Esprit libre ft Ange

@Ange K. Murray | 23 Aout - 20h13 | Taquinerie sur son prenom. L’envie de faire de nouvelles rencontres. Discussions menées durant le SC. Poser les pieds a Boston et songer a sa compagnie. Avec ce qu’il s’est passé avec les tiers, je ne voulais penser à rien. Roi de la fuite quand il s’agissait d’esquiver les questions pertinentes, il etait l’occasion de couper court a tous mes songes. Homme qui m’intrigue, me fait rire. Et je ne cherche pas plus loin, invitation lancée. Pas certain que ça puisse l’intéresser mais finalement il accepte. Donner rendez vous de vous une brasserie tranquille. La faim guidant mes sens. C’est vetu d’un jean noir troué au genou droit, d’un tshirt de meme coloris et une paire de baskets bordeau le tout finalisé d’un blazer de meme coloris, que je dompte ma chevelure pour finir par les nouer dans un chignon savemment négligé. Nuit de l’homme dans le cou, le torse et le poignet. Un dernier regard dans le reflet puis je m’elance hors de la baraque, saluant ma frangine et Noctis venus squatter chez moi. D’humeur a prendre la voiture, c’est au volant d’une citadine noire chromée que je prends la route. Une vingtaine de minutes et je me gare devant l’établissement. Le corps en appui contre la portière, j’attenss mon dessert. Eteindre mes pensées jusqu’à l’aube.

(Invité)

02/08/2021

Lundi 23 Août. 20h13.

Profil vu sur les réseaux sociaux. Invitation envoyée sans perdre de temps et sans cacher l’idée qui trottait dans la tête. L’envie de jouer un court moment avec les mots avant de pouvoir s’abandonner à un jeu plus torride avec le corps. L’appât s’était retrouvé à l’eau. La proie avait été attirée. La proie avait mordu. C’était aussi aisé que ça ou peut-être que la proie pouvait se révéler dangereuse. Non. Ne soyons pas stupide. Une proie n’était qu’une proie. Un corps n’était qu’un corps. Une nuit n’était qu’une nuit. Il n’y aurait pas d’entichement envers l’homme foutrement bandant. Il n’y aurait pas d’attachement envers l’être fichtrement envoûtant. Je ne voulais qu’une nuit qui saurait noyer la tête. Je ne voulais qu’un instant qui saurait effacer le reste. Une pause dans ma symphonie bruyante faite d’échos et de cris. Une pause qui viendrait ravir mes oreilles de grognements et de gémissements. Enfin je l’espérais. Le danger d’Internet et de cette rencontre via les mots était de ne pas savoir. Ne pas savoir dans quoi je m’engageais. Ne pas savoir sur quel chemin j’allais me retrouver. Ne pas savoir le but de l’homme. C’était plus aisé dans les clubs où les règles étaient posées. C’était plus facile de lire les corps que de lire les textes d’autrui. Autrui qui pouvait toujours vouloir plus que ce que le cœur enfoui sous terre pouvait offrir.

Ce soir, je me trouvais dans un de ces clubs les iris claires à naviguer en quête de la bonne proie. Veste en cuir sur le dos, j’avais enfilé un tee-shirt blanc et l’un de ces jeans skinny qui collait outrageusement à la peau. J’étais accoudé au bar à descendre un verre tout en effectuant ma sélection lorsque le téléphone avait sonné. Horny Ash. Il m’interrogeait sur mon emploi du temps et j’oubliais ma quête. Je me laissais avoir par la symphonie de mots sur l'écran. Je me laissais prendre au piège dans l’échange qui savait faire sourire l’Ange déchu. L’invitation tombait. Alléchante. Intéressante. Foutrement dangereuse. Pourtant, j’avais stupidement accepté. Accepter d’aller manger. Accepter que cet Horny Ash vienne me chercher. F*ck it. C’était idiot de ma part. Ça ne fonctionnait jamais ainsi. Je ne mangeais avec personne. Je ne laissais personne me conduire. Encore moins depuis que j’avais perdu mon Sacha de cette manière. Enivré par l’alcool et la nouveauté, intrigué par l’être et désireux de plonger, je n’avais pas réfléchi et il était là maintenant. Là à m’attendre pour une sorte de rencard non ? En était-ce un ? Terminant mon verre, je déposais les billets sur le comptoir avant de sortir de l’établissement. Assumer les choix toujours comme avec les dés. Je poussais la porte de l’établissement l’apercevant. Tentation absolue qui se dessinait sous le regard. Je m’arrêtais le matant sans la moindre gêne. Mes iris bleues glissaient sur la voiture avant de se reposer sur ma rencontre de qui je m’approchais avec lenteur. Démarche féline et lente prêt à me jeter sur la proie à qui je lançais « Sommes-nous obligés d’aller manger ? » Interrogation directe et franche. Ne pas perdre de temps. Faire savoir que manger ne m’intéressait pas si ce n’était pas lui mon plat.

