis ? » Une idée à deux balles peut-être, mais tu sais très bien que je n'ai été en couple qu'une fois et que je fais de mon mieux pour te trouver une solution et faire en sorte que toi, tu ailles mieux. Vraiment, c'est un crève-cœur de te voir dans un tel désarroi, de te voir te faire mal pour cacher un maximum ta peine. « Arrête K, dis-je dans un souffle tout en appuyant mon pouce sur ta lèvre, juste là où elle devient blanche tant tu la mords, arrête de te faire ça... » Mes mains restent sur tes joues, à croire qu'elles ont retrouvé leur place. « Tu lui as dit, ça, à Ottis ? Parce que c'est bien beau de te laisser faire tout ce que tu veux, mais si c'est pour venir te râler dessus après... » Regarde dans quel état ça te met. Je soupire un peu, commence à relâcher lentement ma légère étreinte sur ton visage... je suis peut-être un peu dure dans mes propos, je le reconnais. « Après, il pense certainement bien faire... Mais peut-être qu'il faut lui donner les clés pour qu'il s'y prenne autrement. Tu vois ce que je veux dire ? » Ou alors je suis juste très nulle en la matière.

@Céleste Courtin-Clarins "non" tu secoues la tête à la négation en guise de réponse, même si en ton sens c'est pas le fin fond du problème. "ça me regarde pas ouais… mais apparemment je dois prendre mon parti, et ça me soule j'ai pas envie." Cette histoire avec Théo a pris du temps, beaucoup de temps, plus d'une année entière à vrai dire, mais t'as finis par comprendre les choses. Peut être qu'il en sera de même entre Ottis et Caesar ? Toutes ces histoires te donnent mal de tête. "pour l'instant j'ai pas envie de lui parler, regarde ce qu'il m'a répondu…" tu montres le téléphone à Céleste, mi- triste mi- énervée de la réponse de ton mec. C'est trop pour toi, genre vraiment. L'histoire de la présidence ça c'est pas si grave en soit, ton objectif était d'être présidente une année, si c'est plus c'est bien, si c'est ainsi c'est tout aussi bien. Ce qui te blesse vraiment… te mets vraiment dans tous tes états de panique, de nerfs et de tristesse, c'est que ça créé encore du conflit avec le seule qui compte réellement, en fait. Toute la fin du mois d'aout c''était déjà tendu, t'espérais que les choses aillent mieux. Mais non. A cause de ça. Tu sens ses mains glisser sur tes joues, ton cœur bat beaucoup trop vite jusque dans tes tempes alors que tu retiens fort fort les larmes, chose que t'arrives plus très bien à faire, en fait. "pas vraiment… quelles clés ?"

w/@Katalia Borgia

« Eh bien ne prends pas parti si tu n’en as pas envie. Qu’est-ce que ça peut leur faire de toute manière ? Soulager une sorte de fierté mal placée ou je-ne-sais-trop-quoi ? » Franchement. Même moi je n’ai pas pris parti, alors que je connais les deux gaillards concernés. La seule chose que j’ai pu admettre, c’est que Caesar allait certainement finir par avoir des problèmes car il s’agit de l’ex d’un autre pfo, mais c’est tout. Quant à toi et à ton petit ami, je crois qu’une discussion s’imposera quand tu seras prête. Je jette un œil à l’écran de ton téléphone et écarquille les yeux en lisant ton message puis le sien. « Sérieusement ? C’est vraiment la réponse la plus pourrie au monde. Et la moins cool. Après que tu aies dit… » Je lève les bras vers le plafond avant de les reposer sur mes cuisses et le canapé. « Je suis désolée mais… quel con. Ça ne se fait pas. Qu’il soit en colère, d’accord… mais ça fait mal, ce genre de texto. » Ok. Non mais. Je déteste recevoir ça, aussi. C’est blessant. Ça nous fait croire que l’autre n’en a strictement rien à faire, que nous sommes les seules à souffrir comme des idiotes dans notre coin. Ok. Je n’en reviens pas. Je soupire légèrement, cale mieux mon dos contre le dossier, récupère ma cuillère et la plonge dans le pot de glace. Allez, c’est pour la bonne cause. « Enfin, des "clés", des pistes, des options, appelle ça comme tu le souhaites. Qu’il te laisse faire ce que tu veux, c’est génial, vraiment. Pas tous les mecs feraient ça… alors qu’il continue ainsi. Mais il faut qu’il apprenne à accepter que, parfois, tu vas avoir envie de faire des choses qu’il n’a pas envie que tu fasses et que, peu importe ce qu’il dira, tu auras entièrement le droit de les faire. Tu as et vas avoir des amis avec qui il n’accrochera pas. Il y a votre vie de couple et c’est très important… Bon, peut-être que je n’ai pas l’air convaincue en disant ça, mais tu sais très bien que le célibat me va beaucoup mieux. Mais un truc tout aussi important que votre vie à vous deux… c’est qu’il y a aussi la vie de Katalia Borgia. Une Katalia Borgia en couple, certes, mais qui a aussi ses propres petits projets, son cercle d’amis, son bout de chemin à faire… Et ce bout de chemin, tu le parcoures avec lui, mais c’est toi qui choisis tes directions. Pas lui. C’est ça qu’il doit comprendre. Vous êtes ensemble, mais vous restez vos propres personnes. » Ne pas faire comme avec Noah et te retrouver dans une relation qui, au final, finira par te rendre malheureuse.

@Céleste Courtin-Clarins Les larmes montent et cette fois ne se cachent plus. Tu la regardes d'indigner, toi t'es trop triste pour faire de même. Alors à la place tu te laisses envahir par la peine. "je sais… t'as raison…" tu mords légèrement ta lèvre. "mais je l'aime tellement, j'aimerais parfois que tout soit plus simple, qu'on s'accorde sur les sujets, qu'on arrête de se prendre la tête pour de la merde…" Tu te penches pour attraper un mouchoir d'une boute posée là et essuyer tes larmes. Tu balances le mouchoir sur la table et prends sa main "merci… C" Si seulement elle pouvait savoir comme ça t'a fait du bien de lui parler, de te confier, de l'entendre te conseiller mais surtout te comprendre. Avec personne d'autre t'aurais voulu avoir ce moment. Etrange, non ? Pas tant que ça, t'as l'impression de retrouver la Céleste de ton souvenir, celle d'avant tout ce… bazar. Son téléphone et bientôt votre discussion va être écourtée par un sujet bien plus important et inquiétant.

fin du rp