qué mas pues?

encore une fois j’ai envie de profiter jusqu’au bout de mes vacances sur ce fichu bateau et l’endroit paradisiaque. ainsi donc, après une discussion, nous convenons de se voir. colombe. doux prénom qui me fait évidemment penser à mon pays natal. en y réfléchissant, il y’a une possibilité qu’elle soit tout aussi française que moi. je lui ai envoyé l’adresse. enfin on se donne rendez-vous sur la plage de cette île. sainte lucie. plus magnifique je l’ai espéré. bouteille de whisky en main, je l’attends. elle veut boire, nous buvrons.

Tu n’es plus habituée à tout ça. Les vacances en solo. Les verres au beau milieu de la nuit. Les sourires des hommes qui aujourd’hui, n’aperçoivent plus ton alliance. Tu t’es mise à te ronger les ongles tellement la situation te stresse. Tu ne sais plus comment faire. Alors quand tu reçois cette invasion sur meetsa, après quelques messages échangés, un rendez-vous est convenu. Tu soupires devant ton miroir. T’as beau faire tous les efforts du monde, tu as l’impression de n’être plus que l’ombre de toi même. La colombe sur d’elle, prête à tout pour arriver à ses fins est partie il y a bien longtemps, laissant un simple reflet basique dans la glace. Tu secoues la tête et après avoir noué tes cheveux, tu files en direction de la plage avant une bouteille de tequila dans le sac. Au pire, t’auras juste à prendre tes jambes à ton cou. Tu n’as rien à perdre ! Tu esquives un petit sourire quand tu aperçois que déjà, le gars t’a pas posé de lapin. C’est un bon début, c’est vrai. Salut… Que tu souffles d’une voix à peine audible. Putain tu sais même plus comment on fait, c’est ouf ça ! @B. Mael Velasquez

attendant sur la plage, assis sur le sable chaud, je me dis que j'ai rencontré pas mal de compatriotes cet été. nous sommes beaucoup de français du côté de boston et d'harvard, mais ça ne me surprend pas. j'attends patiemment que colombe arrive, elle ne tarde pas. tournant mon regard vers elle, elle s'approche et me salue. j'ai dû tendre l'oreille pour l'entendre, elle n' pas l'air très sûre d'elle. salut, toi. lui dis-je, sans oublier l'accent français qui sort de ma bouche. tequila, whisky, je pense qu'on est pas mal là, non ? m'amusé-je à lui dire. je l'invite à s'asseoir à mes côtés.

Tu ne sais même plus comment ça se passe ou comment ça s’appelle. T’as répondu à une fougue proposition sur meetsa. C’est un truc que tu ne fais jamais. Ça prouve à quel point tu es… désespérée ? Tes copines t’ont demandé de profiter et c’est ce que tu tentes de faire. Oublier ton rôle de maman, oublier que tu as été fiancé il y a de ça pas si longtemps. T’as d’ailleurs toujours tendance à t’amuser avec a faire glisser ton doigt contre l’autre sans que plus aucune bague ne tourne évidemment. Tu rejoins la plage, voix qui se veut timide, loin d’être assurée alors que c’est pourtant ta marque de fabrique. Tu t’installes à ses côtés, esquivant un petit sourire. En effet, on ne va pas manquer de choix ! Et tu ouvres finalement la bouteille sans te poser de questions. Voilà comment ça marche.

l'envie de s'amuser, comme toujours. l'avantage, c'est clairement de rencontrer de nouvelles personnes, en apprendre plus sur les autres mais surtout ne jamais tomber sur ses acquis. parfois, je dois réellement me creuser les méninges pour attirer une fille qui se veut être impossible à avoir. et j'aime ça. elle s'installe près de moi, je lui fais remarquer qu'on est bien avec deux bouteilles d'alcool différent. on risque de ne plus se souvenir de cette soirée. parfait, alors. sourire aux lèvres alors qu'elle ouvre la première bouteille qu'elle a entre les mains. je la regarde faire. colombe ? c'est français, non ? lui demandé-je alors.