(Ange K. Murray)

Clean et sobre depuis le 3 avril 2024.
Rechute le 9 octobre 2024.

I can be your heavenly or I can be your hell
I can say a prayer for you or I can cast a spell
I push you to the darkness just to pull you to the light

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Le Bel Ange arrive. Et je dois avouer qu'il est foutrement sexy. Slim et tout l'attirail qui va avec. Les orbes dévisagent et impriment sa silhouette. Pulpeuses humidifiées. Désinvolte, inconventionnel. Je ris à sa question. Je hausse les épaules dans un premier temps. Avant de m'avancer jusqu'à lui. Il me surplombait de quelques centimètres, je tire légèrement sur son haut pour le faire pencher et chuchote. Je crève la dalle. Et j'ai bien envie de t'avoir en dessert. Alors on n'est pas obligé d'aller poser nos culs dans un endroit mais il va me falloir un burger ou deux. Parce que je doute que mordre dans ta chair me remplisse le ventre. Et je n'ai pas prévu de m'essayer au cannibalisme. Ce que je te propose, c'est de prendre à emporter et d'aller lézarder dans des draps ensuite. Allez grimpe friandise ! J'ai pas prévu de dormir de sitôt. Je fais le tour et lui ouvre la portière côté passager et la referme quand il s'y installe. Je refais le tour pour aller prendre place derrière le volant. Discuter, c'est ce qu'on devrait faire mais je crois que les questions ne le mettent mal à l'aise. Le fameux questionnaire. Alors je tiens ma langue et conduis pas si prudemment jusqu'au premier drive que je croise. Deux bonnes pizzas parce que j'avais changé d'avis en cours de route et une grande bouteille de soda. Repartir rapidement pour ne pas abaisser la tension. Mais encore changer d'avis. Décidément, j'étais instable pour cette nuit. Je finis par grimper sur le hauteur de la ville et me garer dans un coin sombre. Siège reculé. Ne plus penser à rien. Juste lui et moi. Et les pizza pour plus tard. Un peu de sport ?

(Invité)

02/08/2021

Idée bancale qui n’aurait pas dû me traverser la tête. Avais-je trop bu au point d’enivrer le rappel des consignes ? Personne ne devait venir me chercher. Personne ne devait partager un rencard avec moi. Et surtout personne ne devait pouvoir me conduire. Ange qui avait perdu ses ailes lorsque d’autres mains maîtrisaient le volant. Ange qui, depuis ce moment, saignait incessamment. Le trou béant demeurait à la place du cœur qui s’asphyxiait six pieds sous terre. Ange qui semblait avoir tout oublié ce soir. L’alcool avait coulé. La nouveau avait attiré. Et je me retrouvais sur le pas de la porte de l’établissement à observer ma proie. Je m’approchais de lui faisant entendre ma voix. Je n’avais pas envie de saluer pendant des heures. Je n’avais pas envie de demander son prénom. Je voulais me contenter du Horny Ash qui allait parfaitement avec le moment se profilant à l’horizon. Ne pas perdre de temps en questions futiles et se concentrer sur le moment intime qui venait. Je ne voulais guère aller manger. Je n’avais aucune envie de vivre un rendez-vous avec l’étranger diablement sexy. Je voulais me brûler mes ailes illusoires le plus vite possible. Je désirais plonger dans cette déchéance que j’adorais et qui m’appelait. Ma demande le faisait rire. La moue se dessinait sur mon visage. Je perdais. Horny Ash s’approchait de moi tirant sur mon haut. Je suivais docilement le mouvement écoutant cette réalité imposée qu’il chuchotait. Même si ça me déplaisait, je ne semblait pas avoir le choix. Le soupir franchissait mes pulpeuse. J’hochais la tête pour donner mon accord marmonnant « J’espère que tu ne mettras pas des heures à manger. » Je n’avais aucune envie de vivre un long rencard. Je n’avais aucune envie de perdre ma nuit alors que j’aurai pu en trouver un autre pour m’emmener dans la danse des corps plutôt que dans ce rencard brouillon.

