(kattis) home is wherever I'm with you (tw)

@Ottis Heimann Ce lourd passage de votre vie a bien réussi à t'apprendre quelque chose sur toi. C'est à quel point tu pouvais te montrer forte. Toi qui ne te serait pas crue capable de porter ce lourd fardeaux il y a quelques années ou même mois. Ensuite tout à changé et t'as appris à te battre, toute seule ou pour deux quand lui voulait rendre les armes. Ca avait été épuisant, ça avait été horriblement douloureux. Lorsqu'il n'y croyait si plus qu'il avait voulu te repousser pour toujours, en te balançant au visage qu'il ne t'aimait plus. Ca fait encore mal aujourd'hui lorsque t'y repense, mais grâce au temps, à la patiente et à force de te répéter mais surtout montrer à quel point c'était pas vrai, il avait réussi à te rassurer. Parfois l'an dernier semble a des années lumières, d'autre fois il semble juste prendre des airs d'hier. C'est comme marcher sur une corde raide, et chercher par tous les moyens à ne pas perdre l'équilibre. Car l'équilibre c'est l'espoir. Pour le moment tout va bien, et il faut croire et être convaincu que ce sera le cas pour toujours. Comme deux amants partant à la guerre, c'est contre toutes les batailles du monde que vous êtes capables de vous battre maintenant. Même les batailles qui interviennent entre vous. Les non dits, les quiproquos, les fiertés, les jalousies, les autres. C'est souvent vif, mais c'est jamais trop long. Et heureusement, car t'es plus capable de vivre une journée sans lui. Cet état sera difficile… lui dans les Caraïbes toi entre Milan et Londres. Ce sera un bon test, un moyen de vous prouver les choses, une manière de vous rendre indispensables. Tellement que tant que t'es encore avec lui tous les jours, tu comptes en profiter, l'épuiser de ta présence, l'étouffer de ton amour, avant de toi-même suffoquer de son absence. Ta bouche trouve la sienne, et les mains cherchent le chemin de son corps, un moyen de le rendre vulnérable et à ta merci. Mais il en décide autrement. Il attrape tes poignets, provoque un ton sec et tes pupilles qui ne comprennent pas. Il s'approche, cherche ta lèvre et s'en détache bien trop vite à ton gout. Tu t'amuses à envoyer tes dents le rattraper mais il est bien trop rapide. S'il le veut alors qu'il en soit ainsi.

@Katalia Borgia Je me délecte de ses yeux innocents quand j'utilise un ton autoritaire. De son sourire qui s'étire quand elle comprend que je plaisante. De son rire coquin qu'elle cache au fond de la gorge et de sa respiration profonde quand elle affiche un air fièrement. Je suis totalement fou de cette fille. De tout. Des ses manies, de ses cils jusqu'à ses orteils. En long, en large, ses qualités, ses défauts. Tout. Amoureux à n'en plus finir. Je me demande s'il y a une fin à tout ça. Si au bout du chemin, y'a un fossé. Je ne crois pas. J'en suis persuadé. Et même si on le croise ce chemin, je vais construire un pont avec la sueur de mes mains. Je la veux, pour toujours, éternellement. J'ai un hoquet de surprise quand elle me pousse sur le matelas pour grimper sur moi. « ne le déchire pas, c'est mon préféré. » je souffle, voyant qu'elle s'y donne à coeur joie. Une tâche pas facile mais elle va y arriver. Je tiens ses mains pour ne pas qu'elle triche. Entre l'amusement et l'excitation, je ne sais plus où donner de la tête, ni pourquoi je ris. Puis quand le t-shirt passe mon visage, il peine à quitter ma tête. Puis plus rien. Je suis aveugle. « tu vas vraiment me laisser comme ça ? » je gesticule et bouge les épaules jusqu'à retrouver de l'air. Son sourire faussement désolé me fait rire. Je me redresse sur les fesses, percute son flan pour l'attraper contre moi, une main dans le dos. T-shirt libre au passage. Je plonge mon regard dans le sien, lèvres qui s'amusent à jouer avec son souffle. « t'es jamais lassée de faire l'amour avec moi ? » que je demande d'une légère touche mignonne en chatouillant son cou de mon nez. C'est toujours nous deux depuis des mois, bientôt un an. J'me suis posé la question si un jour on pouvait aimer follement quelqu'un mais plus aimer coucher avec. Honnêtement, j'ai ma réponse. Je suis accro à elle, à son corps, à nos ébats et je voudrais certainement pas les échanger. « y'a quelque chose que t'aimes moins ? » Je remplace mon nez par ma langue qui vient goûter le lobe de son oreille. Mes mains qui se font une place sous sa culotte, à caresser le haut de son fessier.