Tu ne te voyais pas partir sans bouteille. S'il veut passer un bonne soirée en ta compagnie, il va falloir que tu apprennes à lâcher prise et pour cela, rien de tel que de l'alcool. Alors, tu t'installes à ses côtés et tu ouvres ta tequila pour en prendre une gorgée. Elle te brûle l'oesophage et tu grimaces légèrement avant de lui tendre la bouteille pour partager. En effet. Je viens de Paris. Et tes parents ont un drôle d'humour, c'est vrai. Et toi ? Heureusement il semble avoir la conversation facile. Enfin, tu ne sais même pas si tu devrais faire connaissance avec lui pour commencer.

prenant la bouteille, y buvant alors quelques gorgées me faisant à mon tour grimacer car le liquide me brûle la gorge, colombe me répond par l'affirmatif, précisant alors qu'elle est de paris, ce qui me fait sourire. c'en est de même pour moi. du dix-huitième arrondissement de paris. lui réponds-je alors. bon, paris, c'est hyper grand, rien de bizarre à ce qu'on ne se soit jamais vu. et malgré ma présence dans une ou deux écoles de bourges, de part mes capacités intellectuelles, j'ai toujours été le gamin qu'on ne regarde pas à cette époque. petit sourire, je bois de nouveau avant de lui redonner la bouteille. t'es encore mieux en vrai, tu sais ? allez, séduction on.

Est-ce que ça se voit que tu n’es pas à l’aise avec ce genre d’échange ? Tu croises les doigts pour que ça ne soit pas le cas. T’as toujours été une fille sûre de toi. T’as toujours aimé faire tourner les têtes et mener les garçons par le bout du nez. Seulement t’as du grandir beaucoup trop vite en apprenant que tu étais enceinte. T’as ensuite rencontré Nicolas qui t’a faire croire à nouveau en l’amour et la garce s’en est allée. Maintenant, tout le monde attend que tu redeviennes celle que tu étais dans le passé. Mais t’es pas certaine d’y arriver ! Ah ouais ? Terrible. Si ça se trouve, on s’est déjà croisés. Tu hausses les épaules et esquives un petit sourire. Finalement, c’est peut-être comme le vélo, ça ne s’oublie jamais totalement. Je te remercie, t’es pas mal non plus dans ton genre tu sais. Tu hausses les épaules avant de boire à nouveau. Je retouche pas mes photos pourtant. Tu rigoles à cette remarque. A quoi bon, tu devais plaire à Nicolas et personne d’autre.

je n'arrive pas à décrire quel genre de fille elle peut être, mais je ne m'en préoccupe pas pour l'instant. le summercamp me permet de rencontrer des femmes de tout horizons, de toute personnalités différentes. certaines se ressemblent sur la forme et pourtant, dans le fond, elles n'ont rien à voir. c'est ça que j'apprécie. je lui raconte venir également de paris, j'hausse les épaules. peut-être bien, mais j'ai énormément changer depuis paris, lui avoué-je. je n'ai plus rien à voir depuis que je suis arrivé à boston, depuis que j'ai quitté la france pour les états-unis. je vois ça, mais là, ouais j'suis sous le charme. ma main vient caresser doucement la joue de la belle jeune femme au teint mat. je me pince la lèvre, viens à sourire. le fameux sourire ravageur. et j'ai envie de te manger.

Se détendre. Arrêter de penser au passé. Vivre le moment présent. Profiter du soleil, des vacances et des beaux mecs. Parler sans se prendre la tête, sans penser à ton ex fiancé ou encore à tes filles restées avec leur père. Aujourd’hui, t’es juste une étudiante, une jeune femme en vacances. Donc même si on s’était croisés, je ne m’en souviendrais pas ! Tu hausses les épaules avant d’esquiver un sourire. Sourire qui s’agrandit lorsqu’il ne cesse de te faire des compliments et que sa main glisse sur ta joue. Tu t’approches un peu plus avant de le questionner à voix basse : Est-ce que c’est une façon détournée de me demander la permission de m’embrasser ? Ca serait malin mais, est-ce qu’il demande vraiment au lieu d’agir ? Allez savoir ! En tout cas, tu ne te prives pas pour lui demander, sans passer par quatre chemins parce qu'après tout, tu ne l'aurais pas fait en temps normal. Autant reprendre les bonnes habitudes.