Horny Ash m’ouvrait la portière attirant la grimace sur mon visage. Damn, ça ressemblait à un rencard et je haïssais ça. Le ventre se tordait sous la culpabilité. La culpabilité de tromper ce mari pourtant décédé. La culpabilité d’essayer de faire battre le cœur. Lorsque ce n’était que du sexe direct, je m’en fichais. Je savais qu’il n’y aurait rien de plus. Cependant, là, il semblait y avoir plus et ça me donnait envie de fuir. Pourtant, je m’installais du côté passager laissant l’homme s’installer au volant. Le silence demeurait. Yeux rivés sur la route, je sentais le mal-être pulser. Il ne conduisait pas prudemment. Et, même si j’adorais cette conduite, je la détestais lorsque je n’étais pas le maître. Je haïssais cette imprudence lorsque ce n’était pas mes mains sur le volant. Je ne pipais mot. Je prenais sur moi pour ne pas laisser la panique gagner. Un arrêt au drive et la voiture s’éloignait de la ville. Les sourcils froncés, je me demandais où il m’emmenait. Le véhicule terminait sa course sur les hauteurs de la ville dans un coin sombre. Moteur coupé, siège reculé, le moment voulu semblait se dessiner. Détachant ma ceinture, je jetais un coup d’œil à l’homme en demandant « Je croyais que Monsieur Horny crevait de faim ? » Haussant un sourcil, je me laissais avoir au jeu. Mes doigts glissaient à l’intérieur de sa cuisse. Mes doigts se perdaient entre ses cuisses. La caresse était brève. Bien trop légère. Je bougeais sur le siège m’approchant de ma proie et de ses lèvres. Murmurant « Prends des forces pour essayer d’être à la hauteur. Je vais me fumer une clope », je m’éloignais sans rien faire de plus. Quittant l’habitacle, je laissais la porte ouverte comme un accès à la discussion, à l’écoute. Retirant ma veste en cuir, je la déposais sur le siège passager avant de glisser ma cigarette entre mes lèvres. La nicotine était nécessaire après cette virée. La drogue aurait été encore plus nécessaire à l’idée de ce rencard. Je n’en avais plus sur moi et je devais me contenter de la cigarette. Jonglant avec elle, je retirais mon tee-shirt le lançant sur Horny Ash avec un sourire. Mes iris bleues ne le quittaient plus lorsque la clope se retrouvait coincée entre mes lèvres. Les doigts venaient défaire mon jean au sein duquel je glissais l’une de mes mains. Je soufflais « Tu es affreusement lent pour manger. J’espère que tu es plus performant pour le reste. » La provocation tombait le sourire aux lèvres et le regard sur lui. Elle résonnait pour tester ce terrain et voir la réaction de la proie.

(Ange K. Murray)

Clean et sobre depuis le 3 avril 2024.
Rechute le 9 octobre 2024.

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(Invité)

02/08/2021

(Ange K. Murray)

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Il veut conduire. Je le regarde par deux fois. Fais toi plaisir, roule autant que tu veux. Et je glisse sur le capot, lui laissant ma clope. Je contourne la voiture, allant côté passager et m'installe sur le siège. Dépêche toi, je vais finir par m'endormir. c'était culotté de ma part alors je l'avais fait attendre, rien qu'en mangeant. Mais bon, autant le taquiner, à défaut de discuter. Et de quoi ? Je n'avais pas le cœur à bavarder. Baiser pour oublier, a toujours été le meilleur remède pour faire taire les soucis. J'aurais peut-être dû le relancer pour une troisième fois mais bon, je crains l'ennuyer ou qu'on se fasse surprendre tout simplement. Bon, au fond, avec ma maigre carrière, j'avais vécu pire, en plein jour et plus que public. De bons souvenirs, j'admets.

J'attache ma ceinture quand il prend place. Je le laisse faire ses réglages. Lui étant plus grand que moi. Je l'observe faire, retenant mon envie de les laisser mes mains se balader sur lui. Mais je me dis que la sauvagerie s'était éteinte. J'avais eu mon tour, et en redemandait un autre, me paraissait presque déplacé d'un coup. Alors je me contente de mettre les mains dans mes poches par sécurité.

On quitte le pénombre des hauteurs. Bulle éclatant définitivement. La conduite clairement pas sage. L'inverse m'aurait surpris. Des œillades par moment sur le conducteur. Des questions, il y en avait qui se bousculaient dans le gosier mais là, encore, je n'avais jamais été légitime. Des coups de rein parfaitement bien placés, c'était le deal. Je finis par fixer le jeu de lumières qu'on traverse à mesure qu'on avance.

Le silence n'est pas finalement pas si gênant que ça. Je crois même que cela ne le dérange pas qu'on entame aucune conversation. Je m'oblige à ne pas réfléchir. Je décide d'entrer l'adresse de mon appartement dans le gps. Pour le reste, je me doute bien qu'il est débrouillard pour quelqu'un qui semblait prêt à marcher aussi loin, je ne m'en fais absolument pas. Tu sais où me trouver pour un autre round. J'aurais mangé cette fois. Parce qu'au final, la bestialité était la parfaite drogue, dont j'avais agressivement besoin et il savait comment l'offrir. Je n'en dis pas davantage. Et ne le regarde plus jusqu'à arriver à destination.

(Invité)

02/08/2021

Rassasié pour la soirée, je l’étais sans doute. Ou peut-être pas. Peut-être que, dans quelques heures, le corps crierait encore famine. Peut-être que, dans quelques heures, l’Ange serait à nouveau en recherche d’une fissure dans la réalité. Oublier la vie. Effacer l’existence. Se noyer dans le plaisir exquis des corps entrelacés sans aucune conséquences. Peut-être oui. Cependant, avant de pouvoir s’abandonner à une autre aventure, il fallait retrouver le chemin de la ville. Un chemin qu’Horny Ash ne semblait pas avoir envie de retrouver tout de suite. Il s’était installé sur le toit de sa voiture pendant que j’étais déjà en train de me rhabiller correctement comme prêt à m’effacer en un claquement de doigts. Je l’entendais babiller écoutant à peine et me contentant d’acquiescer pour éviter d’ouvrir ma bouche. La conversation ne m’intéressait jamais. Elle n’était qu’un chemin qui obligeait à se lier. Elle n’était qu’une voie qui poussait à trop d’attachements. Je n’en voulais pas moi. Je voulais du plaisir et de l’oubli sans conséquences sur ma vie. Je refusais de prendre le risque de me lier pour ensuite souffrir. Je n’étais déjà plus qu’un Ange aux ailes lacérées, au cœur enterré et à la tête explosée. Je ne voulais pas subir d’autres coups. Je ne voulais pas me lier. Pourtant, j’acceptais de monter m’installer aux côtés de l’homme pour lui piquer sa cigarette sur laquelle je tirais marmonnant une réalité qui se dessiner. Rentrer à pied… J’étais capable de le faire même si je ne savais pas où je me trouvais exactement. J’étais en mesure de faire ce choix même si ça voulait dire offrir mon être à la torture mentale. Ça voulait aussi dire qu’un autre corps à corps serait nécessaire après ces kilomètres pour pouvoir espérer dormir quelques heures. Rentrer à pied… La solution était là, mais elle ne plaisait pas totalement. Aussi le désir se faisait entendre. Je voulais conduire pour rentrer. Persuadé de me faire refouler pour cette envie, je laissais déjà le chemin de marche se dessiner à l’intérieur de ma tête. Je laissais déjà le futur de ma nuit s’inviter à l’intérieur de mes pensées. Marcher des kilomètres, m’arrêter dans le premier bar que je trouverai pour boire et baiser avec n’importe qui avant de pouvoir rentrer chez moi tenter de courir après le sommeil qui ne voulait jamais de moi.

Contre toute attente, Horny Ash me laissait l’autorisation de conduire. Mes sourcils se fronçaient un bref instant tandis que mes iris bleues le suivaient. Lui qui se faisait glisser le long du capot. Je tirais une nouvelle fois sur la cigarette volée incertain des mots entendus. Il me laissait vraiment conduire sa voiture comme ça sans rien demander, sans rien imposer. C’était étrange. Ou peut-être que c’était normal ici à Boston allez savoir. L’homme s’installait du côté passager lançant des mots qui me poussèrent à secouer la tête. Il était culotté quand même et je n’hésitais pas à lancer « J’ai bien été obligé d’attendre moi alors à ton tour un peu » avec un grand sourire aux lèvres. Perché sur le toit de la voiture, je prenais le temps de terminer la cigarette comme si j’étais seul perdu dans les limbes de la nuit. Et, lorsque la clope se terminait, je me laissais glisser de mon perchoir avant d’ouvrir la portière conducteur pour me glisser au sein de l’habitacle. Horny Ash attachait sa ceinture et je me concentrais sur mes réglages. Moi plus grand que l’amant d’une nuit. La clé sur le contact, j’allumais le moteur et nous quittions la pénombre des hauteurs de la ville. La bulle de plaisir éclatait. La bulle d’intimité valsait. Je me retrouvais dans un tout autre élément. Gamin qui avait ses deux mains sur le volant et qui adorait ça. Gosse qui gardait les yeux rivés sur la route un peu trop passionné. Ma conduite n’était pas sage. Elle ne l’était jamais, même lorsqu’un passager se trouvait à mes côtés. Peut-être qu’au sein de cette voiture qui n’était pas mienne et avec cet amant d’une nuit, j’aurai dû mieux me tenir. Cependant, je n’étais pas capable de le faire. Bien trop accro à cette adrénaline particulière. Bien trop dépendant de cette conduite dangereuse et malsaine. Le silence était bienvenue dans l’habitacle. Il me faisait oublier que je n’étais pas seul. Les iris bleues quittaient la route un instant lorsque l’homme bougeait. L’adresse entrée dans le GPS, je suivais le cheminement sans être sage. L’homme soufflait des mots face auxquels je répondais sans même le regarder « Tu as intérêt d’avoir mangé la prochaine fois ouais. Et tu as aussi intérêt à m’offrir un round plus long. » Sourire amusé aux lèvres, je lui jetais un bref coup d’œil avant de me concentrer de nouveau sur la route. Un bref coup d’œil comme pour dire que nos corps entrelacés n’avaient pas duré assez longtemps. Un bref coup d’œil pour faire savoir que j’étais encore un peu trop assoiffé de ce désir bestial. La voiture se garait devant l’immeuble d’Horny Ash. Sortant de l’habitacle, je lui lançais les clés et, le fixant, je marmonnais « À une prochaine fois Horny » avant de tourner les talons sans chercher mon reste. Mains glissées dans les poches de ma veste, je m’enfonçais dans les rues de Boston en quête d’une paix que je ne trouvais jamais.

THE END

(Ange K. Murray)

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Rechute le 9 octobre 2024.

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